2- Les végétaux sont autotrophes
Les plantes (et les végétaux en général)
sont autotrophes pour le carbone : ils
réalisent la photosynthèse dans leurs
organes chlorophylliens, ce qui permet la
synthèse de matière organique (glucide
comme le glucose).
La capture de l’énergie lumineuse est
réalisé au niveau des chloroplastes, plus
précisément au niveau de structures
filamenteuses appelés thylakoïdes. Les
membranes des thylakoïdes sont riches
en pigments, notamment la chlorophylle.
De nombreuses réactions permettent
ensuite la transformation de l’énergie
lumineuse en énergie chimique (ATP et
pouvoir réducteur) qui permettent de fixer
les molécules de CO2 sur les molécules
organiques pour former des glucides.
Ainsi, la réalisation de la photosynthèse se traduit, pour la
plante en un besoin :
- D'une surface, la plus grande possible, pour capter la
lumière,
- d'une surface d'échange importante avec l'atmosphère pour
absorber le CO2 et rejeter le O2,
- d'un apport en sels minéraux pour synthètiser les différentes
protéines nécessaires aux réactions chimiques (chlorophylle,
…) et en eau.
3- La structure des feuilles permet la photosynthèse
Les feuilles présentent un rapport surface/volume très fort : la surface est maximale et le volume
est minimal grâce à une structure plate. Cette surface favorise la capture de l'énergie lumineuse
par les cellules chlorophylliennes
voir TP 10 : Montrer que la structure des feuilles crée une surface d'échange avec l'air facilitant
les échanges de gaz
L'organisation de la feuille favorise la réalisation de la photosynthèse. La partie supérieure
est formée de cellules riche en chloroplastes, captant un maximum de lumière.
La partie inférieure est également formée de cellules chlorophylliennes mais celle-ci
ménagent de vastes espaces (méats) contenant une atmosphère interne échangeant des
gaz avec les cellules végétales
Cette atmosphère interne communique avec l'extérieur par les stomates