logiciel informatique qui été créé spécifiquement pour le domaine de la musique et de
la danse, dans un souci de mise en cohérence du traitement de l’information, au niveau
national. À travers ce logiciel, nous collectons des informations sur les domaines qui
nous préoccupent. Puis, nous traitons cette information et nous la diffusons au public.
Bientôt, une grande part de ces informations sera consultable sur Internet.
Une mission de développement musical.
Nous sommes des structures de développement musical. Les situations sont très
disparates, en fonction du contexte dans lequel on intervient. Nous sommes tenus de
nous adapter aux réalités culturelles et politiques des départements. Par exemple, dans
un département rural où il y a très peu de lieux de diffusion et par conséquent, une
programmation culturelle très restreinte, les ADIAM ont souvent été le lieu
d’organisation de la diffusion, en initiant des festivals, des manifestations, ou encore
en travaillant avec les communes pour construire des lieux adéquats. En fait, lorsqu’on
est une structure de développement, on se pose la question suivante : quelles sont les
lacunes sur le territoire dans lequel on intervient et quelles réponses y apporter, en
fonction bien sûr des priorités politiques du département ? Dans notre association,
nous sommes très peu tournés vers la diffusion, étant un département urbain doté de
nombreuses manifestations culturelles et où quasiment toutes les villes sont pourvues
de salles, de théâtres, gérés par des équipes travaillant à l’animation et à la diffusion
culturelle. Il est vrai qu’un certain nombre de ces manifestations sont nées ou ont eu
un lien direct avec l’ADIAM au départ, que ce soit le Festival-de-Marne dans le
domaine de la chanson française, ou le festival Sons d’hiver dans le domaine des
musiques actuelles ; mais notre objectif, ce n’est pas de gérer un festival ou une
manifestation sur le long terme, mais d’en développer le concept. Une fois que les
choses sont lancées, elles doivent pouvoir vivre de leur propre force.
Une action menée en faveur des pratiques amateurs
Quels types d’actions réalisez-vous au sein de l’ADIAM ?
Pour vous donner un exemple, nous soutenons l’organisation des rencontres de
musique de chambre à Ivry sur Seine, en étroite collaboration avec le conservatoire et
le service culturel de cette ville qui mène une politique d’accueil d’ensembles en
résidence : notamment le Quatuor à cordes Parisii et le Quintette à vent, Le concert
impromptu, deux formations de musique de chambre. Du fait de la résidence de ces
ensembles, nous avons mis en place avec Philippe Boivin, -directeur du conservatoire
et responsable de la programmation musicale à Ivry- ces rencontres de musique de
chambre, à destination de tous les musiciens amateurs du département. Un programme
est prédéterminé avec les musiciens professionnels, qui visitent ensuite les ensembles
amateurs sur leur lieu de pratique. Durant le week-end de l’Ascension, à Ivry-sur-
Seine ces ensembles se retrouvent pour travailler leur répertoire, tandis que les
ensembles professionnels donnent des répétitions publiques et des concerts.
Comment faites-vous circuler l’information auprès des musiciens amateurs ?
Nous sommes passés par l’intermédiaire de la Fédération musicale du Val-de-Marne,
qui regroupe toutes les associations de musiciens amateurs, et par le réseau des
conservatoires.
Quelle tranche d’âge cela concerne-t-il ?