29 août 2014
NOTE SUR
L’ÉCONOMIE
ET LE COMMERCE
L’INDE
Ministère de lÉconomie, de lInnovation et des Exportations
2
NOTE SUR
L’ÉCONOMIE ET
LE COMMERCE
L’INDE
L’INDE
L’ÉCONOMIE INDIENNE
Population (en millions) 1 243,3
PIB (en G$ US courants) 1 870,7
PIB par habitant (en $ US courants) 1 504,5
Taux de croissance du PIB réel (%)4,5
Taux d'inflation (%) 9,7
Taux de chômage (%) nd
Taux de change156,625
Exportations de marchandises et services (en G$ US courants)
464,2
Importations de marchandises et services (en G$ US courants)
590,7
1. Nombre de roupies par dollar canadien sur une moyenne de 250 jours en 2013.
Sources : Fonds monétaire international (FMI), Organisation de coopération et de développement
Sources : économiques (OCDE), Banque du Canada et Organisation mondiale du commerce (OMC).
Compilation : Direction de l'analyse économique, ministère de l’Économie, de l’Innovation et
Compilation : des Exportations (MEIE), juillet 2014.
Inde
Principaux indicateurs, 2013
LE CONTEXTE ÉCONOMIQUE
En 2013, selon les données du FMI, l’Inde occupait le 10e rang mondial sur le plan économique, avec 2,5 % du produit intérieur brut
(PIB) mondial. Cette même année, selon les estimations, l’Inde représentait 17,4 % de la population du globe.
L’activité économique indienne est demeurée plutôt faible en 2013, avec un taux de croissance du PIB réel de 4,5 %, mais elle
devrait saccélérer en 2014-2015. L’investissement devrait se redresser et les incertitudes politiques se dissiper à la suite des
élections législatives de mai 2014.
Au cours de 2013, linflation a fléchi de 9,7 %. Celle-ci devrait poursuivre son repli en 2014 (7,6 %), puisque les effets de la
dépréciation de la roupie au cours de lété 2013, et de la majoration des prix réglementés se dissipent. L’adoption proposée dun
système de ciblage de linflation permettrait dancrer les anticipations.
Les estimations de lOCDE prévoient une croissance économique de 4,9 % en 2014; celle-ci devrait saccélérer en 2015, pour
atteindre 5,9 %. La croissance devrait être soutenue par les exportations, bénéficiant du redressement des marchés extérieurs et de
la dépréciation de la roupie. Linvestissement peu dynamique devrait repartir avec lexécution graduelle de grands projets
récemment approuvés par le comité spécialisé du Cabinet.
Toutefois, la lenteur de la mise en œuvre de programmes de réformes structurelles limite le potentiel de croissance économique
indienne. L’atonie des exportations depuis le début de lannée, laisse croire que la compétitivité demeure un sujet de préoccupation.
Selon lOCDE, une révision de la réglementation restrictive du marché du travail pourrait créer davantage demploi et des emplois de
meilleure qualité.
3
NOTE SUR
L’ÉCONOMIE ET
LE COMMERCE
L’INDE
2011 2012 2013
2014
p
2015
p
PIB aux prix du marc(en volume)7,8 4,9 4,5 4,9 5,9
Exportations de biens et services (en volume) 15,6 5,0 8,5 7,4 7,4
Importations de biens et services (en volume) 21,1 6,6 -0,8 4,2 11,0
Indice des prix à la consommation 8,4 10,4 9,7 7,6 7,2
Balance des opérations courantes
a
-4,2 -4,8 -1,8 -1,1 -2,0
p : prévision; a : en pourcentage du PIB.
Source : OCDE, Perspectives économiques de l'OCDE, n
o
95 (Flash Excel), mai 2014.
Compilation : Direction de l'analyse économique, MEIE, août 2014.
Inde
Indicateurs économiques, 2011-2015
LES FINANCES PUBLIQUES
Selon les estimations de lOCDE, la réduction du déficit de la balance des opérations courantes devrait se poursuivre en 2014
(-1,1 % du PIB) et en 2015 (-2,0 % du PIB) à la suite de coupures budgétaires.
Les objectifs de redressement des comptes de lÉtat central ont été réalisés grâce à des coupes budgétaires et à l’augmentation des
dividendes versés par les entreprises publiques. La réforme des subventions, mise en œuvre notamment pour réduire les fraudes, a
contribué au redressement budgétaire. Des mesures ont également été prises pour améliorer la discipline fiscale, mais, selon
l’OCDE : « Il faudrait appliquer rapidement les réformes visant à simplifier la fiscalité directe et indirecte et à la rendre plus favorable
à la croissance. »1
Les aides à lalimentation et à lessence sont devenues plus généreuses, alors que les dépenses en éducation et en santé
demeurent très faibles, augmentant par le fait même les tensions sociales.
LE COMMERCE EXTÉRIEUR DE LINDE2
Le commerce extérieur de lInde (c’est-à-dire les exportations et les importations de marchandises et services) était estimé à
1 054,8 G$ US en 2013, une baisse de 0,4 % par rapport à 2012.
En 2013, la baisse du commerce était attribuable au recul des importations de marchandises (-4,6 %) et de services commerciaux
(-2,7 %).
En 2012, l’Inde se classait 19e au monde en ce qui a trait à l’exportation de marchandises (1,6 %) et 11e pour ce qui est de
l’importation de celles-ci (2,6 %). L’Inde occupait le 6e rang mondial (3,3 %) quant à lexportation de services commerciaux et le
7e rang en ce qui concerne l’importation de ces derniers (3,1 %).
Les principaux produits exportés par l’Inde se ventilaient comme suit : les produits manufacturés (61,2 %), le pétrole et les produits
miniers (21,9 %) ainsi que les produits agricoles (14,4 %).
Les principaux produits importés par l’Inde se répartissaient comme suit : le pétrole et les produits miniers (42,9 %), les produits
manufacturés (38,5 %) ainsi que les produits agricoles (5,2 %).
Les principaux clients de lInde étaient l’Union européenne (UE-27), les États-Unis, les Émirats arabes unis, la Chine et Singapour.
Les principaux fournisseurs de lInde étaient l’UE-27, la Chine, les Émirats arabes unis, lArabie saoudite et la Suisse.
1. Perspectives économiques de lOCDE, no95, mai 2014.
2. Les données proviennent de l’OMC, sauf indication contraire. Voir les tableaux I et II en annexe.
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NOTE SUR
L’ÉCONOMIE ET
LE COMMERCE
L’INDE
LES INVESTISSEMENTS DIRECTS ÉTRANGERS3
Selon la CNUCED, en 2013, l’Inde se situait au 15e rang mondial des destinations de linvestissement direct étranger (IDE).
Cette même année, les flux entrants d’IDE vers l’Inde représentaient 28,2 G$ US, soit environ 1,9 % des flux entrants dIDE
mondiaux et une hausse de 16,5 % par rapport à lannée précédente.
Quant aux flux dinvestissements directs de l’Inde vers létranger (flux sortants), ils se chiffraient à 1,7 G$ US, une baisse de 80,2 %
par rapport à 2012.
LE COMMERCE DE MARCHANDISES ENTRE LE QUÉBEC ET L’INDE : 2009-20134
368,9
420,0
512,4
564,0
644,6
692,8
851,5
995,2
1 048,9
1 102,9
0
200
400
600
800
1 000
1 200
2009
2010
2011
2012
2013
Évolution des échanges de marchandises
entre le Québec et lInde, 2009-2013
Exportations
Importations
Commerce total
Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec (ISQ).
En millions de dollars
L’ÉVOLUTION DES ÉCHANGES
En 2013, les échanges commerciaux de marchandises entre le Québec et l’Inde se chiffraient à 1 102,9 M$, une hausse de 5,1 %
par rapport à 2012. Cette hausse sexplique par l’augmentation des importations du Québec. LInde était le 16e partenaire
commercial du Québec à l’échelle mondiale, avec une part de 0,8 % du total du commerce international.
3. Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), août 2014.
4. Vous trouverez les données en annexe (tableaux III à VI).
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NOTE SUR
L’ÉCONOMIE ET
LE COMMERCE
L’INDE
LES EXPORTATIONS
En 2013, la valeur des exportations internationales de marchandises du Québec vers l’Inde s’établissait à 458,4 M$, ce qui
représente un recul de 5,5 % comparativement à l’année précédente. Cette baisse sexplique notamment par le recul des
exportations d’aluminium sous forme brute (-22,1 M$), de déchets et débris daciers inoxydables, de fer, daciers ou de
fonte (-21,7 M$) et d’huile de navette, de colza ou de moutarde (-19,5 M$).
La valeur des exportations du Québec à destination de lInde correspondait à 16,4 % de la valeur des exportations canadiennes vers
ce pays.
L’Inde était le 11e client du Québec au monde.
Les dix principaux produits québécois exportés vers l’Inde représentaient 79,5 % des exportations du Québec vers ce pays.
Les principaux produits du Québec exportés vers l’Inde, en 2013, étaient les suivants :
le papier journal, en rouleaux ou en feuilles (42,1 % du total);
les avions et autres véhicules aériens (20,5 %);
les appareils au sol dentraînement au vol et leurs parties (3,3 %);
les initiateurs et accélérateurs de réaction ainsi que les préparations catalytiques (2,5 %);
les déchets et débris daciers inoxydables, de fer, daciers ou de fonte (2,5 %).
Toujours en 2013, le contenu technologique des exportations de biens manufacturés du Québec à destination de lInde se présentait
comme suit : les produits de faible technologie (47,8 %), les produits de haute technologie (34,7 %), les produits de moyenne-haute
technologie (11,6 %) et les produits de moyenne-faible technologie (5,9 %). Notons que les produits de faible technologie ont
dominé les exportations québécoises vers ce pays au cours de la période 2009-2013, sauf en 2009.
LES IMPORTATIONS
En 2013, la valeur des importations de marchandises du Québec en provenance de lInde s’établissait à 644,6 M$, ce qui représente
une hausse de 14,3 % par rapport à lannée précédente, en raison notamment de laugmentation des importations des huiles de
pétrole autres que les huiles brutes (+52,4 M$).
La valeur des importations du Québec en provenance de lInde correspondait à 21,7 % de la valeur des importations canadiennes
en provenance de ce pays.
L’Inde était le 19e fournisseur du Québec au monde.
Les dix principaux produits indiens importés au Québec représentaient 78,3 % des importations totales de marchandises du Québec
en provenance de ce pays.
Les principaux produits d’importations du Québec en provenance de lInde étaient les suivants :
les huiles de pétrole autres que les huiles brutes (25,6 % du total);
les médicaments sous forme de doses (6,3 %);
les fèves de soja, même concassées (4,7 %);
le linge de lit, de table, de toilette ou de cuisine (3,2 %);
les parties de robinets, de valves et d’articles similaires (2,2 %).
Toujours en 2013, le contenu technologique des importations de biens manufacturés du Québec en provenance de lInde se
présentait comme suit : les produits de moyenne-faible technologie (41,5 %), les produits de faible technologie (30,7 %), les produits
de moyenne-haute technologie (17,3 %) et les produits de haute technologie (10,5 %). Au cours de la période 2009-2013, ce sont
les produits de faible technologie qui ont dominé les importations, sauf en 2012 et en 2013.
Julie Prézeau
Direction de lanalyse économique, MEIE
29 août 2014
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