Agrobacterium - Site perso mcavalla

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POULAIN Adeline
PROCHILO Laurie
AGROBACTERIUM
INTRODUCTION
Agrobacterium est le nom de genre de bactéries communes du sol et plus
particulièrement du sol parcouru par les racines des plantes . Ces bactéries
sont pour la plupart des pathogènes des végétaux (ou phytopathogènes)
Classification classique
Règne
Bacteria
Embranchement
Proteobacteria
Classe
Alpha Proteobacteria
Ordre
Rhizobiales
Famille
Rhizobiaceae
DESCRIPTION
Le genre Agrobacterium désigne des bacilles d'environ 1 x 3 microns, à
coloration de Gram négative (dits gram négatif).
Les bactéries du genre Agrobacterium sont mobiles, et
aérobies stricts pour la plupart. Elles présentent une
capacité d'utilisation des glucides très étendue. Leur
température optimale de croissance s'étage de 24 à 28°.
Dans ces conditions et dans un milieu de culture très
favorable, leur temps de génération avoisine 120
minutes.
À l'inverse, elles résistent très bien aux carences, aux
milieux pauvres et peuvent ainsi survivre plusieurs
semaines dans de l'eau pure, à 4°C. Elles résistent aussi
au sels de tellure, et à de nombreux antibiotiques de
type bêta-lactame.
ETAPES DE LA TRANSFECTION
La bactérie perçoit les signaux phénoliques émis par la plante grâce à une
protéine transmembranaire. Cette protéine, à activité kinase, s'autophosphoryle et
transfère cette phosphorylation à une autre protéine cytosolique. Cette dernière
active la transcription des gènes de virulence.
La plante blessée émet également des signaux glucidiques, qui sont captés par
une protéine. Celle-ci active un gène particulier et la rend réceptive à des
concentrations phénoliques faibles.
L'augmentation du pH du milieu est captée et active également les gènes de
virulence
ETAPES DE LA TRANSFECTION : suite
Un pili protéique est créé : c'est un tunnel de sécrétion établi par la bactérie sur
la cellule végétale.
L'ADN-T ( contenant les gènes de virulance) entre donc de droite à gauche
dans le végétal, où il est aussitôt recouvert par des protéines.
Celles-ci sont bactériennes et permettent de protéger l'ADN-T monocaténaire
dans la cellule végétale.
La séquence d’ADN entre donc dans le noyau, où il s'intègre à l'ADN
procaryote. En effet, les polymérases du végétal l'utilisent comme matrice,
et le transforment en ADN double brin
GENOME D’AGROBACTERIUM
Le génome d' Agrobacterium tumefaciens se compose de deux
chromosomes, l'un linéaire et l'autre circulaire, et dans de nombreux
cas de plasmides de haut poids moléculaire.
Dans la souche de référence :
- le chromosome 1 est constitué
d'environ 2800 paires de bases (pb) et porte 2833
gènes.
- Le chromosome 2 est constitué de 2075
pb et porte 1895 gènes.
- Les principaux plasmides comportent
540 et 210 pb, et regroupent 543 et 198 gènes.
Le génome complet est donc constitué de 5675 pb
et regroupe 5469 gènes.
CYCLE INFECTIEUX
La bactérie Agrobacterium tumefaciens infecte les végétaux à la faveur d'une
blessure.
Des composés phénoliques produits par la plante (généralement
bactériostatiques ou antibiotiques) attirent au contraire Agrobacterium vers le site
de la blessure.
La bactérie s'attache aux cellules végétales. Sous l'action de ces composés
phénoliques, Agrobacterium met en place un système de transfert d'un fragment
de son ADN, vers la cellule blessée. Cet ADN s'intègre au génome nucléaire de la
cellule végétale.
Les gènes s'expriment dans le végétal et conduisent:
- A la synthèse d’un grand nombre de molécules ( hormones et autres )
dont la surproduction entraîne une multiplication anarchique des cellules
végétales, d'où formation de la tumeur.
- A la synthèse par la cellule végétale de composés absents
habituellement de ces cellules qui sont le point déclenchant la formation de
tumeur.
CYCLE INFECTIEUX : Schéma
HISTORIQUE ET EXEMPLE S DE PATHOLOGIES
La galle du collet est une maladie connue depuis
l’antiquité; ses symptômes ont été décrits par des
observateurs grecs et romains. Elle affectait - et
affecte toujours - de nombreuses plantes de culture,
tels la vigne ou les arbres fruitiers à noyau. En 1097,
deux chercheurs américains, E.F. Smith et C.O.
Townsend, isolent une bactérie de fragments de
galle, qu'ils identifient comme l'agent pathogène
responsable de la maladie, nommée Bacterium
tumefaciens puis renommée Agrobacterium
tumefaciens.
En 1930, Riker et ses collaborateurs
identifient une bactérie responsable d'une
autre maladie des végétaux, le "hairy-root",
qui se traduit par l'apparition d'un chevelu
racinaire au point d'infection.
CONCLUSION
Le génie génétique végétal repose en grande partie sur l'utilisation d'
Agrobacterium comme vecteur naturel de gènes.
Les biotechnologistes utilisent le plus souvent des plasmides proches du
plasmide naturel de la souche, dit plasmides désarmés, car leur ADN-T
ne porte plus les gènes responsables du pouvoir pathogène.
Sur ces plasmides désarmés, les gènes tumoraux sont en effet remplacés
par un (ou plusieurs) gène d’intérêt agronomique et par un ou plusieurs
gènes marqueurs permettant de sélectionner les cellules transformées,
puis de les multiplier sur des milieux de culture, in vitro.
Des plantes entières sont ensuite régénérées par des techniques
classiques de culture in vitro, faisant intervenir les hormones végétales.
BIBLIOGRAPHIE
http://fr.wikipedia.org/wiki/Agrobacterium
http://www.snv.jussieu.fr/vie/dossiers/transgenese/agrobacterium
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http://www.steve.gb.com/images/rants/agrobacterium.jpg
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