Mémoire et Articles

publicité
Mémoires et Articles
Anciens étudiants de MASTER RAPA & GESAPPA
2013/2014
CUEILLE AMELIE M2 RAPA
Mémoires
Professionnels
Articles
Scientifiques
Sommaire Mémoires



Cancer du sein

Mémoire de Anne-Gaëlle BRESSON

Mémoire de Marjorie DEVAIS
Mémoire de Fanny DROUADENNE
Personnes Agées

Mémoire de Margaux COUCHET

Mémoire de Julien BOMBIERO

Mémoire de Thomas GENOUX

Mémoire de Paul DECEMBRE

Mémoire de Chloé HUBAC

Mémoire de Robin DEFEVER

Mémoire de Sabine VICAN
Troubles psychiatriques
Mémoire de Auguste DUMOUILLA
Alcoolo-Dépendance



BPCO



Mémoire d’Alexandra PORTLOCK
Obésité

Mémoire d’Yves-Alain QUERE

Pathologies cardio-vasculaires

Mémoire de Amélie DESCOUT
Sommaire Articles
VIH
Obésité

Article de Julie BASSIER, Fanny DROUADENNE, Margaux
COUCHET
Troubles alimentaires

Article de Chloé HUBAC, Manon MAGNIER, Jennifer
PAUT
Article de Julien BOMBIERO, Raphaël CIUPA, Anthony
COLIN
Article de Suzy MOREL, Paul DECEMBRE, Cindy POIROT
Article d’Anne-Gaëlle
Laurie GUIGUE
BRESSON,
Thomas
GENOUX,
Maladies cardio-vasculaires

Article de Robin DEFEVER, Auguste DUMOUILLA, Romain
VERNET

Article de Aline DUBOIS, Emma SANTIAGO, Sabine
VICAN
Ostéoporose
Alzheimer


Maladie de Parkinson
Cancer

Article de Fabien HINAULT, Thomas VINCENT, Yves-Alain
QUERE
Troubles respiratoires
Personnes Agées


Article d’Alexandra PORTLOCK, Robin DI FRANCIA,
Joanna MUNCH

Article de Amélie DESCOUT, Coline LACOME, Faustine
PAUCHON
Grossesse

Article de Marjorie DEVAIS, Viviane BEUGNIES, Kathleen
SCHENKELAARS
Ostéoporose, passez à l’activité physique adaptée !
L’ostéoporose est une pathologie fréquente chez les femmes ménopausées se traduisant par une diminution de la masse osseuse entraînant une
fragilité osseuse excessive et un risque de fracture plus élevé. L’activité physique adaptée occupe une place non-négligeable dans le traitement
de cette pathologie.
Selon l’American College of Medecine (2010), l’activité physique est essentielle pour la santé de l’os. En effet, chez la femme ménopausée,
elle permet de ralentir la perte osseuse voire d’augmenter la masse osseuse. De plus, l’activité physique permet de diminuer le risque de chutes
par l’amélioration de la force musculaire, la souplesse, l’équilibre et la coordination. Contrairement à certaines idées reçues, l’activité physique
n’est pas incompatible avec l’ostéoporose. Cependant, pour obtenir les bénéfices attendus et limiter les conséquences liées à la pathologie, elle
doit être adaptée aux capacités et à la forme physique de chaque personne désirant la pratiquer. Pour une pratique plus sure, il est
recommander de consulter son médecin traitant afin d’évaluer avec lui l’importance de la perte osseuse et le risque de fractures.
Le choix de l’exercice doit privilégier le développement de la masse osseuse des régions les plus à risques telles que le rachis, les hanches et le
col du fémur.
Les exercices avec mise en charge signifient que les pieds et les jambes soutiennent le poids du corps comme par exemple lors de la montée
d’escaliers, la marche ou la danse.
Les exercices contre résistance amènent le corps ou un objet à créer une résistance permettant ainsi de renforcer la masse osseuse de la partie
du corps sollicitée. Ce type d’activités peuvent inclurent des étirements avec des bandes élastiques ou des exercices avec poids ou appareils de
musculation.
Les activités améliorant l’équilibre et la coordination comme les parcours d’équilibre ou le taï-chi permettent de faire face aux situations
provoquant des chutes et pouvant conduire à des fractures.
Les activités améliorant la posture comme les exercices pour le tronc et les membres supérieurs, la natation ou l’aquagym permettent de
limiter la réduction de la taille et les courbures du dos.
La fréquence et la durée de l’activité varient en fonction de l’intensité de l’effort fourni pendant l’exercice. Si l’activité physique est peu ou
moyennement intense, comme la marche par exemple, elle peut être exercée quotidiennement par sessions de 30 minutes à 1 heure. Pour une
activité d’intensité plus élevée, comme la natation ou l’aquagym, il est recommandé de pratiquer des séances de 30 minutes, 2 à 3 fois par
semaine, ceci permettant une meilleure récupération musculaire et articulaire.
Il faut cependant rester vigilant face à certains types d’exercices telles que les activités collectives et les sports de combat car ils entraînent des
torsions et des sauts et ajoutent une pression supplémentaire sur la colonne vertébrale. Aussi, les exercices que les sports d’hiver, l’équitation
ou le vtt augmentent le risque de chutes et sont donc à éviter.
Vous avez maintenant toutes les informations en mains pour prendre soin de votre santé et de vos corps alors ne faites plus de vieux os …
" La mobilité de l'épaule du côté opéré chez des
femmes atteintes d'un cancer du sein, effet d'un
programme d'escrime adaptée "
Résumé
L’activité physique régulière est une stratégie qui reçoit un appui croissant dans la gestion des cancers, et plus particulièrement
dans le cancer du sein, où les bénéfices sur les effets secondaires des traitements dans cette pathologie ont été prouvés dans de
nombreuses études. Les données actuelles suggèrent que la participation à une activité physique régulière peut améliorer une
variété de résultats sur le plan physique mais aussi psychologique. Cette étude montre les effets bénéfiques de l’Activité Physique
Adaptée (ici l’escrime) sur la mobilité du complexe de l’épaule du côté opéré de femmes atteintes par un cancer du sein. Ce
concept est intéressant à étudier car il existe encore très peu de recherches à ce sujet, et encore aucun programme utilisant
l’escrime comme activité physique adaptée. L’évolution de cette mobilité pourra être mesurée grâce à l’Echelle Disability of the
Arm, Shoulder and Hand-Disability/Symptom (DASH) et à des évaluations physiques de l’amplitude des mouvements de
flexion/extension, d’abduction/adduction et de rotation externe/interne, au début et à la fin de l’intervention en APA dans le
groupe. Les résultats attendus sont une diminution du handicap du membre supérieur lésé et une augmentation des amplitudes du
côté opéré par rapport au côté non opéré.
Mots-clés : Cancer du Sein, Activité Physique Adaptée, Mobilité, Complexe de l’Epaule, Escrime.
Anne-Gaëlle BRESSON
" Tolérance à l’effort, estime de soi et envie de boire chez
les patients en post sevrage alcoolique.
Effet d’un réentrainement à l’effort individualisé vs. Réentrainement collectif "
Résumé
Objectif : Le but de cette étude est de savoir si un programme de Réentraînement à l'Effort (REE) à une intensité individualisée au SV (REEI)
aurait des effets supérieurs sur la tolérance à l'effort, l'envie de boire, l'estime de soi et la pratique physique chez des patients en post sevrage
alcoolique, en comparaison avec un REE collectif (REEC).
Méthode : Douze patients ont réalisé deux REE différents. Les sujets effectuant le REEC (n=6) marchaient à allure libre et ceux du REEI
marchaient à un niveau d'intensité correspondant au SV, lors des séances de marche en plein air. La tolérance à l'effort, l'estime de soi dans le
domaine corporel, l'envie de boire et la pratique d'Activité Physique (AP) étaient évalués au début de l'étude et après le programme de 4
semaines.
Résultats : Une amélioration significative de la tolérance à l'effort et de l'estime globale de soi a été observée. Seul le groupe EXP a progressé
de façon significative en terme de Valeur Physique Perçue, de la pratique d'AP et du craving.
Conclusion : Nos résultats sont en partie en faveur de notre hypothèse, mais ne sont pas tous consistants avec les modèles et données de la
communauté scientifique. Cela peut être du au contrôle limité de plusieurs facteurs, indiquant qu'un REE rigoureux est difficilement applicable
en post sevrage alcoolique. Néanmoins, nous préconisons l'individualisation et le contrôle de l'intensité pour une amélioration durable des
capacités physiques et mentales du patient et pour favoriser son engagement dans la pratique physique.
Mots clés : post cure alcoolique, REE, SV.
Alexandra PORTLOCK
" Effets d’un programme d’entrainement mené à
l’extérieur sur des sujets âgés institutionnalisés en perte
d’autonomie et porteurs d’un déficit cognitif"
Résumé
Introduction : La prévalence de la démence augmente avec le vieillissement de la population. Considérant qu’elle représente la cause la plus
importante d’invalidité chez les aînés, il faut développer de nouvelles stratégies pour maintenir ou améliorer les capacités physiques et cognitives de
ces séniors. L’utilisation d'un jardin dans un EHPAD comme support d’activité physique extérieur semble être une alternative intéressante.
Objectif : Montrer les bénéfices d’une activité physique adaptée (APA) menée à l’extérieur sur l’appareil locomoteur et la cognition de la personne
âgée.
Méthode : vingt-cinq personnes institutionnalisées ont été réparties de manière aléatoire en deux groupes dont un expérimental et un contrôle. Ceuxci ont été testés au niveau de leurs capacités fonctionnelles (force musculaire, marche, équilibre) et de leur fonction cognitive (NPI, ISDC) mais seul le
groupe expérimental a suivi un entraînement de huit semaines composé d’exercices combinés (marche, équilibre, renforcement musculaire).
Résultats : Nous avons observé plusieurs améliorations sur les différents tests fonctionnels mais aussi une baisse des troubles du comportement pour
les personnes présent dans le groupe expérimental.
Conclusion : Un programme spécifique en APA mené à extérieur semble être une alternative intéressante pour les personnes âgées en perte
d’autonomie et présentant des troubles du comportement.
Mots-Clés : Personnes âgées - Activité Physique Adaptée - Troubles du comportement - Appareil locomoteur - Environnement Extérieur.
Robin DEFEVER
" Personnes âgées institutionnalisées et sommeil perçu :
effets d’un programme d’activité physique adaptée"
Résumé
Objectifs : Le but de ce travail était d’étudier la capacité de l’Activité Physique Adaptée (APA) à remédier à un sommeil perçu dégradé chez les
personnes âgées institutionnalisées.
Méthode : L’échantillon est composé de 9 résidents de l’Etablissement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) Marengo-Jolimont de Toulouse.
Deux groupes ont été distingués : un groupe contrôle et un groupe APA avec un âge moyen respectif de 86,2 ans et 83,5 ans. Le groupe APA
participait à un programme APA de 2 mois concernant la prévention des chutes et la mobilisation assise, à une fréquence minimale de 2 séances
hebdomadaire en moyenne. Les groupes ont été évalués grâce à l’agenda du sommeil et au Questionnaire d’Activité Physique pour Personnes Agées
(QAPPA).
Résultats : Le niveau d’activité physique a augmenté significativement (p < 0,05) pour le groupe APA entre T0 et T2. Cependant, il n’y a pas de
modifications significatives concernant la quantité et la qualité de sommeil perçu pour les deux groupes.
Conclusion : L’hypothèse qu’un programme APA de prévention des chutes et de mobilisation assise permet d’améliorer la quantité et la qualité de
sommeil perçu chez les personnes âgées institutionnalisées n’est pas confirmée. Ces résultats sont cependant à nuancer, notamment car 89% des
personnes de l’échantillon prenaient des hypnotiques pour dormir.
Sabine VICAN
" Influence de la qualité du sommeil et de l'activité
physique adaptée sur la masse grasse de sujets en
surcharge pondérale"
Résumé
Le sommeil est un état physiologique nécessaire qui intervient dans l’équilibre physique et psychologique à tous les âges de la vie. Or, le
développement des nouvelles technologies, l’adoption de nouveaux modes de vie ou les nouvelles formes de travail conduisent à des
privations de sommeil. La qualité et la durée du sommeil sont alors modifiées. Parallèlement, la prévalence de l’obésité dans notre pays ne
cesse de croître. L’environnement et les modes de vie sont ici aussi responsables de ce problème de santé publique. Le lien entre privation
de sommeil et obésité devient alors évident. En effet, la privation de sommeil provoque des troubles du métabolisme, en perturbant la
capacité à oxyder les lipides, principal phénomène conduisant à l’obésité. Nous savons cependant que la pratique d’une activité physique est
vivement recommandée dans le traitement de l’obésité car elle favorise l’oxydation lipidique. Pratiquée à une intensité modérée, elle
permet aussi d’améliorer la qualité du sommeil. Le but de cette étude est de savoir si la mise en place d’un programme d’activité physique
adaptée en milieu hospitalier, ciblé sur l’oxydation des lipides, permettra d’améliorer le sommeil et donc la diminution de la masse grasse
de sujets obèses.
Mots clés : privation de sommeil, obésité, Activité Physique Adaptée, masse grasse, Lipoxmax.
Fanny DROUADENNE
" L’engagement durable dans un mode de vie physiquement
actif d’adultes en surcharge pondérale.
Etude de l’influence de l’environnement bâti et de l’habitus "
Résumé
Introduction : L’épidémie mondiale d’obésité est aujourd’hui un problème majeur de santé publique. Pour contrecarrer son développement de nombreuses
mesures et des accompagnements spécifiques ont été mis en place sans pour autant qu’il y ait de résultats probants. La raison principale de cet échec est due au
fait que très peu de personnes atteintes de surcharge pondérale s’engagent durablement dans les Activité Physique (AP) ou n’adoptent une alimentation
équilibrée et adaptée à ses besoins.
Objectif : L’enjeu de notre étude était de démontrer la relation entre la pratique d’AP, la perception de l’environnement bâti favorable pour les AP et un
Habitus corporel orienté vers les AP mais aussi, d’évaluer l’influence sur ces dimensions, d’un accompagnement hospitalier incluant des APA.
Méthode : Dans la phase (2 mois) qui succède à un accompagnement hospitalier (1 semaine) dans lequel des conseils sur l’alimentation intuitive et l’AP ont été
portés, l’évolution de l’AP (GPAQ) et de la perception de l’environnement bâti (ALPHA) de 23 adultes obèses a été mesurée (57 ± 13 ans ; 37,17 ± 5,51kg/m²).
Résultats : Un habitus corporel orienté vers les AP et une perception de l’environnement bâti favorable pour les AP n’influence pas l’engagement dans les AP (F
(2,20) = 0,126 ; R² = 0,012 ; p = 0,88). Un engagement dans les AP n’engendre pas une perception de l’environnement bâti plus favorable pour les AP.
Conclusion : la méthodologie de mesure de l’AP doit être améliorée avant de poursuivre toute étude sur le sujet.
Mots clés : Obésité, Environnement Bâti, Habitus, Observance, Activité Physique.
Yves-Alain QUERE
" Effets d’un programme d’activité physique adaptée basé sur
des activités ludiques à dominante aérobie ou douce sur le
bien-être global psychosocial auprès de patients atteints de
troubles psychiatriques"
Résumé
Cette étude se propose d’identifier chez une population ayant des troubles psychiatriques, les différentes conséquences sur le bien-être
global psychosocial de deux types d’intervention APA. Un groupe pratiquant des activités ludiques à dominante aérobie (GP AL ; n = 7)
et un groupe qui participe à des activités douces (GP AD ; n = 9), comparé à un groupe contrôle (GP C ; n = 8). L’évaluation du bien-être
global psychosocial est ici considérée comme la résultante des questionnaires de qualité de vie (SF 12), d’estime globale de soi et de
valeur physique perçue (ISP 25), ainsi que du niveau de dépression et d’anxiété (HADS). Le test post hoc LSD de Fisher a révélé une
amélioration significative de la qualité de vie entre les temps T1 et T3 pour le GP AD aussi bien pour sa composante physique (PCS ; p =
0,0296) que mentale (MCS ; p = 0,0219). Bien que globalement faibles, les résultats obtenus vont dans la direction des hypothèses
posées, à savoir l’amélioration du bien être psychosocial par les APA pour une population psychiatrique. Cette faiblesse peut s’expliquer
par une variation intra et interindividuelle importante, un effectif bas et un protocole d’étude limité.
Mots clés : Psychiatrie – Bien-être global psychosocial – APA - Activités douces - Activités aérobies
Auguste DUMOUILLA
" Rôle d’un programme d’activités physiques adaptées
sur le buts d’accomplissement de la personne âgée
institutionnalisée : intérêt du climat motivationnel"
Résumé
Objectif : Le but de cette étude était de comparer l’influence d’une activité physique, programmée dans un climat motivationnel de maîtrise, sur les buts
d’accomplissement de deux groupes de personnes âgées institutionnalisées, un groupe pratiquant les activités physiques adaptées (APA) et un groupe
témoin, ne pratiquant pas.
Méthode : Seul le groupe APA participait à un programme de 10 semaines associant des exercices d’endurance et de renforcement musculaire. Les deux
groupes ont été soumis à deux passations du questionnaire FAGQSE : avant et après le programme.
Résultats : La diminution des buts de maîtrise/évitement et l’augmentation des buts de maîtrise/approche étaient plus élevées chez le groupe APA que
pour le groupe témoin. Des résultats qui étaient non significatifs mais qui étaient en concordance avec les hypothèses de départ pour ces buts-là.
Conclusion : Un programme spécifique en APA utilisant un climat motivationnel adapté permettrait de favoriser la pratique des résidents en diminuant le
sentiment de « ne plus être capable » et en augmentant la perception et l’envie de retrouver des capacités.
Mots-clés : Buts d’accomplissement ; Activité physique adaptée ; Vieillissement ; Climat motivationnel ; Personnes âgées institutionnalisées
Paul DECEMBRE
" La peur de chuter chez la personne âgée en soins de suite et de
réadaptation : analyse d’un programme d’activité physique
adaptée de type renforcement musculaire, équilibration posture"
Résumé
Introduction : le vieillissement de la population et l'accroissement de la durée de vie des individus constituent un enjeu de santé publique majeur. Ils sont non
seulement responsables de l’apparition de maladies spécifiques au sujet âgé et de l’augmentation des comorbidités associées, mais aussi de chutes : tout cela
pouvant conduire à une hospitalisation ainsi qu’à un séjour en SSR. Celles-ci sont effectivement responsables de traumatismes fonctionnels, physiologiques et
psychologiques conséquents. Ce travail s'intéresse plus particulièrement à la dimension psychologique de la chute : la peur de tomber.
Objectif : déterminer l’influence d'un programme APA améliorant la force musculaire, l'équilibre et le contrôle postural d'une personne âgée en SSR sur sa peur de
chuter.
Méthode : appliquer un programme APA basé sur du renforcement musculaire, des exercices de posture et d’équilibration dont l'objectif est, à terme, de réduire la
peur de chuter des usagers d’un SSR gériatrique. D’une durée de 4 ou 8 semaines, celui-ci sera effectué au sein de quatre groupes (deux expérimentaux participant
au programme APA, l’un pour une durée de 4 semaines, l’autre pour 8 semaines ; deux autres dits « contrôle » n'y participant pas, mais pris en charge par l’équipe
pluridisciplinaire du SSR). S'en suivra une analyse des résultats obtenus pour chaque groupe. Résultats attendus : on constate une diminution de la peur de chuter
plus marquée au sein des groupes expérimentaux que chez les groupes « contrôle », ainsi que des améliorations fonctionnelles (équilibre, force musculaire des
membres inférieurs, etc...).
Conclusion : cette mise en avant de la réduction de la peur de chuter par l'amélioration de certaines capacités fonctionnelles permet de mettre en valeur
l'efficacité d'un programme APA dans une problématique de vieillissement.
Mots-clés : peur de chuter, personnes âgées en SSR gériatrique, renforcement musculaire, équilibre, contrôle postural.
Julien BOMBIERO
" Mise en place d’un programme intergénérationnel en EHPAD
Les difficultés de l’ouverture aux adolescents "
Résumé
La vie sociale des résidents vivant en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) est un axe de prise en charge essentiel qui se
retrouve dans le projet d’établissement. La création de liens sociaux peut se faire, au sein de l’établissement, par la mise en place d’un programme
intergénérationnel rassemblant les personnes institutionnalisés et des adolescents. Cependant, l’élaboration de tels projets peut s’avérer compliquée sous plusieurs
angles.
En se basant sur un cas particulier de résidence, nous essayerons de comprendre, suite à des entretiens semi-dirigés, quels sont les freins internes à la mise en place
d’un projet intergénérationnel.
L’analyse des entretiens a permis de mettre en lumière des freins potentiels selon 2 axes. Tout d’abord, le projet d’établissement présente un manque de précision
sur l’ouverture à l’environnement. Ensuite, dans certaines conditions, les barrières, d’ordre organisationnel, institutionnel et environnemental, représentent une
difficultés supplémentaire.
Malgré l’omniprésence du sujet de l’ouverture de l’établissement au travers du projet d’établissement et de son fonctionnement interne, l’élaboration de projet
d’ouverture « à » plutôt que « sur » l’environnement demeure une étape complexe. D’autant plus avec des adolescents, lorsque leurs représentations sociales des
personnes âgées s’avèrent négatives.
Mots-clés : EHPAD, freins à l’ouverture, adolescents, rencontre intergénérationnelles, représentations sociales.
Margaux COUCHET
" Evolution de l’anxiété-état et de l’anxiété-trait
chez les patients BPCO : L’apport des activités
physiques adaptées et de la post-réhabilitation
respiratoire"
Résumé
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie d’origine respiratoire ayant des répercussions systémiques. L’une de
ces comorbidités est une détresse émotionnelle traduite notamment par un sentiment d’anxiété face aux symptômes, aux conséquences et à
la chronicité de la maladie. Le patient développe une peur à réaliser un effort physique dyspnéisant (kinésiophobie) et entre alors dans un
cercle vicieux du déconditionnement. L’objectif du programme APA est alors d’impacter différentes composantes afin de réduire l’état,
mais aussi le trait d’anxiété chez les patients BPCO. Ce programme est orienté sur des exercices aérobies, de renforcement musculaire et
des activités sportives collectives, destinés à influer sur la dyspnée, l’indépendance fonctionnelle, le sentiment d’auto-efficacité et la
kinésiophobie des patients. L’évolution de l’anxiété des patients BPCO est mesurée par le questionnaire STAI au cours du programme de 12
semaines. Les résultats montrent une différence significative de l’anxiété-trait et -état entre le groupe contrôle et le groupe de patients
BPCO pratiquant de l’APA en post-réhabilitation respiratoire. L’anxiété tend à diminuer chez les patients suivant un séjour de réhabilitation
respiratoire, mais tend à ré-augmenter suite au retour à domicile, laissant présager l’intérêt de suivre un programme de post-réhabilitation.
Mots clés : BPCO ; Anxiété-état ; Anxiété-trait ; Activités Physiques Adaptées (APA) ; post-réhabilitation respiratoire.
Thomas GENOUX
" Effets de l’endurance et du renforcement musculaire sur
la fatigue selon le niveau de précarité : étude auprès de
femme atteintes d’un cancer du sein au cours de
traitement adjuvant"
Résumé
"Le cancer du sein est le plus répandu des cancers féminins et concerne, aujourd’hui, une femme sur 8. La politique actuelle tente
de lutter contre les inégalités de santé face au cancer, présentes en termes de diagnostic, de taux de mortalité mais aussi de prise
en charge. Les personnes particulièrement touchées sont celles en situation de précarité. Concernant la prise en charge, elle doit
être adaptée afin d’optimiser la meilleure qualité de vie possible des patientes qui est le plus souvent altérée par une présence de
fatigue dans 80% des cas. Notre étude a pour objectif de montrer les effets d’un programme d’activité physique adaptée
accompagné de conseils diététiques (APAD) en comparaison avec un groupe contrôle (prise en charge standard), sur l’évolution de la
fatigue chez des femmes traitées pour un cancer du sein (chimiothérapie et radiothérapie) selon les strates de précarité. Les
résultats obtenus ne montrent pas de différence significative entre les groupes précaires et non précaires pour le groupe contrôle et
le groupe APAD. Il est cependant nécessaire aux professionnels en APA de tenir compte des différentes situations dans lesquelles se
trouvent les patientes afin de garantir une prise en charge de qualité."
Marjorie DEVAIS
" Evolution de la motivation envers l’activité physique de
patients atteints de BPCO : impact d’un programme en
activité physique adaptée "
Résumé
Introduction : Cette étude vise à montrer l’influence d’un programme APA sur l’évolution de l’autodétermination envers l’activité physique de patients atteints de
BPCO. Dans la perspective d’une meilleure individualisation des programmes en APA et de changements de comportements durables chez ces patients.
Méthode : Cette étude regroupe 28 patients atteints de BPCO. Les 2 groupes de patients (APA+ et contrôle) sont appariés selon une moyenne d’âge et une répartition
hommes/femmes similaire.
Résultats : Pour l’évolution des niveaux de régulation de la motivation autodéterminée aucune différence significative n’est observée entre les 2 groupes quelle que
soit la régulation. Seule la motivation intrinsèque subit une évolution significative (p= .001) au cours de l’étude quel que soit le groupe. Pour l’évolution des niveaux
de régulation de la motivation non autodéterminée (MNA) aucune différence significative n’est observée entre les 2 groupes pour la régulation introjectée et l’amotivation, mais une différence significative est observée entre les 2 groupes pour la régulation externe (p= .002). En revanche, toutes les régulations de la MNA
subissent des évolutions significatives au cours de l’étude quel que soit le groupe : Introjectée (p= .050); Externe (p= .000) ; A-motivation (p= .012)
Conclusion : Les résultats découlant de cette étude nous ont permis de valider partiellement les hypothèses émises. Cela nous a permis de pointer l’importance d’une
activité signifiante pour le patient, cependant, certains aspects restent encore à approfondir comme l’importance d’une éducation pour la santé sur la motivation.
Mots clés : BPCO, réhabilitation, motivation autodéterminée, climat motivationnel, programme APA individualisé.
Chloé HUBAC
" Impact de l'écoute musicale sur les états d'humeur
et l'implication dans l'exercice de personnes atteintes
de pathologies cardiaques pratiquant une Activité
Physique Adaptée"
Résumé
But : cette étude voulait examiner l’impact de la musique pendant des séances d’Activités Physiques Adaptées (APA) sur les états d’humeur et
l’implication dans l’exercice de personnes atteintes de pathologies cardiaques ou cardio-vasculaires.
Méthode : l’étude randomisé contrôlée a été menée sur 40 personnes atteintes de pathologies cardiaques ou cardio-vasculaires (57,8  6,3 ans,
H=24, F=16) réparties aléatoirement dans 3 groupes, un groupe SMR contrôle (n=13), un groupe R (n=12) et un groupe M (n=15). La séance
d’exercices comptait 30 minutes d’exercice en aérobie. L’effet de la musique a été évalué via les questionnaires POMS-f et d’autorégulation. Les
scores obtenus ont été statistiquement analysés avec SPSS 19.0.
Résultats : on observe une diminution significative des états d’humeur Anxiété-Tension (p  0.01) et Fatigue-Inertie (p  0.01), la disparition de
la diminution significative de l’état d’humeur Vigueur-Activité, une diminution significative du Score Global POMS-f (p  0.01) et une
augmentation significative du score global d’implication dans l’exercice (p  0.05) chez le groupe M par rapport aux groupes SMR et R.
Conclusion : ces observations montrent que l’écoute de musiques peut avoir un impact sur les émotions des individus et être bénéfique lors de
séances d’APA en améliorant les états d’humeur des pratiquants et en augmentant leur motivation à la pratique d’exercices.
Mots-clés : musique, activité physique adaptée, exercice, humeur, motivation
Amélie DESCOUT
Téléchargement