CORRECTION DU BAC BLANC de JANVIER 2012 Correction sujet 1

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CORRECTION DU BAC BLANC de JANVIER 2012 Correction sujet 1 : Introduction : Présentation du sujet : + définir métamorphisme Problématique : I) Trajet de la croûte océanique En s’éloignant de la dorsale, les gabbrros s’hydratent : métamorphisme hydrothermal -­‐-­‐-­‐ nouvelles roches métamorphiques : AMPHIBOLE (hornblende) Puis la lithosphère refroidit, s’épaissit, sa densité augmente : nouvelles roches : SCHISTES VERTS (actinote et chlorite) Puis la lithosphère tend à sombrer : la pression augmente -­‐-­‐-­‐ SCHISTES BLEUS (glaucophane) PERTE D’EAU dans la plaque chevauchante. / la pression augmente : ECLOGITES (grenat et jadéite) II) Genèse des magmas Passage d’eau du glaucophane vers la plaque chevauchante
Hydratation de la péridotite
Son solidus coupe alors le géotherme de la zone de subduction
Fusion partielle de la péridotite à l’origine du magma
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Schéma simplifié montrant le solidus et liquidus des péridotites
Sa composition est caractéristique et formera des roches magmatiques plutoniques ou volcaniques:
andésites ou des ryolithes.
Schéma bilan Conclusion : L’origine du magmatisme des zones de subduction est la déshydratation des métagabbros. On constate que différentes profondeurs de déshydratation sont possibles en fonction du trajet P-­‐T . Elles sont fonction de la vitesse de l’âge de la lithosphère océanique et de la durée de la subduction. Cela influe aussi sur la composition du magma. En cristallisant il donne les roches extrusives s’il arrive à trouver des fractures qui l’amènent en surface , dans le cas contraire il cristallise totalement en profondeur donnant des roches plutoniques intrusives comme le granite ou la diorite. Correction sujet 2a. On cherche à montrer que les gènes Hox appartiennent à une famille multigénique. On constate 20% d’homologie entre les séquences -­‐-­‐-­‐-­‐ molécules homologues / gène ancestral Matrice de différences : Hox a4 référent Nbre de différence : Hoxb4 = 12 ; hox C = 14 ; hox d4 = 12 Or les mutations s’accumulant avec le temps, plus il y a de différences et plus les gènes sont éloignés Donc hoxb4 et Hoxd4 sont les plus proches de Hoxa4 Il y a donc eu mutations à partir d’un gène ancestral et comme les gènes sont situés sur des chromosomes différents (chromosome 6, 11, 15 et 2) , il y a donc eu duplication du gène et transposition sur un chromosome différent. Ainsi, ces gènes appartiennent bien à la même famille multigénique à l’origine de la diversification et la complexification du génome. CORRECTION SUJET 2B Spécialité. Document 1 : F1 : toutes les souris sont grises : les souris présentent toutes qu’un seul trait d’un seul parent. Il constate aussi que le caractère « gris » réapparait en F2, ce caractère est donc récessif mais bien présent en F1. Ainsi il réfute la loi d’hérédité par mélange des facteurs, comme l’avait fait Mendel. Il confirme ainsi l’hérédité particulaire. Par fécondation croisées (F1XF1), il obtient 198 souris grises et 72 souris blanches, soit une proportion de ¾ -­‐ ¼ . Il confirme ainsi Les facteurs héréditaires se séparent lors de la formation des gamètes : chaque gamète ne possède qu’un seul facteur. Facteur g Facteur b Facteur g g/g souris grises g/b souris grises Facteur b g/b souris grises b/b souris blanches Cette proportion confirme la loi de pureté des gamètes chaque ne possède qu’un seul facteur. En quoi les expériences de Morgan ne sont elles pas conformes aux de lois de Mendel et en quoi confortent elles la théorie chromosomique de l’hérédité ? Document 2 : En 1905, des expériences de cytologie a mis en évidence le fait que les drosophiles possèdent 4 paires de chromosomes dont une paire de chromosome sexuel : XX pour la femelle et XY pour le mâle. Morgan réalise en suite des expériences de croisement avec des drosophiles (document 3) dont les résultats sont présentés. On constate que lors du croisement réciproque (croisement 2), la F1 n’est pas homogène contrairement au croisement 1. On en déduit qu’il s’agit d’une hérédité liée au sexe. Or si ce gène était porté par le chromosome Y, alors les mâles de la F1 aux yeux blancs devraient avoir un père aux yeux blancs, or ce n’est pas le cas (père aux yeux rouges). On en déduit que le gène doit être porté par le chromosome X. Réalisons les génotypes des différents croisements et le tableau de fécondation pour tester notre hypothèse : Soit R+ allèle gouvernant la couleur rouge et r gouvernant la couleur blanche. Croisement 1 : Femelle (R+//R+) yeux rouges x Mâles (r// y) yeux blancs F1 femelle (R+//r) mâles (R+// y ) Tableau de fécondation : F1 x F1 Gamètes produits par femelle F1 Gamètes produits par mâle F1 Sur chromosome X R+ Sur chromosome X Femelle (R+//R+) Yeux rouges R+ Males (R+//y) Y Yeux rouges Sur chromosome X r Femelle (R+//r) Yeux rouges Mâles (r//y) Yeux blancs On obtient ainsi des individus mâles et femelles aux yeux rouges et uniquement des individus males aux yeux blancs. Ce qui confirme les résultats de Morgan obtenue en F2. Croisement 2 : Femelle (r//r) yeux blancs x Mâles (R+// y) yeux rouges Tableau de fécondation : P1 x P2 Gamètes produits par femelle P1 Gamètes produits par mâle P2 Sur chromosome X r Sur chromosome X R+ Y Femelle (R+//r) Yeux rouges Males (r//y) Yeux blancs Sur chromosome X r Femelle (R+//r) Yeux rouges Mâles (r//y) Yeux blancs Ainsi on obtient : des individus mâles aux yeux blancs et des femelles aux yeux rouges. Ce qui confirme les résultats de croisements obtenus par Morgan. On peut donc conclure que le gène, couleur des yeux, est bien porté par le chromosome X ce qui conforte la théorie de l’hérédité. CORRECTION EXERCICE 2B OBLIGATOIRE SERA DISTRIBUEE (rédigée à la main) 
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