ue 4.5 . s2: soins infirmiers et gestion des risques
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UE 4.5 . S2: SOINS INFIRMIERS ET GESTION DES RISQUES LES CONCEPTS ACCEPTABILITE,SEUIL UE4.5 S2. Les concepts. Janvier 2017. Promotion 2016-2019 1 ACCEPTABILITE • L’acceptabilité est le caractère d’une chose plus ou moins acceptable, tolérable. Cela s’exprime par des seuils, tels que le seuil d’acceptabilité de la pollution par exemple. • Le verbe accepter est formé du préfixe ab- (« vers soi ») et de la racine cepet du verbe latin capere (« prendre »). • Accepter, c’est « consentir à prendre quelque chose, à recevoir ce qui est offert », c’est aussi admettre une situation, une idée. UE4.5 S2. Les concepts. Janvier 2017. Promotion 2016-2019 2 L’ACCEPTABILITÉ DANS LE DOMAINE DES RISQUES • L’acceptabilité des risques s’apparente à un outil d’aide à la décision en gestion des risques. • Le risque n’est pas seulement une donnée objective mais aussi une construction sociale UE4.5 S2. Les concepts. Janvier 2017. Promotion 2016-2019 3 L’ACCEPTABILITÉ DANS LE DOMAINE DES RISQUES • La problématique de l’acceptabilité du risque n’est pas uniforme. Nous pouvons en distinguer trois, qui n’en restent pas moins interdépendantes : • • L’acceptabilité technique du risque par le système de santé ; • • L’acceptabilité individuelle du risque par le patient ; • • L’acceptabilité sociale du risque UE4.5 S2. Les concepts. Janvier 2017. Promotion 2016-2019 4 L’ACCEPTABILITÉ TECHNIQUE PAR LE SYSTÈME DE SANTÉ • L’acceptabilité du risque technique renvoie à un processus décisionnel au cours duquel un calcul fondé sur des données scientifiques actuelles détermine le rapport risque/bénéfice pour les patients. • L'acceptabilité technique du risque suppose la mise en oeuvre par les professionnels de santé des meilleures conditions de qualité et sécurité possibles, adaptées à la réalisation de la démarche thérapeutique choisie. UE4.5 S2. Les concepts. Janvier 2017. Promotion 2016-2019 5 L’ACCEPTABILITÉ DU RISQUE PAR LE PATIENT • L’acceptabilité du risque par le patient est issue de la perception individuelle du patient • Cette forme d’acceptabilité du risque renvoie à la question du consentement du patient dans les pratiques de soins et de recherche en médecine. La réglementation en la matière a précisé les règles du consentement éclairé du patient. UE4.5 S2. Les concepts. Janvier 2017. Promotion 2016-2019 6 L’ACCEPTABILITÉ SOCIALE DU RISQUE • La sécurité représente le niveau de risque jugé acceptable par les individus • (Kouabénan et Cadet, 2005, p.14). A ce titre, le niveau d’exigence de sécurité des populations est de plus en plus élevé et l’aversion pour le risque de plus en plus forte. • Face à certaines problématiques telles que le sang contaminé, et les infections nosocomiales, l’acceptabilité est très souvent réduite. • • UE4.5 S2. Les concepts. Janvier 2017. Promotion 2016-2019 7 LES PARAMETRES DE L’ACCEPTABILITE DU RISQUE • L’acceptabilité du risque varie selon différents paramètres sociaux : • La nature du risque, la communauté qui perçoit le risque, le contexte temporel, politique et scientifique. • En résumé, l’acceptabilité du risque évolue selon les valeurs, les croyances, l’évolution des connaissances scientifiques, de la législation et des mentalités, la position dans l’organisation et par rapport au risque, la profession exercée, les expériences, etc. UE4.5 S2. Les concepts. Janvier 2017. Promotion 2016-2019 8 LES SEUILS DE RISQUE • Selon Kasperson et al., 1983), les seuils de risque acceptables seraient associés à un niveau de risque plutôt faible. En revanche, lorsque le niveau du risque augmente, l’usage du concept de tolérance serait plus pertinent. Autrement dit, un risque qui tend vers l’inacceptable peut être toléré, ou supporté à contre-coeur. • En effet, pour Comte-Sponville (1995), la tolérance définit le degré d'acceptation face à un élément contraire à une règle morale, civile ou physique particulière. UE4.5 S2. Les concepts. Janvier 2017. Promotion 2016-2019 9 LES SEUILS DE RISQUE • En conséquence, la tolérance établirait le seuil individuel d’acceptation d’un élément qui interfère avec l’univers normatif de la personne. De fait, nous faisons l’hypothèse que la notion de tolérance est plus individuelle que sociale : l’individu engage un processus d’adaptation qui le conduirait à accepter un risque potentiellement différent de ses valeurs. • La tolérance renverrait à une forme d’acceptabilité moindre. UE4.5 S2. Les concepts. Janvier 2017. Promotion 2016-2019 10 BIBLIOGRAPHIE • • • • 2009 -Revue de littérature NITARO Léa 1,ROBERTS Tamara 2 Sous la direction de :QUINTARD Bruno 3, MICHEL Philippe 4 Avec la participation de Jean Luc Quenon , André Lecigne et Aymery Constant • • • • • • • • 1:Psychosociologue, Laboratoire de Psychologie EA 4139 « Santé et Qualité de Vie », Université Victor Segalen Bordeaux 2 2 : Sociologue, EA 495 Laboratoire d’analyse des problèmes sociaux et de l’action collective (LAPSAC) 3 : MCU Psychologie, Laboratoire de Psychologie EA 4139 « Santé et Qualité de Vie », Université Victor Segalen Bordeaux 2 4 : Directeur, Comité de Coordination de l’Evaluation Clinique et de la Qualité en Aquitaine, Hôpital Xavier Arnozan, Pessac UE4.5 S2. Les concepts. Janvier 2017. Promotion 2016-2019 11
