Les Nématodes à transmission transcutanée : Ankylostomes et

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Dr. SAADNI F.
Définition
Ce sont des nématodoses de l’intestin grêle due à :
Ancylostoma duodenale
Nector americanus
à transmission
transcutanée
Epidémiologie
Classification
Emb : Helminthes
S/Emb : Némathelminthes
Cl : nématodes à transmission transcutanée
S/F:
Ancylostominae
→
esp.:
Ancylostoma
duodenale
S/F: Bunostominae → esp.: Necator americanus
Épidémiologie
Morphologie :
Adultes :
- Vers ronds blanchâtres = 1 cm,
- hématophages,
- intestinale (duodénum, jéjunum).
- Capsule buccale :
• dents → Ancylostoma d.
• lames → Necator a.
- Extrémité postérieure :
• effilée→ femelle;
• Élargie « bourse caudale » avec 2 spicules copulateurs
→ mâle.
Épidémiologie
Morphologie :
Les œufs : ellipsoïdes à coque transparente à:
• 4
blastomères à la ponte → Ancylostoma
duodenale
• 8 blastomères à la ponte → Necator americanus
60 µm
70 µm
Épidémiologie
Mode de contamination
- /V. transcutanée
- contact direct avec la larve stongyloïde enkystée
infectante,
- marche pied nu, travaux agricoles, jardinage.
- La forme de contamination se trouve sur sol boueux
(chaleur, humidité, richesse en matières minérales).
Répartition géographique
Ancylostoma duodenale : Afrique, Europe, Moyen Orient.
En Algérie foyers : Ouanza, Tarf, Chiffa (Blida).
Necator americanus : Amérique latine
Épidémiologie
adultes
Cycle :
femelle
fécondée
Tropisme=chaleur ,humidité, peau
œufs non embryonnés
L3 strongyloïde enkystée infestante
Sol, H°, T°
L1 rhabditoïde
L2 strongyloïde
Épidémiologie
Cycle :
40 jr
Contamination
transcutanée
/V
Marche pied nu (boue)
Travaux agricoles
Jardinage
lymph-sg.
baignade
L3 strongyloïde enkystée infestante
adultes
intestin
cœur
poumon
alvéoles
trachée
déglutition
Clinique
 Phase d’incubation : des signes cutanés, liés à la
contamination : dermatite, prurit, urticaire.
 Phase d’invasion : des signes pulmonaires, liée à
migration larvaire : syndrome de Löffler (fièvre, toux
sèche, hyper éosinophilie 50% à la FNS)
 Phase d’état : des signes digestifs et de carence, liés à
la présence des vers adultes hématophages dans la
muqueuse duodénale. En cas de forte charge → une
anémie ferriprive.
Diagnostic
Dg. D’orientation :
* Origine géographique, notion de marche pied nu
* Hyper éosinophilie
* Anémie
Dg. de certitude :
 phase d’état
les œufs par un examen
parasitologique des selles.
 techniques d’enrichissement : le Willis, kato-katz.
 La coproculture en parasitologie : les stades
larvaires : L1, L2 et L3 (précaution de manipulation
car risque de contamination)
Traitement
 Pamoate de Pyrentel (Combantrin©) : 10 mg/ Kg/ j
 Flubendazole (Fluvermal©)
 TRT de l’anémie : fer, acide folique
Prophylaxie
Collective :
 lutte contre le péril fécal, éducation sanitaire
 dépistage et traitement des malades
individuelle :
 le port de bottes lors des travaux agricoles
 éviter la marche pied nu, jardinage main nue dans
la boue.
Définition
C’est une Nématodose intestinale provoquée
par Strongyloïdes strecoralis.
C’est la femelle parthénogénétique qui est à
l’origine de la maladie.
Epidémiologie
Morphologie :
Adulte femelle parthénogénétique :
= 2 -3mm,
- accrochée à la muqueuse intestinale.
- parthénogénétique
n’a pas besoin d’être fécondée par le
mâle pour pondre des œufs embryonnés (vivipare).
Adultes libres stercoraires : dans le ½ extérieure (sol
humide et chaud).
Œuf : embryonné à la ponte rarement retrouvé dans les
selles, ellipsoïde type ankylostomidés.
Larve rhabditoïde : à double renflement œsophagien
Larve strongyloïde : à simple renflement œsophagien.
Épidémiologie
Mode de contamination
Par transmission transcutanée,
 A la faveur d’une marche pied nu ou baignade
dans de l’eau boueuse contaminée,
 Contenant
les
larves
L3
strongyloïdes
infestantes d’Anguillules.

Épidémiologie
Cycle
Les femelles parthénogénétiques -> dans l’intestin (non
hématophages), -> des œufs embryonnés → larves
rhabditoïdes éliminées dans les selles.
Selon les conditions climatiques du ½ extérieur, on
observe 3 destinées :
1. Un cycle direct asexué ou parthénogénétique
2. Un cycle indirect sexué ou cycle long
3. Un cycle interne ou endogène d’auto infestation c’est
un cycle court (sans passage par le ½ extérieur).
Épidémiologie
Cycle
1.Direct (parthénogénétique = asexué)
L. rhabditoïdes
conditions externes
défavorables
2X mues directement
L3 strongyloïdes infestantes
Franchissent la peau
Migration larvaire
2à3
semaines
femelle parthénogénétique
Intestin
Épidémiologie
Cycle
2.Indirect (sexué = cycle long)
L. Rhabditoïdes
Mues ½ ext.
conditions externes
favorables
Adultes stercoraires
fécondation
Œufs embryonnés
L. Rhabditoïde de
2ème
femelle parthénogénétique
Intestin
L3 strongyloïdes
infestantes
génération
/T.cut.
2 mues
Migration
larvaire
Épidémiologie
Cycle
3.endogène (auto-infestation = cycle court)
L. rhabditoïdes
mues directement
Migration sous la peau
(reptation)=> SLM cutané
Dans
l’intestin
L3 strongyloïdes infestantes
Sans migration larvaire
femelle parthénogénétique
Intestin
La pérennité
de la maladie
Épidémiologie
Répartition géographique
zones tropicales à climat chaud et humide :
Amérique latine, Afrique, Moyen Orient, Asie.
Clinique
 Phase d’incubation : des signes cutanés dus au passage
des larves ;
 Phase d’invasion : ou de migration larvaire, signes
pulmonaires marqués par le syndrome de Löffler ;
 Phase d’état : des troubles digestifs (diarrhées,
douleurs) ; liés à la présence du ver femelle dans
l’intestin.
*Syndrome Larva Migrans cutané : reptation de la L3
strongyloïde sous la peau lors du cycle endogène.
L’Anguillulose maligne : chez les immunodéprimés (longue
corticothérapie, VIH, lymphomes)
on observe
l’anguillulose disséminée : signes généralisés et
complications pulmonaire et neurologique.
Diagnostic
Dg. D’orientation :
* L’origine du malade
* Notion de marche pied nu ou travaux agricoles
*Hyper éosinophilie en dent de scie (à cause de l’auto infestation,
répétée)
Dg. Parasitologique (de certitude) :
*Examen parasitologique des selles → retrouve les Larves
Rhabditoïdes à double renflement œsophagien.
*La technique de Baermann et Lee : extraction des larves à partir
des selles, basée sur l’hygrotropisme et le thermo tropisme.
*Coproculture en parasitologie : permet d’obtenir la L3
strongyloïde, à différencier avec les larves rhabditoïdes et
strongyloïdes des Ankylostomes.
-> Cas l’anguillulose maligne disséminée : rechercher les larves dans
tous les prélèvements : LCR, liquide d’ascite, liquide pleurale.
Traitement/ Prévention
Thiabendazole (Mintézol©) 25mg/Kg/j et 3 à 4 jrs,
Ivermectine (stromectol©) 2 comp en une prise
Prophylaxie
- Collective et individuelle identique à celle de
l’Ankylostomose
- Dépistage de l’Anguillulose avant de soumettre un
traitement immuno suppresseur.
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