Philosopher à l’hôpital
Enjeux et méthodes
Principes et cas
I. Des fondements de la morale à la
finition de principes
-Le risque du relativisme ou subjectivisme
moral. « Ces mots de bon, de mauvais ()
s’entendent toujours par rapport à la
personne qui les emploie, car il n’existe rien
de tel, simplement et absolument, ni aucune
règle commune du bon et du mauvais qui
puisse être empruntée à la nature des objets
eux-mêmes, cette règle vient de la personne
de chacun ».
- Comment fonder l’exigence d’universalité en
morale ? Le sens commun (Th. Reid) ? Des
principes universels ?
- Kant Fondements de la Métaphysique des
Mœurs, 1785. Impératif catégorique : « Agis
de telle sorte que la maxime de ton action
puisse être érigée en loi universelle ».
Le principlisme en éthique médicale
Tom Beauchamp et J. F. Childress, Principles of Biomedical
Ethics, New York, OUP, 1983.Les Principes de l’éthique
biomédicale, trad. Paris, Les belles Lettres.
1. Principe d’autonomie. 2. Principe de bienfaisance. 3.
Principe de non malfaisance. 4. Principe de justice.
Naissance de ce courant aux EU. Contractualisme /
paternalisme.
H. T. Engelhardt, The Foundations of Bioethics, Oxford
University Press, 1986 « comment établir l’autorité d’un
ensemble déterminé d’affirmations en morale, quel qu’il
soit ? ».
De l’approche casuistique à l’approche
empirique
-La critique de la bioéthique.
- Partir de l’observation des cas. La casuistique,
issue de la théologie morale catholique, XIIIes.
Les cas de conscience.
Critique de la casuistique, Pascal, XVIIes, Les
Provinciales.La casuistique adapterait la morale
aux manières de vivre de chaque catégorie
sociale % le chrétien doit régler sa conduite sur
la volonté de Dieu.
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