Module 3 Chapitre 2 L’Europe économique et monétaire ESH 2015-2016 N.Danglade 1. Les politiques européennes dans le cadre de la réalisation du marché unique 1.1 L’instauration du marché unique: vers un espace économique sans frontières intérieures 1.1.1 Les grandes étapes de la construction du marché unique Document 1 Les grandes étapes de la construction du marché intérieur Traité de Rome (1957) Acte unique européen (1986) Rapport Monti 2010 Document 3: la circulation des biens Suppression des frontières dans la circulation des biens (quelle année?) Droits de douane et quota Normes techniques Contrôles administratifs Document 3: la circulation des biens Suppression des frontières dans la circulation des biens (quelle année?) Droits de douane et quota 1968 Normes techniques 1979 Contrôles administratifs 1993 Document 8: la mise en œuvre des quatre libertés Libre circulation Biens Période ? Illustration ? Services Capitaux Personnes Document 8: la mise en œuvre des quatre libertés Libre circulation Biens Services Période ? 1968 – 1979 - - 1988 Illustration ? 1993 déréglementation entreprises de réseau - 1989 Libéralisation du secteur financier - 2006 « directive services » (tt le reste sauf santé, sécurité sociale …) Capitaux Personnes - 1989 suppression contrôle des changes - 1 janvier 1994: toutes les restrictions à la circulation des capitaux sont supprimées 1993 : Schengen 1.1.1.2 Vers la modernisation de secteurs stratégiques: le cas de la PAC Intégration économique: réalisation du marché commun (Traité de Rome) Marché sans entrave et concurrence non faussée Justifications ? Politique interventionnistes européennes dans des secteurs stratégiques 1.1.2 Les objectifs recherchés par la dynamique du marché unique 1.1.2.1 Les objectifs de croissance et de bien-être Document 12: Conséquences de la disparition des barrières à a circulation des biens, services et capitaux DIPP Hausse de la concurrence Baisse coûts de transaction Spécialisation Effet de rationalisation Eco. d’échelle / innovation Baisse des prix Hausse de la demande Gains d’efficience : avec la même quantité de facteurs, l’économie produit davantage et pour un prix moins élevé Diversification offre Document 14: les effets attends de la réalisation du marché unique Intégration des marchés des biens et services Le marché unique doit permettre Conséquences Les conséquences de la création de l’euro Intégration des marchés des capitaux (investissements directs) Intégration des marchés de capitaux (investissements de portefeuille) Intégration du marché du travail Document 14: les effets attends de la réalisation du marché unique Intégration des marchés des biens et services Le marché unique doit permettre Libre circulation des biens et services Conséquences Gains d’efficience en matière de production (effet de rationalisation, éco d’échelle, baisse CT, innovation) Les conséquences de la création de l’euro Intégration des marchés des capitaux (investissements directs) Intégration des marchés de capitaux (investissements de portefeuille) Intégration du marché du travail Libre circulation du capital Libre circulation des personnes Gains d’efficience en matière d’allocation du capital Plus de mobilité des actifs Renforcer la baisse des coûts de transaction et stimuler l’activité productive et les flux de capitaux 1.1.2.2 Le marché unique : les « solidarités de fait » produisent une union plus étroite entre les peuples européens Document 15: déclaration de Schuman de 1950 qui inspira la création de la CEE « L’Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble : elle se fera par des réalisations concrètes créant d’abord une solidarité de fait. (…) Ainsi sera réalisée simplement et rapidement la fusion d’intérêts indispensable à l’établissement d’une communauté économique qui introduit le ferment d’une communauté plus large et plus profonde entre des pays longtemps opposés par des divisions sanglantes » Document 16 Document 16 : les principes du Traité de Rome (1957) et la « solidarité de fait » http://mjp.univ-perp.fr/europe/1957rome1.htm Le marché commun / unique / intérieur Comment ? - éliminant les barrières qui divisent l'Europe - suppression progressive des restrictions aux échanges internationaux, - la loyauté dans la concurrence Conséquences ? - l'amélioration constante des conditions de vie et d'emploi de leurs peuples - renforcer l'unité de leurs économies et d'en assurer le développement harmonieux en réduisant l'écart entre les différentes régions et le retard des moins favorisés. - union sans cesse plus étroite entre les peuples européens Le marché unique: pourquoi faire ? Croissance économique car gains d’efficience Le marché unique permet une meilleure allocation des ressources Augmenter le bien être Assurer un développement « harmonieux » entre les territoires et les pays Des intérêts communs Une union sans cesse plus étroite entre les peuples européens propice à l’intégration politique 1.1.3 Le rôle de la politique de la concurrence dans le fonctionnement du marché unique 1.1.3.1 Les objectifs de la politique de la concurrence Document 17 : intégration du marché européen et politique de la concurrence Eliminer les « frontières » entre pays qui empêchent la libre circulation (4 libertés) : - des biens ; - des services ; - des capitaux ; - des personnes. Création du marché commun = des marchés nationaux au marché unique / dynamique d’intégration des marchés en un seul espace d’échanges La concurrence dans cet espace ne doit pas être faussée par les comportements : - des entreprises ; - des Etats. 1.1.3.2 Les fondements théoriques des politiques de la concurrence Document 22: le dilemme de la politique de la concurrence (faible, fort, diminue ou monopole) Beaucoup d’offreurs Conséquences Avantages des situations de Conséquences sur la politique de la concurrence Sur le pouvoir de marché des entreprises? Concurrence parfaite Il faut empêcher la formation de : ? Peu d’offreurs Sur la capacité à produire des économies d’échelle ? Sur la capacité à innover et investir des entreprises? Concurrence imparfaite Il faut accepter les situations où le nombre d’entreprises est : ? Il faut accepter les situations où le nombre d’entreprises est : ? Document 24: la théorie des marchés contestables Théorie des marchés contestables Point de départ: la conséquence de l’absence d’atomicité sur le comportement des firmes Quelle solution pour empêcher que les entreprises n’abusent de leur pouvoir de marché? Une conséquence de la théorie des marchés contestables : pour éviter les rentes de monopoles, il faut supprimer ce qui rend l’accès au marché « incontestable » (non contestable) Supprimer les réglementations qui bloquent l’accès à l’exercice d’une profession Supprimer les contraintes techniques qui produisent des monopoles « naturels » : cas des industries de réseaux où l’accès au client nécessite des réseaux physiques Séparer le prestataire du réseau et le prestataire du service Déréglementation des activités de service pour augmenter le nombre de concurrents effectifs / le nombre de concurrents potentiels Que faire lorsqu’il n’est pas possible d’éliminer les barrières à l’entrée ? (retrouver le dilemme de la Po de la conc.) Les sources de pouvoir de marché sont très nombreuses Monopole donné par la puissance publique Coût d’installation sur un marché Monopole obtenu par des économies d’échelle Investissements irrécupérables Illustrations? Compte tenu des ces facteurs qui réduisent le nombre d’offreurs sur la marché, la question que se pose l’autorité de la concurrence est : Le prix proposé par l’offreur fait-il gonfler la rente qu’il tire de sa position sur le marché ou bien minimise-t-il cette rente ? Quel moyen pour l’inciter à ne pas « abuser » de sa position dominante? « La menace de concurrence a les mêmes effets que la concurrence effective » (Sloman, 2006). Théorie des marchés contestables: deux conséquences Soit éliminer les barrières à l’entrée Soit contrôler les comportements des entreprises Potentiellement ou réellement plus de concurrents Les entreprises agissent « comme si » elles avaient des concurrents Document 26: la théorie schumpétérienne Théorie schumpétérienne Point de départ: la conséquence de l’absence d’atomicité sur le comportement des entreprises Elle stimule ? Quelle solution pour empêcher que les entreprises n’abusent de leur pouvoir de marché? Les brevets ont une durée __________ Il y a une course au ____________ Document 27: le rôle de la concurrence potentielle dans le fonctionnement des marchés Théorie des marchés contestables Il n’y a pas d’atomicité des marchés mais il y a quand même concurrence car ? Théorie schumpétérienne 1.1.3.3 La mise en œuvre de la politique de la concurrence européenne Document 35 : Ryanair & Aer Lingus Le 27 juin 2007, la Commission européenne a bloqué le projet de fusion entre les deux compagnies aériennes irlandaises Aer Lingus et Ryanair, au motif que cette opération donnerait naissance à un monopole sur 22 lignes à destination et au départ d’Irlande, conduisant sans doute à des hausses de prix des billets dommageables pour les consommateurs. 1985 1991 2003 Document 37 : quelques décisions de la commission européenne de la concurrence Azko, multinationale hollandaise présente sur l’ensemble du marché européen des additifs chimiques a baissé ses prix sélectivement sur le marché anglais pour contrer la tentative de la firme anglaise ECS de pénétrer le marché européen continentale Tetra pak, leader européen sur le marché du conditionnement aseptique, a vendu à perte ses cartons sur le marché italien dans le but d’éliminer son concurrent local Elopak Wanadoo a pratiqué des prix prédateurs dans le domaine de l’accès internet haut débit afin de préempter le marché Source : D.Guellec, « Economie de l’innovation », La Découverte, 2009, p.26-27 Document 38 : l’entente sur le marché des ascenseurs Le 21 février 2007, la commission européenne a infligé une amende de 992 millions d’euros à des entreprises ayant mis en œuvre une entente secrète sur le marché de l’installation et de l’entretien des ascenseurs et des escaliers mécaniques en Belgique, en Allemagne, au Luxembourg et aux Pays-Bas : entre 1995 et 2004, ces sociétés ont truqué les appels d’offres, fixé les prix, se sont réparti les marchés et ont échangé des informations commercialement importantes et confidentielles Document 39 : les aides publiques tolérées L’autorisation et l’interdiction des aides publiques sont conditionnées à l’appréciation d’une part du coût engendré par la distorsion de concurrence due à l’aide et d’autre part du bénéfice apporté à la communauté. (…) Il est à noter que les aides octroyées aux secteurs des transports, du charbon, de l’agriculture et de la pêche ne sont pas gérées par la Direction générale de la concurrence, mais par des directions en charge de ces industries spécifiques. Il existe de nombreuses exemptions, comme par exemples : les aides à l’investissement et l’emploi en faveur des PME, les aides à la création de petites entreprises par les femmes, les aides pour la protection de l’environnement, les aides sous forme de capital-investissement, les aides à la R&D et à l’innovation, les aides à la formation, les aides en faveur des travailleurs défavorisés ou handicapés, les aides exceptionnelles en cas de catastrophes naturelles …. (…) Source : J.C.Defraigne « Introduction à l’économie européenne », De Boeck, 2014, p.210-244 Document 30 : les ententes tolérées Le régime d’exemptions a été profondément modifié en 2004 pour prendre davantage en compte les effets d’efficacité productive et les gains d’efficacité dynamiques. Au titre des exemptions, les accords entre entreprises, qui permettent d’améliorer la production et la distribution de biens ou contribuent au progrès technique et économique, et à condition que les consommateurs en bénéficient, peuvent être considérés comme bénéfiques. Ainsi, les accords horizontaux, qui sont jugés favorables au développement d’un marché plus compétitif, en favorisant la R&D, l’innovation, une meilleure spécialisation, la mise en place de standards ou en proposant des améliorations environnementales , font l’objet d’exemptions. Document 40 : objectifs et mise en œuvre Contrôle les pratiques anticoncurrentielles Pratiques condamnées Exemple Pratiques tolérées Exemple Contrôler la concentration et la concurrence « effective » du marché Contrôler les aides publiques 1.1.4 La politique industrielle Document 43 Politique industrielle horizontale Définition Objectifs Politique industrielle verticale 1.1.5 La PAC : de l’objectif productiviste à l’objectif d’agriculture durable Document 44: La Communauté européenne: 17,5 millions d’agriculteurs pour nourrir 150 millions de personnes; Les Etats-Unis : 4 millions d’agriculteurs pour 200 millions d’habitants Document 41 : évolution des objectifs de la PAC Période Objectifs 60/80 80/90 90/00 1.1.6 La politique régionale: l’objectif de cohésion sociale Document 54 Les objectifs de la politique régionale 1960 Politique régionale pour lutter contre ? Instruments utilisés? 1970 1980 2000 En conclusion (partie 1.1) : les dimensions de la réalisation du marché unique et de l’intégration économique européenne Réalisation d’une économie sans frontières intérieures « un marché unique » (document 55) Marché sans entrave et concurrence non faussée Soutien et administration commune de secteurs stratégiques Réduction des écarts entre régions? Politiques ? Mise en œuvre des politiques communes pour l’ensemble des pays membres : les politiques européennes produisent des « solidarités de fait » 1.2 Les résultats de la mise en œuvre du marché unique 1.2.1 Quel degré d’intégration aujourd’hui? 1.2.1.1 Une intégration qui progresse Une intégration qui progresse Une intégration qui progresse Une intégration qui progresse Les indicateurs permettant d’illustrer une intégration croissante des économies Interdépendance accrue des économies Indicateurs ? Convergence des prix Commerce intracommunautaire En % du PIB En % du commerce total Les indicateurs permettant d’illustrer une intégration croissante des économies Interdépendance accrue des économies Indicateurs ? Convergence des prix (loi du prix unique) Commerce intracommunautaire En % du PIB: de 16% en 1999 à 24% en 2013 En % du commerce total: plus de 60% Une intégration qui progresse et qui produit de la croissance économique (document 65) L’intégration économique européenne par le marché unique (indicateurs) Gains d’intégration croissance économique / impact sur le taux de chômage 1.2.1.2 Une intégration inaboutie dans certains secteurs Constater et expliquer les inégalités d’intégration Intégration des marchés Élevée / faible ? Freins à l’intégration? Des biens Des services Des capitaux Du travail Constater et expliquer les inégalités d’intégration Intégration des marchés Élevée / faible ? Freins à l’intégration? Des biens Élevée Des services Faible Des capitaux Élevée Du travail Faible: en 2010, 0,35 % des habitants d'un pays de l'UE-27 habitait dans un autre État au cours de l'année précédente, contre environ 2,4 % aux États-Unis Mais effet frontière / biais domestique Mais chute avec la crise Différences culturelles, langues Absence de régulateur européen (mise en œuvre de l’union bancaire) et cloisonnement (projet d’Union des marchés de capitaux) Relation fournisseur –client; réglementation nationale dans certains secteurs; interconnexion des industries de réseau ; Différences culturelles, langues; Portabilité des droits sociaux et hétérogénéité des système de protection sociale Poursuivre l’intégration économique: quels gains attendre ? (document 64) L’Union économique et monétaire et l’intégration des économies nationales (résumé) Intégration des économies des pays membres de l’UEM Intégration croissante Indicateurs Gains constatés de l’intégration Intégration inaboutie Effet frontière et biais domestique Gains attendus d’un approfondissement de l’intégration 1.2.3 Les inégalités territoriales ont-elles reculé? Marché unique + monnaie unique Intégration des économies convergence des économies Davantage d’interdépendance et d’intégration mais intégration inaboutie Les économies en rattrapage ont-elles rattrapées les économies leaders ? Les territoires les plus pauvres ont-ils rattrapés les territoires les plus riches? 1.2.3.1 Les écarts entre pays : une convergence nettement remise en cause depuis 2008 Document 66 : une convergence des PIB nationaux / hab. au sein de l’Europe des 15 entre 1960 et 2000 (indice 100 pour UE-15) 1960 1980 2000 Allemagne 121,1 115,5 106,4 Autriche 95,8 106,2 110,8 Belgique 95,6 107,9 111 Danemark 119,2 108,2 116,8 Espagne 59,1 72,7 82,1 Finlande 88,2 96,5 100,9 France 106,2 112,9 101,3 Grèce 43,6 70 67,1 Italie 87,3 101,1 98,9 Irlande 62,6 65,5 114,3 Luxembourg 176,7 132,9 180 Pays-Bas 115,7 108,1 113,4 Portugal 40,1 55,4 75,7 Royaume-Uni 121,6 95,7 102,3 Suède 126 113,7 102,8 UE (15) 100 100 100 Source : Commission Européenne Document 67 : essor de l’échange intra-branche (en % des échanges manufacturiers totaux) 1970 1980 1990 2000 Allemagne 70 75 79 82 Belgique 77 86 83 90 Espagne 43 69 75 82 France 53 65 79 91 Italie 70 61 67 71 Source : OCDE Document 68 : le rattrapage puis le décrochage des économies de l’Europe du Sud Document 69 : les déséquilibres croissants des comptes extérieurs au sein de la zone euro La convergence entre les EM (document 72) Convergence entre pays membres ? Critères du PIB/tête Période de convergence : ? Période de remise en cause de la convergence ? Critère de la position extérieure (Balance courante) Que se passe-t-il à partir de l’entrée dans l’euro? Comment expliquer la divergence Nord/sud ? (observée dans le doc 69) 1.2.3.2 Les écarts entre régions: une concentration géographique des activités productives Les inégalités territoriales Entre économies nationales Entre régions Document 74 : les inégalités entre régions On constate généralement une convergence entre les Etats membres au cours de la période 2000-2009 mais une forte disparité subsiste entre les régions. Les chiffres d’Eurostat mettent en évidence une croissance hypertrophiée des capitales et de certaines régions centrales au détriment de régions périphériques. Ainsi, au niveau régional, il n’y a pas de convergence. La hausse fulgurante de la région de Londres Ouest est compensée par le déclin de la région occidentale du Pays de Galles qui tombe au-dessous des 75% de la moyenne du PIB par habitant de l’UE-27 en PPA. Cette tendance est également vraie au sein des PECO, où certaines régions frontalières plus proches du centre attirent des IDE et accueillent des districts marshalliens. C’est le cas par exemple de Timisoara en Roumanie avec des districts créés notamment par les investisseurs italiens. Mais ce sont surtout les capitales qui ont tendances à concentrer les richesses et la croissance. Les disparités entre régions ou sein de chaque Etat membre ont tendance à se renforcer. Document 75 : la concentration des activités industrielles dans certaines régions européennes L’intégration européenne mène logiquement à un accroissement de la spécialisation des activités économiques d’un pays, et à un regroupement des activités complexes. Elle génère des rendements croissants au centre du marché, c’est-à-dire dans le cœur géographique de l’UE. De ce point de vue, le fait que les petits pays de la périphérie de l’UE connaissent les pires difficultés à maintenir une industrie compétitive n’a malheureusement rien d’étonnant (…). Il convient également de noter le rôle des élargissements des années 2000 qui ont eu tendance à déplacer le centre de l’Europe vers le Nord-Est et ainsi à renforcer la centralité de l’Allemagne. Ces élargissements ont accru la marginalisation des pays du sud de l’Europe. Les nouveaux entrants ont pu développer, au détriment des pays du Sud, des synergies industrielles avec l’Allemagne, et les autres pays industrialisés de l’UE, comme le montre le renforcement de leurs spécialisations industrielles. Pour résumé, il y a bien une polarisation ou plutôt une tendance au renforcement de la polarisation des pays européens (et plus encore des régions européennes), mais surtout de spécialisation des activités économiques. Cette tendance existe depuis longtemps et, de façon prévisible, l’élargissement de l’UE, et son approfondissement (euro) l’ont accentué. Source : Matthieu Crozet « Les défis de l’hétérogéneité de l’UE » in RCE n°11 juin 2012 Convergence entre régions/territoires ? Un constat : ? Explication 1: Explication 2: UEM et convergence des EM Convergence entre pays membres ? Critères du PIB/tête Période de convergence : 1990 2000 Période de remise en cause de la convergence 2000 Post 2008 ? Critère de la position extérieure (Balance courante) Que se passe-t-il à partir de l’entrée dans l’euro? Spécialisation croissante des territoires /régions (agglomération et DIPP) 1.2.4 L’absence de « solidarité de fait » dans certains domaines produit des tensions intra-communautaires Marché unique Politiques fiscales et sociales nationales Stratégie de cavalier seul : utiliser les écarts de fiscalité et de protection sociale pour stimuler les exportations et attirer les IDE Phénomènes d’agglomération Faiblesse de la redistribution au niveau européen Le marché unique devient un lieu d’inégalités entre territoires Le marché unique devient un lieu de concurrence entre Etats Le mythe du marché unique producteur de convergence entre Etats Quel approfondissement de l’intégration européenne? Document 82 Quelles politiques communes pour l’Europe de demain ? La réalisation du marché unique fait apparaître de nouveaux enjeux qui conduisent à s’interroger sur la nécessité d’approfondir le cadre des politiques communes ou harmonisées Les politiques fiscales et de protection sociale Les politiques de cohésion sociale (inégalités) Les politiques industrielles 2. Le fonctionnement de l’UEM 2.1 Les étapes de la construction monétaire européenne : du rapport Werner à l’euro 2.1.1 Le premier projet d’UEM (le rapport Werner) et le serpent monétaire européen Intérêt pour une monnaie commune au début des années 1970 Contexte internationale ? Contexte européen ? Contexte franco-français ? Somment européen de la Haye Rapport Werner: 1970 Intégration politique monétaire ? Intégration politique budgétaire ? Le rapport Werner (1970) Intégration monétaire Intégration budgétaire Un système européen de banques centrales sur le modèle de la Fed Coordination des politiques budgétaires + transferts budgétaires entre régions Qui décide ? Une monnaie unique gérée par qui : l’Europe ou les Etats membres ? Le fonctionnement du serpent monétaire européen Début années 1970: problème monétaire internationaux Délitement progressif du système de Bretton Woods Pression à la hausse sur le deutsch mark Les politiques des EM ne sont pas coordonnées ce qui accentuent les tensions sur les parités fixes Réévaluation DM / dévaluation autres monnaies européennes Perturbe le fonctionnement : - de la PAC - du marché commun L’échec du serpent monétaire européen Début années 1970: problème monétaire internationaux Délitement progressif du système de Bretton Woods Pression à la hausse sur le deutsch mark Les politiques des EM ne sont pas coordonnées ce qui accentue les tensions sur les parités fixes Réévaluation DM / dévaluation autres monnaies européennes Éclatement du serpent monétaire européen Interprétation : le triangle des incompatibilités (la priorité est donnée à l’autonomie de la politique monétaire contre la fixité du taux de change) 2.1.2 Le second projet d’UEM : du SME à l’euro Contexte français ? Contexte international ? Fin de la divergence des politiques monétaires Mise en œuvre Système Monétaire International: 1979-1999 Fonctionnement ? 2.1.2 Le second projet d’UEM : du SME à l’euro Contexte français Inflation en France handicape le commerce extérieur français : le déficit commercial se creuse à la fin des années 1970 Contexte international Les américains font flotter leur monnaie et agissent de manière unilatérale Changement de politique monétaire en France: mise en œuvre de la politique du franc fort = fin de la divergence des politiques monétaires Mise en œuvre Système Monétaire International: 1979-1999 Régime de change fixe : +/- 2,25% autour de l’ECU Action concertée des banques centrales pour défendre les parités Le SME (1979-1999) Contexte français Inflation en France handicape le commerce extérieur français : le déficit commercial se creuse à la fin des années 1970 Contexte international Les américains font flotter leur monnaie et agissent de manière unilatérale Changement de politique monétaire en France: mise en œuvre de la politique du franc fort = fin de la divergence des politiques monétaires Mise en œuvre Système Monétaire International: 1979-1999 / Un projet très « fédéral » (création d’un fonds monétaire européen + passage à la monnaie unique ) Régime de change fixe : +/- 2,25% autour de l’ECU Action concertée des banques centrales pour défendre les parités La relance de l’intégration économique au milieu des années 1980 : vers le marché unique Constat: l’Europe décroche Décrochage économique Décrochage financier Décrochage social Décrochage technologique Réponse européenne : la réalisation du marché unique Marché unique des B&S = stimuler la concurrence, les économies d’échelle, l’innovation Marché unique des capitaux = meilleure allocation du capital Conséquence attendue = Triangle des incompatibilités De nouvelles crises de change (1992-1993) Les banques centrales s’engagent à défendre une parité Les spéculateurs considèrent que la parité ne pourrait à terme être défendue (balance commerciale durablement déficitaire par exemple) Attaques spéculatives sur la devise jusqu’à épuiser les réserves de change de la banque centrale Crise de change = dévaluation Le choix du passage à la monnaie unique Attaques spéculative Triangle des incompatibilités Quelle stratégies adopter? Mobilité des capitaux et fixité du taux de change Mobilité des capitaux et autonomie de la politique monétaire Comité Delors (1988) BCE indépendante Objectif : la stabilité des prix (lutte contre l’inflation) Pas d’augmentation du budget de la CEE (pas d’émission de dette publique notamment) et pas de transferts budgétaires entre EM = pas d’Europe budgétaire – pas d’intégration politique Les préconisation du Comité Delors - Interdiction du financement par la Bce des émissions de dette publique - No bail-out Banque centrale : Indépendante Installée à Francfort Critères de convergence: - Politique monétaire - Politique de change - Politique budgétaire Pas d’intégration politique (pas de gouvernement européen) Pas d’augmentation du budget européen Pas de possibilité d’émettre de la dette publique européenne Pas de redistribution budgétaire En résumé, la relance du projet d’intégration monétaire (doc 99) Fin des années 1970 Fin des années 1980/1990 Raisons incitant à l’intégration monétaire Raisons incitant à l’intégration monétaire Réalisation? Réalisation? 2.2 La conséquence du passage à la monnaie unique sur la coordination des politiques économiques 2.2.1 La préparation du passage à la monnaie unique et les critères de convergence Document 102 Critères de convergence « nominale » Politique monétaire Objectifs quantifiés Quelle est la signification d’un objectif qui ne serait pas atteint? Quels sont les pays qui sont rentrés dans la zone euro mais qui n’ont pas respectés les critères de convergence Politique de change Politique budgétaire 2.2.2 L’élaboration du policy-mix et le « consensus de Bruxelles » : l’articulation de la politique monétaire européenne et des politiques budgétaires nationales Chocs qui impactent la zone euro prise dans son ensemble (chocs symétriques) Politique économique ? Chocs qui impactent un pays en particulier dans la zone euro (chocs asymétriques) Politique économique ? L’articulation de la politique monétaire européenne et des politiques budgétaires nationales Chocs qui impactent la zone euro prise dans son ensemble (chocs symétriques) Politique économique : politique monétaire européenne Chocs qui impactent un pays en particulier dans la zone euro (chocs asymétriques) Politique économique budgétaire nationale Politique discrétionnaire Stabilisateurs automatiques Mais contrainte: objectif d’inflation à 2% Mais contrainte: respecter plafond déficit public et dette publique 2.3.3 La banque centrale européenne 1) Statut de la Banque centrale 2) Objectif de la Banque centrale 3) Instruments de la Banque centrale pour agir sur le création monétaire des banques L’open market Demande de refinancement des banques Elles proposent un taux et une quantité de liquidités La BCE alloue les liquidités à la banque qui propose le taux le plus élevé Taux repo Les facilités permanentes Les réserves obligatoires Prêt au jour le jour En % de la liquidité accordée par les banques Taux supérieur au taux repo Rémunération au taux repo Dépôt au jour le jour Taux inférieur au taux repo 2.3.3 La banque centrale européenne 1) Statut de la Banque centrale 2) Objectif de la Banque centrale 3) Instruments de la Banque centrale pour agir sur le création monétaire des banques L’open market Demande de refinancement des banques Elles proposent un taux et une quantité de liquidités La BCE alloue les liquidités à la banque qui propose le taux le plus élevé Taux repo Les facilités permanentes Les réserves obligatoires Prêt au jour le jour En % de la liquidité accordée par les banques Taux supérieur au taux repo Rémunération au taux repo Dépôt au jour le jour Taux inférieur au taux repo Document 112 : inflation et cible d’inflation dans la zone euro 2.3 Les conséquences du passage à l’UEM sur l’intégration économique 2.3.1 Un constat: depuis la création de l’euro, on assiste au développement des déséquilibres des balances des paiements au sein de la zone euro Document 113 : l’essor des déséquilibres au sein de la zone euro Document 114 : ces déséquilibres accompagnent une désindustrialisation sévère des pays du Sud 2.3.2 Comment expliquer cette hétérogénéité accrue entre les pays du Nord et ceux du Sud? 2.3.2.1 Cette hétérogénéité est le résultat d’une intégration plus poussée des économies européennes stimulée par l’euro Union économique et monétaire Réduction des coûts de transaction et des coûts de distance Stimulation des échanges commerciaux et de capitaux Avantages comparatifs des territoires: coût unitaire de production, savoir faire, capital humain, fiscalité, …. Spécialisation des territoires dans une logique de DIPP + importance des « accident de l’histoire » Economies d’échelle externes = effet d’agglomération dans le cœur de l’économie (P.Krugman) 2.3.2.2 Cette hétérogénéité est le résultat d’un rattrapage économique qui rend la politique monétaire pro-cyclique et renforce les écarts de demande intérieure Document 118 : la période de rattrapage des pays du Sud Le rattrapage se traduit par une demande plus dynamique Document 119 : se traduit par une demande plus dynamique et davantage d’inflation document 120 : et une inflation supérieure Dans un contexte d’uniformisation des taux d’intérêt après l’entrée dans l’euro Document 121 : or, la monnaie unique a permis un lissage des taux d’intérêt Taux d’intérêt nominaux identiques et écart d’inflation = des taux d’intérêt réels plus faibles là où la croissance est plus forte Document 122 : des écarts de taux d’intérêt réels apparaissent dans la zone euro (taux d’intérêt réel = taux d’intérêt nominal – inflation) Pays où activité est plus faible Pays où activité est plus forte Inflation plus faible/forte Inflation plus faible/forte Taux d’intérêt réel plus faible/fort Taux d’intérêt réel plus faible/fort Freine/Stimule l’activité économique Freine/Stimule l’activité économique Document 124 : les écarts d’inflation se répercutent sur les coûts salariaux unitaires Conclusion (document 126) : le rattrapage des économies dans le contexte de la monnaie unique renforce le déséquilibre de la balance des paiements Monnaie unique : baisse des taux d’intérêt réel Rattrapage pays du Sud Stimulation activité Hausse demande intérieure Hausse des importations Déséquilibre balance courante (entrée capitaux ; financement extérieur) Inflation Recul de la compétitivité prix des exportations (hausse du taux de change réel) Hausse coûts salariaux Désindustrialisation 2.3.2.3 L’hétérogénéité est aussi le résultat de politiques économiques divergentes Pays du Nord : exemple Allemagne Pays du Sud : exemple Grèce Réformes / objectif : limiter la hausse des salaires et la hausse des prélèvements obligatoires Aucune réforme du marché du travail Choc d’offre positif: hausse rentabilité des firmes = gains de compétitivité prix et investissement en R&D (compétitivité hors prix) L’apport des capitaux a alimenté des dépenses improductives en terme de croissance potentielle Recul de la compétitivité prix et absence d’investissement en R&D Document 129 : l’absence de contrôle de l’apparition de déséquilibres macroéconomiques Critères Croissance Inflation et taux d’intérêt réel Compétitivité prix (X°) Place de l’industrie Politiques économiques Déséquilibre balances courantes Pays du Nord Pays du Sud Document 126: en résumé, les sources de l’hétérogénéité croissante des territoires Conséquences de l’intégration économique et monétaire : marché unique + monnaie unique + élargissements Conséquences des écarts de croissance économique Conséquence des différences de politiques économiques 2.3.2.4 Les failles de la coordination budgétaire La coordination budgétaire porte sur le déficit public et la dette publique La coordination budgétaire ne porte pas sur les choix budgétaires nationaux Exemples de pays qui n’ont pas suivi le PSC Le développement de pratiques fiscales « déloyales » (dévaluation fiscale et sociale compétitive) Limites de la coordination budgétaire mise en place par l’UE Conclusion : les économies de la zone euro avant la crise des dettes souveraines Une hétérogénéité croissante des économies et des territoires - Spécialisation des territoires et agglomération des activités - Effet pro-cyclique de la monnaie unique - Divergence de politiques économiques Des pays qui ne respectent pas le PSC et maintiennent durablement des déficits budgétaires même en période de croissance économique Le financement extérieur des pays du Sud augmente (endettement privé et endettement public) Les comtes publics de certains pays ne suivent pas les cycles et se dégradent continuellement Risque : si les investisseurs non résidents ont des doutes sur la capacité à rembourser = crise dette Risque : si un choc négatif survient, le déficit et la dette publique vont augmenter mécaniquement Le passage à l’UEM : trois situations problématiques ? Passage à l’UEM Intégration économique Convergence Hétérogénéité Politiques économiques Coordination Cavalier seul Coordination non respectée Enjeux : comment résoudre ces situations / problèmes? 2.3.2.5 De l’hétérogénéité croissante des économies à la crise des dettes souveraines Document 131 : la période de rattrapage des économies s’accompagne d’une hausse de l’endettement des ménages et des entreprises Document 132 : la crise de 2007 renforce la hausse du ratio d’endettement public Document 133 : Un endettement public majoritairement détenu par des non-résidents Document 134 : la hausse de l’endettement public provient aussi d’un creusement des déficits publics lors de la crise de 2007-2008 Source : Natixis Flash Economie « Les taux d’intérêts de la zone euro sont encore trop élevés», 10 septembre 2014 Document 135 : l’échéancier grec du remboursement de la dette rend cette dette insoutenable Document 136 : les doutes sur la capacité de ces Etats à honorer leurs dettes augmentent et les primes de risque augmentent – crise des dettes souveraines éclate Source : http://www.lafinancepourtous.com/ Années 2000: augmentation de la demande intérieure (pays du Sud) Endettement extérieur croissant Privé Public Hausse de la dette publique en % du PIB Hausse des primes de risque Crise dette souveraine 2.4 Quelle réponse de l’UE et des pays de la zone euro à la crise des dettes souveraines ? 2.4.1 Les politiques d’aide aux pays en difficulté : la cas de la Grèce Document 139 : face à la fragilité des banques, les autorités publiques récupèrent l’essentiel de l’endettement public grec Document 141 : l’aide internationale Document 141 : « l’aide européenne » Qui sont les créanciers « publics » ? Fonds Monétaire international Prêts bilatéraux MES (ex FESF) Aide des pays de la zone euro dans la respect du no bail out La Commission européenne (transferts courants du budget de l’UE vers la Grèce) L’« aide européenne » La BCE (achat des titres publics détenus par des SF) Document 140 Les plans d’aide à la Grèce Plans Montant des aides (en euros) Premier 110 milliards Second 130 milliards (+ réduction de 100 milliards de dette détenue par des AE privés) Troisième 85 milliards 315 milliards 2.4.2 Des solutions budgétaires intergouvernementales: création du MES (ex FESF) et renforcement des règles de finances publiques Document 146 Réponse intergouvernementale Objectif Fonctionnement Mécanisme européen de stabilité Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l’UEM 2.4.3 Le rôle de la BCE 2.5 Les conséquences des plans d’aide: vers une sortie de crise ? 2.5.1 Les déficits publics et extérieurs se réduisent mais le ratio d’endettement ne baisse pas: la Grèce toujours dans l’impasse, pourquoi ? Document 147 : une comparaison de la croissance Grèce – France – Allemagne Document 149 : le déséquilibre budgétaire se réduit Document 149 : les besoins de financement de l’économie se réduisent Les plans d’austérité produisent un choc de demande négatif Document 150 : les conséquences des plans d’austérité Contreparties aides Hausse des impôts + baisse des dépenses publiques Baisse des importations Baisse des déficits publics + excédent en 2015 Choc de demande négatif Baisse du déficit de la balance des transactions courantes Baisse croissance (et croissance potentielle) Déflation (2013-2015) Le montant de la dette publique est stabilisé, mais la baisse du PIB entraîne une hausse du ratio (dette/pib) Recul besoin de financement externe de l’économie grecque au prix d’un effondrement de la demande interne Les plans d’austérité ont réduit le déficit et le besoin d’endettement externe mais pas la dette publique Document 151 : le ratio d’endettement public ne baisse pas Etait-il possible d’avoir une autre sortie de crise ? 2.5.2 Les caractéristiques de la construction européenne conduisent nécessairement à des politiques de dévaluation interne aux conséquences économiques et sociales douloureuses Choc négatif dans une union monétaire Pas de problème si le choc est le même dans tous les pays Problème si le choc n’a pas les mêmes conséquences dans tous les pays La politique de change a un impact uniforme sur les pays de l’union monétaire (tous les pays ont intérêt à dévaluer) La politique de change n’est pas adaptée à la situation de l’ensemble des pays de l’union monétaire (certains pays ont intérêt à dévaluer pas d’autres) Les pays forment une ZMO Les pays ne forment pas une ZMO Comment limiter les risques de crises asymétriques et rapprocher la zone monétaire d’une ZMO? Les économies qui forment l’union monétaire sont hétérogènes En cas de choc négatif les concernant, elles se privent de l’instrument de taux de change pour stimuler l’activité Comment éviter cette situation? Comment limiter les risques de chocs les concernant uniquement elles-seules? Plus les structures productives des pays sont diversifiées moins le risque de choc unilatéral est important (éviter les situations de monoexportation par exemple) Plus les économies sont synchronisées les uns par rapport aux autres, moins le risque d’être le seul pays touché est élevé Admettons qu’un choc asymétrique survient : comment limiter les effets néfastes de ce choc si l’on se prive de la politique de change ? Union monétaire: il n’est plus possible d’utiliser les dévaluations pour relance les économies en cas de récession S’il existe toujours des chocs asymétriques car les économies n’ont pas la même structure ni les mêmes cycles : 3 solutions 1) Modifier le taux de change réel (et non pas nominal, c’est-à-dire le prix relatif des productions domestiques par rapport au prix de ces mêmes biens produits à l’étranger) Dévaluation « interne » : baisse des salaires et des coûts de production pour faire baisser les prix et relancer les exportations et la production 2) Mobilité du travail : les actifs circulent entre les territoires en fonction de l’activité (régulation du taux de chômage) 3) Transferts financiers entre Etats : objectif = stimuler la demande et obtenir un effet multiplicateur contracyclique La solution adoptée dans le cas grec ? Document 157 Hétérogénéité des économie Mobilité du travail Fédéralisme budgétaire Caractéristiques de la zone euro Quelle solution reste-t-il à la zone euro en cas de chocs asymétriques ? 2.5.3 Le projet d’un budget fédéral européen Jean Monnet « L’Europe se fera dans les crises, et sera la somme des solutions apportées à ces crises » Document 162 : le fédéralisme budgétaire aux Etats-Unis Le fédéralisme budgétaire : pourquoi faire ? (document 167) Plus les coûts de transaction baissent, plus les économies européennes deviennent hétérogènes Comment alors éviter les dévaluations internes lorsqu’un choc asymétrique survient ? Mobilité du marché du travail ? Budget fédéral ? Fonction d’allocation ? Fonction de stabilisation ? Deux autres fonctions d’un budget fédéral Fonction de redistribution ?