Caractérisation de la réponse physiologique d`Atriplex halimus L. et

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
UNIVERSITE D’ORAN ES-SENIAFACULTE DES SCIENCES
DEPARTEMENT DE BIOLOGIE
LABORATOIRE DE PHYSIOLOGIE VEGETALE
THESE
Présentée pour l’obtention du grade de
MAGISTER
en
PHYSIOLOGIE VEGETALE
Option : Ecophysiologie végétale
Sujet :
Caractérisation de la réponse physiologique d'Atriplex halimus L.
et Atriplex canescens sous l’effet du stress hydrique
Présentée par :
Melle Yamina AMENAS
Soutenue publiquement le:
Devant les membres de jury :
M. M. SLIMANI
M. A. AOUAS
M. S. HADJADJ AOUL
M..A. ADDA
M. M. BELKHODJA
Pr.
Pr.
MC.
MC.
Pr.
Président
Examinateur
Examinateur
Examinateur
Rapporteur
Promotion 2005-2007
Université d’Oran Senia
Université d’Oran Senia
Université d’Oran Senia
Université de Tiaret
Université d’Oran Senia
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
UNIVERSITE D’ORAN ES-SENIAFACULTE DES SCIENCES
DEPARTEMENT DE BIOLOGIE
LABORATOIRE DE PHYSIOLOGIE VEGETALE
THESE
Présentée pour l’obtention du grade de
MAGISTER
en
PHYSIOLOGIE VEGETALE
Option : Ecophysiologie végétale
Sujet :
Caractérisation de la réponse physiologique d'Atriplex halimus L.
et Atriplex canescens sous l’effet du stress hydrique
Présentée par :
Melle Yamina AMENAS
Soutenue publiquement le:
Devant les membres de jury :
M. M. SLIMANI
M. A. AOUAS
M. S. HADJADJ AOUL
M..A. ADDA
M. M. BELKHODJA
Pr.
Pr.
MC.
MC.
Pr.
Président
Examinateur
Examinateur
Examinateur
Rapporteur
Promotion 2005-2007
Université d’Oran Senia
Université d’Oran Senia
Université d’Oran Senia
Université de Tiaret
Université d’Oran Senia
Une thèse, tant nominative soit elle, est avant tout un travail de réflexion
collective et c’est avec un grand plaisir que je tiens à remercier toutes les personnes
qui ont participé à ce travail.
Mes plus sincères remerciements s’adressent tout d’abord à M. BELKHODJA
M. professeur à l'Université d'Es-senia Oran et responsable du poste graduation de
physiologie végétale, pour la confiance qu’il m’a accordé, pour son soutien, ses
critiques constructives, ses conseils qui m’ont permis d’évoluer dans ma vision de la
recherche scientifique.
Je tiens à remercier M. SLIMANI M. professeur à l'Université d'Es-senia Oran
pour avoir accepté de présider la soutenance de ma thèse. Qu’il trouve ici mes
profondes reconnaissances.
Je tiens également à remercier sincèrement M. AOUAS A. professeur à
l'Université d'Es-senia Oran, M. HADJAJ AOUL S. maître de conférences à
l'Université d'Es-senia Oran et M. ADDA A. maître de conférences à l'Université de
Tiaret pour avoir accepté d’examiner ce mémoire.
Je tiens également à exprimer mes profondes reconnaissances à tous mes
enseignants et enseignantes, qui m’ont aidé durant mes études.
Résumé
La sécheresse constitue un traumatisme majeur limitant la croissance et le développement
des végétaux dans le monde et en particulier en Algérie. Cette contrainte oriente la plante vers sa
disparition ou à déclencher des mécanismes lui permettant de tolérer ou de résister à ce type de
stress. La recherche de plantes plus adaptées à la sécheresse est un enjeu fondamental dans les
prochaines décennies. Les halophytes constituent une richesse renouvelable et elles présentent
une grande souplesse vis-à-vis les stress abiotiques, elles sont évaluées pour leur usage
écologique et alimentaire potentiel.
Le travail proposé permet d'identifier deux espèces d'Atriplex, Atriplex halimus L. et
Atriplex canescens conduites sous un régime hydrique déficient dans le but de mesurer la
résistance à la sécheresse de ces halophytes. Les paramètres hydriques et la morphologie des
stomates sont utilisés pour caractériser la réponse physiologique de ces deux espèces soumises
aux effets du déficit hydrique.
La méthodologie adoptée dans l'expérimentation repose sur la culture des plantes des
deux espèces en pots entreposés en serre semi-contrôlée. Les plantes sont soumises à régime
hydrique maintenu irrigué à 100% de la capacité au champ, un second lot avec un déficit
hydrique irrigué à 30% de la capacité au champ et un dernier lot conduit à sec durant toute
l'expérimentation. L’irrigation est maintenue la première semaine, interrompue la deuxième
semaine et reprise la troisième semaine. Les prélèvements et les analyses sont effectués à la fin
de chaque semaine afin de mesurer la teneur relative en eau, la perte d'eau par la feuille excisée
au cours de la transpiration, puis la densité, la taille, l'indice stomatiques et le comptage des
cellules épidermiques.
Les résultats obtenus montrent que les paramètres hydriques varient selon l'espèce et
l'intensité du stress hydrique. En effet, Atriplex canescens se distingue par une grande aptitude de
conserver des potentialités hydriques après la première semaine de stress alors qu'Atriplex
halimus L. présente une sensibilité au déficit hydrique et à la ré-irrigation pour le maintien de la
teneur relative en eau. Par ailleurs, la préservation de l'hydratation provient de la limitation de la
perte d’eau par la feuille excisée beaucoup plus prononcée chez Atriplex canescens.
La densité stomatique, le nombre des cellules épidermiques et par conséquent l'indice
stomatique sont remarquablement importants sur la face inférieure que dans celle supérieure
chez les deux espèces. La longueur et la largeur des stomates mesurées montrent une certaine
variabilité liée à la nature et la durée de stress et à l'espèce.
Mots clés : Halophytes, adaptation, déficit hydrique, Atriplex halimus L., Atriplex canescens,
paramètres morpho-physiologiques, transpiration, stomates.
‫ﺍﻟﻤﻠﺨﺹ‬
‫‪‬ﻴﺸﻜل ﺍﻟﺠﻔﺎﻑ ﺍﻟﻌﺎﺌﻕ ﺍﻟﺭﺌﻴﺴﻲ ﻟﻨﻤﻭ ﻭ ﺘﻁ ‪‬ﻭﺭ ﺍﻟﻨﺒﺎﺘﺎﺕ ﻓﻲ ﺍﻟﻌﺎﻟﻡ ﻭ ﺒﺎﻟﺨﺼﻭﺹ ﻓﻲ ﺍﻟﺠﺯﺍﺌﺭ‪ .‬ﹸﺘـﺅﺩﻱ ﻫﺫﻩ‬
‫ﺍﻟﻤﺸﻜﻠﺔ ﺍﻟﻁﺒﻴﻌﻴﺔ ﺒﺎﻟ ﱠﻨﺒﺎﺕ ﺇﻤ‪‬ﺎ ﺇﻟﻰ ﺍﻻﻨﻘﺭﺍﺽ ﺃﻭ ﺇﻟﻰ ﺘﻨﻤﻴﺔ ﻭﺘﺤﺩﻴﺙ ﺁﻟـﻴﺎﺕ ﹸﺘﻤ ﱢﻜﻨﻪ ﻤﻥ ﺍﻟﺘﻜ ‪‬ﻴﻑ ﻭ ﻤﻘﺎﻭﻤﺔ ﻫﺫﺍ‬
‫ﺍﻟ ﹼﻨﻭﻉ ﻤﻥ ﺍﻟﻤﺸﺎﻜل‪ ،‬ﻭ ﺴ ‪‬ﻴﺸ ﱢﻜل ﺍﻟﺒﺤﺙ ﻋﻥ ﻨﺒﺎﺘﺎﺕ ﺃﻜﺜﺭ ‪‬ﻤﻘﺎﻭﻤﺔ ﻟﻠﺠﻔﺎﻑ ﺘﺤ ‪‬ﺩﻴﺎ ﺭﺌﻴـﺴﻴﺎ ﺨـﻼل ﺍﻟﻌـﺸﺭﻴﺎﺕ‬
‫ﺍﻟﻤﻘﺒﻠﺔ‪.‬‬
‫ﹸﺘﻌﺘﺒﺭ ﺍﻟﻨﺒﺎﺘﺎﺕ ﺍﻟ ‪‬ﻤﻘﺎﻭﻤﺔ ﻟﻠ ‪‬ﻤﻠﻭﺤﺔ ﺜﺭﻭﺓ ‪‬ﻤﺘﺠﺩﺩﺓ ﺤﻴﺙ ﹸﺘﻅﻬﺭ ‪‬ﻤﺭﻭﻨﺔ ﻜﺒﻴﺭﺓ ﺇﺯﺍﺀ ‪‬ﻤﺸﻜﻼﺕ ﺍﻟﻘﻠﻕ ﺍﻟﻁﺒﻴﻌﻴـﺔ‬
‫ﺍﻟﺘﻲ ﺘﻭﺍﺠﻬﻬﺎ‪ ،‬ﻜﻤﺎ ﹸﺘﻘﺩ‪ ‬ﺭ ﻨﻅﺭﺍ ﻟﻔﻭﺍﺌﺩﻫﺎ ﺍﻟﺒﻴﺌﻴﺔ ﻭ ﺍﻟﻐﺫﺍﺌﻴﺔ ﺍﻟﻘ ‪‬ﻴﻤﺔ‪.‬‬
‫ﻴﺴﻤﺢ ﺍﻟﻌﻤل ﺍﻟﻤﻌﺭﻭﺽ ﺒﺎﻟﺘﻌﺭﻴﻑ ﺒﺼﻨﻔﻴﻥ ﻤﻥ ﻓﺼﻴﻠﺔ ﺍﻟ ‪‬‬
‫ﺴﺭﻤﻕ‪ "AtriplexvhalimusvL." ،‬ﺼﻨﻑ ﻤﺤﻠﻲ‬
‫ﻤﻌﺭﻭﻑ ﺒﺎﻟﻘﻁﻑ ﻭ "‪ " Atriplexvcanescens‬ﻤﻥ ﺃﺼل ﺍﺴﺘﺭﺍﻟﻲ‪ ،‬ﺘﻡ ﺇﻨﺠﺎﺯ ﺍﻟﻌﻤل ﺍﻟﺘﺠﺭﻴﺒﻲ ﻓـﻲ ﺃﻭﺴـﺎﻁ‬
‫ﻤﺎﺌﻴﺔ ﻤﺨﺘﻠﻔﺔ ‪‬ﻤﺭﺍﻗﺒﺔ ﺒﻬﺩﻑ ﺘﻘﻴﻴﻡ ﻤﻘﺎﻭﻤﺔ ﻫﺫﻩ ﺍﻷﺼﻨﺎﻑ ﻤﻥ ﺍﻟﻨﺒﺎﺘﺎﺕ ﻟﻠﺠﻔﺎﻑ‪ .‬ﹸﺍﺴـﺘﺨﺩﻤﺕ ﻤﻌـﺎﻴﻴﺭ ﻟﻘﻴـﺎﺱ‬
‫ﺭﻁﻭﺒﺔ ﺍﻟﻨﺒﺎﺕ ﻭ ﻤﻭﺭﻓﻭﻟﻭﺠﻴﺔ ﺍﻟﺜﻐﻭﺭ ﻟﺘﺸﺨﻴﺹ ﺍﻹﺴﺘﺠﺎﺒﺔ ﺍﻟﻔﻴﺯﻴﻭﻟﻭﺠﻴﺔ ﻟﻠﺼﻨﻔﻴﻥ ﺍﻟ ‪‬ﻤﻌ ‪‬ﺭﻀﻴﻥ ﻟﻠﺠﻔﺎﻑ‪.‬‬
‫ﹶﺘﻌﺘﻤﺩ ﻤﻨﻬﺠﻴﺔ ﺍﻟﻌﻤل ﺍﻟﺘﺠﺭﻴﺒﻲ ﺍﻟ ‪‬ﻤﺘﺒﻌﺔ ﻋﻠﻰ ِ‬
‫ﻏﺭﺱ ﻨﺒﺘﺎﺕ ﺍﻟﺼﻨﻔﻴﻥ ﺍﻟ ‪‬ﻤﺭﺍﺩ ﺩﺭﺍﺴﺘﻬﻤﺎ ﻓﻲ ﺃﻭﻋﻴﺔ ﻤﺘﻭﺴـﻁﺔ‬
‫ﺍﻟﺤﺠﻡ ﺩﺍﺨل ﺒﻴﺕ ﺯﺠﺎﺠﻲ‪ ،‬ﻴﺘﻡ ﺴﻘﻲ ﺍﻟﻨﺒﺘﺎﺕ ﺍﻟﺘﻲ ﹸﺘﻤﺜل ﺸﺎﻫﺩ ﺍﻟﺘﺠﺭﺒﺔ ﺒﻨﺴﺒﺔ ‪ ٪100‬ﻤﻥ ﻗﺩﺭﺓ ﺍﺴﺘﻴﻌﺎﺏ ﺍﻟﺤﻘل‬
‫ﻙ ﺒﺎﻗﻲ ﺍﻟﻨﺒﺘﺎﺕ ﺒﺩﻭﻥ ﺴﻘﻲ ﻁﻴﻠﺔ ﻓﺘﺭﺓ‬
‫ﻓﻴﻤﺎ ﺘﺴﻘﻰ ﻨﺒﺘﺎﺕ ﺃﺨﺭﻯ ﺒﻨﺴﺒﺔ ‪ ٪30‬ﻓﻘﻁ ﻤﻥ ﻗﺩﺭﺓ ﺍﺴﺘﻴﻌﺎﺏ ﺍﻟﺤﻘل ِﻟ ﹸﺘﺘ ‪‬ﺭ ‪‬‬
‫ﺍﻟﺘﺠﺭﺒﺔ‪.‬‬
‫ﺴﻘﻲ ﺃﺜﻨﺎﺀ ﺍﻷﺴﺒﻭﻉ ﺍﻟﺜﺎﻨﻲ ﻟﻴ‪‬ﺒﺎﺸﺭ ﻤﻥ‬
‫ﺘ ‪‬ﻡ ﺴﻘﻲ ﺍﻟﻨﺒﺘﺎﺕ ﺒﺎﻟﻤﻘﺎﺩﻴﺭ ﺍﻟﻤﺤﺩﺩﺓ ﺨﻼل ﺍﻷﺴﺒﻭﻉ ﺍﻷ ‪‬ﻭل ﺜ ‪‬ﻡ ُﺃﻭﻗﻑ ﺍﻟ ‪‬‬
‫ﻷﺴﺒﻭﻉ ﺍﻟﺜﺎﻟﺙ ﻤﻥ ﺍﻟﺘﺠﺭﺒﺔ‪ُ .‬ﺃﺠﺭﻴﺕ ﺍﻟ ﹼﺘﺤﺎﻟﻴل ﻋﻨﺩ ﻨﻬﺎﻴﺔ ﻜ ّ‬
‫ﺠﺩﻴﺩ ﻓﻲ ﺍ ُ‬
‫ل ُﺃﺴﺒﻭﻉ ﺒﻬﺩﻑ ﻗﻴﺎﺱ ﺭﻁﻭﺒﺔ ﺍﻟﻨﺒـﺎﺕ‪،‬‬
‫ﻓﻘﺩ ﺍﻟﻤﺎﺀ ﻤﻥ ﺍﻷﻭﺭﺍﻕ ﺃﺜﻨﺎﺀ ﻋﻤﻠﻴﺔ ﺍﻟﻨﺘﺢ‪ ،‬ﺩﺭﺍﺴﺔ ﻤﻭﺭﻓﻭﻟﻭﺠﻴﺔ ﺍﻟﺜﻐﻭﺭ‪ ،‬ﻜﺜﺎﻓﺘﻬﺎ‪ ،‬ﺤﺠ ‪‬ﻤﻬﺎ‪ ،‬ﻤﻘﻴﺎﺱ ﺍﻟﺜﻐﻭﺭ ﻭ ﻓﻲ‬
‫ﺍﻷﺨﻴﺭ ﺇﺤﺼﺎﺀ ﻋﺩﺩ ﺨﻼﻴﺎ ﺒﺸﺭﺓ ﺍﻟﻭﺭﻗﺔ‪.‬‬
‫ﻥ ﺍﻟﺤﺎﻟﺔ ﺍﻟﻤﺎﺌﻴﺔ ﻟﻠ ﹼﻨﺒﺎﺕ ﺘﺘﻐ ‪‬ﻴ ‪‬ﺭ ِﺒﺤﺴﺏ ﺼﻨﻑ ﺍﻟﻨﺒﺘﺔ ﻭ ﺸﺩ‪‬ﺓ ﻗﺴﻭﺓ ﺍﻟﺠﻔـﺎﻑ‪.‬‬
‫ﺒﻴﻨﺕ ﺍﻟﻨﺘﺎﺌﺞ ﺍﻟ ‪‬ﻤﺤﺼل ﻋﻠﻴﻬﺎ ﺒﺄ ‪‬‬
‫ﺒﺤﻴﺙ‪ ،‬ﺘﺘﻤﻴﺯ ‪ Atriplex canescens‬ﺒ ﹸﻘﺩﺭﺓ ﻋﺎﻟﻴﺔ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﻤﺤﺎﻓﻅﺔ ﻋﻠﻰ ﺭﻁﻭﺒﺘﻬﺎ ﺍﻟﺩﺍﺨﻠﻴﺔ ﺒﻌﺩ ﺍﻷﺴـﺒﻭﻉ ﺍﻷﻭ‪‬ل‬
‫ﻤﻥ ﺍﻟﺘﺠﺭﺒﺔ ﺒﺎﻟﺤ ‪‬ﺩ ﻤﻥ ﻓﻘﺩﺍﻥ ﺍﻟﻤﺎﺀ ﻤﻥ ﺍﻷﻭﺭﺍﻕ ﻓﻴﻤﺎ ﹸﺘﻅ ِﻬﺭ ‪ Atriplex halimus L.‬ﺤﺴـﺎﺴﻴﺔ ﺍﺘﺠﺎﻩ ﺍﻟﺠﻔـﺎﻑ‬
‫ﺴﻘﻲ ﻓﻲ ﺍﻟﻤﺤﺎﻓﻅﺔ ﻋﻠﻰ ﺤﺎﻟﺘﻬﺎ ﺍﻟﻤﺎﺌﻴﺔ ﻭ ﺭﻁﻭﺒﺘﻬﺎ ﺍﻟﺩﺍﺨﻠﻴﺔ‪.‬‬
‫ﻭ ﺇﻋﺎﺩﺓ ﺍﻟ ‪‬‬
‫ﻥ ﻜﺜﺎﻓﺔ ﺍﻟﺜﻐﻭﺭ‪ ،‬ﻋﺩﺩ ﺨﻼﻴﺎ ﺒﺸﺭﺓ ﺍﻟﻭﺭﻗﺔ ﻭ ﺒﺎﻟﺘﺎﻟﻲ ﻤﻌﻴﺎﺭ ﺍﻟ ﹸﺜﻐﻭﺭ ﺃﻜﺜﺭ ﻜﺜﺎﻓـﺔ ﻓـﻲ‬
‫ﻭ ﹸﺘﻅﻬﺭ ﺍﻟﻤﻼﺤﻅﺔ ﺃ ‪‬‬
‫ﺴﻔﻠﻲ ﻟﻸﻭﺭﺍﻕ ِﻤﻨ ‪‬ﻪ ﻓﻲ ﺍﻟ ‪‬‬
‫ﺴﻁﺢ ﺍﻟ ‪‬‬
‫ﺍﻟ ‪‬‬
‫ﺴﻁﺢ ﺍﻟﻌﻠﻭﻱ ﻋﻨﺩ ﺍﻟﺼﻨﻔﻴﻥ‪ ،‬ﻭ ‪‬ﻴﻅﻬﺭ ﻗﻴﺎﺱ ﻁﻭل ﻭ ﻋﺭﺽ ﺍﻟ ﱡﺜﻐﻭﺭ ﺘﺒﺎﻴﻨـﹰﺎ‬
‫ﻓﻲ ﺍﻟﻨﺘﺎﺌﺞ ﻤﺭﺘﺒﻁﹰﺎ ﺒﻁﺒﻴﻌﺔ ﻭ ‪‬ﻤﺩ‪‬ﺓ ﺍﻟﻘﻠﻕ ﺒﺎﻟﺠﻔﺎﻑ ﻤﻥ ﺠﻬﺔ ﻭ ﺒﻨﻭﻉ ﺍﻟﺼﻨﻑ ﺍﻟﻨﺒﺎﺘﻲ ﻤﻥ ﺠﻬﺔ ﺃُﺨﺭﻯ‪.‬‬
‫ﺍﻟﻜﻠﻤﺎﺕ ﺍﻟﻤﻔﺘﺎﺤﻴﺔ‬
‫ﺍﻟﻨﺒﺎﺘﺎﺕ ﺍﻟﻤﻘﺎﻭﻤﺔ ﻟﻠﻤﻠﻭﺤﺔ‪ ،‬ﺍﻟﺘﺄﻗﻠﻡ‪ ،‬ﺍﻟﺠﻔﺎﻑ‪ ،Atriplex canescens ،Atriplex halimus L. ،‬ﺍﻟﻤﻌﺎﻴﻴﺭ‬
‫ﺍﻟﻤﻭﺭﻓﻭﻓﻴﺯﻴﻭﻟﻭﺠﻴﺔ‪ ،‬ﺍﻟﻨﺘﺢ‪ ،‬ﺍﻟﺜﻐﻭﺭ‪.‬‬
Abstract
The dryness constitutes a major traumatism limiting the growth and the development of
the plants in the world and in particular in Algeria. This constraint directs the plant towards its
disappearance or to release mechanisms enabling him to tolerate or resist this type of stress. The
search for plants more adapted to the dryness conditions is a fundamental stake in the next
decades. The halophytes constitute a renewable richness and they have a great flexibility
opposite the abiotic stresses, they are evaluated for their ecological use and as a potential food.
Our studies suggested makes it possible to identify two species of Atriplex,
Atriplex
halimus L. and Atriplex canescens led under a water deficit with an aim of measuring resistance
to the dryness of these halophytes. The hydrous parameters and the morphology of stomata are
used to characterize the physiological response of the two species subjected to the effect of the
hydrous deficit.
The methodology adopted in the experimentation rests on the culture of the plants of the
two species in pots stored in semi-controlled greenhouse. The plants are subjected to hydrous
mode maintained irrigated at 100% of the field capacity, a second batch with an irrigated
hydrous deficit with 30% of the field capacity and a last batch leads dry during all the
experimentation. The irrigation is maintained the first week, stopped the second week and
recovery the third week. The analysis are carried out at the end of each week in order to measure
the relative water content, the relative water loss by the excised leaf during transpiration, then
morphology, the density the size and the stomata index, finally counting of the epidemics cells.
The results obtained show that the hydrous parameters vary according to the species and
the intensity of the hydrous stress. In fact, Atriplex canescens is characterized by a great aptitude
to preserve hydrous potentialities after the first week of stress whereas Atriplex halimus L. has a
sensitivity to the hydrous deficit and the re-irrigation for the maintains of the relative water
content. In addition, the safeguarding of the hydration comes from the limitation of the loss of
water by the excised leaf much more marked at Atriplex canescens.
The stomata density, the number of epidemics cells and consequently the stomata index
are remarkably significant on the lower face than in higher at the two species. The length and the
width of the measured stomata show certain variability related on nature and the duration of
stress and to the species.
Key words: Halophytes, adaptation, hydrous deficit, Atriplex halimus L., Atriplex canescens,
morpho-physiological parameters, transpiration, stomata.
LISTE DES TABLEAUX
Liste des tableaux
Tableau 1- Composition de la solution nutritive de HOAGLAND (1938).
Tableau 2- Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) des teneurs relatives en eau
des feuilles des plantes d'Atriplex halimus L. et canescens soumises au stress
hydrique.
Tableau 3- Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) des taux de déperdition en
eau des feuilles excisées des plantes d'Atriplex halimus L. et canescens
soumises au stress hydrique après 60 mn de leur prélèvement des plantes.
Tableau 4- Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) des taux de déperdition en
eau des feuilles excisées des plantes d'Atriplex halimus L. et canescens
soumises au stress hydrique après 180 mn de leur prélèvement des plantes.
Tableau 5 - Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) de la densité stomatique de
la face supérieure des feuilles des plantes d'Atriplex halimus L. et canescens
soumises au stress hydrique.
Tableau 6 - Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) de la densité stomatique de
la face inférieure des feuilles des plantes d'Atriplex halimus L. et canescens
soumises au stress hydrique.
Tableau 7- Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) du nombre des cellules
compagnes de la face supérieure des feuilles des plantes d'Atriplex halimus L.
et canescens soumises au stress hydrique.
Tableau 8- Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) du nombre des cellules
compagnes de la face inférieure des feuilles des plantes d'Atriplex halimus L.
et canescens soumises au stress hydrique.
Tableau 9- Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) de l’indice stomatique de la
face supérieure des feuilles des plantes d'Atriplex halimus L. et canescens
soumises au stress hydrique.
Tableau 10- Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) de l’indice stomatique de
la face inférieure des feuilles des plantes d'Atriplex halimus L. et canescens
soumises au stress hydrique.
Tableau 11- Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) de la longueur des
stomates de la face supérieure des feuilles des plantes d'Atriplex halimus L. et
canescens soumises au stress hydrique.
Tableau 12-Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) de la longueur des
stomates de la face inférieure des feuilles des plantes d'Atriplex halimus L. et
canescens soumises au stress hydrique.
Tableau 13-Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) de la largeur des stomates
de la face supérieure des feuilles des plantes d’Atriplex halimus L. et
canescens soumises au stress hydrique.
Tableau 14- Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) de la largeur des stomates
de la face inférieure des feuilles des plantes d’Atriplex halimus L. et canescens
soumises au stress hydrique.
LISTE DES FIGURES
Liste des figures
Figure 1- Le dispositif expérimental.
Figure 2-Teneur relative en eau des feuilles d’Atriplex halimus L. soumises au stress hydrique.
Figure 3- Teneur relative en eau des feuilles d’Atriplex canescens soumises au stress hydrique.
Figure 4-Déperdition en eau des feuilles excisées après 60 mn d’exposition à l’air (RWL1) des
plantes d'Atriplex halimus L. soumises au stress hydrique.
Figure 5- Déperdition en eau des feuilles excisées après 60 mn d’exposition à l’air (RWL1) des
plantes d'Atriplex canescens soumises au stress hydrique.
Figure 6- Déperdition en eau des feuilles excisées après 180 mn d’exposition à l’air (RWL2) des
plantes d’Atriplex halimus L. conduites sous stress hydrique.
Figure 7- Déperdition en eau des feuilles excisées après 180 mn d’exposition à l’air (RWL2) des
plantes d’Atriplex canescens conduites sous stress hydrique.
Figure 8- Densité stomatique de la face supérieure des feuilles d’Atriplex halimus L. soumises au
stress hydrique.
Figure 9- Densité stomatique de la face supérieure des feuilles d’Atriplex canescens soumises au
stress hydrique.
Figure 10- Densité stomatique de la face inférieure des feuilles d’Atriplex halimus L. soumises au
stress hydrique.
Figure 11- Densité stomatique de la face inférieure des feuilles d'Atriplex canescens soumises au
stress hydrique.
Figure 12- Nombre des cellules compagnes de la face supérieure des feuilles d’Atriplex halimus L.
soumises au stress hydrique.
Figure 13- Nombre des cellules compagnes de la face supérieure des feuilles d’Atriplex canescens
soumises au stress hydrique.
Figure 14- Nombre des cellules compagnes de la face inférieure des feuilles d’Atriplex halimus L.
soumises au stress hydrique.
Figure 15 - Nombre des cellules compagnes de la face inférieure des feuilles d’Atriplex canescens
soumises au stress hydrique.
Figure 16- Indice stomatique de la face supérieure des feuilles d’Atriplex halimus L. soumises au
stress hydrique.
Figure 17- Indice stomatique dans la face supérieure des feuilles d’Atriplex canescens soumises au
stress hydrique.
Figure 18- Indice stomatique de la face inférieure des feuilles d’Atriplex halimus L. soumises au
stress hydrique.
Figure 19- Indice stomatique de la face inférieure des feuilles d’Atriplex canescens soumises au
stress hydrique.
Figure 20- Longueur des stomates de la face supérieure des feuilles d’Atriplex halimus L. soumises
au stress hydrique.
Figure 21- Longueur des stomates de la face supérieure des feuilles d’Atriplex canescens soumises
au stress hydrique.
Figure 22- Longueur des stomates de la face inférieure des feuilles d’Atriplex halimus L. soumises
au stress hydrique.
Figure 23- Longueur des stomates de la face inférieure des feuilles d’Atriplex canescens soumises
au stress hydrique.
Figure 24- Largeur des stomates de la face supérieure des feuilles d’Atriplex halimus L. soumises
au stress hydrique.
Figure 25- Largeur des stomates de la face supérieure des feuilles d’Atriplex canescens soumises
au stress hydrique.
Figure 26- Largeur des stomates de la face inférieure des feuilles d’Atriplex halimus L. soumises
au stress hydrique.
Figure 27- Largeur des stomates de la face supérieure des feuilles d’Atriplex canescens soumises
au stress hydrique.
LISTE DES ABREVIATIONS
Liste des abréviations
ABA
: Acide abscissique
ADH1
: Avec déficit hydrique conduit à 30% de la capacité au champ
ADH2
: Avec déficit hydrique conduit à sec.
CC
: Capacité au champ.
cm²
: Centimètre carré
CO2
: Dioxyde de carbone
g
: gramme
h
: Heure
MF
: Matière fraîche
mg
: Milligramme
ml
: Millilitre
mm²
: Millimètre carré
mn
: Minute
MPa
: Méga pascal
MS
: Matière sèche
nm
: Nanomètre
NS
: Non significative
Pf
: Poids initial frai
Ppt
: Poids en pleine turgescence.
Ps
: Poids sec.
RFU
: Réserve facilement utilisable
RU
: Réserve utile
RudP
: Rubilose diphosphate
RWL
: Taux de déperdition de l’eau pour Relative Water Loss.
SDH
: Sans déficit hydrique maintenu 100 pour cent à la capacité au champ.
Sf
: Surface foliaire
SPAC
: Sol plante atmosphère Continuum
T
: Temps
TRE
: Teneur relative en eau
Ψw
: Potentiel hydrique
%
: Pour cent
LISTE DES ABREVIATIONS
<
: Inférieur
>
: Supérieur
±
: Plus ou moins
°C
: Degré celsius.
µm
: Micromètre
µmol
: Micromole
*
: Différence significative
**
: Différence hautement significative.
1- Remerciement
2- Résumé
3- Liste des tableaux
4- Liste des figures
5- Sommaire
Introduction générale.............................................................................................................. 01
CHAPITRE I- DONNEES BIBLIOGRAPHQUES
I - LES STRESS ABIOTIQUES ............................................................................................... 04
1- Le stress thermique. ................................................................................................................. 04
•
Le stress au froid .............................................................................................................. 05
•
Le stress provoqué par le gel............................................................................................ 05
•
Le stress induit par les températures élevées ................................................................... 05
2- Le stress salin........................................................................................................................... 05
3- Le stress hydrique ................................................................................................................... 06
a- Le déficit hydrique et ses conséquences sur les plantes........................................................ 07
b- Actions sur le métabolisme glucidique ................................................................................ 08
c- Actions sur le métabolisme protidique ................................................................................. 08
d- Actions sur le métabolisme lipidique ................................................................................... 08
e- Actions sur l’intégrité membranaire ..................................................................................... 09
f- Actions sur la feuille.............................................................................................................. 09
g- Actions sur la transpiration ................................................................................................... 09
h- Actions sur la photosynthèse ............................................................................................... 10
i- Actions sur la température interne ......................................................................................... 11
j- Actions sur la croissance et le développement ...................................................................... 11
II- L’EAU, LE SOL ET LES PLANTES ................................................................................. 13
1- Importance de l’eau pour la croissance et le développement des végétaux............................. 13
2- L’eau dans le sol ...................................................................................................................... 13
a- Caractéristiques hydriques du sol ....................................................................................... 14
b- Les humidités caractéristiques du sol ................................................................................. 14
c- Les humidités utiles aux plantes ......................................................................................... 14
3- Potentiel hydrique des plantes ................................................................................................. 14
a- Circulation et compartimentation de l’eau dans la plante........................................................ 15
4- Importance et nécessité de la transpiration .............................................................................. 16
5- Transpiration et croissance ...................................................................................................... 16
III- Les Atriplex.......................................................................................................................... 17
1- Aire de répartition des Chénopodiacées .................................................................................. 17
¾ Taxonomie, botanique et physiologie des Chénopodiacées............................................. 18
2- Le genre Atriplex ..................................................................................................................... 19
a- Type métabolique................................................................................................................. 19
b- Taxonomie, botanique et physiologie .................................................................................. 19
3- Description d'Atriplex canescens ............................................................................................. 20
a- Caractéristiques botaniques.................................................................................................. 20
b- Ecologie et répartition ......................................................................................................... 21
4- Description d'Atriplex halimus................................................................................................. 21
a- Caractéristiques botaniques.................................................................................................. 21
b- Ecologie et répartition ......................................................................................................... 22
5- Intérêts économiques et écologiques des Atriplex................................................................... 22
IV- Mécanismes d'adaptation des plantes................................................................................ 24
1- La résistance ............................................................................................................................ 24
2- La tolérance.............................................................................................................................. 24
3- L'adaptation ............................................................................................................................. 24
4- Les différentes approches dans l'étude de l'adaptation des plantes à la sécheresse ................. 25
5- Le concept "paramètre d'adaptation" ....................................................................................... 25
a- L'exclusion et l’inclusion ......................................................................................................... 26
b- Les paramètres phénologiques d'adaptation et l'échappement à la sécheresse ........................ 26
c- Les paramètres morphophysiologiques d'adaptation ............................................................... 27
¾ La tolérance avec potentiel hydrique élevé ou «retard dans la déshydratation» ............. 27
1- La régulation stomatique................................................................................................ 27
2- La présence de cires épicuticulaires sur les feuilles....................................................... 28
3- L'ajustement de la surface transpirante .......................................................................... 28
4- L'enroulement des feuilles ............................................................................................. 28
5- L’ajustement de la partie aérienne ................................................................................. 28
6- Le remodelage racinaire................................................................................................. 29
¾ La tolérance avec faible potentiel hydrique ou l'ajustement osmotique........................... 29
¾ La résistance ou la tolérance à la déshydratation ............................................................ 30
1- L'accumulation des sucres solubles .............................................................................. 30
2- La réduction des besoins nutritionnels........................................................................... 30
3-Le maintien de l’intégrité des structures membranaires ou résistance protoplasmique.. 31
CHAPITRE II- MATERIEL ET METHODE
I- MATERIEL VEGETAL ....................................................................................................... 32
1- La plante................................................................................................................................... 32
2- Conduite de l'essai ................................................................................................................... 32
II- METHODOLOGIE ............................................................................................................. 33
1- La teneur relative en eau (TRE) de la feuille........................................................................... 33
2- Paramètres de transpiration...................................................................................................... 34
- La perte de l'eau par la feuille excisée (RWL) ..................................................................... 34
- Caractéristiques des stomates ............................................................................................... 35
CHAPITRE III - RESULTATS
I – CARACTERISTIQUES HYDRIQUES.............................................................................. 36
1- Teneur relative en eau (TRE)................................................................................................... 36
2- Taux de déperdition de l'eau par la feuille excisée RWL ........................................................ 38
™ Après 60 mn (RWL 1)............................................................................................................ 38
™ Après 180 mn (RWL 2).......................................................................................................... 41
II - CARACTERISTIQUES MORPHOLOGIQUES DES STOMATES ............................. 43
1- La densité stomatique ............................................................................................................ 43
2 - Nombre de cellules compagnes ............................................................................................. 47
3 - Indice stomatique ................................................................................................................... 52
4- La longueur et la largeur des stomates..................................................................................... 56
a- La longueur des stomates ......................................................................................................... 56
b- La largeur des stomates ........................................................................................................... 60
Discussion et conclusion générales ....................................................................................... 64
Références bibliographiques
Annexes
INTRODUCTION
INTRODUCTION
L’Algérie est confrontée au problème d’une ressource en eau de surface (pluies)
insuffisante pour l’ensemble des besoins (eau potable, eau d’irrigation, eau industrielle,
environnementale,..). Ce sont les eaux fossiles qui, momentanément, servent de volume
tampon à ce déficit de plus en plus dangereux (Le HOUEROU, 1995; HALITIM, 1988;
HAMDI, 1999; REMINI, 2005; BERTHOMIEUX, 2006).
La résilience de beaucoup de nos écosystèmes sera probablement dépassée durant
ce siècle par la combinaison sans précédent du changement climatique, des perturbations
associées (les sécheresses, les incendies, la salinité) et d’autres facteurs de changement
mondial (la pollution et la surexploitation des ressources) (AIDOUD et NEDJRAOUI,
1992; CHAMARD, 1993; CHAUVET et OLIVIER, 1993; NEDJRAOUI, 2000; CHAVEZ
et OLIVEIRA, 2004).
Le fonctionnement des écosystèmes n’est pas connu dans toute sa complexité, ses
interactions avec le climat sont avérées, ainsi que l’influence que ce dernier exerce sur le
développement de la faune et la flore et inversement, puisque le mécanisme de la
photosynthèse par exemple est lié à la composition chimique de l’atmosphère et à
l’ensoleillement (AUBERTIN et VIVEN, 1998). Nous sommes confrontés à une crise
planétaire d’ampleur inégalée, à une rupture profonde du lien qui unit le monde vivant au
monde physique et, par conséquent, du lien qui unit les hommes à la nature (SALA et al.,
2000 ; BONKONGOU, 2001; BARBAULT et al., 2002).
Le déficit hydrique affecte plusieurs variables physiologiques de la plante. Ainsi le
flux hydrique peut être déséquilibré par deux manières : soit les précipitations sont rares ou
trop faibles, soit le sol retient peu d’eau (ROGER et RUBINSTEIN, 2004). Le potentiel
hydrique du sol diminue et l’absorption devient difficile alors que les pertes d’eau par
transpiration se poursuivent; ou le temps devient chaud et sec, le potentiel hydrique de
l’atmosphère (humidité relative de l’air très faible) diminue encore et les pertes dues à la
transpiration ne sont plus compensées par l’absorption. Le plus souvent, ces deux
conditions sont concomitantes. La plante perd de l’eau et fane. Si ces conditions sont trop
fortes et durent trop longtemps, la fanaison peut être irréversible et la plante meurt
(BATANOUNY, 1993; KIRKHAM, 2005).
Le déficit hydrique se traduit par une réduction des flux d'eau et de CO2 entre la
plante et l'atmosphère (GRAAM et BOYER, 1990). Les deux mécanismes principaux de
1
INTRODUCTION
cette réduction sont le contrôle de l'ouverture stomatique et de la surface foliaire, ce dernier
étant le plus déterminant sur des périodes de temps longues (TARDIEU, 2005).
Si la température de surface augmente de quelques degrés, certaines espèces ne
pourraient pas survivre, et les cycles biogéochimiques pourraient être bouleversés.
La capacité d’adaptation est l'aptitude d’un système à s’ajuster aux changements
climatiques, à des dommages potentiels modérés, à tirer parti des occasions et à faire face
aux conséquences (ARONSON, 1985 ; COLEMAN, 1996; NORTON, 1996).
La théorie de la sélection naturelle renvoie à la relation qui existe entre chaque
espèce, ou chaque variant génétique, avec son environnement, biotique ou physique ; ce
qui permet aux êtres vivants de répondre aux variations de l’environnement en s’y
adaptant, voire en le modifiant localement à son profit (LEVITT, 1980 ; RUSE, 1993).
Selon Le HOUEROU (1979), cette mécanique de l’évolution appelle deux commentaires :
le premier est que l’environnement varie dans l’espace et dans le temps, à court et long
termes. Il fluctue donc autour d’une moyenne, générant des conditions d’existence pour les
organismes qui peuvent être sensiblement différentes d’une génération à l’autre. Une
espèce est adaptée à une gamme plus ou moins large d’environnements. Le second
commentaire, c’est que toutes les espèces dans un lieu donné sont soumises à des pressions
de l’environnement communes, et qu’elles sont toutes en interactions plus ou moins lâches
avec les autres(LEROI et al., 1994; DOYLE, 1998; AVERY, 2003; SHANAHAN, 2004;
HENRY, 2005).
Suite à la grande souplesse qu'elles présentent vis-à-vis des stress abiotiques, les
halophytes sont évaluées pour leur usage potentiel comme des plantes cultivées (Le
HOUEROU, 1986). Les plantations d’arbustes halophytes constituent un investissement à
moyen et à long terme et une richesse renouvelable (WILSON, 1994 ; AJMAL KHAN et
al., 2000 ; ABBAD et al., 2004).
Les halophytes constituent aussi une source additionnelle de fourrage en
augmentant le rendement biologique de pâturages dégradés dans les zones arides
(CHRIYAA et El MZOURI, 1999). Elles constituent un facteur de protection de
l’environnement contre l’érosion et permettent la conservation des eaux, la réhabilitation et
la réadaptation des terres dégradées. Ces arbustes peuvent valoriser les terres marginales
inutilisables en agriculture traditionnelle (terres salées,...), (FRANCLET et Le
HOUEROU, 1971). Elles participent autant pour la protection de la faune en permettant la
stabilisation de l'écosystème, la conséquence la plus importante est leur aptitude à assurer
une remontée biologique, il s’agit finalement de réinventer, peut-être même d’inventer, la
co-évolution plantes-biosphère (CHOUKR-ALLAH, 1996 ; DUTUIT, 1999).
2
INTRODUCTION
Le travail proposé s’inscrit dans l'évaluation des réponses physiologiques de deux
espèces halophytes, Atriplex halimus L. et Atriplex canescens soumises à un déficit
hydrique.
Le travail expérimental comporte trois semaines de stress. Dans une première
semaine où les plantes des deux espèces expérimentées sont irriguées, avec des variations
induites du régime d’alimentation hydrique.
Une deuxième semaine est consacrée à la compréhension des modifications physiologiques
manifestées suite à l'arrêt d'irrigation. Une troisième semaine d'étude est réservée à la
compréhension de l'effet de la réhydratation sur le comportement des deux espèces. 3
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre I- DONNEES BIBLIOGRAPHQUES
I - LES STRESS ABIOTIQUES
Les plantes en général exigent des conditions environnementales optimales pour
une croissance normale, mais elles sont souvent sujettes à des facteurs extrêmes de
potentiels hydriques, température et salinité, en engendrant différents types de stress
(HOPKINS, 2003).
Ces dernières années, la définition du terme stress a été généralisée, ainsi qu'elle est
maintenant employée comme référence pour les plantes supérieures et inférieures et même
pour les micro-organismes, par opposition à l’utilisation originale impliquant l’homme et
les animaux.
Le physiologiste canadien Hans SELYE, qui a inventé le terme les années 1930, a
cru que les capacités de l'organisme à s'adapter sont liées à la concentration et l’effort
entrepris à mobiliser les systèmes de défense de cet organisme (CHERNYAD'EV, 2005).
Toutefois, le stress biologique est un concept mécanique, défini comme étant une
force appliquée sur un objet par unité de surface. En réponse à cette force externe, l’objet
développe une force ou change de dimension (HOPKINS, 2003).
Les plantes rencontrent souvent des environnements inhabituels extrêmes, mais les
principaux stress abiotiques qu'elles perçoivent sont : le stress thermique, le stress salin et
le stress hydrique.
1- Le stress thermique
La sensibilité des plantes aux températures extrêmes et très variable, certaines sont
tuées ou lésées par des baisses modérées de température, alors que d'autres parfaitement
acclimatées, sont capables de survivre au gel. Le stress par des hautes températures induit
la synthèse des protéines particulières. Chaque plante exige une température optimale de
croissance et de développement, qui ne peuvent se dérouler qu'entre des limites supérieures
et inférieures. Lorsque la température avoisine ces limites, la croissance diminue et au-delà
elle s'annule.
Trois types de températures extrêmes peuvent causer des dégâts aux plantes : le
froid, le gel et les températures élevées (MAZLIAK, 1995; HELLER et al., 1998;
HOPKINS, 2003).
4
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
•
Le stress au froid
Les signes de lésions externes dépendent de l'espèce et de son âge, ainsi que de la
durée de l'exposition au froid. Ces signes sont le reflet d'un dysfonctionnement du
métabolisme du aux modifications des lipides membranaires passant d'un état fluide à un
état semi-cristallin, commence par arrêt des mouvements de cyclose, la réduction de la
respiration, de la photosynthèse et de la synthèse protéique et une altération des profils de
synthèses protéiques (GUSTA and CHEN, 1987; LIMIN et FOWLER, 1994; HELLER et
al., 1998; HOPKINS, 2003).
•
Le stress provoqué par le gel
C'est la formation de glace et non pas la basse température en soi qui endommage
les cellules végétales. Ceci résulte d'une vitrification de l'eau; ce qui provoque la
destruction cellulaire (OLIEN, 1969; LEVITT, 1972; OLIEN et al., 1986; O’CONNOR et
al., 1993; HOPKINS, 2003).
•
Le stress induit par les températures élevées
La température la plus élevée que les plantes peuvent supporter est déterminée par
la dénaturation irréversible des enzymes qui ont un rôle crucial comme la Rubisco
(GIMENEZ et al., 1992). En présence d'acides gras saturés, la fluidité membranaire
augmente aux fortes températures ce qui suscite des problèmes de perméabilité (ABROL et
INGRAM, 1997). L'exposition, à des hautes températures, inhibe la synthèse de la plupart
des protéines et induit la synthèse d'une famille de protéines de faible masse moléculaire
appelées protéines de choc thermique (Heat Shock Proteins, HSPs) qui jouent un rôle
extrêmement important dans la protection des cellules contre les effets délétères (BERRY
and BJORKMAN, 1980; BHULLAR and JENNER, 1986; KEELING et al., 1994).
2- Le stress salin
Le terme de stress salin s'applique surtout à un excès d'ions, en particulier, mais
pas exclusivement, aux ions Na+ et Cl- dans la rhizosphère et dans de l'eau (PARIDA et
DAS, 2005). Le stress salin déclenche à la fois un stress osmotique et un stress ionique
(RAINS, 1972; FLOWERS et al., 1986; FLOWERS et al., 1988; FLOWERS, 2004).
5
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
La sécheresse physiologique est due à la présence de quantités importantes de sels
dans la solution du sol qui abaisse le potentiel hydrique et rend l'acquisition de l'eau et de
nutriments difficile pour les plantes (FLOWERS et al., 1977; HOPKINS, 2003).
Les plantes peuvent développer divers mécanismes afin d'assurer leur survie. Les
halophytes sont considérées comme des régulateurs de salinité. Certains de ces régulateurs
n'absorbent pas le sel mais en excrètent des quantités considérables par leurs racines.
D'autres régulateurs absorbent le sel, mais en excrètent de grandes quantités dans des
glandes à sel spécialisées des feuilles (HOPKINS, 2003). On parle ici de deux mécanismes,
l’exclusion et l'inclusion (FLOWERS et al., 1986; HARINASUT et al., 2000).
3- Le stress hydrique
Le stress hydrique occupe une place particulière du fait de sa fréquence et de la
place que l’eau occupe dans les phénomènes métaboliques. De part son rôle dans la
photosynthèse, le transport et l’accumulation, ainsi que dans la multiplication et le
grandissement cellulaire, l’eau a un rôle essentiel dans la croissance et le développement
des plantes (MAZLIAK, 1995; HELLER et al., 1998; HOPKINS, 2003; ENIXON, 2004).
La sécheresse est un terme météorologique définit par la période pluviale
insuffisante qui conduit le plus souvent à un déficit hydrique (HERMEZ, 1996).
HSIAO (1973) a défini le déficit hydrique comme étant la situation dans laquelle le
potentiel hydrique et la turgescence de la plante sont assez réduits au point de perturber le
déroulement optimal des différentes fonctions.
Le déficit hydrique se produit dans le cas où la quantité d’eau évapo-transpirée
excède celle absorbée à partir du sol (LEVITT, 1980a; ACEVEDO, 1991; BLUM, 1996;
ENIXON, 2004).
Le déficit hydrique est considéré comme une perte modérée d’eau interne menant à
une fermeture des stomates et par conséquent une limitation des échanges gazeux
(TARDIEU and DREYER, 1997). La dessiccation est une perte d’eau plus accentuée qui
peut potentiellement conduire à une interruption du métabolisme, une déstructuration
cellulaire et éventuellement un arrêt de l’activité enzymatique (SMIRNOFF, 1993 ;
MARTRE, 1999).
Les contraintes hydriques connues sont de deux types ; édaphiques et
atmosphériques : les contraintes édaphiques, qui correspondent à une disponibilité en eau
réduite dans le sol. La cinétique d’établissement d’un déficit hydrique édaphique est lente
et dépend de la vitesse de dessèchement du sol. Elles sont qualifiées de contraintes
6
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
statiques, car elles se manifestent même en absence de flux d’eau à travers la plante
(MARTRE et al., 1999; MARTRE et al., 2000).
En ce qui concerne les contraintes atmosphériques, lorsque la demande
évaporatoire augmente, les pertes d’eau par transpiration créent un flux d’eau dans la
plante, qui du fait des résistances aux mouvements d’eau dans le sol et la plante, entraînent
une altération de l’état hydrique de la plante. Ce type de contraintes est qualifié de
dynamique, car elles sont associées à la circulation de l’eau dans la plante. Les contraintes
dynamiques peuvent se définir par l’intensité de la transpiration, elle-même définie par la
demande évaporatoire, qui est essentiellement déterminée par la température des feuilles
d’une part, et par l’humidité et la température de l’air d’autre part. Une forte demande
évaporatoire amplifie les conséquences d’un dessèchement du sol sur l’état hydrique de la
plante et sur sa croissance (MARTRE, 1999 ; MARTRE et al., 2000).
a- Le déficit hydrique et ses conséquences sur les plantes
Le manque d’eau pour la plante peut avoir des incidences plus ou moins néfastes ;
les plantes sont souvent sujettes à des facteurs extrêmes de potentielle hydrique,
température et salinité, en engendrant différents types de stress. Il peut s’agir d’un simple
flétrissement limitant la photosynthèse et se traduisant par un arrêt de croissance ou un
manque d’accumulation de réserves. Bien qu’utilisée pour la mise à fleur de certaines
plantes, un manque d’eau peut aussi provoquer l’avortement des organes sexuels, la chute
des fleurs, des fruits et même des feuilles en commençant par les plus âgées
(TURNER,1979; TURNER et al., 1986; UPADHAYAYA et FURNES, 1994; VENORA
et CALCAGNO, 1991).
Les dégâts peuvent enfin entraîner la destruction de la plante. La résistance à la
sécheresse dépend de l’aptitude de la plante à développer un système radiculaire important
et à limiter ses pertes d’eau cuticulaires et stomatiques (HOPKINS, 2003 ; ZHANG and
CHEN, 2004; ADDA, 2006).
Le déficit hydrique a un grand impact sur la croissance et la productivité des
plantes en réduisant la turgescence des feuilles, l'expansion cellulaire, la conductance
stomatique et la photosynthèse et provoque l’augmentation de la synthèse d'ABA et des
concentrations des solutés dans les tissus (LAUER et BOYER, 1992; ENIXON, 2004).
De nombreuses réactions ont été observées au niveau métabolique (accumulation
de solutés) ou au niveau de la balance hormonale lors de l’établissement de déficit
hydrique. L’acide abscissique (ABA) qualifié «d’hormone de stress», est synthétisé
7
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
rapidement et semble avoir un rôle important dans la réponse au stress, dans l’inhibition de
la photosynthèse et le ralentissement de la croissance des feuilles (MARUYAMA and
BOYER, 1994; LEFEBVRE, 2005). Le déficit hydrique peut également diminuer la
pression de turgescence de la plante et par conséquent provoquer une perte d’eau du
contenu cellulaire. Cette perte de l’état de turgescence peut engendrer des effets
physiologiques très importants (BOYER, 1995 ; GATE, 1995).
b- Actions sur le métabolisme glucidique
Lors d’un déficit hydrique, l’un de ses effets majeurs, est qu’il affecte le
métabolisme des hydrates de carbones avec une accumulation des sucres et un bon nombre
d’autres composés organiques. Les changements dans le contenu des carbohydrates sont
particulièrement importants vus leur relation directe avec plusieurs processus
physiologiques tels que : la photosynthèse, translocation et respiration (WANG and
STUTTLE, 1992; KINIRY, 1993; AL HAKIMI et al., 1995; DUBOS, 2001).
c- Actions sur le métabolisme protidique
Le contenu en protéines dans les feuilles diminue suite au manque d’eau. Les
plantes C3 répondent l'insuffisance de l'eau par une diminution plus prononcée de leurs
protéines au niveau des feuilles que les plantes C4. La diminution du pool protéique est
causée par l’inhibition de la synthèse et l’augmentation du catabolisme suite à l'activité
hydrolytique accrue (THOMPSON, 1980; KUSAKA et al., 2005).
L'enzyme principale, ribulose bis phosphate carboxylase-oxygénase est digne d’une
considération spéciale, sa quantité dans les feuilles représente 50% des protéines ;
d'ailleurs, la déshydratation cause une diminution dramatique (environ deux fois) de la
protéine la plus abondante sur terre (Rubisco) (LORIMER, 1981; CHERNYAD'EV, 2005).
d- Actions sur le métabolisme lipidique
En ce qui concerne les lipides foliaires notamment les lipides des membranes
chloroplastiques, de nombreux travaux ont montré que la teneur diminue et que leur
composition est modifiée (MILLAR et al., 1996; PRIAULT et al., 2007).
La dégradation des lipides membranaires, tout comme celle des protéines, perturbe
fortement le fonctionnement cellulaire et provoque une réduction de la perméabilité
sélective, ce qui influence les échanges moléculaires intra et intercellulaires et le transport
d’électrons (TAIZ and ZEIGER, 2002; PRIAULT, 2006).
8
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
e- Actions sur l’intégrité membranaire
De nombreuses études ont montré le rôle des membranes cellulaires dans la
résistance des végétaux à la sécheresse.
Dans le cas de certaines espèces sensibles à la déshydratation, l’organisation
générale de la cellule peut être affectée, dans la mesure où la sécheresse conduit à une
perte de la compartimentation et à une destruction de certains organites cellulaires. Le
tonoplaste se scinde en petites vacuoles, les crêtes mitochondriales se dégradent et les
chloroplastes perdent leur organisation moléculaire (DUBOS, 2001; PRIAULT, 2006). Ces
modifications ultrastructurales pourraient perturber les processus primaires de la
photosynthèse et altérer les principaux composants membranaires.
Ces altérations résultent des réactions chimiques, enzymatiques et des destructions
mécaniques par plasmolyse. En condition de stress hydrique, l’activité de plusieurs
enzymes s’intensifie. C’est le cas de l’invertase, des amylases, de la ribonucléase des
phosphatases acides et des lipases alcalines. Ce phénomène pourrait être à l’origine de la
perméabilité des différentes membranes cellulaires et de la perte d’électrolytes du milieu
intra vers le milieu extracellulaire (HELLER et al., 1998; DUBOS, 2001; TAIZ and
ZEIGER, 2002; PRIAULT, 2006).
f- Actions sur la feuille
Chez la majorité des espèces végétales, le déficit hydrique diminue la taille des
feuilles ; d'autres changements incluent l'épaississement des parois cellulaires, cutinisation
de la surface foliaire et un mauvais développement du système conducteur.
Les feuilles des plantes steppiques deviennent plus épaisses ; l’épaississement se
manifeste comme une augmentation du rapport entre la feuille à sa surface, ce paramètre
est la densité spécifique foliaire (LSD) (CHERNYAD'EV, 2005).
En réduisant la taille des feuilles et leur surface verte, le stress hydrique diminue la
durée de vie de la feuille et par voie de conséquence, la capacité photosynthétique
(TURNER et al., 1987; MARTRE, 1999; ENIXON, 2004).
g- Actions sur la transpiration
Les modifications qui affectent la feuille ont des répercutions directes sur la
transpiration ; la plante ferme ses stomates pour réduire ses pertes en eau. Cette fermeture
va entraîner des modifications physiologiques, morphologiques et phénologiques.
L’entrée du CO2 est également verrouillée lors de cette fermeture, entraînant une
9
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
perturbation de l’activité photosynthétique. La fermeture emprisonne une bonne part de
l’énergie destinée à être dissipée par transpiration, ce qui a pour conséquence
l’augmentation de la température foliaire (KOTCHI, 2004).
Plusieurs rapports suggèrent que les stomates des feuilles puissent se fermer d'une
façon non-uniforme à travers la surface de feuille en réponse à l’ABA (WARD et BUNCE,
1987; TERASHIMA et al., 1988; VASSEY et SHARKEY, 1989).
h- Actions sur la photosynthèse
Il existe une relation linéaire entre la teneur en eau de la feuille et la réponse
photosynthétique. La réduction de l’activité photosynthétique peut être causée par des
facteurs stomatiques (fermeture des stomates), des facteurs non stomatiques (diffusion du
CO2 vers les sites de réduction, inactivation des enzymes de l’incorporation du CO2…) et
des facteurs liés à la redistribution des néo-assimilats (MATTHEWS et BOYER, 1984;
SEEMAN et al., 1987 ; VASSEY et al., 1991).
Les effets directs de faibles potentiels hydriques sur le chloroplaste provoquent une
diminution de la demande en CO2 dont la concentration demeure relativement élevée à
l'intérieur de la feuille. Les activités de transport d'électron et de photophosphorylation sont
réduites dans le chloroplaste. Ces effets sont le reflet de lésions des membranes des
thylacoïdes et de la protéine ATP synthétase. De plus, les effets inhibiteurs d'un potentiel
hydrique faible sont accrus par les concentrations élevées de magnésium, concentrations
qui apparaissent dans la feuille déshydratée (BENLARIBI, 1990 ; KRÖMER, 1995).
L'inhibition de la photosynthèse est centrale et a souvent été conçu pour être
provoquée par une réduction de la conductivité stomatique, peut-être en raison de
l’élévation des quantités d'ABA qui limite la disponibilité du CO2 à l'intérieur de la feuille
(VASSEY et SHARKEY, 1989 ; ALVES and SETTER, 2004).
Le déficit hydrique provoque une diminution de la teneur en pigments
photosynthétiques (chlorophylles et caroténoïdes), des changements du rapport
chlorophylle (a/b), des altérations des feuilles et des structures des chloroplastes, inhibe
les réactions claires et sombres de la photosynthèse, et empêche la biosynthèse des
protéines cellulaires. En particulier, cette suppression affecte l'enzyme principale de la
photosynthèse, Rubisco, qui diminue l'intensité de l'assimilation photosynthétique du
dioxyde de carbone et accélère le vieillissement des feuilles (CHERNYAD'EV, 2005).
10
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
•
Rapport chlorophylles a/b
Le contenu de la chlorophylle a et b diminue à différents taux, ce qui change le
rapport des deux pigments. Le plus fréquent, la baisse dans la teneur de la chlorophylle b,
observée où le déficit hydrique est bien prononcé, est plus considérable que celle de la
chlorophylle a ; c'est dû au fait que la chlorophylle b est plus susceptible de la destruction
provoquée par le manque d’eau et à l’exposition aux températures élevées. En
conséquence, le rapport chlorophylle a/b est augmenté (CHERNYAD'EV, 2005).
Cependant, la capacité biochimique de la photosynthèse semble également être
empêchée (MICHAEL, BOYER, 1992), suggérant que la photosynthèse puisse être limitée
par des effets biochimiques. La réponse du potentiel hydrique (Ψw) est diagnostiquée pour
ces mécanismes. Si Ψw diminue quand les feuilles se déshydratent, la photosynthèse serait
limitée par la conductance stomatique. Si Ψw augmente, l'inverse est vrai, et la
photosynthèse serait limitée par une activité biochimique (SHARP et BOYER, 1986;
SEEMANN et SHARKEY, 1987; VASSEY et SHARKEY, 1989).
i- Action sur la température interne
Le stress hydrique a ainsi un effet direct sur la température de la végétation. Cette
température foliaire dépend de son intensité et son apparition dans le développement de la
plante. Le stress hydrique peut entraîner ou non une perte de qualité et de rendement dans
la production agricole par la modification de la mise en place des capteurs
photosynthétiques, la répartition des assimilats entre les différents organes (tiges, feuilles
et graines), la quantité de graines récoltées et aussi l’accumulation des composés majeurs
(lipides, protéines, glucides) (KOTCHI, 2004).
j- Actions sur la croissance et le développement
La croissance de la plante est l’augmentation irréversible de la taille, résultant
d’une prolifération, de la croissance et de la différenciation cellulaire. Elle implique les
facteurs génétiques, physiologiques, écologiques et morphologiques ainsi que leur
interaction. Le déficit hydrique réduit la croissance à travers l’inhibition des différents
processus physiologiques et biochimiques dont, la photosynthèse, la respiration, la
translocation des substances, la nutrition minérale, la synthèse et migration des
phytohormones (KRAMER, 1980; CHAVES, 1991).
Lors de l’établissement d’un déficit édaphique, une relation étroite entre le potentiel
hydrique des feuilles matures du maïs et la vitesse d’allongement foliaire se manifeste, ces
11
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
deux variables diminuant avec le dessèchement. Par contre, les parties en croissance des
feuilles ne s’affectent par le potentiel hydrique et la turgescence cellulaire (MICHELENA
et BOYER, 1982).
De plus, la vitesse d’allongement foliaire décroît avec le potentiel hydrique du sol,
même dans des conditions particulières où l’état hydrique des parties aériennes est
maintenu à un niveau similaire à celui des plantes bien irriguées ce qui suggère l’existence
d’un signal non hydraulique émis par les racines soumises au déficit hydrique (MARTRE,
1999; HOPKINS, 2003).
SAAB et al., (1990) ont montré que ce signal pourrait être l’acide abscissique
(ABA). Ces travaux suggèrent donc que l’état hydrique des feuilles puisse ne pas être
directement impliqué dans la détermination de la vitesse d’allongement foliaire. La
réduction de la vitesse nocturne d’allongement foliaire du maïs lors d’un déficit hydrique
édaphique ne dépend que de l’état hydrique du sol et est directement liée à la concentration
en ABA dans la sève xylémienne (BEN HAJ SALAH et TARDIEU, 1997). Cependant, a
la journée, la vitesse d’allongement foliaire diminue encore plus, cette réduction
supplémentaire de la vitesse d’allongement est directement liée à la demande évaporatoire
ou à l’état hydrique des feuilles matures (BEN HAJ SALAH et TARDIEU, 1997).
Durant les dernières décades, l’action de l’ABA sur la conductivité stomatique et la
croissance foliaire a été très étudiée, alors que la signification de la composante
hydraulique a été largement négligée (MARTRE, 1999). Et comme le souligne BEN HAJ
SALAH et TARDIEU (1997) dans la plupart des études où l’effet de la demande
évaporatoire sur la vitesse de croissance foliaire est analysé, il est difficile de distinguer les
effets de la température, de l’éclairement et de l’humidité de l’air sur la vitesse de
croissance foliaire. De plus, dans ces études à court terme et en conditions contrôlées, la
transpiration et l’état hydrique des parties matures et en croissance ne sont généralement
pas mesurés. Il est donc difficile de relier la vitesse de croissance instantanée à l’état
hydrique instantané de la plante (MARTRE, 1999).
Mais la question reste toujours posée, de savoir si ces nombreuses réactions au
déficit hydrique ont un rôle effectif dans l’acquisition de la tolérance, ou bien s’ils ne font
que marquer un état de stress. Pour pouvoir répondre à cette question, il est nécessaire
d’étudier les différentes réponses des plantes à la sécheresse et les mécanismes
d’adaptation développés par la plante (BEZZALA, 2005).
12
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
II- L’EAU, LE SOL ET LES PLANTES
1- Importance de l’eau pour la croissance et le développement des végétaux
L’importance écologique de l’eau résulte de son importance physiologique
(MARTRE, 1999). L’eau est le constituant pondéralement le plus important des végétaux
(50 % à 90 % de leur masse de matière fraîche). Elle est le milieu dans lequel a lieu la
quasi-totalité des réactions biochimiques vitales ; elle joue le rôle de solvant, d’agent de
réactions chimiques, de substrat et de catalyseur. Par la pression qu’elle exerce sur les
parois, l’eau permet la turgescence cellulaire qui est indispensable au port érigé des plantes
herbacées et à l’expansion cellulaire dans les tissus en croissance. La turgescence est
également à la base des mouvements d’organes (feuilles, étamines) et de cellules
(stomates). A l’échelle de l’organisme, l’eau permet de véhiculer les substances nutritives,
les déchets du catabolisme et les phytohormones (GUIGNARD, 1979; KIRKHAM, 2005).
La perte de l'eau par transpiration permet aux plantes de faiblir une partie
importante de l’énergie qu’elles reçoivent du soleil et de supporter ainsi son rayonnement
de façon continue sans pour autant subir un échauffement excessif ; ses propriétés
thermiques aident les plantes de ne pas se refroidir ou se réchauffer rapidement
(MAZLIAK, 1995; HELLER et al., 1998; MARTRE, 1999; HOPKINS, 2003).
Une diminution de la teneur en eau de la plante se traduit immédiatement par une
réduction de la croissance en dimension, avant même que la photosynthèse ne soit affectée
(BOYER, 1970; ACEVEDO et al., 1971).
2- L’eau dans le sol
Le sol est la couche superficielle soumise aux conditions météorologiques, c’est le
support et le réservoir de la plante dont elle puise de l’eau et les éléments indispensables à
son alimentation (GAUTHIER, 1991). Pour caractériser les qualités hydriques d’un sol, le
pourcentage d’eau présent n’est pas suffisant car elle ne prend pas en compte la réalité
physique de l’eau dans le sol, il faut donc aussi prendre en compte, les forces osmotiques ;
les forces matricielles ; et enfin, l’eau de constitution présente dans certains complexes
chimiques, et inaccessible aux plantes (DANIELLE et MAZLIAK, 1995 ; HELLER et al.,
1998; HALLAIRE, 1999).
13
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
a- Caractéristiques hydriques du sol
Dans le sol, l’eau est en perpétuel mouvement très lent la plupart du temps sous
l’effet de différentes forces ; la pesanteur, l’absorption et la tension capillaire.
L’eau est liée aux constituants du sol par deux catégories de forces: Les forces
osmotiques et les forces matricielles (les forces d’imbibition, les forces capillaires)
(GAUTHIER, 1991; DANIELLE et MAZLIAK, 1995; HELLER et al, 1998).
b- Les humidités caractéristiques du sol
GAUTHIER (1991), HELLER et al. (1998) et HALLAIRE (1999), signalent
plusieurs valeurs d’humidités pondérales ou volumiques qui permettent de caractériser un
sol par exemple la capacité de rétention maximale, la capacité au champ, le point de
flétrissement (pF).
c- Les humidités utiles aux plantes
GAUTHIER (1991), définie l’humidité utile aux plantes comme étant la réserve
facilement utilisable et la réserve utilisable. Cette quantité d'eau est fonction de la
profondeur et de la nature de sol prospecté par les racines.
•
La réserve facilement utilisable (RFU) : La réserve facilement utilisable
est la quantité d’eau qu’il faut apporter aux plantes pour faire passer l’humidité du sol du
point de flétrissement temporaire à la capacité de rétention. On admet généralement que la
RFU représente 2/3 de la réserve utilisable (GATE, 1995).
•
La réserve utilisable (RU) : Elle représente la quantité maximale d'eau
prélevée par les racines des plantes, elle se situe entre la capacité au champ et le point de
flétrissement.
3- Potentiel hydrique des plantes
Le potentiel hydrique d’une plante doit en tout point être égal à celui du sol, en
l’absence de croissance et de transpiration (définition du potentiel de base). Mais BOYER
(1968), MICHELENA et BOYER (1982) et WESTGATE et BOYER (1984) ont montré
que cette différence de potentiel hydrique existe dans toutes les zones de croissance des
plantes.
Ce déséquilibre hydrique est dû, d’une part au relâchement des parois qui empêche
la pression de turgescence de s’équilibrer avec la pression osmotique, d’autre part à la
14
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
faible conductivité hydraulique des tissus en croissance (BOYER, 1968; MOLZ et
BOYER, 1978).
La diminution de la pression de turgescence, causée par le relâchement des parois,
crée une différence de potentiel hydrique de part et d’autre du plasmalemme qui favorise
l’entrée d’eau dans la cellule. Cette différence de potentiel est transmise à l’apoplasme
sous la forme d’une tension qui crée un mouvement d’eau du xylème vers l’apoplasme,
d’où elle entre dans la cellule, L’eau provenant du xylème doit traverser les cellules
internes pour atteindre les cellules de l’épiderme, le gradient de potentiel hydrique est donc
plus important dans les cellules proches du xylème où le flux d’eau est plus important
(MOLZ et BOYER, 1978 ; TAIZ et ZEIGER, 2002; KIRKHAM, 2005).
a- Circulation et compartimentation de l’eau dans la plante
La plante rejette continuellement par son feuillage de l’eau dans l’atmosphère, rejet
qu’elle doit compenser en absorbant de l’eau au niveau du sol. L’évaporation à l’interface
des feuilles génère des tensions capillaires dans les parois pectocellulosiques des cellules
du mésophylle (MARTRE, 1999). La cellule se procure alors de l’eau auprès de sa voisine
et ainsi de suite, jusqu’à ce que finalement la jonction se perpètre dans la feuille avec
l’extrémité d’un vaisseau. Ces tensions créent un gradient de potentiel hydrique dans la
feuille qui se propage jusqu’aux racines par l’intermédiaire des vaisseaux du xylème. Cette
théorie de l’ascension de l’eau est appelée théorie de la tension-cohésion ; tension, car
c’est la "force" qui crée l’ascension de l’eau ; cohésion, car c’est la cohésion des molécules
d’eau entre elles, grâce à des liaisons hydrogènes (STEUDLE, 1995).
La racine est une structure composite où l’eau et les solutés suivent différents
trajets parallèles (apoplasme, symplasme, vacuolaire) à travers différents tissus arrangés en
série (épiderme, cortex, stèle).
Le cheminement de l’eau à travers la plante depuis l’interface sol/racine jusqu’aux
surfaces d’évaporation se déroule en phase liquide et comprend trois étapes. Dans la
première, l’eau circule de cellule à cellule (voie symplastique) ou dans les parois
cellulaires (voie apoplastique) depuis la surface des racines jusqu’aux vaisseaux du
cylindre central. Elle circule ensuite dans les conduits du xylème avant un nouveau trajet
extravasculaire dans les parties aériennes de la plante.
L’eau peut alors avoir trois destinations, (i) elle peut être perdue par transpiration,
(ii) ou bien participer aux variations de volume d’eau des tissus matures, (iii) ou encore
participer à l’expansion cellulaire dans les tissus en croissance.
15
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Les trajets extravasculaires s’effectuent sur des distances très courtes (quelques
millimètres) mais correspondent à des résistances importantes. Le trajet xylèmien, au
contraire, s’effectue sur des longues distances (jusqu’à plusieurs mètres), mais correspond
à des résistances faibles (DANIELLE et MAZLIAK, 1995; HELLER et al,
1998; MARTRE, 1999; HOPKINS, 2003).
4- Importance et nécessité de la transpiration
Les plantes sont à l’interface entre deux milieux, le sol et l’atmosphère avec
lesquels elles maintiennent des échanges de matière et d’énergie (MARTRE, 1999).
La transpiration définie comme la perte d’eau à l’état de vapeur par les feuilles,
correspond d’un point de vue physique à une évaporation. La transpiration exige donc un
apport d’énergie fourni essentiellement par le rayonnement incident, elle dépend, en outre,
de la température et de l’hygrométrie de l’air, de la forme et de la disposition des feuilles,
des résistances à la diffusion des gaz opposés par les stomates et par la couche limite d’air
qui entoure les feuilles (PRIAULT, 2006).
La transpiration est le processus majeur dans la détermination de l’état hydrique de
la plante. L’évaporation de l’eau crée un gradient de potentiel chimique de l’eau qui est le
moteur des mouvements d’eau dans la plante. La transpiration permet également aux
feuilles de dissiper, sous forme de chaleur latente, une partie de l’énergie qu’elles
reçoivent et limite ainsi leur échauffement (VASSEY et SHARKEY, 1989 ;
KOTCHI, 2004).
La transpiration est souvent considérée comme un "mal inévitable" ; un mal parce
qu’elle peut entraîner la déshydratation de la plante, inévitable du fait de la structure des
feuilles et de la nécessité vitale pour la plante des échanges gazeux. C’est une conséquence
malheureuse de la photosynthèse du fait qu’il existe une forte dualité entre la transpiration
et la photosynthèse puisque le CO2 et l’eau empruntent le même trajet (HOPKINS, 2003).
5- Transpiration et croissance
La croissance en volume des plantes résulte de l’expansion cellulaire. Le
grandissement cellulaire et l’alimentation hydrique sont fortement couplés, puisque
l’accroissement de volume d’une cellule est avant tout un accroissement de volume d’eau
(MICHELENA et BOYER, 1982; BEN HAJ SALAH et TARDIEU, 1997).
Les interactions entre la transpiration et la croissance sont multiples et complexes.
Toutefois, de manière globale, toute régulation du fonctionnement de la plante ayant pour
16
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
effet de réduire la transpiration – à température constante – est accompagnée d’une
augmentation de la vitesse de croissance et vice versa (BOYER, 1985).
La valeur des potentiels hydriques dans chacune des phases où se trouvera l’eau,
dans le sol comme dans les divers tissus de la plante et dans l’atmosphère entourant la
plante peut être déterminée. Sachant toujours que l’eau se déplace spontanément d’un
potentiel hydrique élevé à un potentiel hydrique bas, il sera alors aisé de prévoir le sens de
déplacement du flux d’eau entre le sol, les divers tissus des racines, les tissus conducteurs
ou foliaires, les chambres sous-stomatiques et l’atmosphère (MAZLIAK, 1995).
III- Les Atriplex
Dans les dernières décennies, le progrès substantiel a été accompli dans l'évaluation
des halophytes pour leur usage potentiel comme plantes cultivées (ARONSON, 1985 ; Le
HOUEROU, 1979; Le HOUEROU, 1986). Des collections d'halophytes ont été assemblées
en Israël, en Arizona, en Australie et au Pakistan et ont été examinées entre elles pour
déterminer leur tolérance aux sels et leur valeur nutritive. Il est établi qu'il y a des rôles
potentiels faisables des halophytes dans l'économie agricole et l’utilisation de ces plantes
dans les terres affectées par la salinité. Mais des problèmes majeurs ont surmonté pour la
détermination et la sélection des meilleures espèces et écotypes à employer dans les vastes
régions dégradées autour du monde (CHOUKR-ALLAH, 1996 ; HELA EL FERCHICHI
et al., 2006).
Les halophytes sont naturellement adaptées dans des vastes régions affectées par la
salinité et elles sont broutées par les animaux pour long temps. Les halophytes, arbres et
arbustes sont tous des sources potentielles de fourrage. Le genre Atriplex issu de la famille
des chénopodiacées inclus 48 espèces et sous espèces dans le bassin méditerranéen dont
cinq espèces parmi elles peuvent êtres fourragères (Le HOUEROU, 1992; WILSON,1994).
1- Aire de répartition des Chénopodiacées
Les
Chenopodiaceae sont
des
plantes
annuelles
ou
vivaces,
rarement
buissonnantes, et souvent halophiles, caractérisées par un cycle végétatif lent avec une
période de croissance qui s'étend de Mars à Juin (YAAKOUB, 2006). Elles sont largement
répandues dans les habitats salins tempérés et subtropicaux, en particulier dans les régions
littorales de la Mer Méditerranéenne, de la Mer Caspienne et de la Mer Rouge, dans les
steppes arides de l’Asie centrale et orientale, aux marges du désert du Sahara, dans les
17
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
prairies alcalines des Etats-Unis, dans le Karoo en Afrique méridionale, en Australie et
dans les Pampas argentines. Elles poussent également comme des herbacées sur les sols
riches en sel des zones habitées, surtout en présence d’écoulements d’eau et de terrains
accidentés (MULAS et MULAS, 2004).
•
Taxonomie, botanique et physiologie des Chénopodiacées
Du point de vue morphologique, les Chenopodiaceae sont caractérisées par des
racines profondes et pénétrantes, destinées à absorber la plus grande quantité d’eau
possible et des feuilles alternées, petites et farineuses ou recouvertes de poils, lobées,
parfois épineuses, formées de manière à réduire les pertes en eau dues à la transpiration.
Certains genres ont des tiges pulpeuses, à courts segments internodaux et sont entièrement
dépourvues de feuilles, ce qui donne aux plantes un aspect singulier semblable à celui d’un
cactus (ROZEMA, 1996).
Les fleurs, peu visibles et regroupées en inflorescences en épi ou à cyme, sont petites,
hermaphrodites ou unisexuelles et sont pollinisées par le vent. Les pétales et les sépales,
très semblables, sont généralement constitués par cinq, trois ou deux lobes de couleur
marron ou verdâtre. Généralement, les anthères, en nombre égal ou à peine inférieur à celui
des segments du périanthe, sont disposées au sommet de l’ovaire ou sur un disque.
L’ovaire est constitué par une seule loge, trois carpelles et deux étamines; il produit un seul
ovule qui en mûrissant produit un akène (ROZEMA, 1996 ; ROSAS, 1989).
A cette famille appartiennent environ cent genres qui peuvent être divisés, suivant
la forme de l’embryon, en deux tribus:
- Spirolobae, qui présente un embryon enroulé en spirale et l’endosperme est divisé en
deux parties par l’embryon;
- Cyclobae, qui présente un embryon en forme de fer à cheval ou en demi-cercle
comprenant l’endosperme en entier ou en partie.
A cette dernière tribu appartient le genre Atriplex (ROSAS, 1989; ROZEMA, 1996)
qui compte plus de quatre cent espèces réparties dans les différentes régions arides et semiarides du monde; il est particulièrement répandu en Australie où on peut déterminer une
grande diversité d’espèces et de sous-espèces.
La fleur, dont la morphologie est souvent utile pour l’identification, est enveloppée
par deux bractéoles, d’une consistance généralement foliacée, qui permettent de distinguer
les espèces en fonction de leur forme et si elles se présentent ou non soudées les unes aux
autres.
18
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
2- Le genre Atriplex
Les espèces du genre Atriplex sont caractérisées par le haut degré de tolérance à
l’aridité et à la salinité; et pour procurer des fourrages riches en protéines et en carotène.
Par ailleurs, elles ont la propriété de produire une abondante biomasse foliaire et de
la maintenir active durant les périodes défavorables de l’année (MULAS et
MULAS,2004).
a- Type métabolique
Le genre Atriplex appartient au groupe des plantes ayant une anatomie associée au
métabolisme à haute efficience photosynthétique, qui prend le nom de C4 (ROZEMA,
1996). Dans le métabolisme C4, l’anhydride carbonique se lie au pyruvate pour former
l’acide oxaloacétique, composé à quatre atomes de carbone, d’où le nom du cycle
métabolique. Ce mécanisme se vérifie dans le mésophylle, où cette composition est
transformée en acide malique; ensuite, une fois que les grandes cellules qui composent la
gaine qui entoure les vaisseaux vasculaires sont atteintes, il est décarboxylé et l’anhydride
carbonique libéré entre dans le cycle de Calvin, tandis que le pyruvate revient dans le
mésophylle où commence un nouveau cycle. Ce type de plantes est caractérisé par une
grande productivité, la résistance au déficit hydrique, la capacité particulière d’utiliser
l’énergie lumineuse et le fait qu’elles exigent du sodium comme élément essentiel de leur
métabolisme (CHOUKR-ALLAH et al., 1996).
b- Taxonomie, botanique et physiologie
Pratiquement toutes les espèces appartenant au genre Atriplex sont dioïques, il
existe cependant des arbustes monoïques. Dans le cas d’Atriplex deserticola, les premières
à éclore sont d’abord les fleurs mâles; la plante prend ainsi une couleur jaune
caractéristique; les fleurs femelles éclosent dans un second temps (ROSAS, 1989; MULAS
et MULAS, 2004).
Les espèces du genre Atriplex sont en partie spontanées dans nos régions et en
partie introduites (Le HOUEROU, 2000). Parmi les espèces spontanées, citons A. halimus
subsp. halimus et subsp. schweinfurthii, A. leucoclada et A. mollis; tandis que les espèces
introduites plus importantes sont A. nummularia, A. canescens. A. lentiformis et A.
semibaccata (Le HOUEROU, 1992).
19
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Le genre Atriplex est en mesure de pousser et de se reproduire dans des conditions
de pluviosité comprises entre 100 et 400 mm de pluie par an, produisant 1.000-3.000 kg de
ms/ha an (SANKARY, 1986).
De nombreux travaux ont montré que l’Atriplex est une espèce utilisant l’eau avec
une grande efficience. En effet, pour Atriplex nummularia, A. halimus, A. canescens, on a
obtenu des valeurs de production égales à 10-20 kg de ms/ha par mm/an de pluie. Les
valeurs d’efficience dans l’utilisation de l’eau égales à 5-10 kg de ms/ha par mm / an, pour
certaines espèces d’Atriplex, comme A. nummularia, A.halimus subsp. halimus,
schweinfurthii et A. canescens subsp. liners, qui recevaient une irrigation de 100-400 mm
eau/an, avec des productions d’environ 2.000-4.000 kg de ms/ha par an. Ces arbustes
fourragers ont une efficience dans l’utilisation de l’eau si élevée qu’elles sont en mesure de
produire, par unité d’eau utilisée, une quantité de matière sèche double par rapport au blé
et à l’orge et 4-5 fois plus par rapport aux cultures de luzerne (Le HOUEROU, 1992).
La plupart des espèces d'Atriplex prospèrent dans les zones avec des précipitations
annuelles de 200 à 400 mm. Elles sont dominantes dans beaucoup de régions arides et
semi-arides du monde, en particulier dans les habitats qui combinent la salinité
relativement élevée de sol avec l'aridité (OSMOND et al.,1980; CHOUKR-ALLAH et
al.,1996; ROZEMA,1996; ORTÍZ-DORDA et al.,2005).
3- Description d'Atriplex canescens
a- Caractéristiques botaniques
Atriplex canescens est un arbuste buissonneux de 1 à 3 m de haut, pluricaule, à port
plus ou moins intriqué, formant des touffes de 1 à 3 m de diamètre. A rameaux blanchâtres
étalés-ascendants ou arqués-retombants vers l'extrémité.
Les feuilles sont courtement pétiolées ou subsessiles, plus ou moins longuement
atténuées à la base, entières, alternes, linéaires-lancéolées, uninerviées, vert grisâtre et grise
argentée à reflets dorés, de 3 à 5 cm de long sur 0,3 à 0,5 cm de large, accompagnées de
feuilles axillaires plus petites (0,5 à 1,5 cm sur 0,1 à 0,3 cm).
Les inflorescences sont allongées et retombantes, formant une cascade gris doré de
juillet à octobre. Elles sont dioïques en épis simples ou paniculées au sommet des rameaux
pour les mâles, axillaires ou en épis subterminaux pour les femelles.
Les valves sont fructifères pédonculées, concrescentes sur 3/4 de leur longueur,
munies de chaque côté de deux ailes longitudinales, membraneuses, plus ou moins sinuées
ou dentées de 0,8 à 1,5 cm de large (FRANCLET et Le HOUEROU., 1971).
20
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
b- Ecologie et répartition
Les Atriplex vivaces d'Afrique du Nord sont localisées dans les étages
bioclimatiques méditerranéens semi aride et aride. Atriplex canescens est cultivée dans les
étages semi-aride, aride supérieur et moyen à hivers chauds à froids. Elle est cultivée sur
les sols les plus divers; sols à croûtes calcaires, gypseux, etc. et de texture variable
(FRANCLET et Le HOUEROU, 1971).
4- Description d'Atriplex halimus
a- Caractéristiques botaniques
Atriplex halimus L. est un arbuste de 1 à 3 m de haut, très rameux, multicaule,
formant des touffes pouvant atteindre de 1 à 3 m de diamètre. A port variable, dressé ou
étalé, érigé ou intriqué.
Les feuilles sont alternes, brièvement mais nettement pétiolées, plus ou moins
charnues, luisantes, couvertes de poils vésiculeux blanchâtres, ovales, entières ou
légèrement sinuées, parfois aigües au sommet, obscurément trinervées à la base, de 0,5 à 1
cm de large sur 2 à 4 cm de long.
Les fleurs sont monoïques, inflorescences en panicules d'épis, terminales et nues.
Les valves sont fructifères connées à la base, de 0,3 à 0,4 sur 0,4 à 0,5 cm, furfuracées,
papyracées, subcoriaces, réniformes ou plus ou moins deltoïdes, à marges entières,
ondulées-crispées, ou plus ou moins fortement dentées, lisses ou finement granuléesmuriquées sur le dos.
La période de floraison est entre Mai et Décembre car l'espèce est très polymorphe.
Il existe deux sous-espèces, subsp. halimus et subsp. schweinfurhii.
• var halimus (var typica, Aellen; var genuina, Maire et Weill).
Type de l'espèce à valves fructifères plus ou moins réniformes à marges des ailes
entières. Feuilles ovées-triangulaires à marges entières, atténuées au sommet et à la base,
port assez érigé, très feuillu. La zone de diffusion de la subsp. halimus s’étend des zones
semi-arides aux zones humides; elle est très commune le long des côtes du Bassin
Méditerranéen. Elle s’étend du Maroc à la Manche, jusqu’à la Mer du Nord. Elle est
facilement identifiable grâce à son habitus droit caractéristique et aux branches fructifères
très courtes (20 cm) et recouvertes de feuilles.
• var schweinfurthii (var glaucoïdea, L. Chevall; var ramosissima, L. Chevall et
var arguitidens, Bornn).
21
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Diffère du type de l'espèce par ses valves fructifères à ailes nettement dentées sur
les marges. Feuilles plus ou moins dentées sur les bords, atténuées-hastées à la base, plus
longuement nues et subaphylles au sommet. Elle présente un habitat broussailleux avec des
branches très enchevêtrées; les branches fructifères ont une longueur d’environ 50 cm et
sont dépourvues de feuilles. La subsp. schweinfurhii est très répandue dans les zones arides
et désertiques, mais on la trouve uniquement le long des dépressions en présence de nappes
phréatiques. Un polymorphisme foliaire très accusé permet de distinguer dès la pépinière
les provenances algériennes à leurs larges feuilles crénelées, des formes tunisiennes à
feuilles plus petites et ne comportant jamais plus de 4 indentations (FRANCLET et Le
HOUEROU. 1971).
Les populations des deux sous-espèces présentent une grande variabilité en
particulier pour ce qui concerne le rapport entre les feuilles et les parties ligneuses,
l’appétibilité et l’habitus. Mais malheureusement la pression due au broutage entraîne la
réduction de la variabilité existant à l’intérieur des deux sous-espèces (MULAS et
MULAS, 2004)
b- Ecologie et répartition
Atriplex halimus var schweinfurhii est localisée dans les étages bioclimatiques
méditerranéens semi-aride et aride, spontané et cultivée dans l'étage aride et dans les
variantes à hivers chauds à froids, spontanée dans les étages aride, saharien et eu-saharien.
En revanche, A. halimus var halimus atteint l'étage humide le long du littoral, dans
la zone plus ou moins affectée par les embruns marins, spontanée et cultivée dans les
étages humide, subhumide, semi-aride et aride supérieur à hivers chauds à froids .Atriplex
halimus var schweinfurhii se développe sur les affleurements géologiques salifères ou
gypsifères, et sur les sols salés à alcali.
Atriplex halimus var halimus se rencontre sur les affleurements de marnes plus ou
moins gypseuses, les affleurements salifères, les sols squelettiques soumis aux embruns
marins ou les sols halomorphes à alcali et à texture fine et sur les vertisols (FRANCLET et
Le HOUEROU, 1971).
5- Intérêts économiques et écologiques des Atriplex
Les plantations d’arbustes halophytes constituent un investissement à moyen et à
long terme et une richesse renouvelable. Les halophytes constituent une source
additionnelle de fourrage, de médecines et d'huiles sur la terre irriguée avec l'eau de mer en
22
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
plantant et en augmentant le rendement biologique de pâturages dégradés dans des zones
arides (CHRIYAA et El MZOURI, 1999).
Les Atriplex ont été employées comme ressource pour le bétail et la faune domestiques.
Elles ont été intensivement employées comme réserves alimentaires pendant les périodes
de pénurie (sécheresse et périodes froides) et comme ressource supplémentaire de fourrage
dans les pays arides et semi-arides (ARIF et al., 1994 ; TIEDEMAN et CHOUKI, 1989).
De nombreuses études ont mis en évidence le fait qu’en associant la culture de
l’orge aux arbustes fourragers appartenant au genre Atriplex, la production de céréales a
augmenté de 25%; de plus, le bétail peut éventuellement brouter les chaumes d’orge et les
arbustes d’Atriplex en été et en automne (Le HOUEROU, 1980a; BRANDLE, 1987;
ORTÍZ-DORDA et al., 2005).
L'aspect écologique est que quelques espèces d’halophytes peuvent accumuler
jusqu'à 35-40% de sels dans leurs organes sans endommager leurs fonctions essentielles
normales. En d'autres termes, quand elles sont moissonnées ou broutées annuellement, une
grande quantité de sels est aussi bien enlevée et elles réduisent de manière significative le
degré de salinité des sols, de ce fait, elles améliorent leur état écologique (AHMED et
GOODIN,1970).
Les arbustes fourragers constituent un facteur de protection de l’environnement
contre l’érosion hydraulique et éolienne, pour la fixation du sol et des dunes, pour la
réhabilitation et la réadaptation des terres dégradées (dunes de sable, sols de
saline/alcaline, perte de mine, badlands, sols peu profonds, etc.), et pour la conservation
des eaux… elles permettent le recyclage des éléments, le maintien et l'amélioration de la
fertilité des milieux et des sols.
Des données également obtenu à partir de recherches pour la lutte contre la
désertification effectuées en Afrique Australe, où Atriplex nummularia et A. halimus ont
fourni les meilleurs résultats par rapport à de nombreuses espèces arbustives testées; A.
undulata et A. breweri ont elles aussi suscité un grand intérêt. Les arbustes peuvent
valoriser des terres marginales inutilisables en agriculture traditionnelle (terres salées,...).
Elle participe ainsi pour la protection de la faune et servent comme des réserves de chasse
en permettant la stabilisation de l'écosystème et l'aptitude d'assurer une remontée
biologique. (FRANCLET et Le HOUEROU, 1971; DUTUIT et al,1991; CHOUKRALLAH et al.,1996; VAN HEERDEN et al., 2000).
23
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
IV- Mécanismes d'adaptation des plantes
L'étude des réponses des plantes aux stress environnementaux est depuis longtemps
un thème central pour les écophysiologistes. La façon dont les plantes répondent aux stress
permet de comprendre leur répartition géographique et leurs comportements en fonction de
l'établissement de gradients des facteurs environnementaux. Comprendre les réponses aux
stress est essentiel dans les essais entrepris pour sélectionner des cultivars capables de
résister à la sécheresse, à la salinité ainsi qu'aux autres conditions susceptibles de réduire
les rendements biologiques.
Les notions d’adaptation et de résistance ne sont pas toujours claires, ces termes
sont parfois employés de façon équivoque l’un à la place de l’autre.
1- La résistance
La résistance d'une plante est un facteur adverse du milieu, par sa faculté de
pouvoir se développer ou à demeurer vivante dans des conditions défavorables engendrées
par ce facteur. Au cours de cette période, elle maintient l'hydratation et le métabolisme
cellulaire (NEMMAR, 1983). L'intensification des contraintes correspond à des
diminutions successives du rendement (SARRAFI et al, 1993).
2- La tolérance
Différents mécanismes peuvent interagir afin d'établir une capacité à maintenir une
activité cellulaire optimale dans un milieu à potentiel hydrique très faible (JONES et al.,
1980; LEVITT, 1980).
3- L'adaptation
L’adaptation se traduit, en réponse à la contrainte, par une succession de
modifications aux niveaux cellulaire, sub-cellulaire et moléculaire qui sont dépendantes
des potentialités génétiques de l’espèce (DEMARLY, 1984). Les orientations métaboliques
induites aboutissent à des transformations morphologiques et physiologiques déterminant
une résistance plus ou moins achevée et efficace de l’individu à la contrainte.
C'est une modification héréditaire des structures ou fonctions qui augmentent la
probabilité de l'organisme à survivre et à se reproduire dans un environnement particulier
(TURNER, 1979).
L’adaptation correspond donc à une dynamique réactionnelle dont la résultante est
la résistance. Elle peut être considérée comme tout dispositif permettant à une plante
24
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
d'exister dans les conditions de son habitat et même de donner un rendement élevé
(BENLARIBI, 1990). L’adaptation des plantes au manque d'eau est liée aux changements
métaboliques
et
aux
réarrangements
fonctionnels
et
structuraux
des
tissus
(CHERNYAD'EV, 2005)
4- Les différentes approches dans l'étude de l'adaptation des plantes à la
sécheresse
Dans un domaine aussi complexe que l'étude de l'adaptation des végétaux à la
sécheresse, différentes approches sont utilisées dont chaque type de démarche ayant son
intérêt et ses limitations.
L'approche empirique permet de privilégier les caractères phénologiques
d'adaptation et en particulier la précocité, elle implique la mise en place d’essais
multilocaux répétés comme outil principal de recherche, et l’étude des interactions
génotype x milieu comme facteur explicatif. Elle ne s’intéresse qu'aux rendements obtenus
dans les essais mais le fonctionnement de la plante et du peuplement végétal étant
considéré comme une boîte noire (RICHARDS, 1982; MONNEVEUX, 1991).
L’approche analytique explicative est celle qui consiste à étudier un mécanisme
d’adaptation donné lié à un paramètre morphologique ou physiologique d’adaptation. Il
s’agit d’analytique dans le sens d’isoler le mécanisme et à l’étudier individuellement et
explicative dans la mesure de chercher à expliquer les phénomènes biochimiques ou
biophysiques qui sont à la base des mécanismes de tolérance ou de résistance. Sa puissance
explicative apporte une meilleure connaissance des mécanismes physiologiques de
tolérance et de résistance (absorption de l'eau, osmorégulation, transpiration, effets
stomatiques et non stomatiques du déficit hydrique sur la photosynthèse) et prendre ainsi
en compte les interactions entre mécanismes, mais elle se révèle inadaptée lorsqu'il s'agit
d'aborder la nécessaire interconnexion entre physiologie et génétique des caractères
d'adaptation (MONNEVEUX, 1991).
5- Le concept "paramètre d'adaptation"
Le rendement biologique peut être exprimé en première analyse sous la forme d'une
fonction d'adaptation du génotype à son milieu, cette fonction étant caractérisée par :
- Des variables x1, x2,..., xn, liées aux contraintes de l'environnement : températures,
lumière, caractéristiques physico-chimiques et humidité du sol, etc…
- Des paramètres « d'adaptation » p1, p2,..., pn, liés au génotype.
25
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Parmi ces paramètres, il faut distinguer des paramètres phénologiques d'adaptation
et des paramètres morphophysiologiques d'adaptation (MONNEVEUX, 1991).
a- L'exclusion et l’inclusion
L'exclusion de sels est un dispositif adaptatif permet le règlement des charges
internes de sels (MUNNS, 2002). La plante transporte les substances nuisibles jusqu’à
l’intérieur de la vacuole des glandes à sels qui les libèrent dans l’environnement.
Les glandes de sel sont localisées sur ou dans l'épiderme. Les glandes salines se
caractérisent par une absence de vacuole centrale et ayant un grand nombre de
mitochondries et autres organelles, ne vont pas agir essentiellement comme les cellules de
stockage, mais plutôt comme les cellules d’excrétion (WAISEL, 1972).
Or l’inclusion c’est quand les sels dissous dans l'eau absorbée par les racines sont
abandonnés dans les vacuoles grâce à des pompes moléculaires (BERTHOMIEU et
al.,2003). L'emprisonnement vacuolaire des ions Na+ et Cl- est un indicateur de la tolérance
aux sels qui permet la protection des organites cellulaires contre la toxicité des ions tout en
favorisant l'ajustement osmotique (LEVIGNERON et al., 1995).
b- Les paramètres phénologiques d'adaptation et l'échappement à la
sécheresse
Les plantes de ce groupe ne supportent pas le manque d’eau et évitent la sécheresse
en lui échappant (drought scape) grâce à un changement dans la longévité du cycle
phénologique (TURNER et al., 1978; TURNER et al., 1987). Ces paramètres caractérisent
le bon « calage » du cycle vis-à-vis des événements climatiques (LEVITT, 1980). En
jouant sur ce type de paramètres, il est possible d'éviter la coïncidence des phases critiques
du cycle avec les dates d'occurrence maximale de certains accidents climatiques (hautes
températures, déficit hydrique).
La prise en compte de ce type de paramètres renvoie à la notion d'«évitement» ou
d'«esquive». Dans le cas de la contrainte hydrique par exemple, la mise en place d'une
stratégie d'évitement consiste à inscrire le cycle à l'intérieur d'une période au cours de
laquelle les potentiels initiaux (sol) et finaux (atmosphère) du continuum sol-planteatmosphère sont élevés et permettent d'éviter une baisse du potentiel hydrique (Ψw) de la
plante (MONNEVEUX, 1991; KUHNS, 2006).
Chaque stratégie a toutefois ses limites et la nature de ces limites conduit d'ailleurs
à prendre en considération l'étude des interactions entre les contraintes.
26
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
L'existence même de ces limites conduit à accorder une importance croissante aux
paramètres morphophysiologiques d'adaptation.
c- Les paramètres morphophysiologiques d'adaptation
Permettent de rendre compte des phénomènes de tolérance avec potentiel hydrique
(Ψw) élevé, de tolérance avec potentiel hydrique faible et de résistance (ou tolérance à la
déshydratation) :
• La tolérance avec potentiel hydrique élevé ou «retard dans la
déshydratation»
Elle est liée à la réduction des pertes d'eau par l’acquisition de dispositifs
morphologiques ou anatomiques et par des modifications métaboliques qui permettent de
limiter la transpiration et donc de maintenir un potentiel hydrique élevé dans le tissu
pendant la contrainte (régulation stomatique, adaptations micromorphologiques des tissus
foliaires, enroulement des feuilles, glaucescence induisant une augmentation de la
réflectance) et/ou à une augmentation des quantités d'eau consommées (importance du
système racinaire, mécanismes de transfert prioritaire de l'eau vers les organes en
croissance) (MONNEVEUX,1991; BEZZALA,2005 et HIRECHE,2006; KUHNS,2006).
1-La régulation stomatique
Lorsqu’un déficit hydrique survient, la réduction de l’ouverture stomatique permet
de préserver rapidement l’état hydrique de la plante, mais s’accompagne d’une réduction
des échanges gazeux et, par voie de conséquence, de la photosynthèse (KOTCHI, 2004).
Le principe de fonctionnement des stomates repose sur les variations du potentiel
de turgescence dans les cellules de grade soumises à l'influence des facteurs écologiques et
endogènes à la plante. Les principaux facteurs environnementaux sont la concentration du
CO2, la lumière, la température, la photopériode et l’humidité relative de l’air tandis que le
contrôle hormonal se manifeste par l'action de l'acide abscissique et de la cytokinine
(BRODRIBB et al.,2003 ; GRACIANO et al.,2006; RUSSELL et al.,2006; TURHAN et
ERǏŞ,2007), qui provoquent une accumulation ionique dans les cellules de garde (K+, H+,
CL-, malate…) (ALARCON et al.,1993).
Le degré de fermeture et d’ouverture des stomates peut être total ou partiel en
fonction de l'espèce végétale et la rigueur du déficit hydrique (LAWSON et MORISON,
2006).
27
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
2- La présence de cires épicuticulaires sur les feuilles
La cuticule est une mince membrane lipidique extracellulaire, plus ou moins
imperméables, recouvre les parties aériennes non subérisées des plantes. Sa fonction
principale est d’empêcher les pertes d’eau vers l’atmosphère. La transpiration cuticulaire
est moins importante que celle des stomates. De même, la différence d’épaisseur de la
cuticule engendre une transpiration 85 fois plus grande chez Impatiens noli-tangere
(hygrophyte) que chez Pinus silvestris (Xérophyte). (SCHÖNHERR, 1976).
L’augmentation de l’épaisseur de la cuticule et un dépôt de cires diminuent la
transpiration et la température foliaire sous des intensités lumineuses élevées, mais ne
constitue pas le seul facteur de régulation de la perméabilité cuticulaire. L’âge de l’organe
et les facteurs écologiques interviennent aussi (FISHER et TURNER, 1978; ANDERSON
et al., 1984).
3- L'ajustement de la surface transpirante
Beaucoup de plantes soumises à un stress hydrique prolongé y répondent par une
sénescence précoce et une abscission des feuilles les plus âgées. La croissance des feuilles
peut être fortement réduite ou totalement inhibée. Le déficit hydrique provoque également
un changement de l’orientation des feuilles ce qui limite l’énergie lumineuse captée en
réduisant ainsi l’interception directe des radiations lumineuses et les pertes d’eau par
transpiration en plus de la limitation de la température foliaire dans le mésophylle ce qui
diminue la transpiration (MEISNER et KARNOK, 1992;BRODRIBB, 2003; KUHNS,
2006).
4- L'enroulement des feuilles
Il peut diminuer jusqu'à 60% de la transpiration chez le riz (O'TOOL et CRUZ,
1980) et contribue dans le rendement des céréales (AUSTIN, 1987). Ce caractère
d'évitement de la déshydratation indique la perte de turgescence de la plante (HURD, 1974;
TURNER et al., 1978; BLUM, 1988).
5- L’ajustement de la partie aérienne
L’adaptation de la partie aérienne (hauteur de la tige, nombre des feuilles,
croissance radiale et biomasse aérienne) varie selon l’espèce et l’intensité du stress
hydrique (MARTRE, 1999; BEZZALA, 2005). Le déficit hydrique réduit la croissance en
28
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
biomasse totale chez Quercus stellata, Acer saccharum et Juglans nigra (PALLARDY et
RHOADS, 1993), la matière sèche chez le cyprès jaune (ARNOTT et al., 1993).
6- Le remodelage racinaire
La plante puise ses besoins en eau entre les marges de la capacité de rétention et le
point de flétrissement permanent. Au fur et à mesure de l’épuisement de cette eau, le sol se
dessèche et un gradient de potentiel hydrique s’établit créant ainsi un état de stress autour
des racines. Ce stress oblige la plante à couvrir ses fines racines par une pellicule
relativement imperméable à l’eau en réduisant les pertes d’eau vers le sol sec ; d’autres
espèces réduisent le flux hydrique des racines vers les feuilles en opposant une résistance
élevée à ce passage ou supprime complètement ces fines racines (TURNER, 1990).
Les travaux d’ALBOUCHI et al,. (2003); montrent une réduction en hauteur et en
biomasse sèche totale sous des conditions hydriques déficitaires traduites par une
allocation de biomasse vers les racines, au détriment des parties aériennes. L’extension du
système racinaire, en réponse à l’application d’une contrainte hydrique contribue à
l’absorption de l’humidité des couches les plus profondes du sol et assure à la plante une
transpiration et des échanges gazeux peu affectés et donc une photosynthèse et une
croissance peu modifiées. Pour un potentiel hydrique donné du sol, les quantités d’eau sont
liées positivement aux caractéristiques morphologiques des racines (à la longueur
volumique racinaire) et négativement à la résistance hydraulique (PASSIOURA, 1982;
MONNEVEU, 1991).
•
La tolérance avec faible potentiel hydrique ou l'ajustement osmotique
Elle est caractérisées par une diminution du potentiel hydrique Ψw mais celui de la
turgescence se maintient grâce à l'augmentation du potentiel osmotique, l'ajustement du
potentiel osmotique pouvant être réalisé par l'accumulation d'ions minéraux (vacuole) et de
composés organiques (sucres solubles, proline, glycine bétaine) (MONNEVEUX, 1991;
KUHNS, 2006).
Les plantes abaissent leur potentiel hydrique par l'accumulation active des
osmolytes minéraux ou organiques afin que sa valeur s'ajuste à celle du milieu qui diminue
sous l'effet de la sécheresse et l'accumulation des sels. L’ajustement osmotique permet une
protection des membranes et des systèmes enzymatiques en particulier au niveau des
organes jeunes en condition de stress hydrique (TURNER et al., 1978; TURNER et al.,
1987; GNANASIRI et al., 1992). La capacité d’ajustement osmotique varie d’un végétal
29
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
à un autre et au sein du même végétal dont elle est liée à sa capacité d’accumuler au niveau
symplasmique et de manière active certains solutés tels que les sucres solubles et les acides
aminés (FLORES et GALSTON, 1984; GOOD et ZAPLACHINSKI, 1994).
•
La résistance ou la tolérance à la déshydratation
La résistance à la dessiccation est liée à une aptitude plus ou moins grande du
génotype à maintenir l'intégrité de ses structures membranaires et de ses fonctions
(photosynthèse) ce qui dépend de la capacité des membranes à résister à la dégradation
enzymatique et à la dénaturation des protéines, grâce à certains osmoprotecteurs (proline,
glycine bétaïne, sucres solubles) et à la modification de leur composition phospholipidique
(MAZLIAK, 1995). Une capacité d’accumulation et de remobilisation des réserves
glucidiques et une résistance protoplasmique relativement élevées sont donc associées à
une tolérance à la contrainte hydrique (MONNEVEUX, 1991; BENSALEM et DASILVA,
1991; HIRECHE, 2006; KUHNS, 2006).
1- L'accumulation des sucres solubles
Les sucres jouent un rôle protecteur sur les membranes, en particulier
mitochondriales, leur présence permettra le maintien des réactions de phosphorylation et de
production d’énergie.
Les premiers glucides stables issus des processus photosynthétiques du cycle de
Calvin et de la voie du glycolate sont le saccharose et l’amidon. L’amidon s’accumule dans
le chloroplaste, tandis que le saccharose synthétisé dans le cytosol est stocké dans la
vacuole ou transféré vers les organes puits (GUIGNARD, 1979; HELLER et al., 1998;
HOPKINS, 2003; PRIAULT, 2006). Les principaux sucres solubles accumulés sous stress
sont : le glucose, fructose et le saccharose, et ces derniers semblent jouer un rôle très
important dans le maintien d’une pression de turgescence qui est à la base des différents
processus contrôlant la vie d’une plante. Lorsque la contrainte hydrique cesse, la feuille
reconstitue les réserves d’amidon et si une nouvelle contrainte hydrique intervient, le
temps d’adaptation sera plus court (HARE et al., 1998).
2- La réduction des besoins nutritionnels
La contrainte hydrique altère l’accès aux éléments nutritifs dans le sol et affecte les
processus photosynthétiques à savoir la synthèse, l’accumulation et le transfert des
assimilats. Certaines plantes possèdent un mécanisme tolérant au déficit alimentaire et en
30
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
raison de leur teneur en matière sèche et de leur métabolisme réduit, leurs besoins en
carbohydrates est faible. Elles peuvent donc tolérer la vitesse de la photosynthèse qui peut
être fatale pour les plantes à métabolisme plus actif (CHERNYAD'EV, 2005).
3-Le maintien de l’intégrité des structures membranaires ou résistance
protoplasmique
Vue l’importance des structures membranaires dans l’organisation et le
fonctionnement cellulaires et leur implication directe dans les perturbations physiologiques
survenant à la suite du déficit hydrique, la plante ayant une plus grande stabilité des
structures membranaires est celle la mieux tolérante à la déshydratation. La préservation de
l'intégrité des structures membranaires implique que les attaques chimiques et
enzymatiques soient peu efficaces et/ou que les composants (lipides et protéines) soient
peu sensibles à ces attaques du fait de leur composition ou encore qu’ils soient
efficacement protégés contre les dégradations (PRIAULT, 2006).
Au sein des paramètres morphophysiologiques, peuvent être distingués des
paramètres physiologiques et des paramètres morphologiques (micro ou macro) ; cette
distinction n'a qu'un intérêt classificatoire formel, compte tenu des interactions étroites
existant entre ces deux types de paramètres. Plus intéressante d'un point de vue
physiologique est la distinction qui peut être faite entre :
- Caractères morphophysiologiques constitutifs; dans ce cas, on peut, en allant à
l'extrême, aboutir à des adaptations de types xérophytiques (cires, cuticule épaisse,
pubescence), peu intéressantes car ayant un coût important en terme de productivité;
- Caractères morphophysiologiques inductibles ; dans ce cas (régulation osmotique,
enroulement des feuilles), on a au contraire affaire à des mécanismes se mettant en place
à titre « provisoire » pour faire face à une contrainte limitée dans le temps
(MONNEVEUX, 1991).
31
Chapitre II
MATERIEL ET METHODES
CHAPITRE II – MATERIEL ET METHODES
I – MATERIEL VEGETAL
1 - La plante
Le matériel végétal utilisé concerne deux espèces d’Atriplex ; Atriplex halimus L.
dont les graines sont prélevées à partir des plantes poussants dans le campus universitaire
d’Es- Senia en Janvier 2007, l’autre espèce Atriplex canescens récoltée de l'atriplexaies de
Msila.
2- Conduite de l'essai
L'expérimentation est menée dans une serre située à l’université d’Oran -Es Senia.
Les graines d'Atriplex halimus.L et Atriplex canescens décortiquées de leurs
bractées sont d’abord désinfectées dans l’eau de javel durant 05 mn puis rincées à l’eau
distillée pendant 01 mn ; enfin, elles sont semées dans des alvéoles remplies de tourbe
commerciale puis irriguées à l’eau distillée une fois tous les deux jours.
Avant le repiquage, des pots en plastique ont été remplis par un mélange composé
de tourbe et de sable (V/2V), prélevé du bord de la mer; il a été tamisé plusieurs fois afin
d’éliminer les impuretés, lavé à l’eau courante puis à l’esprit de sel et plusieurs lavages à
l’eau distillée ont été effectués.
Au stade 6 feuilles, les plantules sont repiquées en raison d’un plant par pot et
irriguées à l’eau distillée substituée une fois sur trois par une solution nutritive équilibrée
de Hoagland (1938) jusqu’à l’obtention d’un matériel végétal suffisant pour les analyses.
Tableau 2- Composition de la solution nutritive de Hoagland (1938).
Solution mère
Poids g.l-1
Macroéléments
KNO3
191.90
(NO3)Ca, 4H2O
129.80
NO3 NH4
210.00
SO4 Mg, 7H2O
61.50
PO4 H2K
54.40
PO4K2H, 3H2O
34.23
Oligoéléments
Cl2Mn, 4H2O
1.80
CuSO4, 7H2O
0.176
ZnSO4, 7H2O
0.219
BO4 H3
2.861
MO7O24(NH4), 4H2O
0.285
EDTA ferrique
0.05
(C10H12FeNaO8)
32
Mole.l-1
1.90
0.55
0.26
0.25
0.40
0.15
Chapitre II
MATERIEL ET METHODES
Figure 1- Dispositif expérimental en serre
Les pots sont répartis en trois traitements hydriques, un traitement témoin, sans
déficit hydrique (SDH), maintenu irrigué à 100% de la capacité au champ. Le deuxième
traitement avec un déficit hydrique de 30% (ADH1) de la capacité au champ, le dernier
traitement (ADH2) est conduit à sec durant toute la durée de l'expérimentation.
Chaque traitement hydrique comporte 30 pots répartis entre les deux espèces dont
chacune est répétée 15 fois à raison de 05 répétitions par espèce.
La détermination des doses et fréquences d’irrigation est faite par pesée des pots.
La différence de poids par rapport au poids du témoin (SDH) constitue la quantité d’eau
évapo-transpirée et à apporter.
Le stress est appliqué à 111 jours du semis, selon le protocole suivant : l’irrigation
est maintenue la première semaine, interrompue la deuxième semaine et reprise la
troisième semaine. Les prélèvements et les analyses sont effectués à la fin de chaque
semaine sur des lots de plantes de 5 répétitions durant les trois semaines.
II - METHODOLOGIE
1- La teneur relative en eau (TRE) de la feuille
Le limbe de la feuille est sectionné à sa base et immédiatement pesé ce qui
représente le poids frais initial (Pf). La partie sectionnée est trempée dans un tube à essai
contenant de l'eau distillée. L’ensemble est maintenu à l’obscurité et à une température de
4°C pendant 24 heures.
Les feuilles sont récupérées et délicatement essuyées en surface avec un papier Joseph
et pesées à nouveau, ce qui donne le poids en pleine turgescence (Ppt). Le poids de la
33
Chapitre II
MATERIEL ET METHODES
matière sèche (Ps) de chaque feuille est obtenu par passage à l’étuve à une température de
80°C pendant 48 heures.
La teneur relative en eau est calculée par la formule suivante proposée par BARRS
et WEATHERLEY (1962) adoptée plus tard par SCIPPA et al (2004) :
TRE (%) =
Pf − Ps
× 100
Ppt − Ps
2- Paramètres de la transpiration
•
La perte de l'eau par la feuille excisée (RWL= Relative Water Loss)
Les feuilles sont prélevées à leurs bases et trempées par leurs parties sectionnées
dans des tubes à essai contenants de l’eau distillée. L’ensemble est placé à l’obscurité et à
une température de 4°C pendant 24 h.
A la pleine turgescence, les feuilles sont ensuite retirées, l’eau de surface est
absorbée par du papier Joseph. La partie sectionnée est trempée dans de la graisse de
silicone (HORNE et KAHN, 2000) afin d'empêcher toute perte d’eau à travers les nervures
scindées. La feuille est ensuite pesée, c’est le poids initial (Pi).
Les feuilles sont maintenues dressées et bien exposées à l'air grâce à un dispositif
conçu et placées sur une paillasse aux conditions du laboratoire (25°C). Des pesées à
différents temps, 60mn et 180 mn sont pratiquées.
Enfin la surface foliaire (Sf) est estimée selon la méthode de PAUL et al. (1979) qui
consiste à :
- placer la feuille sur du papier calque
- découper les contours de la feuille
- peser la partie du calque représentant la feuille (Pf)
- déterminer par pesée le poids (Pq) correspondant à une surface (Sq) connue d’un
carré du même papier calque
- déduire la surface de la feuille (Sf) par la formule suivante :
Sf (cm 2 ) =
( Pf − Sq )
Pq
La perte d’eau est déterminée par l’équation selon CLARKE et McKAIG,(1982)
puis ARAUS et al., (1991) :
1
RWLX (mg d'eau perdue.cm-2.mn-1)= (Pi-Ptx) Surface. temps
34
Chapitre II
MATERIEL ET METHODES
La valeur du RWL obtenue après 60mn (RWL1) nous permet d'estimer le taux de la
transpiration stomatique tandis que les mesures des autres temps, à 180 mn (RWL2) c'est
afin d'apprécier le taux de la transpiration résiduelle et cuticulaire.
•
Caractéristiques des stomates
La morphologie des stomates au niveau des faces dorsale et ventrale de la feuille
complètement différenciée est étudiée à travers des empreintes stomatiques de l’épiderme
réalisées sur les deux faces de la partie médiane du limbe.
La partie médiane de la feuille est nettoyée des poils et de cires par un ruban
adhésif. Une couche de vernis à angle transparent est étalée sur les deux faces, elle est
retirée après le séchage à l'aide d’un ruban adhésif transparent et collée sur une lame de
microscope.
Les observations et les mesures sont faites à l'aide d'un microscope muni d'un
micromètre oculaire de marque ZEISS sur :
• La densité stomatique ou le comptage des stomates dans le champ
microscopique,
• Le comptage des cellules épidermiques dans le champ microscopique,
• La taille des stomates où les mesures ont porté sur la longueur et la largeur des
stomates.
• L’indice stomatique est calculé à travers la formule de Wilkinson (1979)
adoptée par PARÉS-MARTÍNEZ et al. (2004):
( N bre St × 100)
IS = bre
N St + N bre CE
(
)
Dont :
IS : Indice stomatique,
Nbre St : Nombre de stomates par champ d'observation,
Nbre CE : Nombre cellules épidermiques par champ d'observation.
35
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
CHAPITRE III - RESULTATS
I – CARACTERISTIQUES HYDRIQUES
1- Teneur relative en eau (TRE)
Sur les différents résultats obtenus, nous avons effectué une analyse de la variance
(ANOVA) à l'aide du test de Fisher (au risque α = 5 %).
Les résultats obtenus (tableau 2, fig. 2) montrent dans l'ensemble un maintien de la
teneur relative en eau entre 75% et 91% ce qui suppose l’absence de toute perturbation du
statut hydrique des plantes expérimentées.
TRE (%)
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
SDH
ADH 1
ADH 2
Stress hydrique
Fig. 2- Teneur relative en eau (TRE) des feuilles des plantes d'Atriplex halimus L.
soumises au stress hydrique.
L'étude de l'évolution de la TRE chez Atriplex halimus L. montre une légère
diminution de cette dernière en liaison avec les dépressions des niveaux d’alimentation
hydrique au cours de la première semaine, soit des taux respectifs de 81,90% sous le
traitement SDH, 80,86% sous ADH1 et 79,03% sous ADH2. Cette teneur s’élève suite à
l'augmentation de la contrainte hydrique durant la deuxième semaine avec 89,99% lorsque
les plantes ne sont pas stressées alors que cette teneur varie de 91,72% quand les plantes
sont arrosées à 30% de la CC (ADH1). La TRE chute à la dernière semaine toujours avec
une augmentation des valeurs du traitement le plus hydraté avec 83,82% (SDH) vers 89%
(ADH1). Nous avons observé que les plantes commencent à montrer des symptômes de
flétrissement sous le traitement ADH2 (plantes non arrosées) dès la deuxième semaine de
stress. Les valeurs les plus élevées de la TRE sont appréciées la deuxième semaine de
stress avec un taux de 91,72% sous le régime hydrique à 30% de l'apport d'eau.
36
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
L'espèce Atriplex canescens (tableau 2, fig. 3) exprime sensiblement un
comportement dans la réponse de la TRE comparable à celui de l'espèce Atriplex halimus
L.; néanmoins les valeurs de ce paramètre demeurent, au cours de la première semaine,
basses avec respectivement 78,02% pour les plantes irriguées à 100% de la capacité au
champ (CC);
TRE (%)
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
SDH
ADH 1
ADH 2
Stress hydrique
Fig. 3- Teneur relative en eau (TRE) des feuilles des plantes d'Atriplex canescens
soumises au stress hydrique.
Tableau 2- Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) des teneurs relatives en eau
des feuilles des plantes d'Atriplex halimus L. et canescens soumises au stress
hydrique.
Période de stress Espèces testées
1ère semaine
A. halimus L.
A. canescens
2ème semaine
A. halimus L.
A. canescens
3ème semaine
A. halimus L.
A. canescens
Avec :
Teneur relative en eau
SDH
ADH 1
ADH 2
81,90±7,50 NS 80,86±6,21 NS 79,03±5,32 NS
NS
**
**
78,02±4,48 NS 74,95±9,20 NS 74,57±8,01 NS
**
**
NS
89,99±5,00 NS 91,72±3,21 NS
00,00±0,00
NS
*
88,68±5,10*
91,90±1,92 * 78,65±3,79 **
*
*
NS
83,82±7,49 NS 89,00±4,22 NS
00,00±0,00
NS
*
89,88±2,97 NS 86,48±3,56 NS
00,00±0,00
*
*
1ère semaine : irriguée, 2ème semaine : arrêt d'arrosage, 3ème semaine : reprise d'irrigation.
SDH : traitement sans déficit hydrique maintenu à 100% de la capacité au champ,
ADH 1 : traitement avec déficit hydrique maintenu à 30% de la capacité au champ,
ADH 2 : traitement conduit à sec.
Et : NS: non significatif, *: significatif, **: hautement significatif.
37
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
la TRE se situe autour de 74,95% lorsque les plantes reçoivent l'eau à 30% de la CC
(ADH1) et à 74,57% en absence d'irrigation (ADH2). A la deuxième semaine, la TRE
évolue vers 88,68% sous traitement SDH, augmente à 91,90% sous ADH1 (valeur la plus
importante inscrite durant toute la période du stress) et diminue à nouveau à 78,65% sous
ADH2. Il faut noter que les signes de flétrissement des plantes de cette espèce ne se
déclenchent que durant la troisième semaine pour les plantes ne recevant d'arrosage ADH2.
D'une manière générale, Atriplex canescens présente de grandes aptitudes de
préservation du statut hydrique, du fait des valeurs des TRE plus élevées enregistrées en
conditions hydriques limitantes. Bien au contraire, Atriplex halimus L. semble être plus
sensible au déficit hydrique pour le maintien de la teneur relative en eau.
Chez Atriplex halimus L. (tableau 2), les traitements hydriques appliqués ne
présentent aucune variation significative pendant les trois semaines de stress. Tandis que
l’évolution de l’état hydrique des plantes de ADH1 est significative durant toute la période
de stress; la valeur de la TRE la plus hautement significative est celle enregistrée durant la
première semaine. Les deux autres traitements n'expriment aucun effet significatif sur les
plantes durant toute l'expérimentation.
Chez Atriplex canescens, l’état hydrique des plantes conduites sous les trois
traitements hydriques n'est significatif que durant la deuxième semaine; l'effet traitement
ADH2 devient hautement significatif durant cette même phase.
Les traitements hydriques ADH1 et ADH2 sont significatifs dans le temps; dans
ce cas, l'état hydrique des plantes est hautement significatif pendant la première semaine.
Par contre, l'effet traitement SDH ne présente aucune signification durant toute la période
de l'expérimentation.
2- Taux de déperdition de l'eau par la feuille excisée (RWL)
Les feuilles sont prélevées de la plante mère puis mises à saturation dans l’eau
durant 24 heures. Les feuilles sont ensuite exposées à l’air libre dans les conditions du
laboratoire, enfin les mesures de la déperdition de l’eau sont effectuées au bout de 60 mn et
180 mn.
•
Après 60 mn RWL1
Les valeurs moyennes de RWL1 obtenues chez les plantes d'Atriplex halimus L.
(tableau 3, fig. 4) indiquent que l’intensité des pertes en eau s’atténue progressivement
chez les plantes issues des différents traitements hydriques déficients lors de la première
38
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
semaine; SDH (174,10-6mg.mn-1.cm-²), ADH1 (41,10-6 mg.mn-1.cm-²) et ADH2 (33,10-6
mg.mn-1.cm-²).
Au cours de la deuxième semaine, les valeurs moyennes indiquent une légère
augmentation des teneurs de perte en eau sous les différents traitements. Les pertes en eau
des plantes non stressées ont une valeur du RWL1 enregistrée de 49,10-6 mg.mn-1.cm-²;
cette valeur passe rapidement à 57.10-6 mg.mn-1.cm-² chez les plantes nourries à 30% de la
CC (ADH1).
Au cours de la troisième semaine, les RWL1 subissent une chute chez les plantes
normalement arrosées de 68,10-6 mg. mn-1. cm-² vers une valeur de 56,10-6 mg.mn-1.cm-²
pour les plantes stressées à 30% de la CC.
RWL1
(mg/cm²/mn)
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
0,0005
0,0004
0,0003
0,0002
0,0001
0
SDH
ADH 1
ADH 2
Stress hydrique
Fig. 4 - Déperdition en eau (RWL1) des feuilles excisées après 60 mn d’exposition à l’air
des plantes d'Atriplex halimus L. soumises au stress hydrique.
Le taux de déperdition en eau des feuilles chez les plantes du traitement SDH chute
d'une manière remarquable à la deuxième semaine; ce qui n'est pas le cas chez le traitement
ADH1.
En ce qui concerne Atriplex canescens (tableau 3, fig. 5) les valeurs moyennes
enregistrées la première semaine montrent que le RWL1 diminue des plantes témoin
(327.10-6 mg. mn-1.cm-²) à celles soumises à un déficit hydrique prononcé (155.10-6 mg.mn1
.cm-² pour ADH1 contre 84.10-6 mg.mn-1.cm-² pour ADH2).
L’évolution de la perte en eau par la feuille durant la deuxième semaine indique
que l’intensité diminue chez les plantes témoins de 202.10-6 mg.mn-1.cm-² à 63.10-6 mg.mn-1.
cm-² pour les plantes recevant l'arrosage à 30% de la CC. Le stress le plus sévère appliqué
sur les plantes affecte le RWL1 qui atteint une valeur de 97.10-6 mg.mn-1. cm-².
39
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
A la dernière semaine, une légère stabilité des valeurs moyennes enregistrées pour
ce paramètre au niveau des traitements hydriques SDH (159.10-6 mg. mn-1.cm-²) et ADH1
(176.10-6 mg. mn-1. cm-²) s'exprime.
RWL1
(mg/cm²/mn)
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
0,0005
0,0004
0,0003
0,0002
0,0001
0
SDH
ADH 1
ADH 2
Stress hydrique
Fig. 5- Déperdition en eau (RWL1) des feuilles excisées après 60 mn d’exposition à l’air
des plantes d'Atriplex canescens soumises au stress hydrique.
Tableau 3- Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) des taux de déperdition en
eau des feuilles excisées des plantes d'Atriplex halimus L. et canescens
soumises au stress hydrique après 60 mn de leur prélèvement des plantes.
Période de
stress
1ère semaine
Espèces
testées
A. halimus L.
A. canescens
2ème semaine
A. halimus L.
A. canescens
3ème semaine
A. halimus L.
A. canescens
Taux de déperdition de l'eau par la feuille excisée après 60mn
SDH
174.10-6±61.10-6 **
**
327.10-6±88.10-6 **
NS
49.10-6±30 .10-6 NS
*
202.10-6±33 .10-6 NS
NS
68.10-6±13.10-6 NS
*
159.10-6±28.10-6 NS
NS
ADH 1
41.10-6±10.10-6 *
NS
155.10-6±64.10-6 *
NS
57.10-6±22 .10-6 NS
NS
63.10-6±58 .10-6 NS
*
56.10-6±4.10-6 NS
NS
176.10-6±81.10-6 NS
*
ADH 2
33.10-6±33.10-6 *
84.10-6±47.10-6 *
NS
0,00±0,00
97.10-6±86.10-6 NS
NS
0,00±0,00
0,00±0,00
Le tableau 4 indique que les traitements hydriques appliqués affectent Atriplex
halimus L. en présentant une variation significative dans la déperdition en eau durant la
première semaine de stress. Tandis que l’évolution de l’état hydrique du sol sous le SDH
influe significativement sur ce paramètre au cours de la période du stress et la valeur
enregistrée durant la première semaine reste hautement significative.
Chez les plantes Atriplex canescens, les RWL1 obtenues sous l'effet des trois
traitements hydriques sont significatifs seulement pendant la première semaine. Nous
remarquons par ailleurs que la valeur du RWL1 des plantes non stressées durant cette 1ère
semaine est hautement significative.
40
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
Le taux de déperdition de l'eau sous le traitement hydrique ADH1 est
significativement corrélé avec l'humidité du sol pendant les deux dernières semaines de
stress.
•
Après 180 mn (RWL 2)
Les données enregistrées par les plantes d'Atriplex halimus L. (tableau 4, fig. 6) la
première semaine révèlent une nette diminution du taux de déperdition de l'eau sous les
traitements SDH (93.10-6 mg.mn-1. cm-²), ADH1 (20.10-6 mg.mn-1.cm-²) et ADH2 (19.10-6
mg.mn-1.cm-²). Cette diminution de pertes en eau entre les traitements persiste durant les
deux autres semaines soit des valeurs variant de 32.10-6 mg. mn-1. cm-² et de 29.10-6 mg.
mn-1. cm-² pour la deuxième semaine allant de 47.10-6 mg.mn-1.cm-² à 40.10-6 mg. mn-1.
cm-² vers la dernière semaine.
RWL2
(mg/cm²/mn)
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
0,0005
0,0004
0,0003
0,0002
0,0001
0
SDH
ADH 1
Stress hydrique
ADH 2
Fig. 6- Déperdition en eau (RWL2) des feuilles excisées après 180 mn d’exposition à l’air
des plantes d'Atriplex halimus L. soumises au stress hydrique.
Cependant, les résultats enregistrés par les plantes d'Atriplex canescens (tableau 4,
fig. 7) paraissent similaires à ceux exprimés par les plantes d'Atriplex halimus L. pendant
la première semaine mais avec des taux plus élevés (166.10-6 mg.cm-².mn-1 sous SDH contre
1
1
75.10-6 mg.cm-². mn- sous ADH1 (30% de la CC) et 55.10-6 mg.cm-².mn- sous ADH2).
Durant la deuxième semaine, les pertes diminuent des plantes témoins en évoluant
de 82.10-6 mg.mn-1.cm-² vers 36.10-6 mg.mn-1.cm-² sous le traitement hydrique ADH1. Ces
pertes s’intensifient ensuite (73.10-6 mg.mn-1.cm-²) pour les plantes ne recevant pas d'eau.
A la troisième semaine, les pertes en eau s'accentuent davantage pour les feuilles excisées
pour atteindre des RWL2 fluctuant de 85.10-6 mg.mn-1.cm-² sous l'effet SDH à 99.10-6
mg.mn-1.cm-² pour les feuilles excisées des plantes conduites à 30% de la CC (ADH1).
41
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
Dans le temps, les plantes du traitement SDH gardent une quantité d'eau double
pendant les deux dernières semaines par rapport à la première semaine ce qui montre une
forme d'adaptation vis-à-vis de la contrainte hydrique.
RWL2
(mg/cm²/mn)
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
0,0005
0,0004
0,0003
0,0002
0,0001
0
SDH
ADH 1
ADH 2
Stress hydrique
Fig. 7- Déperdition en eau (RWL2) des feuilles excisées après 180 mn d’exposition à l’air
des plantes d'Atriplex canescens soumises au stress hydrique.
Tableau 4 - Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) des taux de déperdition en
eau des feuilles excisées des plantes d'Atriplex halimus L. et canescens
conduites au stress hydrique après 180 mn de leur prélèvement de la plante.
Période de
stress
1ère semaine
Espèces
testées
A. halimus L.
A. canescens
2ème
semaine
3ème
semaine
A. halimus L.
A.canescens
A. halimus L.
A. canescens
Taux de déperdition de l'eau par la feuille excisée après 180mn
SDH
93.10-6±66.10-6 **
**
-6
166.10 ±48.10-6 *
ADH 1
20.10-6±2.10-6 *
*
-6
75.10 ±31.10-6 NS
ADH 2
19.10-6±12.10-6 *
NS
NS
NS
32.10-6±5.10-6 NS
*
82.10-6±11.10-6 NS
29.10-6±11.10-6 NS
NS
47.10 ±11.10-6 NS
-6
NS
36.10-6±15.10-6 NS
*
40.10 ±4.10-6 NS
-6
*
85.10-6±13.10-6 NS
99.10-6±46.10-6 NS
NS
*
*
55.10-6±24.10-6 *
0,00±0,00
73.10-6±31.10-6 NS
NS
0,00±0,00
0,00±0,00
Chez les plantes d'Atriplex halimus L., il faut remarquer que les données
enregistrées lors de la première semaine (tableau 4) montrent que l'effet SDH est
significatif sur les pertes en eau (RWL2). Par ailleurs, les taux de pertes en eau relevés
chez les plantes arrosées normalement (SDH) sont significatifs durant les trois semaines en
signalant que la déperdition en eau enregistrée lors de la première semaine reste affectée
d’une valeur hautement significative. Par contre, les pertes en eau enregistrées pour les
42
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
plantes recevant 30% de la CC (ADH1) accusent des taux significatifs seulement lors de la
première et la troisième semaine.
En ce qui concerne les plantes d'Atriplex canescens, leur réaction aux traitements
hydriques sous régimes SDH et ADH2 se manifeste significativement seulement lors de la
première semaine. Par contre, cette réaction sous l’effet hydrique se produit sous le régime
d’arrosage à 30% de la CC (ADH1) que vers la seconde et la troisième semaine de stress.
Toutefois on note d’importantes variations des données enregistrées à travers les
deux espèces. Les résultats obtenus montrent que l’influence du régime hydrique à travers
les pertes en eau par transpiration s’exprime beaucoup moins chez les plantes d'Atriplex
halimus L. que les plantes d'Atriplex canescens.
II - CARACTERISTIQUES MORPHOLOGIQUES DES STOMATES
Les mensurations pour caractériser les réponses stomatiques au stress hydrique sont
réalisées sur les deux faces des feuilles de chaque espèce.
1- La densité stomatique
D’une manière générale (tableau 5, fig. 8), les traitements hydriques imposés sont
associés à une augmentation du nombre des stomates par unité de surface.
Nombre de
stomates
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
40
30
20
10
0
SDH
ADH 1
ADH 2
Stress hydrique
Fig. 8- Densité stomatique de la face supérieure des feuilles des plantes d'Atriplex halimus
L. soumises au stress hydrique.
Ainsi, sur la face supérieure, il est constaté une diminution dans les valeurs
moyennes de la densité stomatique selon le traitement hydrique particulièrement pendant la
deuxième semaine ; cette densité par contre s’élève durant la troisième semaine aussi bien
pour les feuilles des plantes d'Atriplex halimus L. que pour celles d'Atriplex canescens.
43
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
Il faut tout de même signaler que les observations menées sur les plantes d'Atriplex
halimus L. concluent que durant la première semaine, le nombre des stomates sur la face
supérieure des feuilles manifeste une certaine stabilité sous les différents traitements (15,73
stomates.cm-2 sous SDH ; 16,31 stomates.cm-2 sous ADH1 et 15,15 stomates.cm-2 sous
ADH2). Durant la deuxième semaine, le nombre des stomates augmente avec les niveaux
de stress ; cet effectif stomatique passe de 9,32 stomates.cm-2 chez les feuilles des plantes
non stressées (SDH) à 13,98 stomates.cm-2 pour les feuilles des plantes recevant seulement
30% de la CC (ADH1). A la troisième semaine, les densités des stomates varient entre
12.23 stomates.cm-2 sur les feuilles des plantes non stressées et 13.98 stomates.cm-2 sur les
feuilles des plantes conduites sous stress hydrique à 30% de la CC (ADH1).
Chez les plantes d'Atriplex canescens (tableau 5, fig. 9), le nombre des stomates sur
la face supérieure des feuilles augmente progressivement avec le déficit en eau ; il est
dénombré 18,64 stomates.cm-2 chez les feuilles des plantes du témoin alors que ce nombre
en stomates passe de 20,39 stomates.cm-2 sous ADH1 à 26,21 stomates.cm-2 sous ADH 2
durant la première semaine. Pendant la deuxième semaine de stress, cet effectif stomatique
diminue à 11,07 stomates.cm-2 sous SDH pour atteindre 12,43 stomates.cm-2 sous ADH1 et
15,53 stomates.cm-2 sous ADH2. A la troisième semaine, il est remarqué que la densité des
stomates se stabilise dans les feuilles des plantes non stressées et celles arrosées à 30% de
la CC (ADH1) (13,98 stomates.cm-2).
Nombre de
stomates
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
40
30
20
10
0
SDH
ADH 1
ADH 2
Stress hydrique
Fig. 9- Densité stomatique de la face supérieure des feuilles des plantes d'Atriplex
canescens soumises au stress hydrique.
Il est toujours signalé que le nombre des stomates augmente avec l'effet du stress
hydrique. Les deux espèces semblent présenter des réactions différentes lorsque l’on tient
compte des observations sur le dénombrement des stomates à cette contrainte. Néanmoins,
cette réponse varie avec l’espèce si bien que les résultats obtenus indiquent que la densité
44
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
stomatique est plus élevée pour les feuilles des plantes d'Atriplex canescens que pour
Atriplex halimus L.
L’analyse statistique du tableau 5 révèle que la densité stomatique des feuilles
d’Atriplex halimus L. présente une signification sous stress ADH1 et SDH lors de la
seconde semaine de traitement.
Il faut signaler aussi que sous l’effet traitement ADH1, le nombre des stomates
enregistré pour les feuilles d’Atriplex canescens reste hautement significatif durant la
première semaine de stress; cette différence significative pour la même espèce apparaît
aussi lors de la seconde et troisième semaine.
Tableau 5 - Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) de la densité stomatique de
la face supérieure des feuilles des plantes d'Atriplex halimus L. et canescens
soumises au stress hydrique.
Période de
stress
1
ère
Espèces testées
A. halimus L.
semaine
A. canescens
2
ème
A. halimus L.
semaine
A. canescens
3ème semaine
A. halimus L.
A. canescens
SDH
15,73±2,93 NS
NS
18,64±8,29 NS
NS
9,32±0,00*
NS
11,07±2,23 NS
NS
12,23±5,17 NS
NS
13,98±2,69 NS
NS
La densité stomatique
ADH 1
ADH 2
16,31±2,69 NS
15,15±1,35 NS
NS
20,39±2,23 NS
26,21±8,37 NS
**
*
13,98±0,00*
0,00±0,00
NS
12,43±1,35 NS
15,53±4,85 NS
*
*
13,98±6,02 NS
0,00±0,00
NS
13,98±1,90 NS
0,00±0,00
*
En ce qui concerne la densité stomatique sur la face inférieure, la figure 10 montre
que l’évolution des valeurs inscrites par les plantes d'Atriplex halimus L. lors de la
première semaine suit une forme gaussienne en fonction de la contrainte hydrique avec
14,56 stomates.cm-2 pour le témoin, 16,31 stomates.cm-2 pour les plantes conduites à 30%
de la CC et 12,82 stomates.cm-2 pour les plantes maintenues sans irrigation durant toute la
période de stress (tableau 6).
Lors de la deuxième semaine, le nombre des stomates diminue avec des valeurs de
11,07 stomates.cm-2 sous traitement SDH et 13,98 stomates.cm-2 sous traitement ADH1.
Après la reprise d’irrigation à la troisième semaine, le nombre des stomates augmente à
nouveau chez les feuilles des plantes témoins, soit un effectif de 17,48 stomates.cm-2 et
11,65 stomates.cm-2 pour celles traitées au régime ADH1.
45
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
La figure 11 montre que le nombre des stomates sur la face inférieure des feuilles
des plantes d'Atriplex canescens progresse la première semaine selon les niveaux hydriques
en passant de 15,15 stomates.cm-2 sous SDH à 18,06 stomates.cm-2 sous ADH1 et à 20,39
stomates.cm-2 sous ADH2.
Nombre de
stomates
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
40
30
20
10
0
SDH
ADH 1
Stress hydrique
ADH 2
Fig. 10- Densité stomatique de la face inférieure des feuilles des plantes d'Atriplex
halimus L. soumises au stress hydrique.
Nombre de
stomates
40
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
30
20
10
0
SDH
ADH 1
ADH 2
Stress hydrique
Fig. 11- Densité stomatique de la face inférieure des feuilles des plantes d'Atriplex
canescens soumises au stress hydrique.
A la deuxième semaine, le nombre des stomates diminue par rapport à la première
semaine. Les plantes arrosées sous régime SDH manifestent une densité stomatique de
13,98 stomates.cm-2 ; cette densité chute pour les feuilles des plantes exposées au
traitement ADH1 jusqu’à un effectif de 9,32 stomates.cm-2 et augmente à 13.98
stomates.cm-2 pour les feuilles des plantes conduites sous ADH2. Pendant la troisième
semaine, les valeurs présentent des variations du nombre des stomates sous l’effet des
46
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
différents traitements ; ces variations sont même enregistrées au cours des deux premières
semaines (11,65 stomates.cm-2 sous SDH et 12,23 stomates.cm-2 sous ADH1).
La variation du nombre des stomates sur la face inférieure des feuilles des plantes
d'Atriplex halimus L. (tableau 6) n’exprime pas d’effet significatif des traitements sur le
dénombrement stomatique dans le temps. Cet effet traitement devient significatif que pour
l’effectif en stomates des feuilles des plantes arrosées à 100% de la CC (SDH).
Tableau 6 - Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) du nombre des stomates de
la face inférieure des feuilles des plantes d'Atriplex halimus L. et canescens
soumises au stress hydrique.
Période de
stress
1ère semaine
Espèces
testées
A. halimus L.
A.canescens
2ème semaine
A. halimus L.
A. canescens
3ème semaine
A. halimus L.
A. canescens
Le nombre des stomates
SDH
ADH 1
ADH 2
14,56±1,17NS
16,31±3,30NS
12,82±3,01NS
**
NS
NS
15,15±2,33NS
18,06±6,69NS
20,39±2,23NS
*
*
*
11,07±2,23NS
13,98±2,33NS
0,00±0,00
*
NS
13,98±3,30 *
9,32±0,00 **
13,98±0,00 *
**
*
*
17,48±5,55NS
11,65±4,66NS
0,00±0,00
*
NS
11,65±1,90NS
12,23±2,93NS
0,00±0,00
*
NS
La variation de la densité stomatique chez les plantes d'Atriplex canescens est
hautement significative à la baisse sous l’effet traitement hydrique ADH1 seulement lors
de la deuxième semaine de stress. Chez Atriplex halimus L., le traitement ADH1 (30% de
la CC) n’exprime aucun effet significatif sur la densité des stomates alors que lorsque les
plantes sont arrosées normalement, la densité stomatique varie significativement à la baisse
dans le temps.
2 - Nombre des cellules compagnes
Les résultats indiquent d’une manière générale que le nombre des cellules
compagnes augmente avec l’intensité du stress à travers les différents traitements
hydriques chez les deux espèces (tableau 7, fig.12).
Sur la face supérieure des feuilles des plantes d'Atriplex halimus L., le nombre des
cellules compagnes enregistré lors de la première semaine est de 69,32 cellules.cm-2 sous
47
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
l’arrosage à 100% de la CC, cet effectif des cellules augmente à 100,77 cellules.cm-2
lorsque les plantes reçoivent 30% de la CC et de 129,32 cellules.cm-2 sous le traitement
conduit sans arrosage.
Après l'arrêt de l'apport d’eau pendant une semaine, le nombre des cellules continue
à augmenter que ce soit entre les traitements (77,47 cellules.cm-2 sous le traitement SDH et
106,40 cellules.cm-2 sous le traitement ADH1) ou par rapport à la première semaine. Cette
augmentation est due à la plasmolyse de ces dernières suite à l’effet de la contrainte
hydrique appliquée à la deuxième semaine du stress. Ce nombre chute suite à la reprise
d'arrosage la troisième semaine et augmente toujours sous les traitements SDH (70,48
cellules.cm-2) et ADH1 (82,13 cellules.cm-2).
Nombre de
cellules
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
180
160
140
120
100
80
60
40
20
0
SDH
ADH 1
Stress hydrique
ADH 2
Fig. 12- Nombre des cellules compagnes de la face supérieure des feuilles des plantes
d'Atriplex halimus L. soumises au stress hydrique.
Nombre de
cellules
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
180
160
140
120
100
80
60
40
20
0
SDH
ADH 1
Stress hydrique
ADH 2
Fig. 13- Nombre des cellules compagnes de la face supérieure des feuilles des plantes
d'Atriplex canescens soumises au stress hydrique.
Sur la face supérieure des feuilles des plantes d'Atriplex canescens (fig. 13), le
nombre des cellules compagnes augmente la première semaine suivant les niveaux du
48
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
stress à raison de 71,65 cellules.cm-2 sous le traitement SDH, 103,69 cellules.cm-2 sous le
traitement ADH1 à 120,00 cellules.cm-2 sous le traitement ADH2. Les valeurs inscrites
lors de la deuxième semaine augmentent de 71,07 cellules.cm-2 chez les plantes témoin à
78,44 cellules.cm-2 chez les plantes conduites à 30% de la CC, vers 93,98 cellules.cm-2
chez les plantes non arrosées. A la troisième semaine, les plantes alimentées normalement
(SDH) présentent un nombre des cellules compagnes de 65,82 cellules.cm-2 passant à
69,32 cellules.cm-2 chez les plantes irriguées à 30% de la CC (ADH1).
Il faut remarquer que les valeurs d'Atriplex canescens (tableau 7, fig. 13) dans les
trois traitements hydriques régressent durant les trois semaines ; les cellules semblent
garder le maximum en eau sous le déficit hydrique.
Tableau 7- Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) du nombre des cellules
compagnes de la face supérieure des feuilles des plantes d'Atriplex halimus L. et
canescens soumises au stress hydrique.
Période de
stress
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
Le nombre des cellules compagnes
SDH
ADH 1
ADH 2
69,32±16,95 *
100,77±29,06NS
129,32±30,29 *
A. halimus L.
*
NS
71,65±21,89NS
103,69±32,09NS
120,00±48,63NS
A. canescens
*
*
NS
77,47±4,41 *
106,40±9,42 *
0,00±0,00
A. halimus L.
**
NS
71,07±9,79 NS
78,44±3,56 NS
93,98±24,47 NS
A. canescens
**
NS
NS
70,48±28,62NS
82,13±24,90 NS
0,00±0,00
A. halimus L.
*
NS
65,82±7,21 NS
69,32±13,09 NS
0,00±0,00
A. canescens
*
*
Espèces
testées
Chez les plantes d'Atriplex halimus L. (tableau 7), l'effet des traitements hydriques
présente une signification lors de la première (SDH et ADH2) et la deuxième semaine. Par
contre l'effet du temps n'est significatif que sur les plantes du traitement arrosé à 100% de
la CC. En ce qui concerne les plantes d’Atriplex canescens, elles ne sont pas affectées par
la variation des traitements hydriques pendant toute la période du stress. Sinon les plantes
du témoin présentent un effet significatif dans le temps (hautement significatif lors de la
deuxième semaine de stress). Ainsi que les valeurs inscrites par les plantes du traitement à
30% de la CC ne sont significatives que lors de la première et la dernière semaine de stress.
49
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
Sur la face inférieure des feuilles des plantes d’Atriplex halimus L. et Atriplex
canescens, le tableau 8 montre que le nombre des cellules compagnes progresse d’une
manière générale avec les niveaux hydriques du stress lors des trois semaines.
Chez les plantes d’Atriplex halimus L. (tableau 8, fig.14) lors de la première
semaine, le nombre des cellules compagnes augmente de 76,89 cellules.cm-2 sous le
traitement irrigué à 100% de la CC, 107,76 cellules.cm-2 sous le traitement irrigué à 30%
de la CC à 126,99 cellules.cm-2 sous le traitement sans eau. A la deuxième semaine, le
nombre des cellules compagnes des feuilles des plantes non soumises au déficit hydrique
augmente à 78,64 et chute chez les feuilles des plantes du ADH1 à 96,31 cellules.cm-2 par
rapport à la première semaine.
Nombre de
cellules
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
180
160
140
120
100
80
60
40
20
0
SDH
ADH 1
ADH 2
Stress hydrique
Fig. 14- Nombre des cellules compagnes de la face inférieure des feuilles des plantes
d'Atriplex halimus L. soumises au stress hydrique.
Nombre de
cellules
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
180
160
140
120
100
80
60
40
20
0
SDH
ADH 1
ADH 2
Stress hydrique
Fig. 15 - Nombre des cellules compagnes de la face inférieure des feuilles d’Atriplex
canescens soumises au stress hydrique.
A la reprise d’irrigation lors de la troisième semaine, le nombre de cellules
compagnes continue toujours à augmenter dans les conditions où les plantes sont
50
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
normalement arrosées (86,21 cellules.cm-2) puis il subit une chute chez les plantes ne
recevant que 30% de l’apport d’eau (90,87 cellules.cm-2).
La figure 15 montre que le nombre des cellules compagnes sur la face inférieur des
feuilles des plantes d’Atriplex canescens augmente de 77,47 cellules.cm-2 sous SDH,
112,42 cellules.cm-2 sous ADH1 à 130,48 cellules.cm-2 sous ADH2 lors de la première
semaine.
A l’arrêt d’arrosage pendant une semaine, ce nombre augmente toujours entre les
traitements (88,54 cellule.cm-2 sous SDH, 70,68 cellules.cm-2 sous ADH1 et 95,53
cellules.cm-2 sous ADH2) mais il chute par rapport à la première semaine sauf chez les
plantes du SDH.
Tableau 8- Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) du nombre des cellules
compagnes de la face inférieure des feuilles des plantes d'Atriplex halimus L. et
canescens soumises au stress hydrique.
Période de stress Espèces testées
1
ère
A. halimus L.
semaine
A. canescens
2
ème
A. halimus L.
semaine
A. canescens
3
ème
A. halimus L.
semaine
A. canescens
Le nombre des cellules compagnes
SDH
ADH 1
ADH 2
76,89±6,59 *
107,76±25,41 NS 126,99±26,26 *
**
NS
77,47±3,49 *
112,42±40,28 NS 130,48±33,33 *
**
NS
NS
78,64±5,17 *
96,31±9,42 *
0,00±0,00
*
NS
88,54 ±2,69 NS
70,68±3,56 *
95,53±18,49 *
*
NS
NS
86,21±31,95 NS 90,87±17,74 NS
0,00±0,00
*
NS
69,90±11,57 NS 86,21±27,04 NS
0,00±0,00
*
NS
Chez les plantes d'Atriplex halimus L. (tableau 8), l’effet des traitements SDH et
ADH2 est significatif dès la première semaine. L’effet de l’intensité des trois traitements
sur le nombre de cellules est marqué significativement à la deuxième semaine. Au
contraire, à la troisième semaine l’effectif en cellules.cm-2 n’exprime aucune différence
significative. Les données obtenues à la première semaine montrent par ailleurs que cet
effectif cellulaire ne subit aucun effet significatif soit sous un arrosage à 30% de la CC ou
sans arrosage. Les différences deviennent significatives dans le nombre de cellules que
pour les plantes irriguées normalement (SDH) au cours de la même période.
Chez les plantes d'Atriplex canescens, la variation inscrite entre les traitements
SDH et ADH2 est significative pendant la première semaine. Ainsi seuls les deux
51
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
traitements ADH et ADH2 affectent significativement les cellules à la deuxième semaine.
L’effet temps semble influencer le nombre des cellules de manière hautement significative
pour les plantes non exposées au déficit hydrique.
3 - Indice stomatique
Les valeurs obtenues sur les plantes d’Atriplex halimus L. (tableau 9, fig.16)
indiquent que l’indice stomatique de la face supérieure s’atténue progressivement chez les
plantes conduites sous les différents traitements hydriques déficients lors de la première
semaine. L’indice stomatique varie chez les plantes alimentées normalement de 18.75 à
14.13 pour les plantes tressées à 30% de la CC pour arriver à une valeur de 10.81 pour les
plantes non arrosées.
Pendant la deuxième semaine de stress, les données indiquent une légère
augmentation de cet indice au niveau des deux traitements soit de 10,75 sous SDH et 11,66
sous ADH1 mais qui est toujours inférieur à celui de la première semaine. A la troisième
semaine, les valeurs le l’indice stomatique sont d’un ordre décroissants de 15,02 pour les
plantes arrosées normalement à 14,223 pour les plantes arrosées à 30% de la CC.
Indice
stomatique
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
35
30
25
20
15
10
5
0
SDH
ADH 1
Stress hydrique
ADH 2
Fig. 16- Indice stomatique de la face supérieure des feuilles des plantes d'Atriplex halimus
L. soumises au stress hydrique.
En ce qui concerne l’indice stomatique de la face supérieure des feuilles des plantes
d’Atriplex canescens (fig. 17), les valeurs enregistrées à la première semaine montrent une
chute observée chez les plantes témoin ; l’indice stomatique fluctue de 20,15 à 16,94 pour
les plantes recevant 30% d’apport d’eau pour augmenter vers 18.35 pour les plantes non
arrosées.
A la deuxième semaine, une légère stabilité des indices stomatiques est constatée
chez les plantes non soumises au déficit hydrique avec une valeur de l’indice de 13,45 ;
52
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
cet indice stomatique passe ensuite sous le traitement ADH1 à 13,65 pour évoluer vers
14.25 sur les plantes non alimentées en eau. ADH2 (14,259). Au contraire, les valeurs des
indices stomatiques enregistrées à la troisième semaine ne varient pas beaucoup entre les
plantes soit arrosées régulièrement ou celles recevant seulement 30% de la CC (17,43 pour
16,92).
Indice
stomatique
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
35
30
25
20
15
10
5
0
SDH
ADH 1
Stress hydrique
ADH 2
Fig. 17- Indice stomatique de la face supérieure des feuilles des plantes d'Atriplex
canescens soumises au stress hydrique.
Tableau 9- Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) de l’indice stomatique de la
face supérieure des feuilles des plantes d'Atriplex halimus L. et canescens
soumises au stress hydrique.
Période de
stress
1ère semaine
Espèces
testées
A. halimus L.
A. canescens
2ème semaine
A. halimus L.
A. canescens
3ème semaine
A. halimus L.
A. canescens
SDH
18,758±2,55 **
NS
20,150±2,09NS
NS
10,758±0,52NS
NS
13,456±1,60NS
NS
15,025±2,26NS
NS
17,433±1,68NS
NS
l’indice stomatique
ADH 1
14,336±2,70 *
NS
16,944±2,78 NS
NS
11,660±0,90 NS
NS
13,656±0,92 NS
NS
14,223±2,30 NS
NS
16,921±1,71 NS
NS
ADH 2
10,814±2,23 *
18,359±2,24NS
*
0,000±0,00
14,259±2,85NS
*
0,000±0,00
0,00±0,00
La variation des valeurs enregistrées entre les différents traitements appliqués sur
les plantes d’Atriplex halimus L. n’est significative que lors de la première semaine
(hautement significative au niveau du SDH). L’effet du temps ne présente aucune
signification sur les trois traitements hydriques.
53
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
Ainsi la variation de cet indice chez les plantes d’Atriplex canescens n’est pas
significative entre les traitements. La variation entre les semaines de stress n’est
significative que sur le traitement conduit à sec.
Toutefois il est noté d’importantes variations des indices stomatiques enregistrés
entre les deux espèces et que l’Atriplex canescens présente des indices plus élevés par
rapport à ceux enregistrés par d’Atriplex halimus L.
Sur la face inférieure des feuilles des plantes d’Atriplex halimus L. (fig. 18), les
valeurs de l’indice stomatique relevées à la première semaine arrivent à 15,95 sous l’effet
de l’apport régulier de l’eau ; cet indice passe à 13,31 sous le traitement à30% de la CC
alors qu’il ne représente qu’une valeur de 9,13 pour les plantes non irriguées.
Indice
stomatique
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
35
30
25
20
15
10
5
0
SDH
ADH 1
ADH 2
Stress hydrique
Fig. 18- Indice stomatique de la face inférieure des feuilles des plantes d'Atriplex halimus
L. soumises au stress hydrique.
Indice
stomatique
35
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
30
25
20
15
10
5
0
SDH
ADH 1
S tress hydrique
ADH 2
Fig. 19- Indice stomatique de la face inférieure des feuilles des plantes d'Atriplex
canescens soumises au stress hydrique.
Lors de la deuxième semaine de stress, l’indice stomatique baisse par rapport aux
valeurs notées chez les plantes lors de la première semaine ; ces indices fluctuent
54
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
sensiblement pour les plantes non stressées (12.33) et celles traitées à 30% d’apport d’eau
(12,68). Ces indices stomatiques augmente à l troisième semaine pour les plantes bien
alimentées (17,12) alors que le traitement à 30% de la CC provoque sa chute (11,096).
A la première semaine, l’indice stomatique (fig.19) de la face inférieure des feuilles
des plantes d’Atriplex canescens chute de 16,296 sous SDH, à 14,003 sous ADH1 et à
13,868 sous ADH2.
Lors de la deuxième semaine, l’indice stomatiques diminue par rapport à la
première semaine. Les plantes arrosées sous régime SDH manifestent un indice de 13,541;
cet indice chute pour les feuilles des plantes exposées au traitement ADH1 jusqu’à 11,666
et augmente à 12,995 pour les feuilles des plantes conduites sous ADH2. Pendant la
troisième semaine, les valeurs présentent des variations de l’indice stomatiques sous l’effet
des différents traitements; (14,307 stomates.cm-2 sous SDH et 12,717 stomates.cm-2 sous
ADH1).
Ainsi, dans chaque traitement hydrique, les valeurs de l’indice baissent la deuxième
semaine et augmentent à la troisième semaine de stress.
Tableau 10- Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) de l’indice stomatique de
la face inférieure des feuilles des plantes d'Atriplex halimus L. et canescens
soumises au stress hydrique.
Période de stress Espèces testées
1
ère
A. halimus L.
semaine
A. canescens
2
ème
A. halimus L.
semaine
A. canescens
3
ème
A. halimus L.
semaine
A. canescens
L’indice stomatique
SDH
ADH 1
ADH 2
15,957±1,15 ** 13,317±1,79 ** 9,137±0,38 **
**
NS
16,296±1,58 NS 14,003±2,15 NS 13,868±2,25 NS
*
NS
NS
12,333±2,27 NS 12,684±1,79 NS
0,000±0,00
*
NS
13,541±2,42 NS 11,666±0,51 NS 12,995±2,04 NS
**
NS
NS
17,129±1,24** 11,096±1,87**
0,000±0,00
*
NS
14,307±0,84 NS 12,717±2,30 NS
0,000±0,00
*
NS
Le Tableau 10 indique que la variation entre les traitements appliqués sur les
plantes d’Atriplex halimus L. est hautement significative la première et la troisième
semaine de stress. Seul le traitement arrosé à la CC est significatif dans le temps.
55
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
En ce qui concerne les plantes d'Atriplex canescens, leur réaction aux traitements
hydriques n'est significative que sous régime SDH qui présente un effet significatif
pendant toute la période de stress.
4- La longueur et la largeur des stomates
a- La longueur
D’une manière générale (tableau 11), les valeurs de la longueur des stomates sont
supérieures chez les feuilles des plantes d'Atriplex canescens par rapport à celles d'Atriplex
halimus L.
Il faut signaler que les observations menées sur les stomates des feuilles des plantes
d'Atriplex halimus L. (fig. 20) concluent que durant la première semaine, la longueur des
stomates sur la face supérieure des feuilles présente une valeur de 17,25 µm chez les
plantes du traitement SDH, une certaine stabilité s'installe sous les traitements ADH1 et
ADH2 (13,25µm). Durant la deuxième semaine, la longueur des stomates augmente
légèrement avec les niveaux de stress ; cette longueur stomatique passe de 12 µm chez les
feuilles des plantes non stressées (SDH) à 12,33 µm pour les feuilles des plantes recevant
seulement 30% de la CC (ADH1).
Longueur
(µm)
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
35
30
25
20
15
10
5
0
SDH
ADH 1
ADH 2
Stress hydrique
Fig. 20- Longueur des stomates de la face supérieure des feuilles des plantes d'Atriplex
halimus L. soumises au stress hydrique.
A la troisième semaine, la longueur des stomates varie entre 18,50 µm sur les
feuilles des plantes non stressées et 17,75 µm sur les feuilles des plantes conduites sous
stress hydrique à 30% de la CC (ADH1).
Chez les plantes d'Atriplex canescens (tableau 11, fig. 21), la longueur des stomates
sur la face supérieure des feuilles chute progressivement avec le déficit en eau ; il est
56
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
mesuré 22 µm chez les feuilles des plantes du témoin alors que cette longueur des
stomates passe de 16 µm sous ADH1 à 12,75 µm sous ADH 2 durant la première semaine.
Pendant la deuxième semaine de stress, cette longueur stomatique augmente à 22,50 µm
sous SDH pour atteindre 17,33 µm sous ADH1 et 18,67 µm sous ADH2. A la troisième
semaine, il est remarqué que la longueur des stomates fluctue entre 21,75 µm dans les
feuilles des plantes non stressées et 27 µm dans celles arrosées à 30% de la CC (ADH1).
Longueur
(µm)
35
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
30
25
20
15
10
5
0
SDH
ADH 1
ADH 2
Stress hydrique
Fig. 21- Longueur des stomates de la face supérieure des feuilles des plantes d'Atriplex
canescens soumises au stress hydrique.
Tableau 11- Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) de la longueur des
stomates de la face supérieure des feuilles des plantes d'Atriplex halimus L. et
canescens soumises au stress hydrique.
Période de stress
1ère semaine
Espèces testées
A. halimus L.
A. canescens
A. halimus L.
2ème semaine
A. canescens
A. halimus L.
3ème semaine
A. canescens
La longueur des stomates
SDH
ADH 1
ADH 2
17,25±2,22 **
13,25±0,96 *
13,25±1,26 *
NS
*
22,00±4,32**
16,00±3,65*
12,75±1,50*
**
*
*
12,00±0,82NS 12,33±1,53 NS
0,00±0,00
NS
NS
22,50±3,79 NS 17,33±1,53 NS 18,67±2,52 NS
*
*
*
18,50±6,45 NS 17,75±2,06 NS
0,00±0,00
NS
*
21,75±4,43 NS 27,00±4,97 NS
0,00±0,00
*
*
Selon le tableau 11, les trois traitements hydriques appliqués sur les plantes
d'Atriplex halimus L. et Atriplex canescens affectent significativement la longueur des
stomates durant la première semaine.
57
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
La variabilité de la longueur stomatique chez les plantes d'Atriplex halimus L. du
traitement ADH1 n’est significative que lors de la première et troisième semaine.
La variabilité de la longueur des stomates des plantes d'Atriplex canescens de
chaque traitement est significative durant les trois semaines de stress.
En ce qui concerne la longueur des stomates sur la face inférieure (tableau 6), la
figure 22 montre que l’évolution des valeurs inscrites par les plantes d'Atriplex halimus L.
lors de la première semaine baissent en fonction de la contrainte hydrique avec 18 µm pour
le témoin, 15,50 µm pour les plantes conduites à 30% de la CC et 12,25 µm pour les
plantes maintenues sans irrigation durant toute la période de stress.
Lors de la deuxième semaine, la longueur des stomates diminue avec des valeurs de
13,75 µm sous traitement SDH et 12,67 µm sous traitement ADH1. Après la reprise
d’irrigation à la troisième semaine, la longueur des stomates augmente à nouveau chez les
feuilles des plantes témoins, soit une mesure de 17,25 µm et 17,50 µm pour celles traitées
au régime ADH1.
Longueur
(µm)
35
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
30
25
20
15
10
5
0
SDH
ADH 1
ADH 2
Stress hydrique
Fig. 22- Longueur des stomates de la face inférieure des feuilles des plantes d'Atriplex
halimus L. soumises au stress hydrique.
La figure 23 montre que la longueur des stomates sur la face inférieure des feuilles
des plantes d'Atriplex canescens régresse la première semaine selon des niveaux hydriques
en passant de 21,25 µm sous SDH à 17,75 µm sous ADH1 et à 15 µm sous ADH2.
A la deuxième semaine, la longueur des stomates augmente d'une manière générale
par rapport à la première semaine. Les stomates des plantes arrosées sous régime SDH
manifestent une longueur de 22 µm ; cette longueur chute pour les feuilles des plantes
exposées au traitement ADH1 jusqu’à une valeur de 17,67 µm et augmente à une valeur de
16,67 µm pour les feuilles des plantes conduites sous ADH2. Pendant la troisième
58
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
semaine, les stomates des feuilles présentent des variations de la longueur de l’ordre de
23,75µm chez les plantes du traitement SDH et 28,25µm chez les plantes du traitement
arrosé à 30% de la CC (ADH1).
Longueur
(µm)
35
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
30
25
20
15
10
5
0
SDH
ADH 1
ADH 2
Stress hydrique
Fig. 23- Longueur des stomates de la face inférieure des feuilles des plantes d'Atriplex
canescens soumises au stress hydrique.
Tableau 12- Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) de la longueur des
stomates de la face inférieure des feuilles des plantes d'Atriplex halimus L. et
canescens soumises au stress hydrique.
Période de stress Espèces testées
1ère semaine
A. halimus L.
A. canescens
2ème semaine
A. halimus L.
A. canescens
3ème semaine
A. halimus L.
A. canescens
La longueur des stomates
SDH
ADH 1
ADH 2
18,00±1,41 ** 15,50±1,29 ** 12,25±0,50 **
*
*
21,25±3,30 * 17,75±4,43 NS 15,00±1,41 *
NS
**
NS
13,75±0,96 NS 12,67±1,15 NS
0,00±0,00
*
**
22,00±1,83 NS 17,67±1,15 NS 16,67±7,23 NS
NS
**
NS
17,25±2,06 NS 17,50±1,73 NS
0,00±0,00
NS
*
23,75±3,59 NS 28,25±3,95 NS
0,00±0,00
NS
**
L’analyse statistique du tableau 12 révèle que la variation de la longueur des
stomates sur la face inférieure des feuilles des plantes d'Atriplex halimus L. (tableau 12)
n'exprime un effet significatif des traitements que pendent la première semaine de stress.
Cet effet du temps devient significatif pour la longueur des stomates des feuilles des
plantes arrosées à 100% de la CC (SDH) et celles arrosées à 30% de la CC (ADH1) durant
toute la période de stress.
59
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
Il faut signaler aussi que sous l’effet traitement, la variabilité de la longueur des
stomates enregistrée pour les feuilles d’Atriplex canescens est significative durant la
première semaine de stress; en ce qui concerne le facteur temps, les plantes du traitement
ADH1 présentent un effet hautement significatif pendant les trois semaines de stress.
b- La largeur
Les données enregistrées par la face supérieure des feuilles des plantes d'Atriplex
halimus L. (tableau 13, fig. 24) la première semaine révèlent une légère diminution des
valeurs de la largeur des stomates sous les traitements SDH (6,50 µm), ADH1 (6,25µm) et
ADH2 (8 µm). Cette diminution de la largeur entre les traitements persiste durant la
deuxième semaine soit des valeurs variant de 8,75 µm sous SDH et de 8 µm sous ADH1. A
la troisième semaine, les valeurs sont de l'ordre de 7,50 µm sous SDH et 9,50 µm sous le
traitement irrigué à 30% de la CC.
Largeur
(µm)
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
20
15
10
5
0
SDH
ADH 1
ADH 2
Stress hydrique
Fig. 24- Largeur des stomates de la face supérieure des feuilles des plantes d’Atriplex
halimus L. soumises au stress hydrique.
Cependant, les résultats enregistrés par la face supérieure des feuilles des plantes
d'Atriplex canescens (tableau 13, fig. 25) paraissent similaires à ceux exprimés par les
plantes d'Atriplex halimus L. pendant la première semaine avec des taux de 9,25 µm sous
SDH contre 6 µm sous ADH1 (30% de la CC) et ADH2.
Durant la deuxième semaine, la largeur des stomates chute selon les niveaux de
stress appliqué sur les plantes de 11,50 µm sous traitement SDH à 9 µm sous le traitement
hydrique ADH1 et à 8,33 µm sous le traitement maintenu sans irrigation. A la troisième
semaine, les valeurs de ce paramètre stomates s'accentuent d'avantage pour atteindre des
largeurs fluctuant de 10,25 µm sous l'effet SDH à 13 µm pour les stomates des feuilles des
plantes conduites à 30% de la CC (ADH1).
60
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
Chez les plantes d'Atriplex halimus L., il faut remarquer que les données
enregistrées (tableau 13) montrent que l'effet SDH est significatif sur la largeur des
stomates durant les trois semaines de stress ; il faut signaler que la largeur des stomates
enregistrée lors de la première semaine reste affectée d’une valeur hautement significative.
Par contre, la largeur des stomates enregistrée pour les plantes recevant 30% de la CC
(ADH1) accusent des taux significatifs seulement lors de la première et la troisième
semaine.
Largeur
(µm)
20
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
15
10
5
0
SDH
ADH 1
ADH 2
Stress hydrique
Fig. 25- Largeur des stomates de la face supérieure des feuilles des plantes d’Atriplex
canescens soumises au stress hydrique.
Tableau 13- Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) de la largeur des
stomates de la face supérieure des feuilles des plantes de Atriplex halimus L. et canescens
soumises au stress hydrique.
Période de stress Espèces testées
1
ère
A. halimus L.
semaine
A. canescens
2ème semaine
A. halimus L.
A. canescens
3ème semaine
A. halimus L.
A. canescens
La largeur des stomates
SDH
ADH 1
ADH 2
6,50±1,00 NS 6,25±1,26 NS 8,00±3,46 NS
**
*
9,25±1,89 **
6,00±2,00 *
6,00±0,00 *
*
**
*
8,75±0,96 NS 8,00±1,00 NS
0,00±0,00
*
NS
11,50±2,65 NS 9,00±0,00 NS 8,33±2,08 NS
**
**
*
7,50±1,91 NS 9,50±2,08 NS
0,00±0,00
*
*
10,25±3,20 NS 13,00±1,41 NS
0,00±0,00
*
**
En ce qui concerne les plantes d'Atriplex canescens, leur réaction aux traitements
hydriques se manifeste significativement seulement lors de la première semaine. Par
contre, chaque traitement présente un effet significatif sur la largeur des stomates durant
61
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
toutes la période de stress; en signalant que le traitement SDH est hautement significatif
lors de la deuxième semaine et le traitement ADH1 est hautement significatif durant toute
la période de stress.
Les valeurs obtenues de la face inférieure des feuilles des plantes d'Atriplex
halimus L. (tableau 14, fig. 26) indiquent que la largeur des stomates s’atténue
progressivement chez les plantes issues des différents traitements hydriques déficients lors
de la première semaine; SDH (8,25 µm), ADH1 (6,50 µm) et ADH2 (5,75 µm).
Largeur
(µm)
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
SDH
ADH 1
ADH 2
20
15
10
5
0
Stress hydrique
Fig. 26- Largeur des stomates de la face inférieure des feuilles des plantes d’Atriplex
halimus L. soumises au stress hydrique.
Au cours de la deuxième semaine, les valeurs moyennes indiquent une légère
augmentation des valeurs de la largeur sous les différents traitements. La largeur des
stomates des feuilles des plantes non stressées enregistrée est de 9,50 µm; cette valeur
passe à 8 µm chez les plantes nourries à 30% de la CC (ADH1).
Au cours de la troisième semaine, la largeur passe de 7,50 µm chez les plantes
normalement arrosées à une valeur de 8,50 µm chez les plantes stressées à 30% de la CC.
En ce qui concerne les plantes d'Atriplex canescens (tableau 14, fig. 27), les valeurs
enregistrées la première semaine montrent que la largeur des stomates de la face inférieure
augmente de 8,75 µm chez les plantes du témoin vers 9,25 µm sous ADH1 contre 9 µm
sous ADH2.
L’évolution des mesures de la largeur des stomates durant la deuxième semaine
indique que les valeurs diminuent chez les plantes témoins de 10,75 µm à 10,33 µm pour
les plantes recevant l'arrosage à 30% de la CC. Le stress le plus sévère imposé pour les
plantes s’intensifie fortement sur la largeur atteignant une valeur de 8,33 µm.
62
Chapitre III
RESULTATS OBTENUS
A la dernière semaine, les valeurs moyennes enregistrées pour ce paramètre passent
de 11,50 µm sous le traitement hydrique SDH à 12,50 µm sous le traitement arrosé à 30%
de la CC.
Largeur
(µm)
20
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
15
10
5
0
SDH
ADH 1
Stress hydrique
ADH 2
Fig. 27- Largeur des stomates de la face supérieure des feuilles des plantes d’Atriplex
canescens soumises au stress hydrique.
Tableau 14- Test statistique de signification de Fisher (P = 5%) de la largeur des stomates
de la face inférieure des feuilles des plantes d’Atriplex halimus L. et canescens
soumises au stress hydrique.
Période de stress Espèces testées
1
ère
A. halimus L.
semaine
A. canescens
2
ème
A. halimus L.
semaine
A. canescens
3
ème
A. halimus L.
semaine
A. canescens
La largeur des stomates
SDH
ADH 1
ADH 2
8,25±0,96 **
6,50±1,00 *
5,75±0,96 *
NS
*
8,75±0,96 NS
9,25±3,40 NS 9,00±0,82 NS
NS
NS
NS
9,50±0,58 NS
8,00±1,00 NS
0,00±0,00
NS
NS
10,75±0,50 NS 10,33±0, 58 NS 8,33±2,31 NS
NS
NS
NS
7,50±0,58 NS
8,50±1,29 NS
0,00±0,00
NS
*
11,50±2,38 NS 12,50±2,08 NS
0,00±0,00
NS
NS
Le tableau 14 indique que les traitements hydriques appliqués affectent Atriplex
halimus L. en présentant une variation significative sur la largeur des stomates de la face
inférieure durant la première semaine de stress et la valeur enregistrée par les plantes du
SDH reste hautement significative. Tandis que l’effet du temps influe significativement sur
les plantes du traitement ADH1 au cours de la première et dernière semaine de stress.
Chez les plantes Atriplex canescens, aucun effet ne présente une action significative
sur ce paramètre étudié.
63
DISCUSSION ET CONCLUSION GENERALES
Chapitre IV
DISCUSSION ET CONCLUSION GENERALES
Les résultats obtenus dans ce travail se résument :
La teneur relative en eau représente une caractéristique altérée en situations
d’alimentation hydrique limitante chez les deux espèces d'Atriplex. La diminution de la
teneur en eau des tissus s’accentue suite à la déshydratation du substrat ce qui indique que
le genre Atriplex offre une variabilité de comportement dans la préservation d’une
hydratation optimale. Atriplex canescens se distingue par une grande aptitude de
conservation des potentialités hydriques, du fait des meilleures valeurs inscrites en
conditions hydriques limitantes après la première semaine de stress à l’opposé de Atriplex
halimus L. qui semble être plus sensible au déficit hydrique et à la ré-irrigation pour le
maintien de la teneur relative en eau.
En ce qui concerne RWL1, les feuilles des plantes d'Atriplex canescens perdent
l'eau beaucoup plus que les feuilles des plantes d'Atriplex halimus L., ainsi que les pertes
sont moins importantes lors de la deuxième semaine par rapport aux deux autres semaines.
Pour RWL2, l’allure de la perte en eau est la même que celle de RWL1 chez les
deux espèces d’Atriplex mais avec des taux beaucoup plus moins.
Les mesures effectuées sur les stomates des deux espèces d’Atriplex concernent les
deux faces de la feuille des plantes conduites sous contrainte hydrique SDH (sans déficit
hydrique soit des plantes arrosées normalement), ADH1 (30% de la capacité au champ) et
ADH2 (sans apport d’eau). Les mesures effectuées sur les stomates concluent que :
-
le nombre de stomates est plus important chez les feuilles des plantes
d'Atriplex canescens que celles des plantes d'Atriplex halimus L. cette densité des stomates
augmente selon les niveaux du stress hydrique et chute à la deuxième semaine au niveau
des deux faces de la feuille.
-
le nombre des cellules épidermiques est plus ou moins important chez les
plantes d'Atriplex canescens que les plantes d'Atriplex halimus L.. Ce nombre augmente
avec l’intensité du stress à la deuxième semaine puis chute à la troisième semaine.
-
l’indice stomatique diminue selon les niveaux de stress hydrique chez les
deux espèces à la deuxième semaine sur les deux faces de la feuille.
-
les diamètres des stomates traduisant la taille des stomates diminuent suite à
la condition hydrique limitante sur les deux faces des feuilles des deux espèces d’Atriplex
résultant de la fermeture de l’ostiole des stomates.
64
DISCUSSION ET CONCLUSION GENERALES
Chapitre IV
Il convient de noter que la densité de stomates, des cellules épidermiques et par
conséquent l'indice stomatique et les diamètres des stomates sont mieux valorisés dans la
face inférieure que dans la face supérieure de la feuille sous toutes les conditions
expérimentales.
BLUM (1996), indique que l’évaluation de la teneur en eau des tissus constitue un
paramètre de référence de la prédiction du déficit hydrique qui s’exprime par des pertes de
turgescence des tissus végétaux. Cette stratégie regroupe l’ensemble des mécanismes qui
permettent à la plante de maintenir un potentiel hydrique élevé, évitant la déshydratation
des tissus et le maintien de son métabolisme cellulaire. Cette situation peut s'opérer grâce à
deux voies principales; la première consiste en une meilleure efficacité d’absorption de
l’eau, à travers une modification de la dynamique de croissance (MUKHERJEE et al.,
1991), un remodelage morphologique racinaire qui est principalement d’origine génétique,
mais peut être aussi influencé par les conditions du milieu (HSIAO et ACEVEDO, 1974;
BROWN et al., 1987; SOUTY, 1987; HUANG et GAO, 2000 ; ADDA et al., 2005) et/ou
une conductivité hydraulique élevée des tissus (LEVITT,1980 ;RICHARDS et
PASSIOURA,1981). La seconde voie consiste en une limitation de la perte et de
l’utilisation de l’eau pendant sa rareté, grâce à la réduction de la surface foliaire et le
contrôle de l'ouverture et la fermeture des stomates (BEGG et TURNER,1976 ; BLUM et
al.,1981 ; ARAUS et al.,1991 ; EVETT,2002), une cutinisation et un dépôt de cires à la
surface des cellules épidermiques (BENGSTON et al.,1978; ANDERSON et al.,1984).
La capacité de maintenir la turgescence cellulaire, permet la conservation de
nombreux processus physiologiques comme la croissance et le développement. La
turgescence permet la croissance cellulaire au niveau des différents organes, l’ouverture de
l'ostiole et donc les échanges gazeux indispensables à l’activité photosynthétique
(GUNASEKERA et al.,1994). Certains travaux signalent que le maintien de la turgescence
cellulaire au niveau des feuilles et des racines, réduit l’avortement floral et assure une
meilleure alimentation des graines (TURNER,1997).
En absence de croissance et de transpiration, le potentiel hydrique d’une plante doit
en tout point être égal à celui du sol (définition du potentiel de base). L’eau provenant du
xylème doit traverser les cellules internes pour atteindre les cellules de l’épiderme ; le
gradient de potentiel hydrique est donc plus important dans les cellules proches du xylème
où le flux d’eau est plus important (MOLZ et BOYER,1978; NONAMI et BOYER,1993;
TAIZ and ZEIGER,2002).
La compréhension de l’origine et du rôle du gradient de potentiel hydrique induit
par la transpiration et la croissance permet d’expliquer comment l’expansion cellulaire
65
DISCUSSION ET CONCLUSION GENERALES
Chapitre IV
diminue sans chute de pression de turgescence dans la zone de croissance lorsque la
disponibilité en eau du sol est réduite ou lorsque l’eau est plus rapidement perdue par
transpiration (NONAMI,1998; MARTRE,1999).
WESTGATE et BOYER (1984) rapportent que chez le maïs lors de variations
lentes de la transpiration, le potentiel hydrique dans la zone de croissance foliaire suit les
variations du potentiel hydrique du xylème. Le potentiel hydrique induit par la croissance
est maintenu constant par une accumulation de solutés qui permet d’augmenter la pression
osmotique. Cet ajustement osmotique permet également aux cellules en croissance de
maintenir leur pression de turgescence constante le jour et la nuit (WESTGATE et
BOYER,1984).
Ceci a également été observé au cours de cycles de dessèchement du sol
(MATSUDA et RIAZI,1981; MICHELENA et BOYER,1982; BARLOW,1986; NONAMI
et BOYER,1990a) et peut expliquer pourquoi la vitesse de croissance est souvent mieux
corrélée à l’état hydrique des tissus matures et l'humidité du sol (BOYER,1970;
ACEVEDO et al.,1971; CUTLER et al.,1980; VOLENEC et NELSON,1982;
BARLOW,1986).
Lors des variations rapides de la transpiration, le potentiel hydrique du xylème
répond de manière quasi instantanée (WEI et al.,1999). Par contre, les variations de
potentiel hydrique dans les zones de croissance sont limitées aux cellules qui entourent le
xylème (NONAMI et al.,1997). Ainsi à court terme, la pression de turgescence et le
potentiel hydrique moyen des zones de croissance ne sont pas affectés, mais le gradient de
potentiel hydrique entre le xylème et les cellules en expansion diminue (MATSUDA et
RIAZI,1981; WESTGATE et BOYER,1985; NONAMI,1998). Ceci implique que la
pression de turgescence des cellules en croissance ne soit pas forcement corrélée à la
vitesse de croissance, même à des pas de temps très courts.
La sensibilité de l’expansion foliaire à l’état hydrique de la plante pourrait
également provenir de la faible pression de turgescence effective pour la croissance
(BOYER,1985; PARDOSSI et al.,1994; FRENSCH,1997).
L’existence ou non d’un gradient de potentiel hydrique est important à déterminer,
car s’il existe, il signifie que l’expansion des cellules dans un tissu peut être limitée, par
conséquence contrôlée, par la conductivité hydraulique (MARTRE,1999).
Les Halophytes sont sujettes à un deux problèmes: elles doivent tolérer les fortes
concentrations de sels de leurs habitats, et elles doivent absorber l'eau de la solution du sol
qui a un bas potentiel hydrique. Pour maintenir la prise d'eau et la turgescence sous ces
66
DISCUSSION ET CONCLUSION GENERALES
Chapitre IV
conditions, les halophytes ont besoin de maintenir un potentiel hydrique plus négatif que
celui du sol (AJMAL KHAN et al.,2000).
Les études ont prouvé que les espèces d'Atriplex pourraient survivre dans des
conditions fortement défavorables de salinité et de manque d'eau dans le sol; toute en
préservant une croissance optimale (KHAN et al.,2000; WILSON et al.,2000; RAMOS et
al.,2004; NEDJIMI et al.,2006).
La succulence des feuilles d'Atriplex présente une adaptation anatomique
priordiale, qui, en augmentant le volume vacuolaire, permet l'accumulation de grandes
quantités de l'eau et d'ions dissous dans les parties aériennes et souterraines
(MUNNS,2002; NEDJIMI et al.,2006).
Les Halophytes sont caractérisés par leur capacité d'ajuster leur potentiel hydrique
interne à un niveau toujours trop inférieur à celui du potentiel hydrique de la solution du
sol de leur habitat (UNGAR,1991; ZHANG et al.,1999; ZHU,2001; NEDJIMI et al.,2006).
La perte d’eau par la feuille excisée représente un paramètre facilement décelable et
efficace pour déterminer les espèces végétales adaptées aux conditions hydriques
limitantes. La perte d’eau mesurée pendant les premières soixante minutes représente une
dissipation d’eau à travers les stomates et la cuticule des cellules de revêtement. La
deuxième phase de l'estimation du taux de la perte d'eau caractérise essentiellement la
transpiration cuticulaire et que faiblement stomatique est soumise à des régulations
caractéristiques de la feuille lors de sa morphogenèse dans les conditions naturelles.
La diminution de la perte d'eau est le résultat de la réduction du volume des cellules
d’une part et d’autre part des transformations anatomiques tendant à réduire les dépenses
d’eau à partir les feuilles (TAIZ and ZEIGER,2002).
Le déficit hydrique permet des modifications structurales de la feuille qui limitent
la transpiration (ADDA,2006). La réduction de dimensions foliaire affecte fortement la
surface foliaire qui réagit par une réduction, ceci représente l’un des résultats principaux de
l’effet de la contrainte hydrique sur l’aspect morphologique de la plante (TURNER,1986).
La réduction de la croissance des végétaux induit la réduction de la surface
photosynthétique. L’effet qui permet la réduction de la surface transpirante de la feuille est
considérée comme un paramètre de tolérance (BLUM,1988; MONNEVEUX,1991).
On assiste à une réduction importante de la surface foliaire chez les deux espèces
d'Atriplex face à la situation hydrique adoptée dans l’expérimentation, ce qui indique que
l’intensité de la transpiration a diminué. L’enroulement foliaire provoqué par la perte de
turgescence au niveau des feuilles peut ainsi diminuer la surface évapo-transpirante
exposée à l’atmosphère ambiante (ACEVEDO et al.,1971; CLARKE,1986).
67
Chapitre IV
DISCUSSION ET CONCLUSION GENERALES
La différenciation de l’épiderme est intimement liée à l’influence de
l’environnement
interne
du
végétal
et
externe
(SERNA
and
FENOLL,1997;
CROXDALE,2000; GEISLER et al.,2000). La restriction de la taille des cellules
épidermiques sont d’après les travaux de TARDIEU et al. (1999) grandement responsables
de la réduction de la surface de la feuille. La réduction de la transpiration contribue à la
préservation de l’hydratation des plantes. La transpiration estimée suivant la perte d’eau
par la feuille excisée à différents temps présente de grandes variations selon le régime
hydrique.
La transpiration stomatique, chez les Atriplex stressées, s’accentue à la
réhydratation de ces plantes. Ce comportement s’explique principalement à travers les
modifications structurales de la feuille. Toute limitation constatée dans la nutrition
hydrique limite excessivement la croissance cellulaire et la plasticité pariétale
(LEFEVBRE,2005; ADDA, 2006).
L’arrêt d’arrosage des plantes des deux espèces d'Atriplex expérimentées
provoquant un manque d'eau dans le sol s’accompagne par une augmentation de la densité
des stomates par unité de surface au niveau de la face supérieure et inférieure de la feuille,
résultat analogue à ceux de MERAH (1999), LIANG et al. (2002) et BANON et al. (2004)
qui démontrent que le déficit hydrique permet l’accroissement de la densité stomatique.
L’augmentation du nombre de stomates par unité de surface dans les deux faces de
la feuille s’explique par une réduction des dimensions des cellules de revêtement de
l’épiderme supérieure et inférieure suite à l'intensité du déficit hydrique ce qui augmente
leur nombre par unité de surface. Ces modifications touchent la structure foliaire et
cellulaire et permettent un rapprochement de stomates ce qui se traduit en une élévation de
la densité des stomates par unité de surface.
L'augmentation de la densité stomatique contribue selon nos résultats, à la
préservation de l’état hydrique de la plante à travers la réduction de la quantité de l’eau
perdue par transpiration à travers les stomates.
Ces résultats indiquent que la réduction du volume et par conséquent des
dimensions, des cellules de revêtement et des cellules de garde participe à la limitation de
la transpiration à partir de la feuille.
La limitation de la transpiration est en grande partie due à une fermeture des
stomates. Cette fermeture est régie par une action purement physique et/ou une action
physiologique (FRANKS and FARQUHAR,2001; LAKE et al.,2002).
68
DISCUSSION ET CONCLUSION GENERALES
Chapitre IV
Sur le plan physique, toute perte de turgescence interne due à une demande
importante de l’atmosphère induit une déshydratation des cellules de garde provoquant par
suite la fermeture de l’ostiole (BOTWRIGHT et al.,2004).
La réaction physiologique s'opère suite au dessèchement du sol qui incite la
synthèse d’acide abscissique (ABA) au niveau des racines, ce dernier véhiculé vers les
parties aériennes, entraîne la fermeture des stomates (CORNISH and ZEEVAART,1985;
GOWING et al.,1990; DAVIES et ZHANG,1991; GALLARDO et al.,1994; HUSSAIN et
al.,1999; SHABALA et al.,2002; LEFEVBRE,2005). Le mécanisme de perception du
déficit hydrique constitue un environnement accédant à la lecture des gènes responsables
de l’oxydation des caroténoïdes, précurseurs dans la biosynthèse de l'ABA (QIN et
ZEEVAART,1999; LEFEVBRE,2005). CHO et al. (2001), ajoutent que le déficit hydrique
du sol induit une synthèse rapide de l’acide abscissique au niveau de la pointe de la racine
qui migre ensuite vers les feuilles où elle déprime la conductance stomatique
(ROBERTSON et al.,1985; HUSSAIN et al.,1999; PERKS et al.,2002)
Selon COUDRET (1972), le degré d'ouverture des stomates résulte de la différence
de potentiels de turgescence entre les cellules de garde et les cellules compagnes.
La réduction du nombre de stomates dans l'épiderme foliaire et de la taille des
cellules de gardes sous l'effet de la perte de turgescence aboutissent à une augmentation de
la résistance stomatique (GORDON,1993; BELKHODJA,1996).
La variabilité obtenue de densités stomatiques est non seulement des différences de
transpiration inter-traitement mais aussi entre le type de plante pour le même traitement. La
fermeture des stomates devient évolutive étant liée à un déséquilibre progressif du rapport
transpiration/absorption, conséquent à une forte demande hydrique des parties aériennes
non satisfaite par les parties souterraines (BELKHODJA,1996; AZIZ and KHAN,1998).
La fermeture des stomates constitue un mécanisme important pour la préservation
des potentialités hydriques des plantes soumises à un déficit hydrique (AUSTIN et
al.,1990 ; VENORA et CALCAGNO,1991 ; ACEVEDO,1993).
Cette fermeture des stomates participerait en particulier à une baisse de l'activité
photosynthétique (AHO et al.,1979), en créant une forte augmentation de la résistance à
l'entrée du CO2 suivie d'une inhibition des fonctions du chloroplaste. Dans le cas d'un
stress hydrique, ces deux mécanismes peuvent entrainer une baisse de la pression partielle
intercellulaire en CO2 et des déformations du chloroplaste dues à une diminution du
potentiel de turgescence (BERGER,1993).
69
DISCUSSION ET CONCLUSION GENERALES
Chapitre IV
HELLER et al. (1998) ont défini la transpiration épidermique comme étant la
somme de la transpiration résiduelle due à la non-fermeture totale des stomates et la
transpiration cuticulaire par évaporation d’eau à travers la cuticule.
De cette sorte, l’intensité de déperdition d’eau en second temps dépend d’une
manière positive et significative avec les diamètres des cellules et de leur nombre dans la
face supérieure et la face inférieure du limbe de la feuille.
SINCLAIR et LUDLOW (1986), notent que la capacité de la plante à tolérer le
déficit hydrique est fortement dépendante de sa capacité à limiter sa transpiration
cuticulaire après la fermeture de ces stomates.
ADDA (1996) signale que la transformation de la paroi externe des cellules
épidermiques, par épaississement et appositions lipidiques est à l’origine d’une régulation
de la perte d’eau par la feuille excisée.
La présence des cires à la surface des feuilles est fortement conditionnée par les
facteurs génétiques et environnementaux (LEVITT, 1980 ; FEBRERO, 1994). La
réduction de la transpiration dépend non seulement de la quantité totale des cires mais
également de la forme et de la structure de ces cires (ANDERSON et al.,1984;
McWHORTER et al., 1990)
Les résultats obtenus démontrent que le déficit hydrique provoque une réduction
importante de dimensions des cellules situées dans l'épiderme de la feuille. Cependant on
constate une réduction de la longueur des cellules et de leur largeur.
La taille des cellules est conditionnée par son état hydrique et de la quantité d’eau
disponible à la plante dans son environnement (TAIZ et ZEIGER,2002; HOPKINS,2003).
Le déficit hydrique limite la croissance foliaire (HSIAO et ACEVEDO,1974) par
une diminution du gradient de potentiel hydrique (RADIN et MATHEWS,1989,
RIBAULT et PILET,1991) même en présence d'un potentiel de turgescence convenable
(IRAKI et al.,1989).
Le manque d’eau dans le substrat provoque une profonde modification à l’échelle
anatomique de la feuille, se traduit par une compaction et une diminution de diamètres des
tissus et des cellules y compris les vaisseaux conducteurs de la feuille qui ont pour rôle
d’assurer une alimentation hydrique et minérale satisfaisante à la plante et contribuent dans
l’élaboration de la matière organique en présence de la lumière (MAZLIAK,1995;
HOPKINS,2003). La réduction de la quantité d’eau perdue par évapotranspiration
s’explique par un remodelage physiologique et anatomique afin d'inhiber l’effet physique
du flux de l’eau contenue dans la feuille qui est dû à la différence de potentiel hydrique
entre la feuille et l’atmosphère sec environnant (SALLEO et al.,2000; ADDA,2006).
70
DISCUSSION ET CONCLUSION GENERALES
Chapitre IV
La mauvaise alimentation hydrique survenue du déficit hydrique pendant la
différenciation cellulaire se solde d’une réduction de la taille des cellules puisque cette
dernière est régie par la structure relâchée de la paroi issue de l’action des auxines d’une
part et d’autre part, par la force mécanique exercée par le protoplasme sur ces parois et
induite par l’état de turgescence cellulaire (HELLER et al.,2000; PINHEIRO et al.,2005).
La réduction de la taille des cellules constitue un facteur d’adaptation permettant le
maintien d’un état de turgescence optimale en situation de rareté des ressources hydriques
(SALLEO et al.,2000; ALBOUCHI et al.,2003).
L’ajustement osmotique limite la sénescence de la feuille (HSIAO et al.,1984) et
permet le maintien de l’activité photosynthétique à un potentiel hydrique faible (TURNER
et al.,1996). Il est obtenu par accumulation des osmoticums qui se produit en situation
hydrique limitante autant que le degré d’ajustement varie en fonction de l’espèce
(TURNER et JONES,1980; ALARCON et al.,1993; SERRAJ et SINCLAIR,2002).
L’accumulation des osmoticums est grandement responsable de cet ajustement qui
constitue un mécanisme de résistance à la déshydratation des différents tissus, et permet un
maintien de la turgescence cellulaire et par conséquent, contribue à l’abaissement du
potentiel osmotique et accentue la rétention de l’eau à l’échelle cellulaire
(MORGAN,1984; TURNER,1986; BLUM,1989; MONNEVEUX,1991; MERAH,1999;
ADDA,2006). Cette adaptation physiologique s’observe à différents niveaux de la plante,
feuilles et racines et chez différentes espèces dont le blé (TURNER et al.,1987 ; NGUYEN
et LAMANT,1989 ; MORGAN et al.,1991 ; DEAK et MALAMY,2005; ADDA,2006),
l’orge (BLUM,1989), le sorgho (BASNAYAKE et al.,1993) et le millet (KUSAKA et
al.,2005).
Chez les halophytes, la teneur en eau et la capacité d'ajustement osmotique
demeurent les deux déterminantes importantes de leurs réponses physiologiques face aux
stress biotiques (MAGGIO et al.,2000; KURKOVA et al.,2002; BEN AMOR et al.,2005;
BENLLOCH-GONZALEZ et al.,2005; NEDJIMI et al.,2006).
Les Halophytes peuvent compartimenter des ions toxiques dans la vacuole sous les
conditions stressantes. Cette réponse caractéristique exige l'accumulation des osmoticums
afin de maintenir l'économie de l'eau (HARE et al.,1998; NEDJIMI et al.,2006).
Généralement, le stress salin incite une sécheresse physiologique et induit
l'accumulation de proline dans beaucoup de halophytes (BATES et al.,1973;
BELKHODJA et BEDAI,2004; BROWN and PEZESHKI,2006; KOYRO,2006; SONG et
al.,2006).
71
DISCUSSION ET CONCLUSION GENERALES
Chapitre IV
En conséquence, une accumulation significative des corps dissous compatibles
semblent avoir des fonctions additionnelles pendant la réponse des plantes au stress,
agissant en tant qu' "osmoprotecteurs" par la stabilisation des protéines et des structures
membranaires sous les conditions de déshydratation ou en protégeant les cellules contre le
stress oxydant (ZHU,2001; MAGGIO et al.,2002; ALEM et AMRI,2005; NEDJIMI et
al.,2006).
Une grande variété de milieux agro-écologiques est recensée en Algérie ce qui rend
notre pays l'une des zones les plus riches de diversité génétique (Le HOUEROU,1995);
néanmoins la caractéristique aléatoire des précipitations annuelles et les sécheresses
imprévisibles et sévères viennent souvent aggraver la situation des plantes cultivées et
spontanées, qui sont souvent soumises à des périodes de disettes alimentaires fréquentes
(ABDELGUERFI, 1994; ABDELGUERFI et RAMDANE,2003).
Une concurrence s'établit entre les plantes dans ces environnements stressants et
favorise ces espèces halophytes qui peuvent s'installer, croître, atteindre sa maturité et
survivre jusqu'à ce qu'elles puissent se reproduire.
Le stress hydrique se traduit chez la plante par une série de modifications qui
touchent les caractères morphologiques, physiologiques et biochimiques, à partir du
moment où les besoins en eau de la plante sont supérieurs aux quantités disponibles
(BELHASSEN et al.,1995).
À chacun de ces stades critiques dans le cycle de croissance, les espèces de forte
tolérance à la salinité, à la sécheresse et aux températures extrêmes sont les meilleurs
compétiteurs dont les arbustes d'Atriplex (TIEDEMANN et al., 1983; McKELL, 1994).
L'étude de la réponse physiologique des deux halophytes A.halimus L. et A.
canescens. et l'identification des caractères de résistance à la sécheresse peut nous
permettre de sélectionner un matériel végétal résistant, pouvant croître et donner des
rendements satisfaisants dans les zones sujettes à des déficits hydriques périodiques (Le
HOUEROU,1986; AIDOUD et NEDJRAOUI,1992; CHOUKR-ALLAH,1996) .
Les résultats de notre étude peuvent compléter les travaux de caractérisation et de
valorisation des ressources phytogénétiques locales, et en particulier ceux concernant les
Atriplex (ORTIZ-DORDA,2005), qui peuvent jouer un rôle dans l'amélioration de la
production fourragère et la réhabilitation des terres dégradées dans notre pays, où le déficit
hydrique et l'irrégularité des pluies constituent des facteurs limitants essentiels de la
production végétale (BIDINGER et WITCOMBE,1989; De RAISSAC,1992).
C'est dans ce sens que nous avons étudié l'effet d'un stress hydrique sur la teneur
relative en eau, la perte d'eau par la feuille excisée au cours de la transpiration, puis la
72
DISCUSSION ET CONCLUSION GENERALES
Chapitre IV
morphologie, la densité la taille et l'indice stomatique enfin le comptage des cellules
épidermiques.
Au vu des résultats que nous avons obtenus, le déficit hydrique a causé des
réductions significatives de la teneur relative en eau ainsi qu'à des modifications
morphologiques remarquables chez les deux espèces expérimentées en tenant compte que
les espèces halophytes diffèrent dans leur degré global de tolérance (GLENN and
O'LEARY, 1984; GLENN et al., 1996).
Compte tenu des résultats que nous venons de commenter pour mettre en évidence
l’effet de la sécheresse et le déficit hydrique sur les réponses physiologiques de ces deux
halophytes, Atriplex canescens se distingue par une grande aptitude de conservation de ses
potentialités hydriques à l'opposé d'Atriplex halimus L. qui semble être plus sensible au
déficit hydrique et à la ré-irrigation pour le maintien de la teneur relative en eau.
Les feuilles des plantes d'Atriplex canescens perdent l'eau beaucoup plus que les
feuilles des plantes d'Atriplex halimus L..
Il convient de noter que la densité de stomates, le nombre de cellules épidermiques
et par conséquent l'indice stomatique et les diamètres des stomates sont plus ou moins
important chez les plantes d'Atriplex canescens que les plantes d'Atriplex halimus L. et sont
mieux valorisés dans la face inférieure que dans la face supérieure de la feuille sous toutes
les conditions expérimentales.
Au terme de cette étude, nous pouvons conclure que le déficit hydrique constitue un
facteur limitant pour les Atriplex, en affectant un grand nombre de processus
physiologiques, mais des différences interspécifiques importantes sont relevées, ce qui
offre des possibilités de sélection de certaines espèces pour une meilleure adaptation à la
sécheresse.
Il serait peut-être intéressant d'utiliser des techniques basées sur la description du
comportement, l'analyse génétique des caractères et la recherche des marqueurs
moléculaires pour une amélioration de la tolérance au déficit hydrique et à l'aridité.
De plus les progrès réalisés en matière de techniques de sélection et de génie
génétique permettent maintenant de mieux valoriser et d’exploiter ces ressources pour
l’amélioration génétique des plantes tant sur l’aspect quantitatif que qualitatif. C’est ainsi
que du point de vue amélioration de la tolérance aux stress abiotiques, la nouvelle stratégie
consiste à recourir de plus en plus fréquemment au matériel végétal local spontané ou subspontané pour élargir la base génétique et ainsi augmenter la variabilité pour la sélection.
73
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RESULTATS DE LA PPDS ENTRE LES TRAITEMENTS
Résultats de la PPDS du TRE des plantes d’Atriplex halimus L. à 5%.
PPDSc
Traitement Hydrique Traitement Hydrique
Différence
Période
(I)
(J)
(I-J)
SDH
2,872 NS
ADH 2
1ère semaine
ADH 1
1,830 NS
ADH 1
SDH
1,042 NS
ème
2 semaine
ADH 1
SDH
1,730 NS
3ème semaine
ADH 1
SDH
5.180 NS
Résultats de la PPDS du TRE des plantes d’Atriplex canescens à 5%.
PPDSc
Traitement Hydrique Traitement Hydrique
Différence
Période
(I)
(J)
(I-J)
SDH
3,450 NS
ADH 2
1ère semaine
ADH 1
0,381 NS
ADH 1
SDH
3,068 NS
SDH
10,031 S
ADH 2
ème
2 semaine
ADH 1
13,251 S
ADH 1
SDH
3,218 NS
3ème semaine
ADH 1
SDH
3,397 NS
Annexe 1
PPDSthe
10,24
6,721
11,229
PPDSthe
11,999
6,132
5,240
Résultats de la PPDS du RWL 1 des plantes d’Atriplex halimus L. à 5%.
PPDSc
Période
Traitement Hydrique (I) Traitement Hydrique (J) Différence PPDSthe
(I-J)
SDH
141.10-6 S
65.10-6
ADH 2
ère
1 semaine
ADH 1
8.10-6 NS
ADH 1
SDH
133.10-6 S
ème
42.10-6
2 semaine
ADH 1
SDH
8.10-6 NS
3ème semaine
12.10-6 NS
17.10-6
ADH 1
SDH
Résultats de la PPDS du RWL 1 des plantes d’Atriplex canescens à 5%.
PPDSc
Traitement
Différence
Période
Traitement Hydrique (I)
Hydrique (J)
(I-J)
243.10-6 S
SDH
ADH2
71.10-6 NS
1ère semaine
ADH 1
172.10-6 S
ADH 1
SDH
106.10-6 NS
SDH
ADH 2
ème
34.10-6 NS
2 semaine
ADH 1
139.10-6 NS
ADH 1
SDH
ème
17.10-6 NS
3 semaine
ADH 1
SDH
PPDSthe
109.10-6
316.10-6
96.10-6
RESULTATS DE LA PPDS ENTRE LES TRAITEMENTS
Résultats de la PPDS du RWL 2 des plantes d’Atriplex halimus L. à 5%.
PPDSc
Traitement Hydrique Traitement Hydrique
Différence
Période
(I)
(J)
(I-J)
SDH
75.10-6 S
ADH 2
ère
1 semaine
ADH 1
2.10-6 NS
ADH 1
SDH
73.10-6 S
ème
2 semaine
ADH 1
SDH
3.10-6 NS
ème
3 semaine
ADH 1
SDH
7.10-6 NS
Annexe 1
PPDSthe
62.10-6
13.10-6
15.10-6
Résultats de la PPDS du RWL 2 des plantes d’Atriplex canescens à 5%.
PPDSc
Traitement Hydrique Traitement Hydrique
Différence
PPDSthe
Période
(I)
(J)
(I-J)
SDH
111.10-6 S
ADH 2
1ère semaine
57.10-6
ADH 1
20.10-6 NS
ADH 1
SDH
91.10-6 S
SDH
9.10-6 NS
ADH 2
ème
2 semaine
107.10-6
ADH 1
37.10-6 NS
ADH 1
SDH
46.10-6 NS
ème
3 semaine
ADH 1
SDH
14.10-6 NS
54.10-6
Résultats de la PPDS de la densité stomatique de la face supérieure des feuilles
des plantes d’Atriplex halimus. L. à 5%.
PPDSc
(I) Traitement
(J) Traitement
Semaine
Différence
PPDSthe
Hydrique
Hydrique
(I-J)
SDH
0,582 NS
3,879
ADH 2
1ère semaine
ADH 1
1,165 NS
ADH 1
SDH
0,582 NS
ème
0,000
2 semaine
ADH 1
SDH
4,660 S
ème
3 semaine
1.750 NS
8,969
ADH 1
SDH
Résultats de la PPDS de la densité stomatique de la face supérieure des feuilles
Atriplex canescens à 5%.
PPDSc
Traitement Hydrique Traitement Hydrique
Semaine
Différence
PPDSthe
(I)
(J)
(I-J)
SDH
7,573 NS
ADH 2
11,076
1ère semaine
ADH 1
5,825 NS
ADH 1
SDH
1,748 NS
SDH
4,466 NS
ADH 2
5,914
2ème semaine
ADH 1
3,107 NS
ADH 1
SDH
1,359 NS
3,727
3ème semaine
ADH 1
SDH
0,000 NS
Annexe 1
RESULTATS DE LA PPDS ENTRE LES TRAITEMENTS
Résultats de la PPDS de la densité stomatique de la face inférieure des feuilles
des plantes d’Atriplex halimus L. à 5%.
PPDSc
(I) Traitement
(J) Traitement
semaine
Différence
PPDSthe
Hydrique
Hydrique
(I-J)
ADH 2
SDH
1,748 NS
4,258
1 ère semaine
ADH 1
3,495 NS
ADH 1
SDH
1,748 NS
4,648
2ème semaine
ADH 1
SDH
2,913 NS
ème
8,193
3 semaine
ADH 1
SDH
5.830 NS
Résultats de la PPDS de la densité stomatique de la face inférieure des feuilles
des plantes d’Atriplex canescens à 5%.
PPDSc
(I) Traitement
(J) Traitement
Différence
PPDSthe
semaine
Hydrique
Hydrique
(I-J)
ADH 2
SDH
5,243 NS
6,861
1 ère semaine
ADH 2
2,330 NS
ADH 1
SDH
2,913 NS
ADH 2
SDH
0 ,000 NS
4,303
2ème semaine
ADH 1
4,660 S
ADH 1
SDH
4,660 S
3,953
3ème semaine
ADH 1
SDH
0,583 NS
Résultats de la PPDS de la densité des cellules de compagnes de la face
supérieure des feuilles Atriplex halimus L. à 5%.
PPDSc
A halimus
(I) Traitement Hydrique (J) Traitement Hydrique Différence PPDSthe
(I-J)
ADH 2
SDH
59,998 S
1 ère semaine
ADH 1
28,543 NS 41,805
ADH1
SDH
31,455 NS
2ème semaine
ADH 1
SDH
28,931 S
13,833
3ème semaine
ADH 1
SDH
11.650 NS
42,912
Résultats de la PPDS de la densité des cellules de compagnes de la face
supérieure des feuilles Atriplex canescens à 5%.
PPDSc
(I) Traitement
(J) Traitement
Différence
PPDSthe
A. canescens
Hydrique
Hydrique
(I-J)
ADH 2
SDH
48,348 NS
57,477
1 ère semaine
ADH 1
16,310 NS
ADH 1
SDH
32,038 NS
ADH 2
SDH
22,912 NS
29,151
2ème semaine
ADH 1
15,533 NS
ADH 1
SDH
7,378 NS
16,908
3ème semaine
ADH 1
SDH
3,495 NS
RESULTATS DE LA PPDS ENTRE LES TRAITEMENTS
Résultats de la PPDS de la densité des cellules de compagnes de la face
inférieure des feuilles des plantes d’Atriplex halimus L. à 5%.
PPDSc
(I) Traitement
(J) Traitement
semaine
Différence
Hydrique
Hydrique
(I-J)
ADH 2
SDH
50,095 S
1 ère semaine
ADH 1
19,223 NS
ADH 1
SDH
30,873 NS
2ème semaine
ADH 1
SDH
17,669 S
ème
3 semaine
ADH 1
SDH
4,660 NS
Résultats de la PPDS de la densité des cellules de compagnes de la face
inférieure des feuilles des plantes d’Atriplex canescens à 5%.
PPDSc
(I) Traitement
(J) Traitement
semaine
Différence
Hydrique
Hydrique
(I-J)
ADH 2
SDH
53,008 S
1 ère semaine
ADH 1
18,058 NS
ADH 1
SDH
34,950 NS
ADH 2
SDH
6,990 NS
2ème semaine
ADH 1
24,853 S
ADH 1
SDH
17,863 NS
3ème semaine
ADH 1
SDH
16,310 NS
Annexe 1
PPDSthe
34,286
13,147
41,332
PPDSthe
48,392
20,286
33,264
Résultats de la PPDS de l’indice stomatique de la face supérieure des feuilles des
plantes d’Atriplex halimus L. à 5%.
PPDSc
(I) Traitement
(J) Traitement
semaine
Différence
PPDSthe
Hydrique
Hydrique
(I-J)
ADH 2
SDH
7,944 S
3,999
1 ère semaine
ADH 1
3,522 NS
ADH 1
SDH
4,422 S
1,392
2ème semaine
ADH 1
SDH
0,901 NS
3,649
3ème semaine
ADH 1
SDH
0,802 NS
Résultats de la PPDS de l’indice stomatique de la face supérieure des feuilles des
plantes d’Atriplex canescens à 5%.
PPDSc
(I) Traitement
(J) Traitement
semaine
Différence
PPDSthe
Hydrique
Hydrique
(I-J)
ADH 2
SDH
1,790 NS
3,820
1 ère semaine
ADH 1
1,415 NS
ADH 1
SDH
3,206 NS
ADH 2
SDH
0,803 NS
3,224
2ème semaine
ADH 1
0,603 NS
ADH 1
SDH
0,200 NS
2,707
3ème semaine
ADH 1
SDH
0,512 NS
RESULTATS DE LA PPDS ENTRE LES TRAITEMENTS
Annexe 1
Résultats de la PPDS de l’indice stomatique de la face inférieure des feuilles des
plantes d’Atriplex halimus L. à 5%.
PPDSc
(I) Traitement
(J) Traitement
semaine
Différence
PPDSthe
Hydrique
Hydrique
(I-J)
ADH 2
SDH
6,821 S
1,997
1 ère semaine
ADH 1
4,181 S
ADH 1
SDH
2,640 S
3,988
2ème semaine
ADH 1
SDH
0,351NS
ème
2,540
3 semaine
ADH 1
SDH
6,033 S
Résultats de la PPDS de l’indice stomatique de la face inférieure des feuilles des
plantes d’Atriplex canescens à 5%.
PPDSc
(I) Traitement
(J) Traitement
semaine
Différence
PPDSthe
Hydrique
Hydrique
(I-J)
ADH 2
SDH
2,428 NS
3,224
1 ère semaine
ADH 1
0,135 NS
ADH 1
SDH
2,293 NS
ADH 2
SDH
0,546 NS
3,865
2ème semaine
ADH 1
1,329 NS
ADH 1
SDH
1,875 NS
ème
2,770
3 semaine
ADH 1
SDH
1,590 NS
Résultats de la PPDS de la longueur des stomates de la face supérieure des
feuilles des plantes d’Atriplex halimus L. à 5%.
PPDSc
(I) Traitement
(J) Traitement
semaine
Différence
PPDSthe
Hydrique
Hydrique
(I-J)
ADH 2
SDH
4,000 S
2,515
1 ère semaine
ADH 1
0,000 NS
ADH 1
SDH
4,000 S
2,384
2ème semaine
ADH 1
SDH
0,333 NS
7,664
3ème semaine
ADH 1
SDH
0,750 NS
Résultats de la PPDS de la longueur des stomates de la face supérieure des
feuilles des plantes d’Atriplex canescens à 5%.
PPDSc
(I) Traitement
(J) Traitement
semaine
Différence
PPDSthe
Hydrique
Hydrique
(I-J)
ADH 2
SDH
9,250 S
5,404
1 ère semaine
ADH 1
3,250 NS
ADH 1
SDH
6,000 S
ADH 1
SDH
3,833 NS
5,437
2ème semaine
ADH 1
1,333 NS
ADH 1
SDH
5,167 NS
7,524
3ème semaine
ADH 1
SDH
5,250 NS
RESULTATS DE LA PPDS ENTRE LES TRAITEMENTS
Annexe 1
Résultats de la PPDS de la longueur des stomates de la face inférieure des
feuilles des plantes d’Atriplex halimus L. à 5%.
PPDSc
(I) Traitement
(J) Traitement
semaine
Différence
PPDSthe
Hydrique
Hydrique
(I-J)
ADH 2
SDH
5,750 S
1,828
1 ère semaine
ADH 1
3,250 S
ADH 1
SDH
2,500 S
2ème
1,686
semaine
ADH 1
SDH
1,083 NS
ème
3,045
3 semaine
ADH 1
SDH
0,250 NS
Résultats de la PPDS de la longueur des stomates de la face inférieure des
feuilles des plantes d’Atriplex canescens à 5%.
PPDSc
(I) Traitement
(J) Traitement
semaine
Différence
PPDSthe
Hydrique
Hydrique
(I-J)
ADH 2
SDH
6,250 S
5,265
1 ère semaine
ADH 1
2,750 NS
ADH 1
SDH
3,500 NS
ADH 2
SDH
5,333 NS
2ème
8,121
semaine
ADH 1
1,000 NS
ADH 1
SDH
4,333 NS
3ème
6,038
semaine
ADH 1
SDH
4,500 NS
Résultats de la PPDS de la largeur des stomates de la face supérieure des feuilles
des plantes d’Atriplex halimus L. à 5%
PPDSc
(I) Traitement
(J) Traitement
semaine
Différence
PPDSthe
Hydrique
Hydrique
(I-J)
ADH 2
SDH
1,500 NS
3,527
1 ère semaine
ADH 1
1,750 NS
ADH 1
SDH
0,250 NS
1,995
2ème semaine
ADH 1
SDH
0,750 NS
3,199
3ème semaine
ADH 1
SDH
2.000 NS
Résultats de la PPDS de la largeur des stomates de la face supérieure des feuilles
des plantes d’Atriplex canescens à 5%
PPDSc
(I) Traitement
(J) Traitement
semaine
Différence
PPDSthe
Hydrique
Hydrique
(I-J)
ADH 2
SDH
3,250 S
2,543
1 ère semaine
ADH 1
0,000 NS
ADH 1
SDH
3,250 S
ADH 2
SDH
3,167 NS
3,483
2ème semaine
ADH 1
0,667 NS
ADH 1
SDH
2,500 NS
ème
3,959
3 semaine
ADH 1
SDH
2,750 NS
RESULTATS DE LA PPDS ENTRE LES TRAITEMENTS
Annexe 1
Résultats de la PPDS de la largeur des stomates de la face inférieure des feuilles des
plantes d’Atriplex halimus L. à 5%
PPDSc
(I) Traitement
(J) Traitement
semaine
Différence
PPDSthe
Hydrique
Hydrique
(I-J)
ADH 2
SDH
2,500 S
1,554
1 ère semaine
ADH 1
0,750 NS
ADH 1
SDH
1,750 S
2ème
1,508
semaine
ADH 1
SDH
1,500 NS
ème
1,599
3 semaine
ADH 1
SDH
1,000 NS
Résultats de la PPDS de la largeur des stomates de la face inférieure des feuilles des
plantes d’Atriplex canescens à 5%
PPDSc
(I) Traitement
(J) Traitement
Différence
PPDSthe
semaine
Hydrique
Hydrique
(I-J)
ADH 2
SDH
0,250 NS
3,351
1 ère semaine
ADH 1
0,250 NS
ADH 1
SDH
0,500 NS
ADH 2
SDH
2,417 NS
ème
2,612
2 semaine
ADH 1
2,000 NS
ADH 1
SDH
0,417 NS
3ème
3,577
semaine
ADH 1
SDH
1,000 NS
RESULTATS DE LA PPDS ENTRE LES SEMAINES
Annexe 2
Résultats de la PPDS du TRE des plantes d’Atriplex halimus L. à 5%.
PPDS
Traitement
semaine (I)
semaine (J)
Différence
P
PPDScal
hydrique
(I-J)
1,9166
0,747
Sem1
Sem3
10,6692
2,0026
0,736
SDH
Sem2
0,0859
0,987
Sem2
Sem1
8,1405
0,056
Sem1
Sem3
7,6316
2,7174
0,477
ADH1
Sem2
10,8579
0,012
Sem2
Sem1
Résultats de la PPDS du TRE des plantes d’Atriplex canescens à 5%.
PPDSc
Traitement
semaine (I)
semaine (J)
Différence P
PPDSthe
hydrique
(I-J)
11,8630
0,004
Sem1
Sem3
6,8443
1,1989
0,701
SDH
Sem2
10,6640
0,006
Sem2
Sem1
11,5347
0,020
Sem1
Sem3
9,2789
5,4169
0,219
ADH1
Sem2
16,9517
0,003
Sem2
Sem1
10,0227
ADH2
Sem2
Sem1
4.0800
Résultats de la PPDS du RWL 1 des plantes d’Atriplex halimus L. à 5%.
PPDS
Traitement
semaine (I)
semaine (J)
Différence P
PPDScal
hydrique
(I-J)
Sem1
0,0001
0,011
0,0001
Sem3
SDH
Sem2
0,0000
0,582
Sem2
Sem1
0,0001
0,003
Sem1
0,00002
0,221
0,00002
Sem3
ADH1
Sem2
0,00000
0,932
Sem2
Sem1
0,00002
0,165
Résultats de la PPDS du RWL 1 des plantes d’Atriplex canescens à 5%.
PPDSc
Traitement
semaine (I)
semaine (J)
Différence
P
PPDSthe
hydrique
(I-J)
Sem1
0,00016
0,255
0,00031
Sem3
SDH
Sem2
0,00004
0,762
Sem2
Sem1
0,00012
0,390
Sem1
0,00002
0,675
Sem3
0,00010
ADH1
Sem2
0,00011
0,043
Sem2
Sem1
0,00009
0,087
0,00009
ADH2
Sem2
Sem1
0.000007
RESULTATS DE LA PPDS ENTRE LES SEMAINES
Annexe 2
Résultats de la PPDS du RWL 2 des plantes d’Atriplex halimus L. à 5%.
PPDS
Traitement
semaine (I)
semaine (J)
Différence
P
PPDScal
hydrique
(I-J)
Sem1
0,0001
0,007
Sem3
0,00003
SDH
Sem2
0,0000
0,365
Sem2
Sem1
0,0001
0,001
Sem1
0,00002
0,005
Sem3
0,00001
ADH1
Sem2
0,00001
0,069
Sem2
Sem1
0,00001
0,102
Résultats de la PPDS du RWL 2 des plantes d’Atriplex canescens à 5%.
PPDSc
Traitement
semaine (I)
semaine (J)
Différence P
hydrique
(I-J)
Sem1
0,00010
0,188
Sem3
SDH
Sem2
0,00000
0,924
Sem2
Sem1
0,00009
0,217
Sem1
0,00002
0,327
Sem3
ADH1
Sem2
0,00006
0,024
Sem2
Sem1
0,00003
0,127
ADH2
Sem2
Sem1
0.00001
PPDSthe
0,00016
0,00005
0,00004
Résultats de la PPDS de la densité stomatique de la face supérieure des feuilles
des plantes d’Atriplex halimus. L. à 5%.
PPDS
Traitement
semaine (I)
semaine (J)
Différence
P
PPDScal
hydrique
(I-J)
Sem1
0,00005
0,173
Sem3
0,00006
SDH
Sem2
0,00001
0,643
Sem2
Sem1
0,00006
0,065
Sem1
2,3300
0,438
Sem3
5,9527
ADH1
Sem2
0,0000
1,000
Sem2
Sem1
2,3300
0,471
Résultats de la PPDS de la densité stomatique de la face supérieure des feuilles
Atriplex canescens à 5%.
PPDSc
Traitement
semaine (I)
semaine (J)
Différence P
PPDSthe
hydrique
(I-J)
0,000081
0,137
Sem1
0,00010
Sem3
0,000003
0,953
SDH
Sem2
0,000084
0,124
Sem2
Sem1
6,4075
0,001
Sem1
2,82798
Sem3
1,55333
0,320
ADH1
Sem2
7,96083
0,0006
Sem2
Sem1
10,58366
ADH2
Sem2
Sem1
10.68
RESULTATS DE LA PPDS ENTRE LES SEMAINES
Annexe 2
Résultats de la PPDS de la densité stomatique de la face inférieure des feuilles
des plantes d’Atriplex halimus L. à 5%.
PPDS
Traitement
semaine (I)
semaine (J)
Différence P
PPDScal
hydrique
(I-J)
Sem1
0,3069
0,020
Sem3
0,2281
SDH
Sem2
0,0330
0,769
Sem2
Sem1
0,2739
0,034
Sem1
4,66
0,111
Sem3
5,43407
ADH1
Sem2
2,33
0,432
Sem2
Sem1
2,33
0,432
Résultats de la PPDS de la densité stomatique de la face inférieure des feuilles
des plantes d’Atriplex canescens à 5%.
PPDSc
Traitement
Différence P
PPDSthe
semaine (I)
semaine (J)
hydrique
(I-J)
Sem1
0,1122
0,190
Sem3
0,16523
SDH
Sem2
0,32447
0,002
Sem2
Sem1
0,43667
0,000
Sem1
5,825
0,103
Sem3
6,59966
ADH1
Sem2
2,9125
0,419
Sem2
Sem1
8,7375
0,033
2,54880
ADH2
Sem2
Sem1
6,41
Résultats de la PPDS de la densité des cellules de compagnes de la face
supérieure des feuilles Atriplex halimus L. à 5%.
PPDS
Traitement
semaine (I)
semaine (J)
Différence
P
PPDScal
hydrique
(I-J)
Sem1
3,7815
0,275
6,7793
Sem3
SDH
Sem2
11,1481
0,008
Sem2
Sem1
14,9296
0,001
Sem1
18,6400
0,302
35,2622
Sem3
ADH1
Sem2
24,2708
0,220
Sem2
Sem1
5,6308
0,766
Résultats de la PPDS de la densité des cellules de compagnes de la face
supérieure des feuilles Atriplex canescens à 5%.
PPDSc
Traitement
semaine (I)
semaine (J)
Différence P
PPDSthe
hydrique
(I-J)
Sem1
0,3302
0,821
2,9531
Sem3
SDH
Sem2
8,940
0,0001
Sem2
Sem1
8,6098
0,0001
Sem1
34,3675
0,052
31,4148
Sem3
ADH1
Sem2
9,12583
0,590
Sem2
Sem1
25,2417
0,159
60,0737
ADH2
Sem2
Sem1
26,02
Annexe 2
RESULTATS DE LA PPDS ENTRE LES SEMAINES
Résultats de la PPDS de la densité des cellules de compagnes de la face
inférieure des feuilles des plantes d’Atriplex halimus L. à 5%.
PPDS
Traitement
semaine (I)
semaine (J)
Différence
P
PPDScal
hydrique
(I-J)
Sem1
0,9271
0,022
Sem3
0,7019
SDH
Sem2
0,1434
0,680
Sem2
ADH1
Sem3
Sem2
Sem1
1,0704
0,011
Sem1
16,8925
0,256
Sem2
5,4367
0,725
Sem1
11,45583
0,465
28,84198
Résultats de la PPDS de la densité des cellules de compagnes de la face
inférieure des feuilles des plantes d’Atriplex canescens à 5%.
PPDSc
Traitement
Différence P
PPDSthe
semaine (I)
semaine (J)
hydrique
(I-J)
Sem1
1,63635
0,000
Sem3
0,62167
SDH
Sem2
0,09077
0,768
Sem2
Sem1
1,54557
0,000
Sem1
26,2125
0,248
Sem3
43,90205
ADH1
Sem2
15,5333
0,514
Sem2
Sem1
41,7458
0,104
41,81057
ADH2
Sem2
Sem1
34.95
Résultats de la PPDS de l’indice stomatique de la face supérieure des feuilles des
plantes d’Atriplex halimus L. à 5%.
PPDS
Traitement
semaine (I)
semaine (J)
Différence P
PPDScal
hydrique
(I-J)
Sem1
8,1250
0,062
8,9654
Sem3
SDH
Sem2
1,8750
0,635
Sem2
Sem1
6,2500
0,136
Sem1
0,1125
0,945
3,2708
Sem3
ADH1
Sem2
2,5638
0,169
Sem2
Sem1
2,6763
0,153
RESULTATS DE LA PPDS ENTRE LES SEMAINES
Annexe 2
Résultats de la PPDS de l’indice stomatique de la face supérieure des feuilles des
plantes d’Atriplex canescens à 5%.
PPDSc
Traitement
semaine (I)
semaine (J)
Différence P
PPDSthe
hydrique
(I-J)
Sem1
8,125
0,206
12,4428
Sem3
SDH
Sem2
1,75
0,776
Sem2
Sem1
6,375
0,313
Sem1
0,023
0,988
3,0222
Sem3
ADH1
Sem2
3,2652
0,070
Sem2
Sem1
3,2882
0,069
3,6935
ADH2
Sem2
Sem1
4,1
Résultats de la PPDS de l’indice stomatique de la face inférieure des feuilles des
plantes d’Atriplex halimus L. à 5%.
PPDS
Traitement
semaine (I)
semaine (J)
Différence
P
PPDScal
hydrique
(I-J)
Sem1
0,0899
0,027
Sem3
0,0710
SDH
Sem2
0,0156
0,658
Sem2
Sem1
0,0743
0,057
Sem1
2,2210
0,123
Sem3
2,6866
ADH1
Sem2
1,5883
0,287
0,6327 0,661
Sem2
Sem1
Résultats de la PPDS de l’indice stomatique de la face inférieure des feuilles des
plantes d’Atriplex canescens à 5%.
PPDSc
Traitement
semaine (I)
semaine (J)
Différence P
PPDSthe
hydrique
(I-J)
Sem1
0,00346
0,926
Sem3
0,07589
SDH
Sem2
0,1243
0,008
Sem2
Sem1
0,12777
0,007
Sem1
1,2855
0,377
Sem3
2,86841
ADH1
Sem2
1,05158
0,499
Sem2
Sem1
2,33708
0,154
3,19535
ADH2
Sem2
Sem1
0,873
RESULTATS DE LA PPDS ENTRE LES SEMAINES
Annexe 2
Résultats de la PPDS de la longueur des stomates de la face supérieure des
feuilles des plantes d’Atriplex halimus L. à 5%.
PPDS
Traitement
semaine (I)
semaine (J)
Différence P
PPDScal
hydrique
(I-J)
Sem1
19,0500
0,122
Sem3
23,3032
SDH
Sem2
3,0000
0,794
Sem2
Sem1
16,05
0,185
Sem1
3,25
0,019
Sem3
2,3176
ADH1
Sem2
1,5
0,247
Sem2
Sem1
1,75
0,183
Résultats de la PPDS de la longueur des stomates de la face supérieure des
feuilles des plantes d’Atriplex canescens à 5%.
PPDSc
Traitement
Différence P
PPDSthe
semaine (I)
semaine (J)
hydrique
(I-J)
26,375
0,001
Sem1
Sem3
11,9320
10,25
0,107
SDH
Sem2
16,125
0,020
Sem2
Sem1
11
0,003
Sem1
Sem3
5,6809
9,6667
0,011
ADH1
Sem2
1,3333
0,662
Sem2
Sem1
2,9067
ADH2
Sem2
Sem1
5,92
Résultats de la PPDS de la longueur des stomates de la face inférieure des
feuilles des plantes d’Atriplex halimus L. à 5%.
PPDS
Traitement
semaine (I)
semaine (J)
Différence
P
PPDScal
hydrique
(I-J)
Sem1
3,4950
0,183
Sem3
5,0588
SDH
Sem2
2,9125
0,260
Sem2
Sem1
6,4075
0,027
Sem1
2,0000
0,086
Sem3
2,12901
ADH1
Sem2
4,8333
0,002
2,8333
0,033
Sem2
Sem1
Annexe 2
RESULTATS DE LA PPDS ENTRE LES SEMAINES
Résultats de la PPDS de la longueur des stomates de la face inférieure des
feuilles des plantes d’Atriplex canescens à 5%.
PPDSc
Traitement
semaine (I)
semaine (J)
Différence
P
PPDSthe
hydrique
(I-J)
Sem1
4,66
0,236
Sem3
7,66356
SDH
Sem2
2,9125
0,448
Sem2
ADH1
ADH2
Sem1
7,5725
0,069
Sem1
10,5
0,004
Sem2
10,5833
0,005
Sem2
Sem1
0,0833
0,977
Sem2
Sem1
1,67
Sem3
5,42377
6,93941
Résultats de la PPDS de la largeur des stomates de la face supérieure des feuilles
des plantes d’Atriplex halimus L. à 5%
PPDS
Traitement
semaine (I)
semaine (J)
Différence P
PPDScal
hydrique
(I-J)
Sem1
2,5000
0,049
2,2920
Sem3
SDH
Sem2
0,7500
0,512
Sem2
Sem1
3,25
0,016
Sem1
3,2500
0,019
2,3176
Sem3
ADH1
Sem2
1,5000
0,247
Sem2
Sem1
1,75
0,183
Résultats de la PPDS de la largeur des stomates de la face supérieure des feuilles
des plantes d’Atriplex canescens à 5%
PPDSc
Traitement
semaine (I)
semaine (J)
Différence P
PPDSthe
hydrique
(I-J)
1,525
0,124
Sem1
Sem3
1,8753
3
0,008
SDH
Sem2
4,525
0,000
Sem2
Sem1
7
0,000
Sem1
Sem3
2,2125
4
0,008
ADH1
Sem2
3
0,031
Sem2
Sem1
1,9420
ADH2
Sem2
Sem1
2,33
Annexe 2
RESULTATS DE LA PPDS ENTRE LES SEMAINES
Résultats de la PPDS de la largeur des stomates de la face inférieure des feuilles
des plantes d’Atriplex halimus L. à 5%
PPDS
Traitement
semaine (I)
semaine (J)
Différence
P
PPDScal
hydrique
(I-J)
Sem1
1,1650
0,934
Sem3
28,5770
SDH
Sem2
6,9900
0,622
Sem2
ADH1
Sem3
Sem2
Sem1
8,155
0,566
Sem1
2,0000
0,035
Sem2
0,5000
0,574
Sem1
1,5
0,117
1,64913
Résultats de la PPDS de la largeur des stomates de la face inférieure des feuilles
des plantes d’Atriplex halimus L. à 5%
PPDSc
Traitement
semaine (I)
semaine (J)
Différence P
PPDSthe
hydrique
(I-J)
Sem1
5,825
0,583
21,32483
Sem3
SDH
Sem2
5,2425
0,620
Sem2
Sem1
0,5825
0,956
Sem1
3,25
0,100
3,62871
Sem3
ADH1
Sem2
2,16667
0,282
Sem2
Sem1
1,08333
0,580
2,34772
ADH2
Sem2
Sem1
0,67
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