Le profil clinico-épidémiologique du cancer colique en 2015

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Le profil clinico-épidémiologique
du cancer colique en 2015
HARAKI I.(1),
JIDDI S. (1), OUBAHA S.(2), SAMLANI Z.(1),
KRATI K.(1)
(1)service d’hépato-gastroentérologie,
hôpital ARRAZI, CHU MED VI marrakech
(2)laboratoire de physiologie, faculté de
médecine et de pharmacie marrakech, UCAM
SOMACHIR 2016
Introduction
 Le cancer colique se situe, tout sexe confondu, au 3ème rang des cancers
les plus diagnostiqués dans le monde.
 L’âge moyen de sa survenue est de 70 ans.
 La majorité des cas sont sporadiques, sans lésions précancéreuses
préalables.
 Les sujets sont le plus souvent symptomatiques et le pronostic est
généralement bon avec une survie à 5 ans aux alentours de 56%.
 L’objectif
de ce travail est d’étudier les caractéristiques
épidémiologiques et cliniques actuelles des cancers coliques admis au
service d’hépato-gastroentérologie du CHU Med VI de Marrakech.
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Matériels et méthodes
 AUDIT = étude rétrospective descriptive
 étalée sur 12 mois = de janvier à décembre 2015
 incluant tous les patients:
-
ayant un processus tumoral malin colique
diagnostiqué lors de leur séjour hospitalier
confirmé histologiquement.
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Résultats
 38 cas incidence mensuelle de 3,1 cas/mois
 24 femmes et 14 hommes, soit un sexe ratio F/H de 1,7
 La moyenne d’âge était de 53,5 ans [23- 76 ans] et un pic de fréquence à 45
ans.
 23,7% de nos patients étaient alcoolo/tabagiques, et 7,9% avaient un
antécédent familial de néoplasie digestive. Deux patients étaient connus
porteurs d’adénomes.
 Les principaux symptômes rapportés étaient :
-
l’altération de l’état général (n=28)
la douleur abdominale (n=11)
les troubles du transit (n=20)
et l’hémorragie digestive (n=9).
 26,3% présentaient un syndrome sub-occlusif, et 15,8% rapportaient un
syndrome de koenig.
 Trois cas ont été diagnostiqués lors du bilan étiologique de foie nodulaire.
 Le sigmoïde était le siège électif retrouvé dans 50% des cas.
 Histologiquement, 94,7% des cas correspondaient à des adénocarcinomes.
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Conclusion
 La fréquence des lésions précancéreuses est sous-estimée du fait du
manque d’exploration endoscopique.
 La prise en charge du cancer du côlon est multidisciplinaire, imposant
l’implication de gastroentérologue, chirurgien, cancérologue,
radiologue et onco-généticien en cas de suspicion de forme familiale.
 La chirurgie d'exérèse est au jour d’aujourd’hui, le traitement curatif de
première intention des cancers coliques non métastatiques et sans
signe de complication.
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