Présentation réfugiées par A Delorme

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L’égalité entre les femmes et les
hommes
Et les personnes réfugiées dans le monde
L’ÉFH, une dimension incontournable de l’aide
humanitaire aux réfugiées?
• Bien que nous soyons en 2016, les femmes et les filles font face à de plus grands
obstacles que les hommes et les garçons pour la revendication et de la jouissance
de leurs droits. L’exil et le déplacement aggrave ces inégalités.
• Il est maintenant bien reconnu que les conflits ont des répercussions différentes
sur les femmes et les filles.
• Trop peu de programmes, d’interventions et de financement ciblent les besoins et
les priorités spécifiques des femmes réfugiées.
Des données ventilées en fonction du sexe sont
disponibles pour seulement 71% de la population
réfugiée globale.
Tendances mondiales 2013, HCR
Seulement 44% des bénéficiaires
sondés dise avoir été consultés sur
leurs besoins.
19% de ces derniers dise que
l’organisation a pris en compte leur
recommandations dans la
planification des activités.
Aucune données désagrégées par
sexe sont disponible dans le rapport.
Réfugiées des conflits et des guerres
Les femmes et les filles sont une cible des stratégies de guerre. Les violences
sexuelles, notamment le viol, l’imprégnation forcée, la traite, l’esclavage sexuel et la
propagation intentionnelle d’infections transmises sexuellement, notamment le
VIH/sida, sont l’une des caractéristiques définissant le conflit armé contemporain.
La résolution 1325
Les opérations et les processus de paix et la gestion des situations de conflit
s’organisent encore sans la participation et la prise de décision des femmes. Et ce
malgré le fait que depuis l’année 2000, la résolution 1325 sur les femmes, la paix et
la sécurité du Conseil de sécurité des Nations Unies affirme que la participation des
femmes et l’inclusion des préoccupations concernant l’égalité réelle des hommes et
des femmes à toutes les étapes des opérations de paix sont essentielles à l'efficacité
des interventions de la communauté internationale dans les situations de conflit ou
dans les cas de fragilité aiguë.
.
Réfugiées climatiques
Les femmes représentent 80% des réfugiées climatiques.
Comme les réfugié-e-s climatiques ne bénéficient d’aucune protection en droit
international (parce qu’ils ne sont pas couverts par la définition officielle du terme
« réfugié »), les femmes sont particulièrement vulnérables. Ces dernières sont
confrontées à des dangers particuliers, telle la violence sexuelle, la morbidité et la
mortalité liées à la grossesse, ainsi que l’augmentation de la violence conjugale.
Parcours d’une femme
réfugiée
Dans les régions très pauvres de ce monde,
les femmes doivent surmonter plusieurs
obstacles pour obtenir des documents
officiels ou de l’aide. Elles sont souvent
analphabètes, doivent obtenir la permission
de voyager ou doivent être accompagnées
par un membre masculin de la famille pour
obtenir les documents nécessaires.
Les femmes et les adolescentes en quête de
protection peuvent aussi être contrainte
d’avoir des rapports sexuels avec les
gardes-frontières en retour d’une
permission de passer.
Quitter son pays
La planification de l’infrastructure du camp
a une incidence marquée sur la qualité de la
vie des femmes, et un manque d’intégration
d’une analyse des besoins des femmes peut
conduire à un risque accru de violence
fondée sur le sexe.
Les femmes et les filles seules peuvent être
exposées à davantage d’abus ou de violence
si elles ne sont pas hébergées séparément
des hommes, s’il n’y a pas de latrinees
sexo-spécifiques, si les toilettes sont placées
loin du camp ou si elles sont mal éclairées la
nuit.
Camps de
réfugié-e-s
Les femmes et les filles peuvent être attaquées quand elles cherchent du bois de
chauffage ou de l’eau en dehors du camp.
La pratique courante est de distribuer les coupons alimentaires aux chefs du ménage,
ce qui renforce la hiérarchie entre les sexes et nuit à la capacité des femmes d’avoir
accès à ces ressources et de les contrôler.
Ce sont les familles qui sont inscrites par le chef du ménage au camp de réfugié-e-s.
Le manque d’identification des femmes les rend invisibles et plus vulnérables à
l’enlèvement. Cela réduit aussi leur mobilité.
Les séjours de plus en plus longs dans les
camps ont pour résultat un déclin de
l’attention internationale et des ressources.
; Le manque d’occasions de gagner sa vie
et une participation limitée dans les
processus de prise de décision, ainsi qu’un
accès restreint aux droits fondamentaux
mènent à une foule de risques pour les
femmes et les filles.
De long séjour
Le retour à la maison comporte aussi de
nouvelles épreuves pour les femmes et les
filles.
Le niveau élevé de violence au cours du
conflit devient souvent la nouvelle « norme
» qui continue pendant la période suivant le
conflit.
L’incidence des mariages forcés et précoces
augmente considérablement.
Le retour chez
soi
Femmes, agentes de changement
Les femmes ne sont pas que des victimes.
Les réfugiées font preuve d’une grande résilience, de débrouillardise et de
courage pour s’adapter et pour surmonter leur situation.
Atelier du CQFD: L’ÉFH et nos
approches à l’aide humanitaire
avec la participation de
Dilip Chinnakonda et François Louis Scylla (CECI)
Céline Furi et Michael Arnaud (Oxfam QC)
et
Guy Des Aulniers (Développement et Paix)
Objectifs
Amorcer une première réflexion sur
l’intégration de l’égalité entre les
femmes et les hommes dans nos
approches à l’aide humanitaire.
Identifier les meilleures pratiques et
les défis basée sur l’expérience
collective du réseau.
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