MLF_la_nouvelle_orthographe_en_question

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EPS – B1 – 0010S
MAITRISE DE LA LANGUE FRANCAISE –
COURS CONSACRE à L’ « ECRIT »
Amélie Dewez et Marie Jennequin
La nouvelle orthographe en question
Plan
La nouvelle orthographe,
Pourquoi?
La nouvelles orthographe,
Les règles
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
L’accent sur E
Les verbes et –eler et –eter
L’accent circonflexe sur i et u
Le tréma
Le trait d’union
Singulier et pluriel des noms composés
Le pluriel des emprunts
L’accord du participe passé de laisser
Les anomalies
La nouvelle orthographe,
Liste de mots
Source: GAILLARD Bénédicte, Grammaire. Testez-vous, révisez, progressez, Paris, Express Roularta Editions, 2010
Pourquoi?
Les règles
Liste
La nouvelle orthographe… pourquoi?
Le pourquoi…
La nouvelle orthographe s’inscrit dans l’histoire de la langue française
qui, en tant que langue vivante, est en constante évolution.
Les nouvelles graphies et les nouvelles règles ne bouleversent pas les
normes de la langue, mais tentent d’instaurer une certaine cohérence
tout en reflétant l’évolution de la langue.
Pourquoi?
Les règles
Liste
La nouvelle orthographe… pourquoi?
… du comment
En 1990, le Conseil Supérieur français de la Langue Française publie un
rapport proposant un ensemble de rectifications orthographiques du français.
Ce rapport a été approuvé par l’Académie française.
L'orthographe qu’il propose est qualifiée de nouvelle orthographe (NO) ou
orthographe recommandée, rectifiée (OR), révisée, modernisée ou encore
orthographe de 1990, par opposition à l'orthographe dite traditionnelle ou
ancienne.
Le Conseil international de la langue française (CILF), où tous les pays
francophones sont représentés, lui a donné un avis favorable.
Pourquoi?
Les règles
Les règles
1. L’accent sur E
2. Les verbes et –eler et –eter
3. L’accent circonflexe sur i et u
4. Le tréma
5. Le trait d’union
6. Singulier et pluriel des noms composés
7. Le pluriel des emprunts
8. L’accord du participe passé de laisser
9. Les anomalies
Liste
Pourquoi?
Les règles
Liste
1. L’accent sur E
L’accent grave sur E
On met un accent grave sur les e qui précèdent le e muet:


Dans des mots qui étaient auparavant enregistrés dans les dictionnaires avec
un accent aigu: évènement, règlementaire

Dans les formes du futur et du conditionnel des verbes qui se conjuguent sur
le modèle de céder: il succèdera, il protègera

En cas d’inversion du sujet je: aimè-je, dussè-je
On maintient l’accent aigu même s’il précède un e muet sur:


Les préfixes dé- et pré- : dégeler, prélever

Les é en début de mot: élevage, épeler

Les deux noms médecin et médecine
Pourquoi?
Les règles
Liste
1. L’accent sur E
L’accent sur E
On met un accent aigu ou grave selon le cas sur le e des mots qui en étaient
dépourvus quand ce e se prononce é ou è: asséner, sénestre, papèterie
Cela concerne en particulier les emprunts dont la langue d’origine ne connaît
pas le système d’accentuation du e:
Révolver, placébo, mémento
Pourquoi?
Les règles
Liste
2. Les verbes en –eler et -eter

Les verbes en –eler et –eter se conjuguent avec un accent grave pour
marquer le son è.
Ils se conjuguent ainsi comme les autres verbes qui présentent un e muet
ouvert dans leur conjugaison (semer, mener, lever…):
Il feuillète, il dénivèle, je renouvèle
Les noms en –ment dérivés de ces verbes s’écrivent également avec l’accent
grave: un amoncèlement, le renouvèlement
On maintient la double consonne pour les verbes appeler et jeter, ainsi que

pour les verbes de leur famille:
Il appelle, il rappelle, il jette, il rejette
Pourquoi?
Les règles
Liste
3. Accent circonflexe sur I et U

le i et le u s’écrivent sans accent circonflexe:
La chaine, la boite, il plait, paraitre
la buche, le fut, bruler, aout, assidument
On maintient l’accent circonflexe:


Sur l’adjectif sûr, le nom jeûne, les participes passés dû, mû, recrû et le verbe
croître pour éviter des confusions avec leurs homophones sur, jeune, du
(article), mu (lettre grecque), recru (fatigué) et les formes du verbe croire

Aux 2 1es personnes du pluriel du passé simple:
nous vîmes, nous fûmes, vous vîntes, vous aperçûtes

À la 3e personne du singulier de l’imparfait du subjonctif: qu’elle fît, qu’il fût
Pourquoi?
Les règles
Liste
4. Le tréma


On écrit avec le tréma sur le u:
Les féminins des adjectifs aigüe, ambigüe, contigüe et exigüe, ainsi que le
nom cigüe

Les noms ambigüité, contigüité, exigüité
On met un tréma sur le u de argüer et de gageüre pour signaler que ce u se

prononce
Pourquoi?
Les règles
Liste
5. Le trait d’union

On relie entre eux par un trait d’union tous les termes servant à écrire les
nombres: cinq-cent-quatre, trois-mille-neuf-cent-douze
La règle s’applique dans tous les cas et il n’y a plus d’hésitation à avoir sur
l’emploi ou non du trait d’union
On écrit en un seul mot les mots composés formés à partir:


De mots empruntés à des langues étrangères: turnover, weekend

D’éléments savants: biochimie, socioculturel
Cependant, on maintient le trait d’union pour éviter le rapprochement de 2
voyelles dont la lecture pourrait prêter à confusion: auto-induction, extra-utérin

D’onomatopées: un tictac, le tamtam, coincoin

De composants que l’on n’analyse plus: un boutentrain, un tournedos, un
lieudit, un millepatte
Pourquoi?
Les règles
Liste
6. Singulier et pluriel des noms composés

Les noms composés formés d’un verbe ou d’une préposition suivis d’un nom commun
prennent les marques du pluriel à la fin du nom commun.
Ils prennent ainsi les mêmes marques du pluriel que les noms écrits en un seul mot (des
portemanteaux, des entractes) : des abat-jours, des ramasse-miettes, des après-midis
Ces noms ne prennent la marque du pluriel que s’ils sont au pluriel.
Il n’y a ainsi plus d’hésitation sur la graphie d’un grand nombre de noms composés au
singulier:
Un cure-dent, un ramasse-miette, un pèse-personne
Dans certains cas, le singulier pourra paraitre contraire à la logique (un sèche-cheveu,
un tire-fesse)
On laisse invariables les noms précédés de l’article et ceux qui prennent une

majuscule:, des cessez-le-feu, des trompe-l’œil
Pourquoi?
Les règles
Liste
7. Le pluriel des emprunts
Les mots empruntés aux langues étrangères et intégrés au français
suivent les mêmes règles que les mots français pour la formation de
leur pluriel:
Des sandwichs, des barmans, des duplicatas
Pourquoi?
Les règles
Liste
8. L’accord du participe passé de laisser
On applique la même règle à laisser qu’à faire: son participe passé est
toujours invariable lorsqu’il est suivi d’un infinitif.
Elles se sont laissé tomber
Je les ai laissé partir
Pourquoi?
Les règles
Liste
9. Les anomalies
On écrit –iller (au lieu de –illier) les noms dans lesquels le i ne s’entend pas:

un joailler, une serpillère
On écrit avec une consonne simple les noms dont la finale est en –ole (au

lieu de –olle):, une girole, une corole, une guibole, un mariole
On conserve cependant la consonne double dans folle, molle et colle
On écrit avec une consonne simple les verbes dérivés de noms en –ot et

ceux qui sont formés avec le suffixe –oter : frisoter, balloter greloter
Les noms et adjectifs dérivés de ces verbes s’écrivent eux aussi avec une
consonne simple: un frisoti, un ballotage, ballotant, le grelotement, grelotant
Pourquoi?
Les règles
Liste
Liste des mots dont la graphie est modifiée
Ancienne graphie
Absous
Appas
Asseoir, rasseoir, surseoir
Bizuth
Bonhomie
Boursoufler, boursouflure, boursouflement
Cahute
Chariot, chariotage, charioter
Chausse-trape
Combatif, combativité
Cuissot
Dentellier
Dessiller
Dissous
Douceâtre
Eczéma, eczémateux
Imbécillité
Innomé
Interpeller
Levraut
Nénuphar
Oignon
Persifler
Prud’homal, prud’homie
Relais
vantail
Nouvelle graphie
Absout
Appâts
Assoir, rassoir, sursoir
Bizut
Bonhommie
Boursouffler, boursoufflure, boursoufflement
Cahutte
Charriot, charrioter, charriotage
Chaussetrappe
Combattif, combattivité
Cuisseau
Dentelier
Déciller
Dissout
Douçâtre
Exéma, exémateux
Imbécilité
Innommé
Interpeler
Levreau
Nénufar
Ognon
Persiffler
Prudhommal, prudhommie
Relais
ventail
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