L'état en devenant "responsable" du
système de soin va imposer le parcours de
soin, la gestion des bases de données
santé et la fin de la liberté d'installation
conventionnelle.
L'état tout puissant élargit l'accès aux
soins aux non cotisants du monde
entier, encadre toute liberté de soigner,
de prescrire, de recevoir, de consulter, de
choisir…..
Nationalisation du système de santé
Droit à la santé pour tous y compris les non cotisants aux
caisses d'assurance maladie, étrangers ou non.
Carte sanitaire : restriction des libertés de choix du patient et
du professionnel de santé : organisation du parcours de
santé.
Création d'un nouveau risque sanitaire : l'exposome !!
Indemnisation des conséquences financières et sociales de
la maladie et de l'accident.
Encadrement ou fin de la liberté d'installation : contrôle de
l'offre territoriale de santé, répartition homogène : liberté
conservée (Art 41) mais conventionnement régional (Art 40
et 41).
Fin des négociations conventionnelles : l'état décide, les
caisses appliquent !
La création d'un droit à la santé va attirer sur notre territoire
de nouveaux patients non cotisants :
à court terme : augmentation de notre activité.
à moyen terme dégradation de la valeur des actes
(ONDAM).
à long terme 1ebombe économique car les dépenses pour
les non-cotisants étrangers dépassent aujourd'hui 5 milliards
(AME, et CMU-étrangers non cotisants), il faudra trouver de
nouveaux financements ou augmenter les cotisations
sociales.
Pour rappel : jusqu'à présent, pour avoir droit aux soins il
fallait cotiser à l'une des caisses : CNAMTS, MSA, RSI ou
bénéficier d'un statut social particulier : AME ou CMU,
financés de façon indépendante par des taxes sur les
contrats mutuelles.
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