La pression artérielle est la force élastique exercée par les parois des artères sur le contenu
sanguin.
La pression artérielle a deux variables :
o la maxima ou pression systolique qui correspond à la contraction cardiaque ;
o la minima ou pression diastolique qui correspond à la diastole (relâchement du cœur).
La pression différentielle est comprise entre la maxima et la minima. Elle donne la sensation
du pouls.
La pression artérielle permet de surveiller l’hémodynamisme et la réaction aux traitements
médicaux.
1. Mesure de la pression artérielle
Pour mesurer la pression artérielle, on a besoin d’un tensiomètre, composé d’un brassard qui
doit être adapté à la personne (enfant, adulte de corpulence moyenne, adulte de très forte
corpulence), d’un manomètre gradué en millimètre de mercure (mm Hg) et d’une poire de
gonflage.
Il existe également des tensiomètres automatiques qui prennent la pression artérielle à la
demande ou qui sont programmés lors des surveillances en bloc opératoire, salle de réveil,
réanimation et urgences.
Chez un adulte la normalité est de 120 mm Hg pour la maxima et de 70 à 80 mm Hg pour la
minima.
2. Hypertension artérielle
L’hypertension artérielle est avérée quand la pression systolique est supérieure à 160 mm Hg
et la pression diastolique supérieure à 95 mm Hg. L’hypertension peut être une maladie en
elle-même ou être une maladie sous-jacente.
Une crise hypertensive peut engager le pronostic vital d’une personne.
Il faut toujours prendre la tension au repos (au moins 10 minutes). La personne doit être assise
ou couchée. Pour déclarer une hypertension artérielle, il faut prendre la tension au moins trois
fois dans la même heure, la personne au repos complet.
Chez la femme enceinte, la tension doit être prise en décubitus latéral gauche (ne jamais
mettre en décubitus latéral droit, car le fœtus comprime la veine cave inférieure).
Les causes les plus fréquentes de l’hypertension sont :
o la coarctation de l’aorte (rétrécissement du diamètre de l’aorte)
o la sténose d’une artère rénale
o un phéochromocytome (tumeur de la surrénale produisant beaucoup d’adrénaline et de
noradrénaline) ;
o un syndrome de Cushing (hypercorticisme) ;
o la prise de certains médicaments (corticoïdes, vasoconstricteurs nasaux) ;
o de mauvaises habitudes alimentaires.