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Réseaux à haut/très haut débit
S. ASSOUL
[email protected]
Edition 2014-2015
Introduction

But : Faire le point sur les technologies et les
architectures des réseaux à haut débit, et de leurs
caractéristiques.

Objectif : ce cours présente les nouvelles classes
d'applications, leurs besoins et leurs contraintes,
ainsi que l'ensemble des techniques nécessaires à
la construction de réseaux à haut débit et
notamment la transmission et la commutation de
données à plusieurs Mbit/s.
Plan du cours



Etat actuel des réseaux de communication/Problématique
Motivations pour le développement à HD
 Evolution des technologies
 Evolution des besoins
 Définition de la QOS
 Classification des applications
Les solutions à haut débit
 LAN à très haut débit


LAN de 3ème génération Gb/s LAN

Réseaux d ’interconnexion: 10giga Ethernet, EFM

Réseaux d ’interconnexion: 10giga Ethernet, Ethernet carrier grade

Réseaux mobiles à haut débit
Les solutions longue distance
 Techniques de transmission à haut débit: , xDSL, SDH, WDM, FTTx
 Frame Relay
 la technologie ATM
Bibliographie








Pierre Rolin. Réseaux haut débit, Hermes Sciences
KIM-Loan Thai. Architecture des réseaux haut débit, cours,
exercices et corrigés. Hermes Sciences
Marc Boisseau, Michel Demange & Jean-Marie Munier. Réseaux à
Haut Débit. Eyrolles.
Claude Servin. Réseaux & Télécoms. Dunod 2006.
M. Boisseau, M. Demange & J-M. Munier. Réseaux ATM.
Eyrolles 1994.
Jean-Luc MONTAGNIER . Réseaux d’entreprise par la pratique..
Eyrolles 2004.
G. Pujolle. Initiation aux réseaux. Cours et exercices. Eyrolles
2002.
Stéphane Lohier & Dominique Présent. Internet: Services et
réseaux. Dunod 2004
Quelle définition pour les Hauts
Débits?




Notion problématique se réfère à un contexte
technologique daté
Un débit élevé est un débit > à la pratique courante du
moment
Le haut débit n'a de sens en dehors des services et usages
qu'il autorise
La définition du HD n'est pas homogène sur l'ensemble
d'un réseau.
 Réseaux de transport :
Réseaux étendus: de qq Kbps à 2Mbps
 Réseaux locaux: qq Mbps à 10 Gbps
 Réseaux d'interconnexion : >100 Mbps
Etat actuel des Réseaux

Réseaux spécialisés: un réseau par type de service(application)





Réseau Télex : transfert de messages à 300bps
RTC : analogique puis numérique avec un débit de 64Kbps
TV : diffusion sur support ondes radio(UHF, VHF); par satellite, TV
câblée
Réseaux informatiques : transfert de données
 X.25 < 2 Mbps
 LAN de 4 à 100Mbps
 TCP/IP : Internet
Le THD permet de bénéficier pleinement des services
numériques d’aujourd’hui… et des services de demain.
Motivations pour le développement à
HD
 Evolution
des technologies
Micros et stations très rapides  le réseau
devient un goulot d ’étranglement
 Les LAN offrent des débits >100 Mbps
 Baisse des prix des micros et stations au
détriment des mainframes
 Les smartphones et les tablettes
 Connectivité à Internet
 Support de transmission plus fiables; fibre
optique

Motivations pour le développement à
HD

Evolution des besoins
Du texte vers l ’image  augmentation du
volume de données  compression
 Intégration des réseaux et services
 Nouveaux services avec des contraintes
différentes: triple-play, visioconférence,
cloud computing,…
 Interconnexion de réseaux existants sur de
longues distances

Apport de l’intégration de services

3 points de vue:
 Utilisateur des services: avoir la QOS
souhaitée via un accès unique (interface
normalisée)
 Technologie utilisée: grande capacité des
nouveaux systèmes de transmission (FO, SDH,
ADSL, techniques de commutation et de
multiplexage, etc…)
 Concepteur réseau: optimiser les ressources,
réduire les coûts des équipements, simplifier le
câblage, faciliter la maintenance, simplifier la
facturation des clients
Problématique


Besoins en débits plus importants :
 Échange de données plus important
 Applications multimédia
 Numérisation audio et vidéo
Besoins en QOS(multimédia)
Les services ont des contraintes différentes en terme de QOS
Besoins en débit

Particulier (besoins asymétriques)

Entreprise de taille moyenne
Cœur réseau 1Gbs ->10Gbs
Raccordement actuel internet 2Mbs à 10 Mbs
symétriques ->10Mbs-30Mbs
Caractéristiques des flux
multimédias
Signaux audio et vidéo numérisés
 norme G.7xx de l’IUT-T; codec PCM(MIC),
ADPCM, MPEG et JPEG, etc.
 Synchronisation entre l’émetteur et le récepteur
 Augmentation du volume des données transférées
 Diffusion entre l’émetteur et plusieurs récepteurs
pour la téléconférence (Multicast)

Numérisation de la voix
Compression des images
Spécificités du trafic multimédia






Débit(s): plus élevés que pour les données
 Constant Bit Rate (CBR)
 Variable Bit Rate (VBR)  ABR et UBR
Délais de transit (latence) : temps qui s’écoule entre l’envoi d’un mot
et sa restitution côté récepteur
Pas d’interactivité : délais longs acceptables: la norme G.114
préconise un délai de 400ms pour le RTC
Interactivité : < 200 ms, de préférence <150ms
Gigue faible indispensable: variation des délais de transit due à la
charge du réseau; Permet de savoir si les paquets arrivent de façon
régulière. on utilise des tampons mémoire pour compenser la gigue
Taux d’erreurs:
Perte de paquets tolérée: mesure le nombre de paquets perdus
Excellent <5% ; Bon < 10%; Pauvre >10% et très mauvais >15%
Codec Audio & vidéo
Qualité
Bonne
(dégradation non
perceptible)
Limite de
l’acceptable
Voix
Délai < 200 ms
Gigue <15 ms
Perte < 5%
Délai < 400 ms
Gigue <30 ms
Perte < 10%
Vidéo
Délai < 200 ms
Gigue < 15 ms
Perte < 5%
Délai < 400 ms
Gigue <20 ms
Perte < 10%
Codec & Algorithme
de codage
MPEG1
MPEG2
MPEG4
M-JPEG
H261, H263
Bande passante requise
1,8 à 80 Mbps
1,8 à 80 Mbps
64 à 2 Mbps
8 à 10 Mbps
P* 64kbps (1<p<30)
La gigue
Le parfait codec
Econome en bande passante
 Un bon MOS(Mean Opinion Score) qui
exprime la qualité sonore des codecs sur une
échelle de 1 à 5
 4<MOS<5: haute qualité
 3,5<MOS<4: qualité standard
 3<MOS<3,5: qualité moyenne
 2,5<MOS< 3: communication possible

Contraintes sémantiques
 Délivrer
les données au destinataire avec un
taux d ’erreur borné; les paramètres de
mesure sont:
 BER (Bit Error rate): taux d ’erreur bit
 PER(Packet Error Rate) : taux d ’erreur
paquet -> CER(Cell Error Rate)
 PLR (Packet Loss Rate): taux de perte
de paquets
CLR (Cell Loss rate)
Qualité de service (QOS)



La Qualité de Service (QoS) est la capacité à véhiculer
dans de bonnes conditions un type de trafic donné, en
termes de disponibilité, débit, délais de transit, taux de
perte de paquets…
QOS demandée par l’application ou QOS offerte par le
réseau – avec quelle garantie?
Paramètres de la QOS
 Débit(s)
 Délais de bout en bout
 Gigue (variation de délais)
 Taux d’erreurs
 Taux de perte de paquets ou trames
 Disponibilité
Types d’Applications



Asynchrone
 pas de contrainte de temps ni contrainte de débit.. Transfert
de données (VBR)
 Contraintes sémantiques
Synchrone
 Délai de transmission borné; stockage important
trec- tem dm
 Débit variable Vidéo et voix compressés (VBR)
 Contrainte sémantique: essentiellement le taux de perte
Isochrone
 variation statistique du délai; gigue constante; stockage
réduit, exp voix et vidéo non compressés
 Débit constant (CBR)
 Moins de contraintes sémantiques
Typologie des services

norme pour B-ISDN: la recommandation I.211
classifie les services large bande en 4 classes
Typologie des services
Types de données



Voix interactive
nécessite un intervalle strict entre chaque échantillon
(transfert isochrone).
Temps de transit faible et stable
Taille des paquets faible
Perte d’un paquet sans importance
On peut utiliser des techniques de compression
Vidéo
Même problème que la voix mais souvent sans
interaction
Données
Intégrité absolue nécessaire
Temps de transit souvent sans importance
Classification des applications
A t-on besoin de traiter la QoS?




La bande passante au niveau LAN devient énorme et bon marché
 100 Mbps, 1Gbps, 10 Gbps, …
 On peut se permettre de surdimensionner les liaisons
La bande passante interne aux WAN devient énorme aussi
 Jusqu’à des Térabps dans une même fibre grâce à DWDM!
 Les coeurs de réseau sont aujourd’hui surdimensionnés
La bande passante à l’interface LAN-WAN est en train d’exploser
 Grâce à ADSL (de 512 Kbps à 20 Mbps) puis FTTH (50 à 100
Mbps)
Les commutateurs et routeurs sont de plus en plus puissants
 Jusqu’à des dizaines de millions de paquets/s
Pourquoi ne pas simplement profiter du surdimensionnement des lignes et
des équipements?

Sans ajouter un traitement de QoS qui risque de freiner les
performances et augmenter le coût!
Le traitement de la QoS est nécessaire

Les différents types d’applications induisent des flux qui se
contrarient
 Les transferts de gros volumes (par exemple les transferts de fichiers)
sont élastiques, et prennent toute la bande passante disponible
 Que ce soit 64 Kbps ou 100Mbps!
 Les applications interactives (question/réponse) consomment une
bande passante prévisible, mais exigent des délais courts
 Elles sont pénalisées par les transferts de fichiers
 Les applications temps réel (téléphonie ou vidéo) ne sont pas
élastiques (besoin borné en bande passante), mais elles doivent avoir
un débit garanti, et un délai court et fixe
 Elles sont pénalisées par les applications de gros transferts


Avoir une bande passante surdimensionnée ne suffit pas
 Il faut empêcher les applications élastiques de prendre toute la bande
passante
Avoir beaucoup de bande passante permet juste de simplifier le
traitement de la qualité de service
 Besoin de mécanismes de QoS simples, implémentés en hardware
Définition de la QoS
C’est l’assurance pour un élément (application, hôte, routeur, switch)
que son trafic sera acheminé dans les conditions voulues et prévisibles
– Le délai doit être compatible avec les besoins de l’application
– La bande passante doit être disponible
– Le taux de perte de paquets doit être compatible avec l’application
– La QoS se focalise sur les périodes de congestion
 Le trafic doit être réparti en classes de service de façon à isoler les
applications qui se contrarient
- Cela suppose d’analyser les flux qui doivent transiter sur le réseau
- Chaque classe de service doit avoir les performances qui lui
conviennent
Stratégies de traitement de la
qualité de service
Cinq moyens complémentaires d’assurer la qualité de service
Surdimensionnement de la capacité du réseau
Utiliser des applications adaptatives
– Interpolation de données manquantes (temps réel)
– Émettre à débit variable en fonction de la congestion
– Buffers de réception pour compenser la gigue, …
Traitement sélectif du trafic sans réservation préalable
– Le trafic est classifié, et le traitement différencié (DiffServ)
– Chaque classe a son traitement spécifique
• Files d’attente séparées
• Traitement spécifique en cas de congestion
– Les trafics à privilégier sont prioritaires
 Réservation dynamique de ressources
– Frame Relay, ATM, IntServ - RSVP
 Ingénierie de trafic
– Répartir le trafic dans le réseau en fonction de la bande passante
disponible
- MPLS
Modèles de gestion de la QOS

DiffServ : affectation de priorités et de classes de service
dont les valeurs sont transportées dans les unités de
données (paquets IP ou trames). Formatage en entrée du
réseau et traitement au sein du réseau.

IntServ : réservation des ressources nécessaires à la
communication tout au long du chemin qu’emprunteront
les unités de données. Ensuite tous les paquets de cette
communication suivront la politique de qualité de service
mise en place lors de la réservation (comme une
communication téléphonique).
Stratégies de traitement de la qualité
de service


QoS relative
 mode non connecté
 classification à l’entrée (DiffServ)
 différentes technologies possibles :
 IP (DiffServ)
Ethernet (802.1p et 802.1Q)
MPLS (label de LSP)
QoS absolue
 mode connecté
 réservation effectuée le long d’un chemin
 mise en œuvre d’une politique d’acceptation des nouveaux appels (CAC),
la main ou à l’aide d’un protocole de signalisation
 ATM : PNNI
 IP: Intserv avec le protocole RSVP
à
Stratégies de traitement de la qualité
de service


Traitement de la QoS par flux élémentaire ou par flux agrégés?
Bilan du traitement par flux élémentaire
- Mode connecté
– Un flux élémentaire est un flux de bout en bout
De PC à Serveur, ou de téléphone à téléphone


– Chaque utilisateur définit ses besoins en QoS au travers d’une API
– Avantage : meilleure garantie de QoS pour chaque utilisateur
– Le traitement par flux élémentaire oblige les équipements réseau à gérer un
grand nombre d’informations d’état
Bilan du traitement par flux agrégés
- Mode non connecté
– C’est l’administrateur qui définit le traitement de QoS pour l’ensemble des
flux d’une même classe de service
– On garantit une probabilité de bonnes performances
Tendance actuelle
– Traitement de la QoS par flux agrégés
– Compensation par le surdimensionnement et les applications adaptatives
– Contrats commerciaux (SLA) basés sur des probabilités de performances
Stratégies de traitement de la qualité
de service




La classification des paquets et le comportement des routeurs
Pourquoi et comment classer les paquets ?
 politiques de gestion des files d’attente
Le marquage (associé à une classification)
L’évitement de la congestion
Le contrôle de la bande passante
Gestion du trafic dans le réseau


Le comportement du routeur est modélisé, de façon à pouvoir prédire son
impact sur les paquets qui le traversent (délai, perte)
Eléments à prendre en compte :
les files d'attente et leur mode de gestion : taille, seuils
 Tail Drop : destruction des paquets qui parviennent à une file déjà remplie
 Partial Buffer Sharing : admission sélective des paquets dans la file
 RED (Random Early Detection) : destruction sélective des paquets
l‘ordonnancement (scheduling) : la façon dont les files d'attente sont
servies
 PQ (Priority Queuing)
 WFQ (WeightedFair Queuing)
 DRR (Deficit Round Robin) ou WRR (Weighted Round Robin)
 Ordonnancement préemptif / non préemptif

Ce comportement est décrit par la notion de Per Hop Behaviour (PHB)
dans les services DiffServ.
Les Technologies à Haut Débit

Les solutions locales
Comment accroître les débits des réseaux locaux
existants?
 Augmenter les capacités de transfert de
données des supports de transmission
 Diminuer la longueur max du support
 Intervenir au niveau du codage de
l'information
 Réduire le temps d'accès au support en
intervenant au niveau de la méthode d'accès
LAN de 2ème Génération

Ethernet à très Haut Débit
Une offre d'Ethernet à débit élevé s'est développée, car
Ethernet est le plus répandu des LAN. Elle fait appel à 3
principales technologies :
 Fast Ethernet : 100Base T
 Switched Ethernet et VLAN
100 VG Any LAN


Avantages:
 Conservation du format des trames et donc compatibilité avec les
réseaux existants
 Réutilisation du câblage existant et donc réduction des coûts(paire
torsadée)
 Architecture de réseau en étoile sur des distances limitées
FDDI I et II
Switched LAN





Une technologie qui conserve un débit d'accès à
10Mbps pour chaque utilisateur et donc améliore
l'utilisation de la BP
Le hub est remplacé par un commutateur rapide, qui
établit un CV commuté entre 2 correspondants
l'utilisateur ne modifie pas les cartes sur les stations
Les paires torsadés raccordées au commutateur sont
utilisées en Full duplex avec le même débit d'accès
dans chaque sens.
très peu de collisions, limité au cas où 2 stations
veulent émettre vers un même destinataire.
Switched Ethernet

Critères de choix d’un switch







Configuration
 Fixe: boitiers, impossibilité d’ajouter des fonctions
ou d’options supplémentaires
Empilable: plusieurs boitiers empilés via un câble
particulier pour former une seule unité
 Modulaire: châssis avec cartes modulaires
Densité de ports: nombre de ports
Débits de transfert des ports: 100/1000/10G
Agrégation de liaisons
Support de PoE
VLAN
Supporte le routage inter-vlan (switch de niveau 3)
Agrégation de liens





Il s'agit de créer une liaison logique (PortChannelx, x étant le numéro
du port) associée à plusieurs ports physiques. Le débit obtenu est la
somme des débits des ports agrégés
Cette technique est normalisée: IEEE 802.3ad (2 à 8 Ports au max)
Pour qu’un groupement de ports fonctionne, il faut que:
 tous les ports aient le même débit, le même mode
 tous les ports appartiennent au même VLAN
 Fonctionnement symétrique des 2 côtés
Etherchannel, de cisco ou trunk chez d’autres constructeurs se charge
de:
 Faire du load balancing en répartissant le trafic sur les ports
physiques.
Faire du failover en renvoyant immédiatement le trafic sur un
autre port du groupement si un port physique « tombe ».
Sous UNIX, l’agrégation est implémentée par le module Bonding,
disponible en standard dans le noyau
Agrégation de liens
L’agrégation de liens est transparente aux couches
de niveau supérieur
Switch(config)# interface range gigabitethernet
0/1 - 2
Switch(config-if)# channel-group 5 mode on
Switch(config-if)# end
PoE IEEE 802.3af


Le Power Over Ethernet est défini par le standard IEEE802.3af et est
considéré comme étant la première norme internationale de distribution
d'énergie.
Cette technologie permet de transférer le courant et les données sur les paires
torsadées, de longueur limitée à 100m et de catégorie >= 5

L’Ethernet utilise en général uniquement les fils 1, 2, 3 et 6 pour transporter
les données, pour le courant ce seront donc les fils 4, 5, 7 et 8 qui seront
utilisées. En amont, le module PSE (Power Source Equipement) devra
identifier si le terminal est compatible avec la norme. S’il ne l’est pas, le
courant peut passer par les paires 1, 2, 3 et 6 et ainsi corrompre les données.

Lors de coupures d'électricité, le PoE assure un fonctionnement continu des
appareils connectés à distance tels que les téléphones IP, les points d'accès de
réseau LAN sans fil et les caméras de sécurité IP, lorsqu'elle est utilisée
conjointement avec une alimentation électrique centralisée sans interruption
(UPS).
il permet d’économiser près de 50% des coûts globaux d'installation, évitant
ainsi l’installation d’un câblage électrique et de prises de courant séparées.

Les midspans



Les Midspans (dispositifs intermédiaires) PoE offre une
solution économique de mise à niveau de systèmes à la
norme IEEE 802.3af, sans avoir à remplacer le
commutateur Ethernet existant.
Généralement installé dans l'armoire de câblage, le
Midspan se trouve entre le commutateur Ethernet et les
appareils alimentés et injecte la puissance définie par la
norme IEEE 802.3af.
Les Midspans fournissent un maximum de 15,4 watts (48
v) par port, ce qui est une alimentation suffisante pour des
téléphones IP (consommant généralement 3-5 watts), des
points d'accès de réseau LAN sans fil (6 à 12 watts) et les
caméras de sécurité (10 à 12 watts).
Avantages de la technologie PoE



Baisse des coûts: Retour sur investissement incroyable
 Réduction de près de 50% du coût global d'installation car la PoE ne nécessite pas
un câblage spécifique et des prises électriques séparées.
 Utilisation possible d'une unité centralisée d'alimentation de secours (UPS) pour
maintenir l'alimentation des appareils durant d’éventuelles pannes de courant.
 Gestion centralisée de la puissance pour une optimisation de l’utilisation de
l’énergie, des coûts moindres en électricité, ainsi que des capacités de dépannage
améliorées.
 Protection de votre investissement dans les systèmes existants conformes aux
normes.
Fiabilité: Une seule unité UPS et pas de mise hors service
 Fonctionnement continu même en cas de coupure de courant grâce à une unité
centralisée d'alimentation de secours pour alimenter des périphériques distants.
 Détection intelligente de périphériques vérifiant que les appareils connectés
peuvent s'adapter à la réception de signaux de puissance.
 Protection des terminaux et du câblage en conformité avec la norme 802.3af.
Sécurité du réseau: Accès distant aux périphériques IP
 Accès à distance et gestion par contrôle SNMP basé sur explorateur Web.
 Possibilité de désactiver à distance des appareils IP pour améliorer la sécurité du
réseau.
Gigabit Ethernet

Un comité a été crée en 95 par l'IEEE pour l'étude de LAN à 1 Gbps

En 96, le projet est validé 802.3z et 802.3ab

En début 98, les 1 produits sont annoncés

Formation du groupe Gigabit Ethernet Alliance (100 membres)

Caractéristiques:
 Compatible avec les versions précédentes
 Topologie en étoile de type partagé ou commuté
 Possibilité de liaison Full et half duplex
Utilise la couche physique de Fibre Channel(FCS)
Gigabit Ethernet

Couche physique : repose sur la norme FCS(Fiber Chanel
Standard)
La sous-couche MDI: définit le type de médium et la
connectique à utiliser. Utilise la sous-couche FC0 de
FCS avec 2 types de support:
 1000BaseX (IEEE802.3z) avec codage 8B/10B
 1000Base LX: segment de 3Km sur FO monomode ou
multimode
1000BAse SX: segment de 550m sur FO multimode
 1000Base CX: segment de 25m sur paire torsadée STP/FTP
cat 5 (150)
1000BaseT(IEEE802.3ab)
 segment de 100m sur paire torsadée UTP-5 et >
Couche physique



Codage 8B/10B+NRZ de la couche FC-1 de FCS pour les
variantes 1000BaseX(sous-couche GMII)
Codeurs 8B/10B en technologie CMOS disponibles sur le
marché
Codage pour la norme 1000BaseT
 Code 8B1Q4+ 4DPAM5(Pulse Amplitude
Modulation)
 code sophistiqué => coût élevé des cartes
Le 10 Gigabit Ethernet(Multi Gigabit)






Norme IEEE 802.3ae
Support en fibre optique
Liaison en Full duplex, CSMA/CD non requis
Même format de trame
Codage: 64B/66B
Couverture jusqu’à 40 Km sur FO monomode

Utiliser des codes séries complexes utilsés au niveau physique pour la
synchronisation ou la technique WWDM(Wide Wavelength Division
Multiplex) pour le multiplexage des 4 trains binaires simultanés sur 4
longueurs d’ondes dans la fibre.

Implémentation sous forme de modules ou de cartes d’interface,
ajoutés au switch ou routeur de haut de gamme
Norme 802.3an: 10GE sur paire torsadée(cat 6a ou 7)

Gigabit Ethernet comme backbone


Les serveurs doivent être systématiquement raccordés à un
commutateur
 A haut débit et en full duplex
Les hubs existants doivent être remplacés par des commutateurs
 Sauf cas particulier
 Toutes les nouvelles fonctionnalités des LAN (haut débit, multicast,
qualité de service, …) s’appuient sur les commutateurs


Les liaisons de commutateur à commutateur doivent être
systématiquement en full-duplex et à haut débit
1 Gbps devient un minimum (sauf existant peu exigeant)
Les débits d’accès et de distribution se décalent vers le haut
Le couple de débit 10/100Mbps a laissé la place au couple
100/1000Mbps
Le couple 1000/10G commence à s’installer!
 Bientôt le 40G/100G!!
Modèle de réseau commuté
hiérarchique


Pour satisfaire les besoins des moyennes et grandes
entreprises, il faut utiliser un modèle de conception
hiérarchique
Un modèle à trois niveaux:
 Niveau accès: permet aux utilisateurs répartis dans
les groupes de travail d’accéder au réseau: les
équipements utilisés sont des hub ou des switch
(catalyst 2950, 4000 et 5000)
 Prise en charge des aspects suivants:
 Sécurité des ports
 Débit de 100Mbps à 1Gbps
 PoE
 Agrégation de liens vers les switch de niveau supérieur
 Gestion de la QOS
 VLAN
Modèle de réseau commuté
hiérarchique
Niveau distribution: assure une connectivité basée sur
les politiques d’administration et de sécurité. Elle
assure:
Le regroupement des connexions du local technique
 Débit de gigabit
 Le routage inter VLAN et QOS
 Redondance des composants et de liens
 Stratégies de sécurité
Les équipements: switch de niveau 2 ou 3 (2926, 3550, 5000
et 6000)
Niveau principal: assure l’optimisation du transport
entre les sites: backbone de commutation à haut débit
 Switch de niveau 3 (6500 et 8500)

Ces 3 niveaux peuvent exister en entités physiques
distinctes ou combinées dans une ou deux entités.
Modèle hiérarchique
Avantages d’un réseau hiérarchique






Évolutivité
 les réseaux hiérarchiques peuvent être aisément étendus
Redondance
 La redondance aux niveaux des couches distribution et backbone
garantit la disponibilité de chemins d’accès
Performances
 l’agrégation de liens entre les niveaux et les switch permet de
bénéficier de grande vitesse
Sécurité
 la sécurité des ports et les stratégies de sécurité au niveau
distribution améliore la sécurité du réseau
Facilité de gestion
 la cohérence entre les switch de chaque niveau facilite la gestion
Maintenance
 la modularité de la conception hiérarchique permet une mise à
l’échelle du réseau sans trop de complexité
Les VLANs





Un VLAN ou réseau virtuel s'apparente à un regroupement
de postes de travail indépendamment de la localisation
géographique sur le réseau.
Les VLAN n'ont été réalisables qu'avec l'apparition des
commutateurs.
Ils permettent de constituer autant de réseaux logiques que
l'on désire sur une seule infrastructure physique, réseaux
logiques qui auront les mêmes caractéristiques que des
réseaux physiques.
Un VLAN est groupement logique d’unités ou d’utilisateurs.
Le groupement peut être fait par fonction, par service ou par
application.
Un VLAN = un domaine de broadcast = un segment
réseau(subnet) crée par un ou plusieurs commutateurs.
Segmentation sans VLAN
Segmentation avec VLAN
Les VLANs
Les types de VLAN
 Il existe plusieurs méthodes de construction
des VLAN :
par port
par adresse IEEE
par protocole

 par sous-réseau
Les VLANs








VLAN par port (port-based VLAN)
Un VLAN par port(VLAN de niveau 1 ou statique)
 l’administrateur affecte un ou plusieurs ports à un VLAN
 Le switch détermine le VLAN des trames à partir des ports sur
lesquels elles arrivent
Si un utilisateur se déplace vers un autre port
 le changement du réseau est transparent pour l’utilisateur
 mais, il faut gérer le changement manuellement
1 port  1VLAN
Table de correspondance entre port et VLAN dans le switch
Par défaut, le VLAN1 est tjrs le VLAN de gestion et ne peut être
supprimé. Au moins un des ports doit être dans ce VLAN.
L’@ IP du switch est associée par défaut au VLAN1
Méthode de configuration la plus utilisée et la plus sécurisée
Les VLANs par port

VLAN par adresse MAC(de niveau 2)







Chaque carte MAC est gérée individuellement
 chaque switch maintient une table @MAC->VLAN
 il faut initialiser les tables (VLAN par défaut)
Le switch détermine le VLAN de chaque trame à partir de l’@
source ou destination
Quand un utilisateur se déplace vers un autre port(mobilité)
 son VLAN reste le même, sans aucune modification
 modification physique=> aucune modification logique
Différents VLAN possibles sur un même segment
Plusieurs VLAN par port(on perd en terme de sécurité)
Utiliser une base de données pour le mapping entre les @ MAC et le
numéro de VLAN -> nécessite un logiciel d’administration (ex:
Cisco works)
Rarement implémentée aujourd’hui car difficile à administrer et à
dépanner
Les VLANs par adresse MAC
VLANs par protocole



Un VLAN par protocole, ou VLAN de niveau 3, est obtenu en
associant un réseau virtuel par type de protocole rencontré sur le
réseau. On peut ainsi constituer un réseau virtuel pour les stations
communiquant avec le protocole TCP/IP, un réseau virtuel pour les
stations communiquant avec le protocole IPX, ...
Dans ce type de VLAN, les commutateurs apprennent
automatiquement la configuration des VLAN. Par contre, elle est
légèrement moins performante puisque les commutateurs sont
obligés d'analyser des informations de niveau 3 pour fonctionner.
(switch de niveau 3)
Les VLAN par protocole sont surtout intéressant dans des
environnements hétérogènes multi-protocoles (Novell Netware
avec IPX, Unix avec TCP/IP, Macintosh avec Appletalk...). La
généralisation de TCP/IP leur a fait toutefois perdre de l'intérêt.
VLANs par sous-réseau
Également appelé VLAN de niveau 3 et
variante des précédents, un VLAN par sousréseau utilise les adresses IP sources des
datagrammes émis.
 Un réseau virtuel est associé à chaque sousréseau (Subnet IP).
 Degré de confiance limité : le même que celui
d’une adresse IP!
 Mode de fonctionnement le moins performant ,
car le commutateur doit accéder à l’@ de
niveau 3

VLANs par sous-réseau
VLAN: les avantages




Segmentation du réseau local flexible
 regrouper les utilisateurs/ressources qui communiquent le plus
fréquemment indépendamment de leur emplacement. On peut
facilement créer d’autres segments ou diviser le segment
contenant un grand nombre de machines
Organisation virtuelle, gestion simple des ressources
 modification logique facilitée et gérée via la console
 Architecture évolutive
Efficacité de bande passante/utilisation des serveurs: limitation des
effets des inondations de broadcasts, partage possible d’une même
ressources par plusieurs VLAN
Sécurité réseau améliorée
VLAN= frontière virtuelle, franchissable par routeur
VLAN: Problèmes



Communication de VLAN sur des switch différents
 concept de trunk => deux types de ports: port en
mode accès et port trunk
Marquage des trames
Configuration des VLAN sur des switch différents:
 GVRP(Guard VLAN Registration Protocol)
normalisé (IEEE (ISO / IEC 15802-3))
VTP: le commutateur doit être en mode serveur VTP
pour créer, ajouter ou supprimer des VLAN (Cisco)
Communication inter VLAN
 Routage: à l’aide d’un routeur ou d’un switch de
niveau 3.
Concept de trunking
• A 1 to 1 ratio between switches does not scale well! Why?
• Channel all VLAN information into one or more TRUNKs
The Highway distributor model:
Concept de trunk
 Un lien trunk est un canal de communication entre 2
VLAN différents
 Un lien trunk sert de conduit VLAN entre les switch et les
routeurs. Il permet de multiplexer des trafics de plusieurs
VLANs sur le même lien physique.
 Un port trunk (port taggé) appartient à tous les VLAN
Un port en mode accès appartient à un seul VLAN. Sur ce
port est attaché une machine utilisateur ou un serveur. Les
trames échangées sur une liaison en mode accès ont le
même aspect que les trames Ethernet.
 Le trunking utilise le mécanisme de tagging pour
échanger les informations sur les VLAN
 Les VLANs peuvent être filtrés sur le port trunk en
ajoutant allowed
Les VLANs: Marquage

Le marquage permet de reconnaître le VLAN d'origine
d'une trame.

Dans le cas d'un VLAN par port, le transfert d'une trame
vers un autre commutateur ne conserve pas d'information
sur l'appartenance à tel ou tel VLAN. Il est nécessaire de
mettre en oeuvre un marquage explicite des trames

Dans le cas d'un VLAN par adresse IEEE, il est possible
d'envisager que la table de correspondance entre les
adresses IEEE et les numéros de VLAN soit distribuée sur
tous les commutateurs. C'est une solution lourde à laquelle
on peut préférer
Les VLANs : Le marquage

Plusieurs solutions constructeurs ont été
proposées telles
VTT(Virtual Tag Trunking) de 3Com
ISL(InterSwitch Link Protocol) de CISCO,
toutes incompatibles entre elles.
l'IEEE a défini une norme de définition des
VLAN sous la référence 802.1p et 802.1q.
QOS sur Ethernet
Normes IEEE 802.1p et IEEE 802.1q
 définissent des extensions pour
l’interopérabilité des VLANs
 la QOS au niveau MAC, appelée COS(Class
Of Service) norme 802.1p
 Étendent le format de la trame Ethernet
 ajout de 4 octets pour spécifier le tag
 cette étiquette est ajoutée par le switch
 compatibilité Ethernet

La QOS au niveau 2: 802.1p
 Avec 802.1q, un champ est à la fois pour gérer les VLAN et les classes
de services (802.1p). Mais les trames sont reformatées en 802.3
lorsqu’elles sont redirigées vers un port de sortie.
 7 classes de service (champ de 3 bits) :
 0 = Best effort
 1 = Background
 2 = Réservé (spare)
 3 = Excellent effort (business critical)
 4 = Application à contrôle de charge (streaming multimedia)
 5 = Vidéo (interactive media), moins de 100ms de latence et jitter
 6 = Voix (interactive media), moins de 10ms de latence et jitter
 7 = Network control reserved traffic
Structure du tag 802.1q


TPID(Tag Protocol Identifier) sur 2 octets
 0x8100 pour les trames taggées
TCI(Tag Control Information) sur 2 octets
 3 premiers bits: user priority (802.1p)=> 8niveaux de
priorité. De nombreuses implémentations permettent le
mapping de TOS d’IP sur COS.
 1 bit CFI(Canonical Format Indicator) : 0 pour
Ethernet
 12 bits pour le VID
 0 => VID non utilisé
 1=> valeur par défaut de VLAN
Trame marquée
Types de trames



Trame non taggée
 absence de tag dans la trame
Trame taggée de priorité
 TPID=0x8100 et VID=0 => trame ne
transporte que des infos de priorité
Trame taggée de VLAN
 TPID=0x8100, CFI=0 et VID entre 1 et 4096
Les ports d’accès sont non taggés et les ports trunk
sont taggés
Types de VLAN

Il existe plusieurs termes pour désigner les VLAN. Certains termes
définissent le type de trafic réseau transporté, tandis que d’autres décrivent
une fonction spécifique remplie par le VLAN.
 VLAN de données(utilisateur): séparer les données utilisateur des
données de contrôle, de gestion des commutateurs et du trafic vocal
 VLAN vocal: prend en charge la VoIP
 VLAN par défaut: tout type de trafic, trafic de contrôle(STP); tous les
autres VLAN sont membres du VLAN 1
 VLAN natif: les ports trunk appartiennent à ce vlan ou ports non
taggés
 switchport mode trunk ! placer un port en mode trunk.
 switchport trunk native vlan v! spécifier le VLAN natif du port
trunk
 VLAN de gestion: VLAN de gestion: n’importe quel VLAN configuré
pour accéder aux fonctions de gestion sur un commutateur.
On affecte une adresse IP et un masque de sous-réseau au VLAN de
gestion
Le switch est accessible via une @IP par Telnet, SNMP, HTTP
Règles de retransmission des trames

La retransmission d’une trame Ethernet par un commutateur s’effectue
selon les règles suivantes :
1. Lorsqu’une trame est reçue sur l’un des ports du commutateur,
celui-ci la retransmet telle quelle sur tous les ports en mode access
affectés au même VLAN, et la retransmet également sur tous les
ports en mode trunk en la marquant (trame 802.1Q) sauf si le
VLAN d’origine correspond au VLAN natif du port trunk (ceci
permet de minimiser le coût lié à l’encapsulation lorsqu’une
majorité du trafic circule sur le même VLAN).
2. Lorsqu’une trame taggée 802.1Q est reçue sur un port configuré
en mode trunk, le commutateur retransmet la trame Ethernet sur
tous les ports en mode access affectés au même VLAN et
retransmet la trame 802.1Q telle quelle sur les autres ports en mode
trunk.
3. Lorsqu’une trame Ethernet est reçue sur un port configuré en
mode trunk, le commutateur retransmet la trame telle quelle sur
tous les ports en mode access affectés au VLAN natif du port
trunk.
Configuration des VLAN: VTP
Le rôle de VTP est de maintenir la consistance des informations
entre les switch
VTP est un protocole de messagerie qui utilise les trames
d’agrégation de niveau 2 pour la MAJ des VLAN
Routage inter VLAN
Chaque VLAN est assimilé à un sous réseau.
A l’instar d’une communication entre deux sous-réseaux IP,
celle entre deux VLAN différents nécessite un routeur.
Routage inter VLAN
Routage inter VLAN




Lorsque le routeur reçoit la trame taggée avec VID du
vlan1, il prend une décision de routage et retransmet la
trame sur le même lien physique , mais avec le VID du
vlan2.
Un commutateur de couche 3 a la capacité de router des
transmissions entre des VLAN.
Une interface SVI(Switch Virtual Interface) est une
interface logique configurée pour un VLAN spécifique.
Vous devez configurer une interface SVI pour un VLAN
Par défaut, une interface SVI est créée pour le VLAN par
défaut (VLAN 1) pour permettre l’administration à
distance du commutateur.
Routage inter VLAN

Les trunk peuvent être utilisés:
 Entre 2 commutateurs
 Entre un commutateur et un
hôte (serveur)
Si un hôte supporte le
trunking, il a la possibilité
d'analyser le trafic de tous
les VLAN
Entre un commutateur et un
routeur
Permet d'accéder aux
fonctionnalités de routage
entre des VLAN
Entre un switch et un point
d’accès
Sous interfaces logiques
R1(config)#interface Fastethernet 0/0
R1(config-if)#no shutdown
R1(config-if)#no ip address
R1(config-if)#exit
R1(config)#interface Fastethernet 0/0.1
R1(config-subif)#encapsulation dot1q
vlan 1
R1(config-subif)#ip address 192.168.1.1
255.255.255.0
R1(config-subif)#exit
R1(config)#interface Fastethernet 0/0.2
R1(config-subif)#encapsulation dot1q
vlan 2
R1(config-subif)#ip address 192.168.2.1
255.255.255.0
R1(config-subif)#exit
R1(config)#interface Fastethernet 0/0.3
R1(config-subif)#encapsulation dot1q
vlan 3
R1(config-subif)#ip address 192.168.3.1
255.255.255.0
R1(config-subif)#exit
Routage inter-VLAN
Configuration de la QOS sur un switch
mls qos // activer la qos
2.
int fa 0/1
3.
mls qos trust dscp // le dscp servira de label
4.
class-map classe1
5.
match ip dscp 40
6. class-map classe2
7. match access-group 101
8. policy-map police1 // nom politique
trust dscp //garde le dscp entrant ou
set ip dscp xx // label QoS de la classe
1.
FCS: Fiber Channel Standard

Constat sur les communications : 2 principaux modes
Canaux: fournit une connexion point à point directe ou commutée
entre les périphériques
Réalisés principalement en matériel, haute vitesse, peu de surcoût
 Permettent de connecter un petit nombre de nœuds avec des
adresses prédéfinies
Réseaux un agrégat de nœuds distribués avec un protocole
commun
 Réalisés principalement en logiciel, surcoût de traitement
important, moins rapide
 Opèrent dans des environnements dynamiques où les
communications ne sont pas anticipées
Fibre Channel tente de réunir les 2 mondes.
 Protocole défini par la norme ANSI X3T11 permettant une connexion à haut débit
entre un ordinateur et son système de stockage ou d’autres types de périphériques.
FCS
Réseau sur fibre optique adapté au flux de données
(fichiers, video)
 Commutation de niveau 2 à 1, 2, 4, 8 et 16Gbit/s
 Trames de grande taille (2048 octets de charge)
 Topologies d’interconnexion variées

FCS: Modèle en couches
FCS






FC-0 lien physique, transmission série
FC-1 codage des caractères sur 10 bits, permet
d’améliorer la gestion de l’horloge sur le lien série.
FC-2 contrôle de flux : bout en bout ou point à point
(buffer to buffer) selon la classe de trafic. technique de
retour de crédit.
FC-3 services : répartition de charge sur plusieurs liens,
substitution de port, multicast
FC-4 interface entre FC et les protocoles de plus haut
niveau. Permet de mélanger les types de communication.
Succès de Fiber Channel pour le transport de données
dans les réseaux de stockage.(SAN)
Les réseaux SAN





SAN: Storage Area Network (réseau de stockage)
Les baies de stockage sont directement accessibles en mode
bloc par le système de fichiers des serveurs.
Chaque serveur voit l'espace disque d'une baie SAN auquel il a
accès comme son propre disque dur.
Le commutateur garantit un débit fixe de 8 Gbit/s par lien en
fibre optique, et assure le fait que la requête envoyée par un
serveur a bien été reçue et prise en compte par les systèmes de
stockage.
Le SAN peut fonctionner dans un environnement
complètement hétérogène : les serveurs Unix, Windows,
Netware… peuvent tous rejoindre le SAN.
Ethernet in First Mile 802.3ah



Il s’agit de rendre directement compatibles avec les réseaux
locaux d’entreprise (LAN) les accès vers les commutateurs de la
boucle locale télécoms -ou DSLAM du dégroupage- installés
quartier par quartier pour desservir les abonnés à la téléphonie
fixe : c’est ce premier kilomètre (ou dernier, selon le sens) qui
supporte notamment les accès ADSL et autres xDSL à haut débit
vers Internet.
Ce marché est considéré comme très porteur. Pour le tissu des
PME, ces connexions LAN directement sur les réseaux publics
des opérateurs vont être source d’économies.
C’est une unification donc une simplification des protocoles de
connexion de bout en bout entre deux PC, entre PC et serveurs,
etc. L’accès ADSL actuel, via des commutateurs DSLAM,
nécessite un transcodage des trames Ethernet en cellules ATM
(Asynchronous transfer mode).
Ethernet in First Mile 802.3ah




Liaison point-à-point avec du câble en cuivre simple paire.
Ce segment autorise deux types de débit :
 débit de 2 Mbits/s jusqu'à une longueur de 2 700 mètres, 2BASE-TL
 débit de 10 Mbits/s jusqu'à une longueur de 750 mètres, 10Base-TS
Liaison point-à-point sur fibre optique: Ce segment permet deux types de débit
modulables en :
 débit de 100 Mbits/s jusqu'à une longueur de 10 km sur paire de fibre optique
monomode, 100BASE-LX10100BASE-LX
 débit de 100 Mbits/s jusqu'à une longueur de 10 km sur fibre optique monomode,
100BASE-BX10
 débit de 1 Gbit/s jusqu'à une longueur de 10 km sur paire de fibre optique
monomode, 1000BASE-LX10
 débit de 1 Gbit/s jusqu'à une longueur de 10 km sur fibre optique monomode,
1000BASE-BX10
Liaison point-à-multipoint avec de la fibre optique sur topologie EPON (Ethernet
Passive Optical Network): Ce segment permet un type de débit modulable en :
 débit de 1 Gbit/s jusqu'à une longueur de 10 km sur topologie PON, 1000BASEPX10
 débit de 1 Gbit/s jusqu'à une longueur de 20 km sur topologie PON, 1000BASEPX20
Gestion des VLAN


L’utilisation du switching et des VLAN dans le réseau
d’accès de l’opérateur pose problème:
Les swichs doivent apprendre toutes les @ MAC
Un attaquant peut injecter de fausses @
Les numéros de VLAN doivent être uniques(globalement)
Deux solutions:
Q-in-Q(IEEE802.1ad): empiler les tag de vlan
 PBB: Provider Bridging
Mac-in-MAC ou MiM (IEEE802.1ah) : encapsuler une
trame Ethernet dans une trame Ethernet
 Provider backbone bridge(PBB)
Q-in-Q(IEEE 802.1ad)
Double Tag
S-TPI (Service Tag Protocol Identifier) sur 2 octets, pour
l’identification du type de trame Ethernet (VMAN):
o L’IEEE recommande l’utilisation de la valeur 0x88a8
o Mais il est fréquent que la valeur d’identification 0x8100 d’une
trame Ethernet taggée soit réutilisée
-Le champ S-TCI (Service Tag Control Information) pour
l’identification du « Super VLAN » avec un numéro de tag.d
L’utilisation du Q-in-Q implique de pouvoir activer le jumboframe sur les interfaces concernées
-e tag.
Exemple de configuration sur CISCO


Encapsulation des VLANs taggés internes du site dans le superVLAN :
• interface FastEthernet 0/3
• switchport access vlan 55
• switchport mode dot1q-tunnel
Encapsulation de LAN (non taggés) directement connectés à un port
du commutateur dans le super-VLAN.
• interface FastEthernet0/1
• switchport access vlan 55
• switchport trunk native vlan 3
• switchport mode dot1q-tunnel
MAC-in-MAC(IEEE 802.1ah)
Avenir?

Technologies des réseaux d’accès locaux
 Ethernet s’est imposé comme la technologie prédominante
 Ethernet 100 baseT full-duplex avec des commutateurs : le plus
courant actuellement
 Ethernet 1000 base T full-duplex apparaît maintenant dans le
réseau d’accès, même si il n’y est pas très utile, voire même
nuisible (il est souvent bridé)!
 La fibre optique est actuellement peu utilisée dans le réseau
d’accès
 Les réseaux locaux sans fil de type 802.11 complémentent les
réseaux Ethernet filaires
 Pour les utilisateurs mobiles (exemple : locaux de stockage)
 Pour les utilisateurs occasionnels (visiteurs, commerciaux, …)
 Pour les salles de réunions
 Pour les locaux sans installation de câblage ou avec difficultés
de câblage
 Les réseaux d’accès en anneau (Token ring ou de type ATM ont
disparu ou sont en train de disparaître du réseau d’accès
Avenir?



Technologies des réseaux de distribution des entreprises
 Avant la généralisation des commutateurs Ethernet, les technologies
traditionnelles des réseaux de distribution n’étaient pas de type Ethernet
 Problème de couverture en distances
 Problème d’effondrement du réseau à forte charge
 La technologie créée pour le réseau de distribution était FDDI (réseau en
anneau à 100 Mbps avec 100km max de fibre doublée)
 Puis ATM a complémenté ou remplacé FDDI
 Les réseaux d’accès en anneau (FDDI) ou de type ATM ont maintenant disparu
ou sont en train de disparaître du réseau de distribution des entreprises
 La technologique dominante est maintenant Gigabit ou 10G Ethernet Souvent
en fibre optique : 1000Base SX (distances inférieures à 500m) ou 1000Base
LX (distances de 500m à quelques km), ou 10 g base xR (SR ou LR ou ER)
 Quelquefois en paires torsadées pour le raccordement des serveurs et dans
les locaux techniques : 1000 baseT ou bientôt 10G baseT
Technologies des réseaux de distribution des opérateurs
 Souvent encore ATM pour les opérateurs institutionnels
 Réseaux de collecte xDSL, mobile 3G et 4G, etc.
 En cours de migration vers Ethernet (1Gbps ou 10 Gbps)
Ethernet comme réseau d’opérateur: Ethernet carrier grade (CGE)
Attributs du CGE

Un cœur de réseau a une problématique particulière
par rapport aux autres réseaux locaux ou même
métropolitains :
 Les utilisateurs se comptent par millions et
peut être demain par milliards
 La disponibilité du réseau doit respecter la
règle des « cinq 9 » (soit une disponibilité de
99,999%
 La fiabilité: peu de pannes exprimé par le
temps moyen entre pannes ou MTBF(Mean
Time Between Failure). Augmenter les liens de
secours
 Le support de contrat de QOS: SLA
 Le support des fonctions de gestion de réseau
 Le réseau doit être scalable pour supporter
l’augmentation du nombre d’utilisateurs: des
millions d’utilisateurs
Les solutions longue distance


Les technologies d’accès
 xDSL
 FTTx
 SDH
Le réseau de transport
Le Frame Relay ou relais de trames
ATM (Asynchronous Transfer Mode)
pour le B-ISDN
Le tout IP
Les technologies d’accès
xDSL
 FTTx:
 FTTB(Fiber To The Building)
 FTTC (Fiber to The Curb)
FTTN (Fiber To The Neighborhood)
FTTH (Fiber To The Home)
 BLR: boucle locale radio (Wimax)

La boucle locale




La boucle locale c'est le bout de réseau qui relie un abonné
au premier commutateur, concrètement c'est les fils en cuivre
téléphonique qui relie votre habitation au premier central
téléphonique
Les communications téléphoniques et aussi les données
informatiques transitent (après modulation) sur ces fils
La boucle locale utilise principalement comme support les
fils de cuivre, mais peut aussi bien utiliser la fibre optique, le
câble, les liaisons hertziennes
Elle permet de raccorder un abonné à un réseau longue
distance.
xDSL






La solution xDSL permet des débits de plusieurs Mbps sans
avoir à remplacer l’infrastructure existante
HDSL,SDSL sont symétriques, c’est-à-dire que la vitesse de
transfert est la même en downstream qu'en upstream
ADSL a 3 canaux
un canal descendant haut débit
un canal montant moyen débit
Eux même divisés en canaux de 4.3125 kHz.
un canal de téléphonie (voix normale)
Une ligne ADSL est connectée à un DSLAM (Digital
Subscriber Line Access Multiplexer)
On crée un lien PPP avec le BAS ( broadband access server
) qui transporte IP, TCP, UDP ICMP
L’authentification est faite par un serveur
RADIUS (Remote Authentification Dial In User Service )
xDSL
DSLAM
FTTx




APON (ATM passive optical network)
BPON (broadband PON)
WDM (une voie montante 1490nm , une descendante 1310nm)
La bande 1510 nm est réservée pour les services de TV traditionnels
HFC( hybrid fiber coax)
Chaque terminal reçoit toutes les trames mais ne peut lire que celles
qui lui sont adressées
GPON (Gigabit passive optical network)
Optique de bout en bout, pas d’équipement actif
Architecture et pile de protocole 1,2 ( GEM (GPON encasulaption
method ) + ATM ou Ethernet le plus souvent )
Débit 2,5Gbs symétrique ou asymétrique
Encryptage EAS
EPON (Ethernet PON)
1,2Gbs
xDSL + FTTx



SDSL 8Mbs 2km
ADSL2+ 20Mbs 1km
VDSL2 100Mbs sur 400m
BLR(Boucle Locale Radio)

WiMAX(World wide interoperability for microwave
access)
 fut un échec
 Débit 4Mbs ,70Mbs sur 50km promis
Avantage par rapport au wifi : la négociation de la
bande passante.
SDH(Synchronous Digital Hierarchy)
Le Frame relay








Simplification du protocole X.25
Normalisé par l ’UIT en 1984, et aussi par l ’ANSI
En 90, le Frame Relay forum s ’est formé(CISCO,
DEC,…)
Technique de commutation de paquets de niveau
liaison : commutation de trames
Pas de contrôle d ’erreurs et de contrôle de flux.
Offre un débit plus grand et un délai plus faible
Le FR est une technologie qui permet de remplacer
les LL coûteuses, car dédiées à un seul client, par un
nuage FR mutualisé entre de nombreux clients
utilisé pour l’interconnexion de LANs d’entreprises
Architecture d ’un réseau Frame
Relay
 Un réseau FR est formé d ’un ensemble de nœuds,

appelés « relayeurs de trames »
Ce réseau fonctionne en mode connecté, il offre 2 types de
circuits virtuels :
 PVC (Permanent Virtual Circuit)
 SVC (Switched Virtual Circuit)
Réseau Frame relay


Un réseau frame relay sert souvent à interconnecter des
LAN
 Un routeur sur chaque site sert d’ETTD
 Une liaison louée connecte le routeur au commutateur
Frame relay(ETCD)
 Configuration du routeur pour supporter frame relay
Un terminal peut également envoyer des données sur un
réseau Frame relay
 Il utilise une unité d’accès Frame relay: FRAD(Frame
Relay Access Device) en tant que ETTD
Caractéristiques du Frame Relay








Attribution de la BP aux utilisateurs en fonction de
leurs besoins(à la demande)
Un débit moyen est garanti
Multiplexage statistique des rafales des réseaux des
entreprises
Les nœuds du réseau FR détectent les erreurs mais la
reprise est à la charge des équipements d’extrémité
Le temps de traversée des nœuds est moins important
Préservation du séquencement des trames; les trames ne
sont identifiées que par le DLCI
La signalisation est séparée du transport de données
Il offre un débit entre 64 Kbps et 34 Mbps
Nœud Frame Relay

Un nœud frame relay fonctionne selon 2 modes :
 pas à pas (store & forward) : réception
complète de la trame et vérification de sa
validité(FCS), ainsi que l ’identifiant logique
 en continu (cut through) : après interprétation
de l’entête, le nœud commence à transmettre la
trame vers le nœud suivant
Normes relatives au FR


Les normes relatives au FR sont : les normes de l ’UIT et les normes
de l ’ANSI
Organismes de Normalisation
Objet
UIT
ANSI
Description des services FR
I.233
T1.606
Structure des trames : LAP-F
Q.922
T1.617
Accès et signalisation
Q.933
T1.617
Les nœuds relais de trames assurent les fonctions de la couche 2 du
modèle OSI: la couche 2 est subdivisée en 2 sous-couches:
 Le noyau: assure les fonctions de transport des données via le
protocole LAP-F
 La sous-couche EOP: End Element Of Procedure complémentaire
et facultative pour la reprise sur erreurs, implémentée par les
nœuds d’extrémité.
Fonctions du nœud FR



Chaque commutateur assure les fonctions suivantes:
 délimitation de la trame
 validation du DLCI
 Contrôle d’erreurs(FCS)
Toutes les trames non valides seront éliminées. La reprise
sur erreurs est reportée sur les nœuds d’extrémité. La reprise
peut être réalisée par la procédure EOP ou repoussée aux
couches supérieures
Les nœud relayeur de trames assurent la gestion du trafic à
travers 2 fonctions: le contrôle d’admission à l’entrée du
réseau et la notification de congestion dans le réseau.
Format de la Trame
La trame FR a le même format que les trames
HDLC. Elle est formée des champs suivants:
Frame relay transporte des trames de données
de taille variable
Fanion
1
Champ d’adresse
2à4
Champ d’information
0 à 4096 
FCS
2
Fanion
1
Composition du champ adresse : (2 octets)
DLCI
CR
EA=0
DLCI
FECN BECN DE EA=1
Format de la Trame
DLCI(Data Link Connection Identifier):
Identificateur de la connexion de taille variable
 EA(End Address): indique si le champs
adresse a une suite(0) ou s’il est le dernier(1)
 C/R(Commande/Response): non utilisé
 FECN/BECN( Forward/Backward Explicit
Congestion Notification): bits utilisés pour
signaler la congestion aux nœuds d’extrémité
 DE(Discard Eligibily): bit positionné par les
nœuds d’accès à l’entrée du réseau pour
indiquer que la trame est sujette à élimination

Mécanisme d ’adressage

Etablissement d ’une liaison virtuelle
unidirectionnelle. Chaque CV est identifié par un
DLCI
Attribution des DLCI
 Le champs DLCI a une taille de:
 10 bits si l’@ est définie sur 2 octets
 17 bits si l’@ est définie sur 3 octets
 24 bits si l’@ est définie sur 4octets
DLCI ( 10 bits)
Utilisation
0
Signalisation Q.933
1-15
Réservés
16-1007
CVP, CVC
1008-1018
Réservés
1019-1022
Multicast
1023
Notification de congestion
Mapping DLCI adresse IP






Les routeurs de site utilisent les @ IP
Il faut connaître l’@ IP de chaque CV
Il faut faire un mapping entre @ IP et DLCI global
Les @ sont mappées dynamiquement avec
InARP(Inverse ARP), utilise les mêmes requêtes que
ARP
Permet au routeur émetteur de connaître l’@IP du
routeur de destination(sur le même CV) connaissant
le DLCI
Si le Inverse ARP n’est pas supporté, l’administrateur
a la possibilité du mapping statique
AC(Admission Control)


Le nœud FR ne peut accepter une nouvelle connexion que si le réseau est apte à la
satisfaire sans porter préjudice aux connexions déjà établies. Toute demande de connexion
est accompagnée d’un descripteur de trafic
Un contrat de trafic est passé entre l’utilisateur et le réseau: SLA(Service Level
Agreement), il comporte un descriptif complet des paramètres de la connexion:
 CIR (Committed Information Rate): débit moyen garanti par le réseau sur l’intervalle
de temps Tc
 Bc : nbre max de bits pouvant être transmis pendant Tc(trafic utilisateur tel que :
 Bc= CIR*Tc
 Le temps d’analyse du trafic: Tc
 EIR(Excess Information Rate): surdébit autorisé au dessus duquel toute trame
soumise au réseau sera détruite
 Be : nbre max de bits à transmettre en excès pendant T (trafic user en excès) tel que
 Be=EIR*Tc

Suivi du trafic avec le bit DE: le trafic d’une source est examiné sur un
intervalle de temps(1s). Les données sont admises dans un premier buffer qui
réalise le lissage de trafic. Lorsque ce buffer est plein, les données seront
admises dans un second buffer et marquées avec DE=1. En cas de dépassement,
toutes les données seront éliminées
Gestion du trafic
Les paramètres de QOS du Frame relay sont: UBR
(connexion sans aucune garantie) ou VBR (connexion à
débit variable)
Notification de congestion


L’élimination des trames excédentaires avec le DE n’est pas une
solution complète de gestion de la congestion car il n’élimine pas
la cause de la congestion. Il est donc nécessaire d’avertir les
entités communicantes:
Contrôle de congestion grâce au bit FECN (Forward Explicit
Congestion Notification)
Notification de congestion

Contrôle de congestion grâce au bit BECN (Backward
Explicit Congestion Notification)
Notification de congestion


Le mécanisme de notification de congestion avec FECN/BECN
n’est pas très efficace car il suppose que la liaison est full duplex et
il est alerte même les clients qui ne sont pas en train d’émettre.
Utilisation de la trame de signalisation CLLM (Consolidated
Layer Link Management). Cette trame contient la liste des CV
congestionnés et la cause de cette congestion
Trame CLLM
Taille
Champs
1 octet
2 octets
1 octet
1 octet
Fanion
DLCI
Type_Trame (XID)
Identificateur de protocole
(format privé)
Identificateur de Groupe
Longueur de Groupe
Informations sur la
congestion
1 octet
2 octets
2 octets
1 octet
FCS
Fanion
Valeur en
hexadécimal
7E
03FF
AF
130
15
Liste des DLCI ayant
causé la congestion/
cause
7E
CLLM n’est pas systématiquement implantée
par les constructeurs d’équipements FR
La signalisation




FR utilise une signalisation séparée du transport de
données(hors bande);
Les CVP sont prédéfinis par le fournisseur d’accès(les plus
utilisés)
Les CVC sont établis dynamiquement
Les mécanismes de signalisation, appelés services LMI
permettent de gérer les PVC et les SVC:
Établissement de circuits virtuels commutés
dynamiquement pour l ’établissement de la connexion,
le transfert de données et la libération de
connexion(SETUP et RELEASE). Les paramètres de la
liaison sont fixés dans chaque sens Taille MTU, CIR,
Be et Bc, le débit min acceptable,…
La signalisation

L’utilisateur peut savoir à tout instant l’état de sa
liaison:

Scrutation périodique en utilisant les messages STATUS
ENQUIRY et STATUS à l ’interface LMI. Le message
STATUS réalise 2 fonctions:
 Si lien est en panne  pas de réponse Keepalive
indisponibilité de la liaison
Signale si un CVP est actif ou non ainsi que les
caractéristiques de la liaison
Scrutation asynchrone: suite à la modification d’un lien
par le réseau(opérateur)

La signalisation/ établissement de
CV
Trame de signalisation
Taille
Champs
1 octet
2 octets
1 octet
1 octet
Fanion
DLCI
Type_Trame (UI)
Indicateur de protocole
2 octet
Référence d’appel
1 octet
Type message de
signalisation
2 octets
1 octet
Informations sur la
signalisation
FCS
Fanion
Valeur en
hexadécimal
7E
00
03
08 si CVP et 09 si
CVC
00 si CVP et N° si
CVC
05 : SETUP
02 : Call Proceeding
07 : Connect
25 : Disconnect
75 : STATUS
ENQUIERY
7D : STATUS
7E
La signalisation/ Fermeture de CV
La voix sur frame relay
Le frame relay forum a défini le transport de la voix
sur le frame relay(VoFR) dans ses recommandations
FR11 et FR12. Ces recommandations définissent les
services voix, télécopie, modem analogiques,
données et le multiplexage de ces différents flux.
 Multiplexage de canaux voix et données sur le
même DLCI
 Définition d’une encapsulation supplémentaire: subframe. Plusieurs sub-frame seront concaténées dans
une trame FR(champs donnée)

La voix sur frame relay
DLCI
Sub-frame1
EI
Sub-frame2
LI
00
Sub-frame3
FCS
CID
LCI
Payload type
P Payload length
La figure représente le format de l’entête sub-frame:
- Bit EI(Extended Indicator) précise la longueur du CID: 0 canaux sur 6 bits: 64 canaux dans
DLCI; 1: canaux sur 8bits: 256 canaux;
- Bit LI(Length Indicator) indique si le champs longueur de données est présent ou non. Il
est à 0 pour la 1ère ou dernière sub-frame sinon à 1 pour les autres;
- Payload type indique le type des données: voix, données, fax, signalisation,…
-CID(Channel IDentifier) identifie les canaux utilisés
- Payload length précise la longueur de la donnée
Configuration de Frame relay




Définir l’encapsulation:
 par défaut l’encapsulation sur les routeurs cisco est HDLC
 router(config-if)#encapsulation frame relay [ietf| cisco]
Définir la signalisation LMI (autsense)
 router(config-if)#frame-relay lmi-type[ansi|cisco|q933a
 Par défaut le LMI type est cisco]
Définir la bande passante
 router(config-if)#bandwidth valeur
Activer Inverse Arp
 activé par défaut sur les routeurs cisco
 router(config-if)#[No] frame-relay inverse Arp
Exemple de configuration
Exemple de configuration
 Configurer le mapping statique
 router(config-if)#frame-relay map <protocol> @
prochain_saut> dlci [broadcast]
 protocol: ip, ipx, …
 @ prochain_saut: @ du prochain saut
 dlci: le DLCI associé
Broadcast: option qui autorise les broadcast sur le CV
 Exemple :
Service FR chez IAM



Le réseau Frame relay de IAM offre une couverture nationale
reliant les grandes villes
 6 nœuds: Casa, Rabat, Marrakech, Fès, Agadir et Tanger

L’offre du service FR est forfaitaire. La facturation se fait par
CV
Cette tarification inclut:
 Frais d’installation d’un port FR (liaison d’accès entre le
client et le réseau FR ainsi que les équipements
d’extrémité(modems) par site
 Frais d’abonnement mensuel(durée min de 12 mois) pour
un CVP entre un couple d’extrémités
 Frais d’abonnement mensuel d’un CIR
Conclusion




Le Frame relay est aujourd’hui limité aux réseaux privés
et à l’accès aux réseaux ATM pour le trafic de données;
L’évolution des besoins s’oriente plus vers les réseaux
qui respectent l’exigence en termes de QOS plus qu’en
débit absolu;
Nécessité d’intégrer les mécanismes de QOS dans les
composants du réseau et des mécanismes spécifiques
dans les applications pour les invoquer.
Aujourd’hui en déclin.
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