SVT – TERMINALE S – THÈME 3 – CORPS HUMAIN ET SANTÉ – 3A LE MAINTIEN DE L’INTÉGRITÉ DE L’ORGANISME COURS 3A-2 L’IMMUNITÉ ADAPTATIVE Les réponses immunitaires suite à une infection grippale Après la réaction inflammatoire, des anticorps sont détectés dans l’organisme I- La réponse adaptative à médiation humorale A- Les anticorps sont les molécules de la réponse humorale TP 2 – LES ANTICORPS, MOLÉCULES DE L’IMMUNITÉ ADAPTATIVE Les anticorps, aussi appelées immunoglobulines, sont des protéines présentes dans le sérum. Le sérum est la partie liquide du sang. Il a la même composition que les liquides extracellulaires, comme la lymphe. On utilisait autrefois le mot « humeur » pour désigner les fluides corporels. Voila pourquoi on parle de réponse immunitaire humorale. Qu. 1 : une infection va apporter des molécules étrangères à l’intérieur de l’organisme. On nommera antigène toute molécule susceptible de faire réagir le système immunitaire. Un anticorps se liera avec des antigènes. L’ensemble formera un complexe immun de grande dimension, et donc insoluble. Qu. 2-3 : protocole d’immunodiffusion sur gel (Outchterlony) 1 6 2 S 5 3 4 Qu. 4 : structure d’une immunoglobuline 4 polypeptides 2 chaines dites « légères », identiques Forme en Y 2 chaines dites « lourdes », identiques Axe de symétrie Qu. 5 : leur structure explique leur fonction Extrémité mêlant chaine lourde et légère La liaison antigène-anticorps (AgAc) se fait au niveau des site anticorps, aux extrémités mêlant chaine lourde et légère. La liaison Ag-Ac est possible par la complémentarité de forme entre l’antigène et le site anticorps. Antigène (lysozyme) Qu. 6 : 2 page 287 La comparaison de multiples anticorps différents révèle une grande variabilité pour certains acides aminés. Ce sont surtout ceux qui donnent sa forme au site de liaison avec l’antigène. On explique ainsi la spécificité de la liaison Ag-Ac. Qu. 6 : 3 page 287 Plus il y a d’anticorps fixés à un virus, moins il y a de cellules infectées par ce virus La liaison anticorps-antigène recouvre les molécules de surface d’un organisme pathogène comme un virus, le neutralisant. Toutefois, il n’est pas détruit par les anticorps. Qu. 6 : 4 page 287 Quelque soit la spécifié d’un anticorps, la partie basale du Y est constante. Les cellules capables de phagocytose disposent à leur surface de récepteurs complémentaire de cette partie constante. La liaison Ac-Récepteur membranaire peut enclencher la phagocytose des complexes immuns neutralisant des antigènes. SchémaBilan 1 : Structure d’un anticorps