Le donataire Bulletin de la Fondation du CHUM Avril 2011 Photo : Production multimedia - CHUM Volume 4, numéro 2 Nouveau CHUM : le coup d’envoi est donné Ce moment attendu depuis plus de 15 ans est une étape cruciale pour la communauté du CHUM ainsi que pour l’avenir de la santé des Québécois. La Fondation est fière de contribuer à promouvoir un complexe hospitalo-universitaire de calibre international voué à l’excellence des soins aux patients, et un modèle de référence en matière d’enseignement, de recherche et de promotion de la santé. Le consortium retenu, [CHUM] Collectif, va assurer la conception, la construction et l’entretien du nouvel hôpital durant les 30 prochaines années. Le projet présenté a en effet répondu en tous points aux attentes et aux exigences des responsables du gouvernement et du CHUM, constituant la meilleure réponse aux besoins des patients et de leur famille. D’une superficie de 325 000 m2, le nouveau CHUM offrira les meilleures conditions de guérison aux patients et répondra aux besoins cliniques des médecins. Dès le printemps 2016, la quasi-totalité des services cliniques sera livrée dans le bâtiment, qui regroupera notamment 772 chambres individuelles, 26 unités d’hospitalisation, 39 salles d’opération, l’imagerie médicale, les services diagnostiques et de traitement pour un hôpital fonctionnel. Dans une seconde phase, au printemps 2019, s’ajouteront les activités ambulatoires complémentaires, un amphithéatre, une bibliothèque et des locaux clinico-administratifs. Cette annonce intervient moins d’un an après le lancement, le 25 mars 2010, de la première étape du projet de modernisation du CHUM et le début de la construction du Centre de recherche du CHUM (CRCHUM) et du Centre intégré d’enseignement et de formation (CIEF). Photo : Production multimedia - CHUM Le 25 février 2011 a été une journée déterminante dans l’histoire du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). Ce jour-là, le directeur général, Christian Paire, a procédé au lancement des travaux du nouveau CHUM, en présence du premier ministre du Québec, Jean Charest, de la ministre responsable de l’administration gouvernementale et présidente du Conseil du Trésor, Michelle Courchesne, et du ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc. « Nous passons aujourd’hui de la vision à la construction du CHUM », a souligné Jean Charest. Déjà reconnu dans différents champs d’expertise, le CHUM va devenir un hôpital universitaire du 21e siècle faisant du Québec, un pôle d’attraction mondial dans la recherche médicale, a-t-il insisté. Le nouveau CHUM est un hôpital à visage humain au coeur du quartier de la santé, flexible, adaptable et centré sur la prise en compte du patient et de ses proches, a rappelé Christian Paire. Et d’ajouter : « Alors que j’en avais l’intuition, j’en ai aujourd’hui la conviction : le CHUM va être un objet de fierté nationale ». Photo : Production Multimedia – CHUM Saviez-vous que? Ékram Antoine Rabbat Président-directeur général de la Fondation du CHUM Le legs testamentaire La préparation d’un testament est un geste important et l’inclusion dans celui-ci d’une clause de don l’est tout autant. Un testament, préférablement notarié, est facile à préparer et vous garantit que la disposition de vos biens se fera conformément à votre volonté. Le don testamentaire constitue un moyen tout indiqué d’appuyer la cause qui vous tient à cœur. Au décès, il y a un roulement fiscal; faire un don aide à réduire cette facture fiscale. Une fois le bien-être de vos proches assuré, vous pouvez donc choisir d’ajouter la Fondation du CHUM à la liste de vos bénéficiaires. Différentes options s’offrent à vous, notamment : le legs particulier qui correspond à un montant précis, un bien déterminé ou une partie de la succession. le legs résiduaire qui désigne le résidu des biens légués en totalité ou en partie après que vos bénéficiaires particuliers aient reçu leur part et après le règlement des dettes (impôts et autres dépenses). la désignation d’un bénéficiaire subsidiaire en cas de décès du premier bénéficiaire. Le legs testamentaire apporte des avantages fiscaux et permet en outre, de poser un geste significatif qui vous survivra. Notez par ailleurs que les dons testamentaires sont révocables. Vous pouvez également restreindre l’utilisation de votre don à une spécialité médicale qui vous importe. La Fondation du CHUM sera honorée de recevoir tout don testamentaire et heureuse de respecter vos volontés. Vous voulez en savoir plus? Visitez fondationduchum.com ou contactez la Fondation en composant le 514 890-8077 Merci d’appuyer la Fondation du CHUM! Vers une prise en charge La patiente au cœur des préoccupations Parce qu’une personne sur deux aura un cancer au cours de sa vie et parce qu’une femme sur 70 sera touchée par le cancer des ovaires, il est nécessaire de voir le cancer comme un problème général. Assurer une prise en charge globale de la patiente est indispensable et au cœur des préoccupations du Service de gynécologie oncologique du CHUM. quels, le fait que les patientes sont parfois de plus en plus malades ou bien deviennent plus âgées », indique le Dr Sauthier. Cela nécessite d’adapter la prise en charge à ces clientèles plus fragilisées. « Notre volonté est d’avoir la vision la plus globale de la Créé en janvier 1987, ce service patiente et de contribuer basé sur la santé des femmes est « Notre volonté est de ce fait à un processus aujourd’hui le deuxième en imporcohérent et construit de tance au Canada avec à sa barre d’avoir la vision la plus depuis quelques semaines, le Dr globale de la patiente et la prise en charge », souPhilippe Sauthier. ligne-t-il. Concrètement, de contribuer de ce fait nous avons choisi de priviLa gynécologie oncologique se à un processus cohérent légier les échanges entre spécialise dans le diagnostic et le et construit de la prise les différents spécialistes traitement des cancers des voies à l’occasion de réunions en charge » génitales chez la femme. « Nous interdisciplinaires hebdotraitons des femmes de 16 à 95 ans madaires, précise-t-il. atteintes de cancer de l’ovaire, de l’endomètre, du col de l’utérus et d’autres cancers gynécologiques », indique le Dr Sauthier. Centre de référence de 3e ligne soignant des femmes provenant de tout le Québec et présentant des situations cliniques complexes, l’objectif premier du service demeure l’amélioration de la qualité des soins et des services en gynécologie oncologique, incluant notamment la prévention, le dépistage, la prise en charge, l’exploration de nouvelles options thérapeutiques et le suivi, explique le Dr Philippe Sauthier. Bien que les traitements soient de plus en plus efficaces et que les progrès de la recherche sauvent de plus en plus de vie, les cancers gynécologiques sont en réalité les plus difficiles à dépister : en réalité surtout le cancer de l’ovaire. L’équipe du service s’implique donc tout au long de la trajectoire de soins : de la prévention en passant par l’investigation et toute la gamme de traitements. « Au cours des dernières années, nous avons pu observer des changements parmi les- Le Service de gynécologie oncologique en bref 5 gynécologues oncologues Une équipe de professionnels constituée notamment de psychiatres, pathologistes, radio-oncologues, infirmières cliniciennes et pivot, nutritionnistes, sexologues, etc. En moyenne 20 à 25 patientes hospitalisées au quotidien 500 à 700 nouvelles patientes par année Istockphoto © ,tous droits réservés globale en gynécologie oncologique Une femme sur 70 sera touchée par le cancer des ovaires De nouveaux champs tels que la gériatrie oncologique sont aussi en train d’être explorés, grâce notamment à l’arrivée du Dr Thomas Warkus, qui possède une formation en oncogériatrie. En 2010, le Dr Sauthier a créé un registre des maladies trophoblastiques du Québec (RMTQ) afin de centraliser les données de la province en la matière. Les maladies trophoblastiques correspondent à un développement anormal du placenta. Il s’agit d’optimiser la prise en charge de ces maladies rares, donc souvent peu connues et qui touchent environ 150 à 250 femmes au Québec. Ces pathologies atteignent des femmes enceintes dont la grossesse a échoué. Des développements de recherche sont également en cours avec le laboratoire de l’Université McGill. Le CHUM est un centre d’excellence en oncologie. Au Québec, il s’agit de l’établissement qui reçoit le plus important nombre de patients atteints d’un cancer ou pour lesquels on soupçonne un cancer. Depuis 2006, un programme de lutte contre le cancer a d’ailleurs été mis sur pied. Il regroupe 14 équipes interdisciplinaires constituées de spécialistes médicaux et de professionnels de la santé. Le service est aussi un véritable lieu de formation et d’enseignement. Son programme de bourses postdoctorales (Fellowship), créé en 1993, est le plus reconnu au Canada. Il compte actuellement quatre chercheurs à temps plein. « C’est une de nos fiertés », Tourné vers le nouveau CHUM, le Dr Sauthier souhaite insuffler une dynamique nouvelle en ouvrant le service vers l’extérieur (au niveau local, national et international) et en l’amenant vers une intégration à travers un Département d’oncologie. révèle le Dr Sauthier. De nombreux gynécologues oncologues ont été formés au Québec, au Canada, mais également dans le monde entier. Le Dr Sauthier sait de quoi il parle puisqu’il a lui-même été le premier récipiendaire étranger. De nombreux projets et d’importantes perspectives... L’un de ces projets concerne le dépistage précoce du cancer des ovaires, l’un des plus meurtriers et qui touche des femmes de plus en plus jeunes. 70 % des femmes atteintes en mourront dans les cinq ans suivant le diagnostic. Les Dres Mes-Masson et Provencher ont ainsi mis sur pied une importante cohorte de patientes atteintes du cancer de l’ovaire. L’analyse des protéines circulant dans le sang de ces patientes leur permet de discerner les marqueurs moléculaires (biomarqueurs) spécifiques à divers types de cancer ovarien. « Un de nos grands défis est de trouver un test permettant le dépistage précoce », indique la Dre MesMasson. Et d’ajouter : « Nous travaillons actuellement sur une approche consistant à analyser quelles sont les combinaisons de ces biomarqueurs qui permettraient d’identifier le plus efficacement la présence d’une tumeur ». De nombreuses avenues de recherche se développent simultanément. Certains de ces projets se penchent en outre, sur les facteurs génétiques de cette terrible maladie. Photo : Production multimedia - CHUM Depuis plus de 20 ans, deux femmes ont uni leurs efforts pour vaincre le cancer de l’ovaire. La Dre Anne-Marie Mes-Masson, responsable de l’axe cancer du CRCHUM et chercheure en recherche fondamentale, et la Dre Diane Provencher, gynécologue oncologue et chercheure en recherche clinique. Ensemble, elles travaillent sur de nombreux projets de recherche en collaboration avec d’autres centres de santé québécois ainsi que sur des projets nationaux et internationaux. « Nous voulons mettre en commun nos ressources et partager nos connaissances dans le but de transmettre les résultats de nos recherches vers des soins cliniques appropriés », indique la Dre Mes-Masson. D’autre part, ces deux chercheures travaillent à développer des stratégies thérapeutiques plus ciblées afin d’offrir les meilleurs traitements possible. « Ce travail d’équipe de longue haleine a pour ultime but la meilleure santé des femmes », déclare la Dre Mes-Masson. Dre Anne-Marie Mes-Masson, responsable de l’axe cancer du CRCHUM et chercheure en recherche fondamentale, et Dre Diane Provencher, gynécologue oncologue et chercheure en recherche clinique 80 000 $ pour la recherche sur l’ostéoporose Profil Photo : Production multimedia - CHUM Mina Drimaropoulos Dr Louis-Georges Ste-Marie, directeur, Laboratoire des maladies osseuses métaboliques, CRCHUM Le Dr Louis-Georges Ste-Marie a reçu en novembre dernier un don de 80 000 $ du groupe pharmaceutique Amgen. Ce don est destiné à soutenir le laboratoire d’histomorphométrie osseuse qui contribue au dépistage et à la recherche des maladies osseuses métaboliques telles que l’ostéoporose. Créé en 1984 par le Dr Ste-Marie, ce laboratoire est reconnu comme un centre d’excellence unique au Canada. Il utilise une technique particulière qui permet de mesurer l’activité des cellules osseuses sans décalcifier le spécimen osseux gardant ainsi l’intégrité du tissu. Cette technique ultra spécialisée est irremplaçable et permet le diagnostic ainsi que le suivi de pathologies osseuses chez des patients dont la cause de la maladie doit être précisée. Le laboratoire réalise d’importantes activités de recherche. Des travaux de collaboration ont été menés de concert avec des chercheurs canadiens et français chez des sujets humains concernant des métastases du cancer du sein et de la prostate. Des partenariats sont aussi en cours avec d’autres chercheurs canadiens pour des études chez des patients ayant une prothèse totale du genou. De plus, le Dr Ste-Marie est co-investigateur pour une étude chez des patients en prédialyse avec une équipe de Toronto pour analyser la maladie osseuse causée par l’insuffisance rénale. En outre, le laboratoire mène des études concernant les fractures atypiques du fémur qui semblent être associées à la prise chronique de certains médicaments contre l’ostéoporose. Il s’agit du seul laboratoire canadien effectuant ce type de travaux. Le service clinique est essentiel. « Nous sommes les seuls à pouvoir aider au diagnostic précis de patients souffrant des maladies osseuses », souligne-t-il. C’est pourquoi le laboratoire reçoit des biopsies provenant de plusieurs régions du Canada pour pouvoir préciser le diagnostic de maladie osseuse chez les patients afin de leur offrir le traitement le plus adéquat. Ce laboratoire est une expertise unique au Canada dans les maladies osseuses chez les adultes. Le personnel qui y travaille est hautement qualifié. Pour poursuivre ces activités, nous avons besoin de soutien, révèle-t-il. Le don d’Amgen revêt une importance particulière dans la mesure où il permet le maintien de l’activité. Il assure la continuité de l’excellence en ce qui a trait aux soins des patients et à la recherche sur les maladies osseuses, souligne le Dr Ste-Marie, particulièrement reconnaissant. Et d’ajouter : « Cette contribution est essentielle pour le développement de la recherche et des soins aux patients ». Un geste significatif C’était il y a sept ans. Diagnostiquée d’un cancer des ovaires, Mina Drimaropoulos subissait une intervention chirurgicale. Elle apprenait alors que son cancer était à un stade avancé. C’est malheureusement ce qui arrive à de nombreuses femmes principalement parce que les symptômes de ce cancer sont rares dans les stades précoces ou difficiles à attribuer à une cause aussi grave. C’est ainsi que Mina Drimaropoulos était transférée au CHUM et allait être suivie par la D re Diane Provencher, au Service de gynécologie oncologique. Sept ans plus tard, il y en a eu du chemin de parcouru. Les rencontres avec la Dre Provencher sont désormais plus espacées. Et, aujourd’hui, ce qui anime Mina Drimaropoulos ce n’est plus de combattre son cancer, mais plutôt la volonté de contribuer. « Contribuer à l’amélioration des soins pour ces femmes à qui l’on diagnostique un cancer des ovaires, mais aussi permettre l’avancement de la recherche en la matière est très important », explique Mina Drimaropoulos. Cette septuagénaire soutient notamment depuis de nombreuses années les travaux de celle qui a été présente pour elle et qui aujourd’hui continue à la suivre. « Je donne en reconnaissance des soins qui m’ont été prodigués, mais également pour remercier l’ensemble des professionnels de la santé pour leur attention, leur écoute et leur soutien », précise-t-elle. Mina Drimaropoulos est admirative envers le dévouement des professionnels de la santé. Nous le sommes également devant une telle personnalité et pour la générosité dont elle fait preuve. Une belle preuve de générosité Kathy Lamb, patiente; Dr Michel Bojanowski, neurochirurgien au CHUM, et des membres du Service Le 30 novembre dernier, Kathy Lamb s’est rendue au Service de neurochirurgie du CHUM. Un service qu’elle connaît bien pour l’avoir fréquenté des mois durant en 2008 puisqu’elle a eu un accident vasculaire cérébral (AVC). Sa visite a été des plus particulières. Il ne s’agissait pas pour Mme Lamb d’une visite d’ordre médical afin d’assurer un suivi, mais bien d’une visite de courtoisie. Kathy Lamb souhaitait revoir son médecin, le Dr Michel Bojanowski ainsi que l’ensemble des professionnels de la santé qui se sont si bien occupés d’elle. Extrêmement reconnaissante des soins qui lui ont été prodigués ainsi que de la prise en charge dont elle a bénéficié, Kathy Lamb a souhaité faire un don à la Fondation du CHUM. « Un don qui puisse profiter à l’équipe du service », souligne-t-elle. C’est ainsi que sa contribution a permis l’acquisition de deux chaises d’aisance ajustables. Une attention facilitant le travail quotidien des professionnels de la santé mais surtout une belle preuve de générosité de la part de cette ancienne patiente. « C’est très gentil de sa part, nous sommes tous très touchés », a exprimé Claire Lebel, infirmièrechef du service. « C’est pour revoir des patients en santé que nous travaillons si fort tous les jours », a lancé un des infirmiers. Soulignant l’importance de la corrélation entre une prise en charge rapide et le soutien de l’entourage d’un patient, le Dr Bojanowski a également rendu hommage à Kathy. « Sa détermination et son courage ont aussi contribué à sa guérison », a-til précisé. « Le plus beau cadeau que Kathy pouvait nous faire, c’est d’être présente aujourd’hui et en vie », a-t-il indiqué. Se remémorant les conditions dans lesquelles Mme Lamb était arrivée dans le service ainsi que son séjour à l’hôpital, ce dernier de même que tous les membres de l’équipe présents ce jour-là étaient émus. Une 1re au Canada réalisée au CHUM Le Dr Fred Saad, chef du Service d’urologie, est fier d’annoncer que le 18 février dernier, le Dr Kevin Zorn, urologue et spécialiste en chirurgie robotique, a opéré à l’hôpital Saint-Luc du CHUM, un patient pour une hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) avec le nouveau laser Green Light 180 W : une première au Canada! L’HBP est une des pathologies urologiques les plus fréquentes de l’homme vieillissant. Il s’agit d’une croissance bénigne de la prostate, liée à l’âge, qui constitue une gêne importante pour le patient. Sa prise en charge thérapeutique est en plein essor. Diverses options existent comme la prise quotidienne de médicaments à long terme, mais aussi différents types d’interventions chirurgicales. Ce nouvel équipement auquel la Fondation du CHUM et le Service d’urologie ont contribué, grâce à la générosité des donateurs, est à la fine pointe de la technologie. C’est un faisceau laser très puissant qui vaporise instantanément les tissus sur une très faible épaisseur. Le Green Light 180 W est novateur, car il utilise une longueur d’onde spécifique et sa puissance est plus importante. Les avantages de cette chirurgie minimalement invasive sont considérables et particulièrement pour les patients fragiles (personnes âgées ou ayant des problèmes cardiaques ou encore prenant des anticoagulants tels que l’aspirine). Au lieu de découper les tissus à l’intérieur de la prostate, le chirurgien les vaporise sur une faible épaisseur, par énergie laser ce qui entraîne peu d’inflammation et peu d’œdème immédiat. Le risque hémorragique ainsi que le recours à des transfusions sanguines est plus faible que lors d’une procédure de résection transurétrale de la prostate (RTUP) classique. Les complications postopératoires sont de ce fait réduites et la convalescence du patient moins longue. François Brault, âgé de 84 ans, en a fait l’essai. Opéré par le Dr Zorn le 18 février, il est sorti de l’hôpital le lendemain. « L’opération s’est très bien déroulée et je suis fort heureux d’être retourné chez moi aussi rapidement et sans sonde urinaire », explique le patient. Il faut dire que ce n’est pas la 1re fois que M. Brault est opéré pour une HBP. En effet, en 2009, il avait subi une chirurgie pour la même pathologie, mais était resté près de 10 jours à l’hôpital avec une sonde urinaire. « J’étais plus fatigué et c’était beaucoup plus douloureux lorsque j’urinais », se souvient-il. Pour François Brault, la différence est certaine. Chronique de Christian Paire Directeur général du CHUM Photo : Production multimedia – CHUM Photo : RFondation du CHUM Billet Christian Paire Le printemps est à nos portes et le CHUM entre lui aussi dans une ère de renouveau. Une symbolique pelletée de terre a d’ailleurs eu lieu le 25 février dernier, en présence du premier ministre du Québec, Jean Charest, du ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc, et de la présidente du Conseil du Trésor et ministre responsable de l’administration gouvernementale, Michelle Courchesne. CHUM Collectif, le proposant retenu, a entamé en mars les travaux de construction du nouveau CHUM. Dès 2016, nous aurons un hôpital entièrement fonctionnel, un hôpital du 21e siècle axé sur le patient et sa famille, un lieu favorable au mieux-être, à la sécurité et à la guérison pour l’ensemble des Québécois. Le projet de construction du nouveau CHUM est cependant déjà bien visible sur le terrain, notamment avec la construction du Centre de recherche, dont nous franchirons les portes en 2013. Il suffit de se rendre à l’angle des rues SaintDenis et Viger pour mesurer à travers les nombreuses grues et “ pépines “ le dynamisme du chantier. Le nouveau CHUM est bien vivant et il prend racine dans notre paysage. La construction de ce nouvel hôpital rassembleur nous appartient. Unissons nos efforts pour léguer aux générations futures un héritage dont nous pouvons déjà être fiers. L’Avant-Première Bénéfice du Salon International de l’Auto : un succès! De nouveaux services Depuis mars 2011, les spécialistes de la Clinique Santé-préventive de la Fondation du CHUM peuvent vous aider à prévenir le vieillissement de votre peau. Les soins sont nombreux parmi lesquels : Photo : Ryan Bleau Traitement des lésions pigmentaires (lentigo sénile, taches de rousseur...) Normand Rinfret, Fondation du CUSM, Richard G. Roy, Fondation de l’Hôpital Pierre-Boucher, Carmine D’Argenio, président du Salon International de l’Auto de Montréal 2011, Gilles Dulude, président du conseil d’administration de la Fondation du CHUM, Nicholas Di Tempora, Fondation Santa Cabrini, André Saucier, directeur exécutif des opérations et des finances du Palais des congrès de Montréal, Robert Bastien, Fondation de l’hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, et Lise Dion, porte-parole de la soirée Avant-Première Bénéfice du SIAM. La Fondation du CHUM a pris part, le 13 janvier dernier, à l’Avant-Première Bénéfice du Salon International de l’Auto de Montréal (SIAM). Cet évènement, convoité par de nombreux amateurs du monde de l’automobile, a réuni quelque 3 500 personnes et a permis de récolter 448 653 $, notamment grâce à l’encan. Cette somme a été partagée comme à l’habitude, entre les cinq fondations hospitalières participantes. L’argent recueilli permet à la Fondation de soutenir le CHUM en contribuant à promouvoir la santé, l’amélioration des soins, l’excellence de l’enseignement et l’avancement de la recherche dans un seul et même but : le patient. Dîner gastronomique La Fondation vous convie le 24 mai prochain, au plus raffiné de ses évènements, le Dîner gastronomique. Venez découvrir avec nous les plus grands crus du monde au Parquet du Centre CDP Capital tout en contribuant directement au mieux-être des patients du CHUM. En effet, les fonds amassés lors de cette escapade gustative serviront à appuyer le CHUM. Pour vous procurer des billets ou en savoir plus sur cet évènement, téléphonez au 514 890-8077, poste 35211, ou encore, consultez fondationduchum.com, sous l’onglet « Activités de financement ». $* Numéro de la carte de crédit : S.V.P. nous faire parvenir votre formulaire dûment rempli avec votre paiement à : FONDATION DU CHUM 1405 - 500, PLACE D’ARMES MONTRÉAL, QUÉBEC H2Y 2W2 * Un reçu pour déclaration fiscale sera émis automatiquement pour les dons de 15 $ et plus. Numéro d’enregistrement : 88342 9961 RR 0001 Informez-vous auprès de nos experts de la Clinique Santé-préventive au 514 890-8323. L’évaluation est gratuite et le plan de traitement comprend une estimation des coûts. Notre équipe répondra à vos questions et planifiera votre traitement personnalisé. Les prix varient selon la taille de la zone cutanée à traiter. Tous les profits de la Clinique Santépréventive sont versés à la Fondation du CHUM. Le donataire Bulletin de la Fondation du CHUM 500, place d’Armes, bureau 1405 Montréal (Québec) H2Y 2W2 fondationduchum.com Date d’expiration : Rédactrice en chef : Élodie Grange Signature : Révision : Julie Desbiens, Nicole Rivard-Royer Fondation du CHUM Visa MasterCard La plupart des soins s’effectuent à la lumière infrarouge (LIP). Tél. : 514 890-8077 ou 1 866 DON-CHUM (366-2486) (s.v.p. ne pas poster d’argent comptant) Chèque ou mandat à l’ordre de : Traitement de l’acné. Le donataire est publié par la Fondation du Centre hospitalier de l’Université de Montréal Oui, je veux appuyer le CHUM et ses patients en faisant un don de: Mode de paiement Traitement des lésions vasculaires (couperose, veinules apparentes ou autres marques) Madame Monsieur Langue de correspondance Français Anglais Nom : Collaboration : Jean-Luc Arseneau, Hélène Normandin et Stéphanie Rivest Conception graphique : Mathias Schoemer Maison de production postale : Kopel inc. 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