Le donataire
Bulletin de la Fondation du CHUM
Avril 2011
Volume 4, numéro 2
Le 25 vrier 2011 a été une journée terminante
dans l’histoire du Centre hospitalier de
l’Université de Montal (CHUM). Ce jour-là, le
directeur général, Christian Paire, a pro
au lancement des travaux du nouveau CHUM,
en psence du premier ministre du Québec,
Jean Charest, de la ministre responsable de
l’administration gouvernementale et présidente
du Conseil du Tsor, Michelle Courchesne, et
du ministre de la San et des Services sociaux,
Yves Bolduc.
Ce moment attendu depuis plus de 15 ans est
une étape cruciale pour la communauté du
CHUM ainsi que pour l’avenir de la santé des
Québécois. La Fondation est fière de contribuer à
promouvoir un complexe hospitalo-universitaire
de calibre international voué à l’excellence des
soins aux patients, et un modèle de référence
en matre d’enseignement, de recherche et de
promotion de la san.
Le consortium retenu, [CHUM] Collectif, va
assurer la conception, la construction et
l’entretien du nouvel hôpital durant les 30
prochaines années. Le projet présenté a en
effet répondu en tous points aux attentes et aux
exigences des responsables du gouvernement
et du CHUM, constituant la meilleure réponse
aux besoins des patients et de leur famille.
D’une superficie de 325 000 m2, le nouveau
CHUM offrira les meilleures conditions de
guérison aux patients et pondra aux besoins
cliniques des médecins. Dès le printemps
2016, la quasi-totalité des services cliniques
sera livrée dans le bâtiment, qui regroupera
notamment 772 chambres individuelles, 26
unités d’hospitalisation, 39 salles d’opération,
l’imagerie dicale, les services diagnostiques
et de traitement pour un hôpital fonctionnel.
Dans une seconde phase, au printemps
2019, s’ajouteront les activités ambulatoires
complémentaires, un amphithéatre, une
bibliotque et des locaux clinico-administratifs.
Cette annonce intervient moins d’un an après
le lancement, le 25 mars 2010, de la première
étape du projet de modernisation du CHUM
et le début de la construction du Centre de
recherche du CHUM (CRCHUM) et du Centre
ingré d’enseignement et de formation (CIEF).
« Nous passons aujourd’hui de la vision à la
construction du CHUM », a soulig Jean
Charest. Déjà reconnu dans difrents champs
d’expertise, le CHUM va devenir un hôpital
universitaire du 21e siècle faisant du Québec,
un pôle dattraction mondial dans la recherche
dicale, a-t-il insis. Le nouveau CHUM est un
pital à visage humain au coeur du quartier
de la santé, flexible, adaptable et cent sur la
prise en compte du patient et de ses proches,
a rappelé Christian Paire. Et d’ajouter : « Alors
que j’en avais l’intuition, j’en ai aujourd’hui la
conviction : le CHUM va être un objet de fier
nationale ».
Photo : Production multimedia - CHUM
Photo : Production multimedia - CHUM
Nouveau CHUM : le coup d’envoi est donné
ataire
Parce qu’une personne sur deux aura un
cancer au cours de sa vie et parce qu’une
femme sur 70 sera touchée par le can-
cer des ovaires, il est nécessaire de voir
le cancer comme un problème général.
Assurer une prise en charge globale de
la patiente est indispensable et au cœur des
préoccupations du Service de gynécologie
oncologique du CHUM.
Créé en janvier 1987, ce service
basé sur la santé des femmes est
aujourd’hui le deuxième en impor-
tance au Canada avec à sa barre
depuis quelques semaines, le Dr
Philippe Sauthier.
La gynécologie oncologique se
spécialise dans le diagnostic et le
traitement des cancers des voies
génitales chez la femme. « Nous
traitons des femmes de 16 à 95 ans
atteintes de cancer de l’ovaire, de l’endo-
mètre, du col de l’utérus et d’autres cancers
gynécologiques », indique le Dr Sauthier.
Centre de référence de 3e ligne soignant des
femmes provenant de tout le Québec et pré-
sentant des situations cliniques complexes,
l’objectif premier du service demeure l’amé-
lioration de la qualité des soins et des ser-
vices en gynécologie oncologique, incluant
notamment la prévention, le dépistage, la
prise en charge, l’exploration de nouvelles
options thérapeutiques et le suivi, explique le
Dr Philippe Sauthier.
Bien que les traitements soient de plus en
plus efficaces et que les progrès de la recher-
che sauvent de plus en plus de vie, les can-
cers gynécologiques sont en réalité les plus
difficiles à dépister : en réalité surtout le can-
cer de l’ovaire. L’équipe du service s’implique
donc tout au long de la trajectoire de soins :
de la prévention en passant par l’investiga-
tion et toute la gamme de traitements.
« Au cours des dernières années, nous avons
pu observer des changements parmi les-
quels, le fait que les patientes sont parfois de
plus en plus malades ou bien deviennent plus
âgées », indique le Dr Sauthier. Cela nécessite
d’adapter la prise en charge à ces clientèles
plus fragilisées. « Notre volonté est d’avoir la
vision la plus globale de la
patiente et de contribuer
de ce fait à un processus
cohérent et construit de
la prise en charge », sou-
,tnemetèrcnoC .li-t-engil
nous avons choisi de privi-
légier les échanges entre
les différents spécialistes
à l’occasion de réunions
interdisciplinaires hebdo-
madaires, précise-t-il.
Photo : Production Multimedia – CHUM
Ékram Antoine
Rabbat
Président-directeur
général de la Fondation
du CHUM
Le legs testamentaire
Vers une prise en charge globale
La patiente au cœur des
préoccupations
« Notre volonté est
d’avoir la vision la plus
globale de la patiente et
de contribuer de ce fait
à un processus cohérent
et construit de la prise
en charge »
Le Service de gynécologie
oncologique en bref
5 gynécologues oncologues
Une équipe de professionnels
constituée notamment de
psychiatres, pathologistes,
radio-oncologues, infirmières
cliniciennes et pivot,
nutritionnistes, sexologues, etc.
En moyenne 20 à 25 patientes
hospitalisées au quotidien
500 à 700 nouvelles patientes
par année
Saviez-vous que ?
La préparation dun testament est un geste
important et l’inclusion dans celui-ci d’une clause de
don l’est tout autant. Un testament, pférablement
notarié, est facile à préparer et vous garantit que
la disposition de vos biens se fera conformément
à votre volon. Le don testamentaire constitue un
moyen tout indiqué d’appuyer la cause qui vous tient
à cœur.
Au s, il y a un roulement fiscal; faire un don aide
à réduire cette facture fiscale. Une fois le bien-être
de vos proches assuré, vous pouvez donc choisir
d’ajouter la Fondation du CHUM à la liste de vos
bénéficiaires. Différentes options s’offrent à vous,
notamment :
le legs particulier qui correspond à un montant
précis, un bien terminé ou une partie de la
succession.
le legs résiduaire qui désigne le résidu des biens
gués en totali ou en partie après que vos
bénéficiaires particuliers aient ru leur part et
après le glement des dettes (impôts et autres
dépenses).
la désignation dun bénéficiaire subsidiaire en
cas decès du premier bénéficiaire.
Le legs testamentaire apporte des avantages scaux
et permet en outre, de poser un geste significatif
qui vous survivra. Notez par ailleurs que les dons
testamentaires sont vocables. Vous pouvez
également restreindre l’utilisation de votre don à une
spécialité médicale qui vous importe. La Fondation
du CHUM sera honorée de recevoir tout don
testamentaire et heureuse de respecter vos volons.
Vous voulez en savoir plus? Visitez
fondationduchum.com ou contactez la Fondation
en composant le 514 890-8077
Merci dappuyer la Fondation du CHUM!
Vers une prise en charge globale en gynécologie oncologique
De nouveaux champs tels que la gériatrie on-
cologique sont aussi en train d’être explorés,
grâce notamment à l’arrivée du Dr Thomas
Warkus, qui possède une formation en onco-
gériatrie.
En 2010, le Dr Sauthier a créé un registre
des maladies trophoblastiques du Québec
(RMTQ) afin de centraliser
les données de la province
en la matière. Les maladies
trophoblastiques correspon-
dent à un développement
anormal du placenta. Il s’agit
d’optimiser la prise en char-
ge de ces maladies rares,
donc souvent peu connues
et qui touchent environ 150
à 250 femmes au Québec.
Ces pathologies atteignent
des femmes enceintes dont
la grossesse a échoué. Des
développements de recherche
sont également en cours avec le
laboratoire de l’Université McGill.
Le service est aussi un véritable lieu de for-
mation et d’enseignement. Son programme
de bourses postdoctorales (Fellowship), créé
en 1993, est le plus reconnu au Canada. Il
compte actuellement quatre chercheurs
à temps plein. « C’est une de nos fiertés »,
révèle le Dr Sauthier. De nombreux gynécolo-
gues oncologues ont été formés au Québec,
au Canada, mais également dans le monde
entier. Le Dr Sauthier sait de quoi il parle
puisqu’il a lui-même été le premier récipien-
daire étranger.
Le CHUM est un centre d’excellence en on-
cologie. Au Québec, il sagit de l’établisse-
ment qui reçoit le plus important nombre
de patients atteints d’un cancer ou pour
lesquels on soupçonne un cancer. Depuis
2006, un programme de lutte contre le can-
cer a d’ailleurs été mis sur pied. Il regroupe
14 équipes interdisciplinaires constituées de
spécialistes médicaux et de professionnels
de la santé.
Tourné vers le nouveau CHUM, le Dr Sauthier
souhaite insuffler une dynamique nouvelle
en ouvrant le service vers l’extérieur (au
niveau local, national et international) et en
l’amenant vers une intégration à travers un
Département d’oncologie.
Depuis plus de 20 ans, deux femmes ont uni
leurs efforts pour vaincre le cancer de l’ovaire.
La Dre Anne-Marie Mes-Masson, responsable
de l’axe cancer du CRCHUM et chercheure
en recherche fondamentale, et la Dre Diane
Provencher, gynécologue oncologue et
chercheure en recherche clinique. Ensemble,
elles travaillent sur de nombreux projets de
recherche en collaboration avec d’autres
centres de santé québécois ainsi que sur des
projets nationaux et internationaux. « Nous
voulons mettre en commun nos ressources
et partager nos connaissances dans le but de
transmettre les résultats de nos recherches
vers des soins cliniques appropriés », indique
la Dre Mes-Masson.
L’un de ces projets concerne le dépistage
précoce du cancer des ovaires, l’un des
plus meurtriers et qui touche des femmes
de plus en plus jeunes. 70 % des femmes
atteintes en mourront dans les cinq ans
suivant le diagnostic. Les Dres Mes-Masson
et Provencher ont ainsi mis sur pied une
importante cohorte de patientes atteintes
du cancer de l’ovaire. Lanalyse des protéines
circulant dans le sang de ces patientes
leur permet de discerner les marqueurs
moléculaires (biomarqueurs) spécifiques à
divers types de cancer ovarien. « Un de nos
grands défis est de trouver un test permettant
le dépistage précoce », indique la Dre Mes-
Masson. Et d’ajouter : « Nous travaillons
actuellement sur une approche consistant
à analyser quelles sont les combinaisons
de ces biomarqueurs qui permettraient
d’identifier le plus efficacement la présence
d’une tumeur ».
De nombreuses avenues de recherche se
développent simultanément. Certains de ces
projets se penchent en outre, sur les facteurs
génétiques de cette terrible maladie.
D’autre part, ces deux chercheures travaillent
à développer des stratégies thérapeutiques
plus ciblées afin d’offrir les meilleurs
traitements possible.
« Ce travail d’équipe de longue haleine a pour
ultime but la meilleure santé des femmes »,
déclare la Dre Mes-Masson.
De nombreux projets et d’importantes perspectives...
Istockphoto © ,tous droits servés
Une femme sur 70 sera touchée par le cancer des ovaires
D
re
Anne-Marie Mes-Masson, responsable de l’axe cancer du
CRCHUM et chercheure en recherche fondamentale, et D
re
Diane
Provencher, gynécologue oncologue et chercheure en recherche
clinique
Photo : Production multimedia - CHUM
Le Dr Louis-Georges Ste-Marie a reçu en
novembre dernier un don de 80 000 $
du groupe pharmaceutique Amgen. Ce
don est destiné à soutenir le laboratoire
d’histomorphométrie osseuse qui contribue
au dépistage et à la recherche des
maladies osseuses métaboliques telles que
l’ostéoporose.
Créé en 1984 par le Dr Ste-Marie, ce
laboratoire est reconnu comme un centre
d’excellence unique au Canada. Il utilise
une technique particulière qui permet de
mesurer l’activité des cellules osseuses sans
décalcifier le spécimen osseux gardant ainsi
l’intégrité du tissu. Cette technique ultra
spécialisée est irremplaçable et permet le
diagnostic ainsi que le suivi de pathologies
osseuses chez des patients dont la cause de
la maladie doit être précisée.
Le laboratoire réalise d’importantes activités
de recherche. Des travaux de collaboration
ont été menés de concert avec des chercheurs
canadiens et français chez des sujets humains
concernant des métastases du cancer du sein
et de la prostate. Des partenariats sont aussi
en cours avec d’autres chercheurs canadiens
pour des études chez des patients ayant
une prothèse totale du genou. De plus, le
Dr Ste-Marie est co-investigateur pour une
étude chez des patients en prédialyse avec
une équipe de Toronto pour analyser la
maladie osseuse causée par l’insuffisance
rénale. En outre, le laboratoire mène des
études concernant les fractures atypiques du
fémur qui semblent être associées à la prise
chronique de certains médicaments contre
l’ostéoporose.
Il s’agit du seul laboratoire canadien
effectuant ce type de travaux. Le service
clinique est essentiel. « Nous sommes
les seuls à pouvoir aider au diagnostic
précis de patients souffrant des maladies
osseuses », souligne-t-il. C’est pourquoi le
laboratoire reçoit des biopsies provenant de
plusieurs régions du Canada pour pouvoir
préciser le diagnostic de maladie osseuse
chez les patients afin de leur offrir le
traitement le plus adéquat.
Ce laboratoire est une expertise unique au
Canada dans les maladies osseuses chez
les adultes. Le personnel qui y travaille est
hautement qualifié. Pour poursuivre ces
activités, nous avons besoin de soutien,
révèle-t-il. Le don d’Amgen revêt une
importance particulière dans la mesure il
permet le maintien de l’activité. Il assure la
continuité de l’excellence en ce qui a trait aux
soins des patients et à la recherche sur les
maladies osseuses, souligne le Dr Ste-Marie,
particulièrement reconnaissant. Et d’ajouter :
« Cette contribution est essentielle pour le
développement de la recherche et des soins
aux patients ».
80 000 $ pour la recherche sur
l’ostéoporose
Un geste signicatif
C’était il y a sept ans. Diagnostiquée d’un cancer
des ovaires, Mina Drimaropoulos subissait une
intervention chirurgicale. Elle apprenait alors
que son cancer était à un stade avancé. C’est
malheureusement ce qui arrive à de nombreuses
femmes principalement parce que les symptômes
de ce cancer sont rares dans les stades précoces ou
difficiles à attribuer à une cause aussi grave.
C’est ainsi que Mina Drimaropoulos était transe
au CHUM et allait être suivie par la Dre Diane
Provencher, au Service de gynécologie oncologique.
Sept ans plus tard, il y en a eu du chemin de parcouru.
Les rencontres avec la Dre Provencher sont sormais
plus espacées. Et, aujourd’hui, ce qui anime Mina
Drimaropoulos ce nest plus de combattre son cancer,
mais plutôt la volonde contribuer.
« Contribuer à l’amélioration des soins pour ces
femmes à qui lon diagnostique un cancer des
ovaires, mais aussi permettre l’avancement de
la recherche en la matre est très important »,
explique Mina Drimaropoulos. Cette septuagénaire
soutient notamment depuis de nombreuses années
les travaux de celle qui a été présente pour elle et
qui aujourd’hui continue à la suivre.
« Je donne en reconnaissance des soins qui mont
été prodigués, mais également pour remercier
l’ensemble des professionnels de la san pour leur
attention, leur écoute et leur soutien », précise-t-elle.
Mina Drimaropoulos est admirative envers le
vouement des professionnels de la santé. Nous le
sommes également devant une telle personnalité et
pour la générosi dont elle fait preuve.
Mina Drimaropoulos
D
r
Louis-Georges Ste-Marie, directeur, Laboratoire des maladies osseuses taboliques, CRCHUM
Photo : Production multimedia - CHUM
Prol
Le 30 novembre dernier, Kathy Lamb s’est
rendue au Service de neurochirurgie du CHUM.
Un service qu’elle connaît bien pour l’avoir
fréquenté des mois durant en 2008 puisqu’elle
a eu un accident vasculaire cérébral (AVC). Sa
visite a été des plus particulières. Il ne s’agissait
pas pour Mme Lamb d’une visite d’ordre médical
afin d’assurer un suivi, mais bien d’une visite
de courtoisie. Kathy Lamb souhaitait revoir
son médecin, le Dr Michel Bojanowski ainsi que
l’ensemble des professionnels de la santé qui se
sont si bien occupés d’elle.
Extrêmement reconnaissante des soins qui
lui ont été prodigués ainsi que de la prise en
charge dont elle a bénéficié, Kathy Lamb a
souhaité faire un don à la Fondation du CHUM.
« Un don qui puisse profiter à l’équipe du
service », souligne-t-elle. C’est ainsi que sa
contribution a permis l’acquisition de deux
chaises d’aisance ajustables. Une attention
facilitant le travail quotidien des professionnels
de la santé mais surtout une belle preuve de
générosité de la part de cette ancienne patiente.
« C’est très gentil de sa part, nous sommes tous
très touchés », a exprimé Claire Lebel, infirmière-
chef du service. « C’est pour revoir des patients
en santé que nous travaillons si fort tous les
jours », a lancé un des infirmiers. Soulignant
l’importance de la corrélation entre une prise en
charge rapide et le soutien de l’entourage d’un
patient, le Dr Bojanowski a également rendu
hommage à Kathy. « Sa détermination et son
courage ont aussi contribué à sa guérison », a-t-
il précisé.
« Le plus beau cadeau que Kathy pouvait nous
faire, c’est d’être présente aujourd’hui et en vie »,
a-t-il indiqué. Se remémorant les conditions
dans lesquelles Mme Lamb était arrivée dans
le service ainsi que son séjour à l’hôpital, ce
dernier de même que tous les membres de
l’équipe présents ce jour-là étaient émus.
Une 1re au Canada réalisée au CHUM
Le printemps est à nos portes et le CHUM
entre lui aussi dans une ère de renouveau.
Une symbolique pelletée de terre a
d’ailleurs eu lieu le 25 février dernier, en
présence du premier ministre du Québec,
Jean Charest, du ministre de la Santé
et des Services sociaux, Yves Bolduc, et
de la psidente du Conseil du Tsor et
ministre responsable de l’administration
gouvernementale, Michelle Courchesne.
CHUM Collectif, le proposant retenu, a
entaen mars les travaux de construction
du nouveau CHUM. s 2016, nous aurons
un hôpital entrement fonctionnel, un
hôpital du 21e siècle axé sur le patient et sa
famille, un lieu favorable au mieuxtre, à
la curité et à la guérison pour l’ensemble
des Québécois.
Le projet de construction du nouveau
CHUM est cependant dé bien visible sur
le terrain, notamment avec la construction
du Centre de recherche, dont nous
franchirons les portes en 2013. Il suffit
de se rendre à l’angle des rues Saint-
Denis et Viger pour mesurer à travers
les nombreuses grues et pépines le
dynamisme du chantier. Le nouveau CHUM
est bien vivant et il prend racine dans notre
paysage.
La construction de ce nouvel hôpital
rassembleur nous appartient. Unissons
nos efforts pour léguer aux générations
futures un héritage dont nous pouvons
déjà être fiers.
Photo : Production multimedia – CHUM
Christian Paire
Kathy Lamb, patiente; D
r
Michel Bojanowski, neurochirurgien au CHUM, et des membres du Service
Chronique
de Christian
Paire
Directeur général
du CHUM
Le Dr Fred Saad, chef du Service d’urologie, est
fier d’annoncer que le 18 février dernier, le Dr
Kevin Zorn, urologue et spécialiste en chirurgie
robotique, a opéré à l’hôpital Saint-Luc du CHUM,
un patient pour une hypertrophie bénigne de
la prostate (HBP) avec le nouveau laser Green
Light 180 W : une première au Canada!
L’HBP est une des pathologies urologiques les
plus fréquentes de l’homme vieillissant. Il s’agit
d’une croissance bénigne de la prostate, liée à
l’âge, qui constitue une gêne importante pour le
patient. Sa prise en charge thérapeutique est en
plein essor. Diverses options existent comme la
prise quotidienne de médicaments à long terme,
mais aussi différents types d’interventions
chirurgicales.
Ce nouvel équipement auquel la Fondation du
CHUM et le Service d’urologie ont contribué,
grâce à la générosité des donateurs, est
à la fine pointe de la technologie. C’est un
faisceau laser très puissant qui vaporise
instantanément les tissus sur une très faible
épaisseur. Le Green Light 180 W est novateur,
car il utilise une longueur d’onde spécifique et
sa puissance est plus importante. Les avantages
de cette chirurgie minimalement invasive sont
considérables et particulièrement pour les
patients fragiles (personnes âgées ou ayant des
problèmes cardiaques ou encore prenant des
anticoagulants tels que l’aspirine).
Au lieu de découper les tissus à l’intérieur de la
prostate, le chirurgien les vaporise sur une faible
épaisseur, par énergie laser ce qui entraîne peu
d’inflammation et peu d’œdème immédiat. Le
risque hémorragique ainsi que le recours à des
transfusions sanguines est plus faible que lors
d’une procédure de résection transurétrale de
la prostate (RTUP) classique. Les complications
postopératoires sont de ce fait réduites et la
convalescence du patient moins longue.
François Brault, âgé de 84 ans, en a fait l’essai.
Opéré par le Dr Zorn le 18 février, il est sorti de
l’hôpital le lendemain. « Lopération s’est très
bien déroulée et je suis fort heureux d’être
retourné chez moi aussi rapidement et sans
sonde urinaire », explique le patient. Il faut dire
que ce n’est pas la 1re fois que M. Brault est opéré
pour une HBP. En effet, en 2009, il avait subi
une chirurgie pour la même pathologie, mais
était resté près de 10 jours à l’hôpital avec une
sonde urinaire. « J’étais plus fatigué et c’était
beaucoup plus douloureux lorsque j’urinais », se
souvient-il. Pour François Brault, la différence
est certaine.
Une belle preuve de générosité
Photo : RFondation du CHUM
Billet
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