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Rôle de l’AS en pneumologie
• Anatomie respiratoire
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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LES VOIES AERIENNES
LES FOSSES NASALES
Lors du passage l’air inspiré est réchauffé
humidifié, débarrassé des poussières
inhalées
Le pharynx : carrefour des voies aériennes
et digestives faisant communiquer la bouche
avec l’œsophage, et les fosses nasales avec
le pharynx
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Les voies aériennes
Le larynx : composé de l’os hyoïde et de
plusieurs cartilages rigides réunis les uns aux
autres par des ligaments et des muscles. Deux
replis membraneux forment les cordes vocales,
l’espace entre celles-ci constitue la glotte. La
cavité du larynx est tapissée par la muqueuse
laryngée
Rôle du larynx : organe de la parole
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
3
– Anatomie respiratoire
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Rôle de l’AS en pneumologie
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Rôle de l’AS en pneumologie
•
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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Rôle de l’AS en pneumologie
• L'appareil respiratoire a pour rôle de fournir
de l'oxygène au sang et d'expulser du corps
des
déchets
gazeux,
constitués
principalement par le dioxyde de carbone. Les
structures
supérieures
de
l'appareil
respiratoire sont associées aux organes
sensoriels de l'odorat et du goût (dans la
cavité nasale et dans la bouche) et à l'appareil
digestif (de la cavité buccale au pharynx).
•
• Les organes respiratoires se séparent des autres
au niveau du pharynx et deviennent les voies
respiratoires, composées du larynx, de la trachée
et des bronches.
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• La
respiration
est
un
phénomène
automatique, présent même lorsque l'on est
inconscient. Au repos, le rythme respiratoire
d'un adulte moyen est de 16 respirations par
minute. L'air que l'on inspire descend dans la
trachée, jusqu'aux bronches, qui se ramifient
pour pénétrer dans le poumon droit ou
gauche.
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• La cage thoracique
• Composée des côtes, du sternum et de la
colonne vertébrale. Elle a pour mission de
protéger les poumons et le cœur. Elle est
déformable et peut augmenter son diamètre
antéro-postérieur et transversal lors de
l’inspiration et de l’expiration
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• Les poumons sont des organes spongieux,
volumineux, coniques. Ils jouent un rôle vital
puisqu'ils sont chargés de l'apport en oxygène de
votre organisme. L'oxygène permet au corps de
brûler son carburant, c'est-à-dire les nutriments
contenus dans l'alimentation.
• Les poumons sont divisés en deux moitiés, droite et
gauche. Le poumon droit a trois lobes, tandis que le
gauche en a deux et dispose d'un emplacement pour
le coeur. Les poumons d'un adulte peuvent contenir
environ trois litres d'air. Puisque les poumons n'ont
pas de muscles eux-mêmes, ce sont les muscles
thoraciques qui sont chargés du travail de la
respiration. La majorité de ce travail est assurée par
un muscle fin situé à la base des poumons et appelé
le diaphragme.
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• Le diaphragme, muscle large et fin, situé
sous les poumons, assure avec les muscles
intercostaux et abdominaux, la contraction et
l'expansion de la cage thoracique permettant
la respiration.
• Les côtes servent de support structural à
l'ensemble des éléments thoraciques, et les
membranes de la plèvre assurent la
lubrification des organes respiratoires, évitant
les frottements pendant la respiration.
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• Les bronches souches sont au nombre de
deux et partent de l'extrémité inférieure de la
trachée, au niveau de la bifurcation trachéale,
pour pénétrer ensuite dans le hile des
poumons gauche et droit.
• Les bronches elles-mêmes se ramifient en plusieurs
bronchioles, qui se divisent en une demi douzaine de
canaux alvéolaires, qui sont d'étroits conduits
s'ouvrant dans les sacs alvéolaires. Cette structure
ramifiée unissant la trachée, les bronches, les
bronchioles, les canaux alvéolaires et les sacs
alvéolaires est souvent appelée "arbre bronchique",
du fait de sa ressemblance aux branches et aux
feuilles d'un arbre à feuilles caduques.
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• Les bronchioles
• Les poumons contiennent des conduits plus
fins, ou bronchioles, chargés de transporter
l'air à l'unité fonctionnelle des poumons :
l'alvéole.
• Là, dans les milliers de minuscules chambres
alvéolaires que contiennent les poumons,
l'oxygène apporté par l'inspiration traverse la
membrane de la paroi alvéolaire pour être
transféré vers les globules rouges contenus
dans les capillaires. Inversement, les déchets
gazeux passent des globules rouges à l'air
des alvéoles, afin d'être éliminés par
l'expiration.
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• A l’extrémité de chaque bronche collatérale, les
divisions vont se poursuivre en bronchioles
teminales, canaux alvéolaires et alvéoles. Sur la
paroi des alvéoles s’appliquent les capillaires
pulmonaires dont la paroi est très mince,
favorisant ainsi la diffusion des gaz. La multitude
d’alvéoles existantes permet d’estimer à 200m2 la
total de la superficie sur laquelle s’effectuent les
échanges gazeux
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• Mesurer sa respiration
• Des examens permettent d'évaluer notre
15certains paramètres, ce
ventilation, en mesurant
sont les Explorations Fonctionnelles Respiratoires
(ou EFR). Ils sont complémentaires de l'examen
clinique et des radios des poumons. Ils mesurent le
volume des gaz contenus dans les poumons, la
quantité de gaz inspiré et expiré, ou encore les gaz
présents dans le sang.
•
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L'exploration fonctionnelle
respiratoire
• étude des capacités respiratoires. Il
existe différents tests pour mesurer
la fonction respiratoire désignés sous
le terme : exploration fonctionnelle
respiratoire (EFR).
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• L'examen principal est la spirométrie, il
quantifie la capacité respiratoire. La personne est
dans une cabine fermée, elle souffle dans un tube
relié à une machine qui va intégrer tous les
paramètres permettant d'évaluer la respiration.
L'examen est plus ou moins complet en fonction
de ce que les médecins recherchent. Il est
notamment utilisé quand une maladie respiratoire
est suspectée, comme un asthme, une broncho
pneumopathie chronique obstructive (BPCO) ou
encore une mucoviscidose.
Permet d’enregistrer le volume d’air que
vous mobilisez lors de la respiration
ainsi que le débit maximum de votre
souffle
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LA PONCTION PLEURALE
• La plèvre est une membrane séreuse qui
enveloppe les poumons et couvre la paroi
interne de la cage thoracique, délimitant un
espace virtuel (c'est-à-dire vide à l’état
normal) appelé cavité pleurale. Au cours de
certaines maladies, cette cavité pleurale peut
se remplir de liquide. Une ponction pleurale
est alors réalisée par un médecin dans le but
de recueillir le liquide contenu dans la plèvre
et de l’analyser. Cette ponction peut être
associée à une biopsie de la plèvre afin de
prélever un fragment de plèvre pour analyse
microscopique (biopsie pleurale).
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Drainage pleural
• consiste à évacuer l’air ou le liquide qui s’est
introduit dans la cavité pleurale, de façon à
rendre au poumon sa place normale.
• De l’air (pneumothorax) ou du liquide (pleurésie)
peuvent se collecter dans la cavité pleurale (entre
le poumon et la paroi thoracique). Le poumon se
rétracte et ne participe plus efficacement à la
ventilation. La mise en place d’un tube flexible
(drain) dans la cavité pleurale pour évacuer l’air
ou le liquide est parfois nécessaire pour
permettre au poumon de reprendre sa place et
de fonctionner normalement.
•
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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Endoscopie bronchique
• L’examen se réalise sous anesthésie locale mais dans certaines
circonstances, un médicament relaxant peut être proposé. Une
anesthésie plus complète administrée par voie intraveineuse
(neuroleptanalgésie)supprime le souvenir de l’examen.
• Sous anesthésie locale, le malade examiné est le plus souvent
assis face au médecin dans un fauteuil. Une pulvérisation d’un
anesthésique local de goût amer (identique à celui utilisé par
les dentistes) est réalisé dans le nez et la bouche. Ce produit
sera aussi appliqué dans la gorge et dans les bronches. Il
supprime la toux et la gène douloureuse liée au passage du
tube. L’examen dure dix à quinze minutes et est jugé même
sous anesthésie locale juste "désagréable".
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• La fibroscopie bronchique permet d’explorer
visuellement les bronches les plus grosses et de
faire des prélèvements pour rechercher les
maladies bronchiques en particulier les infections
et les tumeurs.
• Il s’agit d’un système optique en fibres de verre ou
d’une petite camera vidéo que le médecin
pneumologue descend dans les bronches en
passant par le nez ou par la bouche. L’appareil
appelé fibroscope se présente comme un tube
souple de moins de 5 mm de diamètre (le diamètre
d’un crayon) que le médecin dirige avec un
système de manettes. Le fibroscope va explorer
systématiquement les bronches d’un poumon puis
de l’autre.
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• Endoscopie bronchique
• Un petit canal (canal opérateur) est intégré dans le fibroscope et permet d’aspirer
les sécrétions ou d’instiller dans les bronches des produits anesthésiques ou des
coagulants. On peut aussi injecter par ce canal du sérum physiologique (eau
salée) pour "noyer" ainsi une petite zone pulmonaire. Le liquide ensuite sera
aspiré et son analyse donnera des renseignements précieux sur l’état du poumon
au-delà de la bronche. C’est ce que l’on appelle un lavage broncho-alvéolaire. Par
le canal opérateur, on peut glisser aussi des instruments comme un petit
écouvillon pour faire un brossage ou une petite pince pour prélever une zone
jugée anormale (biopsies). Dans certaines circonstances, on peut même descendre
par ce canal des outils pour détruire des lésions et réaliser ainsi une endoscopie
thérapeutique. Par exemple une fibre laser ou une sonde de thermocoagulation
permettra de réaliser une destruction d’une tumeur par la chaleur alors qu’une
sonde de cryothérapie détruira par le froid. On peut même réaliser un traitement
par rayons (curiethérapie) dans les bronches ou détruire une lésion par l’effet de
la lumière (photothérapie).
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• Endoscopie bronchique
• La personne examinée doit être strictement à
jeun deux heures avant l’examen et le rester
deux heures après car l’anesthésie locale va se
dissiper lentement et peut favoriser les fausses
routes (avaler "de travers"). Il est
recommandé de ne pas fumer avant l’examen
(24 à 48 h) pour éviter d’irriter plus les
bronches ce qui rendrait l’examen plus
pénible. Sous anesthésie locale, le retour à
domicile peut être immédiat.
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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• Pathologies respiratoires
• → Asthme
• Défini par un spasme bronchique aigu, réversible,
responsable d’une dyspnée ;
Le bilan de l’asthme inclut une enquête
allergologique, une évaluation fonctionnelle
respiratoire (EFR).
• Le traitement repose sur des médications
symptomatiques dont l’optimisation est favorisée par
l’éducation thérapeutique.
• L’évaluation et le suivi du patient asthmatique sont
habituellement du ressort de la consultation.
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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• Pathologies respiratoires chroniques
La BPCO (Broncho-Pneumopathie Chronique
Obstructive) est une maladie des bronches qui se traduit
par une inflammation chronique de la muqueuse qui tapisse
l’intérieur des bronches.
Après plusieurs années, cette muqueuse enflammée va
s’épaissir et provoquer un rétrécissement progressif du
calibre des bronches, réduisant le passage de l’air (maladie
obstructive).
• Définie par une toux et une expectoration chroniques, d’une durée
supérieure à trois mois. Le terme de bronchite chronique obstructive
(BPCO) est employé après démonstration d’un trouble ventilatoire
obstructif en EFR.
• Pathologie étroitement liée au tabagisme, son aggravation est freinée par
l’éradication de cette intoxication, les consultations de tabacologie
contribuent à apporter une aide au sevrage tabagique.
• Le suivi thérapeutique d’une bronchite chronique comprend le contrôle de
l’EFR, de l’hématose et contrôle des images radiologiques; tout ceci étant
réalisé dans le cadre de consultations externes.
• →
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
25
• La BPCO (Broncho-Pneumopathie Chronique
• L’irritation chronique provoque, par
ailleurs, une surproduction de mucus,
qui s’accumule dans les bronches déjà
rétrécies, augmentant ainsi les
difficultés de circulation de l’air. Cet
encombrement bronchique est à
l’origine d’un réflexe de toux (signe du
début de la maladie chez le fumeur),
qui vise à ramener le mucus dans votre
gorge avant qu’il ne soit dégluti ou
craché.
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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• La BPCO (Broncho-Pneumopathie Chronique
C'est une maladie des poumons : A un stade
avancé, c'est-à-dire lorsque le calibre des
bronches est très rétréci, l’air entre dans les
alvéoles pulmonaires mais s’évacue difficilement
du fait du rétrécissement des bronches. Les
alvéoles, déjà fragilisées par le tabac, se
distendent puis se détruisent, ce qui aboutit à ce
que l’on nomme l’emphysème pulmonaire.
Plus il évolue et plus l’expiration est rendue
difficile par une quantité d’air de plus en plus
importante piégée dans le thorax. Ce dernier
gonfle progressivement dans tous les sens, on dit
qu’il prend un aspect « globuleux » ou en «
tonneau ».
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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Pathologies respiratoires chroniques : Insuffisance respiratoire
chronique (IRC)
• Définie par une insuffisance ventilatoire permanente avec
perturbation de l’hématose spontanément et/ou à l’effort, et/ou la
nuit. L’étiologie est dominée par la bronchite chronique
obstructive, mais d’autres causes peuvent être envisagées.
• La prise en charge thérapeutique de fond comporte, outre les
médications symptomatiques et préventives, d’autres propositions
:
• la réhabilitation respiratoire à l’effort sous réserve de l’absence de
contre indications
• l’oxygénothérapie de longue durée
• la ventilation non invasive (VNI)
•
Ces indications thérapeutiques sont retenues après un bilan
pratiqué en consultation
externe
ou en
hospitalisation.
Christine
RAYMOND
- Module
328
rôle de l'AS en pneumologie
Pathologies respiratoires chroniques
Le syndrome d’apnée du sommeil (SAOS)
• Défini par des pauses respiratoires avec retentissement
sur la saturation en oxygène : les apnées survenant au
cours du sommeil, en altère la qualité avec des
conséquences cliniques importantes. Cette affection
justifie un traitement par pression positive (PPC).
Le diagnostic est acquis par l’enregistrement
polygraphique ou polysomnographique ; les tests
précises le caractère des apnées et permettent de choisir
le type de PPC ;
Le diagnostic, la mise au point thérapeutique peuvent
être gérés dans le cadre des consultations ou en
hospitalisation en fonction du contexte, des difficultés
Christine RAYMOND - Module 3 29
d’adaptation.
rôle de l'AS en pneumologie
Pathologies respiratoires aiguës Pathologies
bronchopleuro-pulmonaires aiguës
d’origine infectieuses ;
• Définies par l’infection aiguë bronchique (bronchite),
pulmonaire (pneumonie) ou pleurale (pleurésie) ;
d’origine virale, bactérienne ou mycosique, sans oublier
les infections liées à la tuberculose, devenue rare mais
incomplètement éradiquée.
• La décision d’hospitalisation dépend de plusieurs
facteurs : âge, présentation clinique préoccupante,
moyens diagnostics lourds à mettre en œuvre.
Certains agents pathogènes justifient des mesures
d’isolement respiratoire pendant la période aiguë.
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
30
• Pathologies respiratoires chroniques
Pathologies tumorales de l’étage respiratoire
• Définies par la prolifération de cellules tumorales
malignes, cancéreuses. L’atteinte bronchique
primitive proximale ou périphérique est la plus
fréquente.
D’autres tumeurs malignes sont également
rencontrées :
• tumeurs broncho-pulmonaires secondaires,
• pleurésie maligne primitive (mésothéliome),
• tumeurs secondaires métastatiques,
• tumeurs médiastinales.
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
31
• Pathologies respiratoires chroniques
Pathologies tumorales de l’étage respiratoire
Le diagnostic suggéré par des examens radiologiques est établi
de façon formelle, habituellement par l’endoscopie bronchique
ou la ponction trans thoracique sous contrôle scanner.
• Les propositions thérapeutiques sont formulées après
présentation du dossier en réunion de concertation
pluridisciplinaire (RCP).
• Trois types de traitement peuvent être proposés, isolément ou
en association séquentielle :
• traitement médical par chimiothérapie ou thérapeutique ciblée,
• traitement chirurgical
• traitement par radiothérapie
• L’hospitalisation dans le service ou en unité d’hospitalisation
de jour (HJM) représentent des lieux d’accueil et de traitement
à tous moments de l’évolution de la maladie.
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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Pathologies tumorales
Bilan d’extension :
• Évaluation de l’amaigrissement
• Bilan du tabagisme + EFR
• Fibroscopie bronchique + biopsie
• Scanner thoracique et abdominal et cérébral
Traitements possibles :
- patients pris en charge à un stade tardif : 25
% peuvent bénéficier d’une intervention
chirurgicale et 40 % ont une métastase au
moment du diagnostic
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
33
•
-
-
-
Pathologies tumorales : traitements
La chirurgie :
Seul traitement radical qui peut prétendre à la
guérison
Proposée à un patient de moins de 80 ans
Pas d’autres pathologies sévères avec une capacité
respiratoire suffisante (PBCO)
Tumeur suffisamment limité pour être accessible à
une exérèse
Extension trop importante dans le médiastin et
existence d’une métastase contre indiqués
Soit lobectomie, soit pneumonectomie
La chirurgie peut être complétée par une
radiothérapie thoracique si on pense que persistent
Christine RAYMOND - Module 3 des cellules tumorales
rôle de l'AS en pneumologie
34
•
-
-
Pathologies tumorales : traitements
La radiothérapie :
agit par effet palliatif local et est dirigée directement
sur la tumeur
Entraîne une destruction tumorale
Proposée aux patients qui ne peuvent pas bénéficier
d’une exérèse
Se déroule en une séance par jour sur six ou sept
semaines
Principal désagrément : brûlure oesophagienne qui
régresse spontanément à distance du traitement
Peut être proposée à titre palliatif sur une métastase
osseuse ou cérébrale
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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Pathologies tumorales : traitements
• La chimiothérapie
- fait appel à des agents ayant une toxicité directe sur les cellules
tumorales
- En IV ( parfois par voie orale)
- Patients ayant une tumeur inopérable ou en association avec la
radiothérapie lorsque la tumeur reste localisée au poumon, soit de
manière exclusive en cas de métastases
- Le plus souvent administration sur une chambre d’accès vasculaires
- En hôpital de jour
- Cures espacées d’environ trois à quatre semaines
- Effets secondaires : fatigue, troubles digestifs à type de nausées et
vomissements pendant et quelques jours après le traitement, avec
une baisse des cellules sanguines pouvant toucher les leucocytes, les
globules rouges et les plaquettes ; chute des cheveux fréquente,; puis
en fonction des produits utilisés (atteinte rénale, neurologique,
auditive, douleurs
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
36
Pathologies tumorales : traitements
• Soins palliatifs : soins de confort visant à
maintenir leur qualité de vie :
- traitement de dyspnée : oxygénothérapie,
aspiration bronchique, kinésithérapie
respiratoire
- Traitement de la douleur (morphinique,
consultation par un médecin de l’unité
antidouleur
- Psychologue si le patient le souhaite
- Hospitalisation à domicile, réseaux de soins
de cancérologie
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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Pathologies tumorales
• Cancers secondaires pulmonaires :
- localisation métastatique au poumon d’un cancer primitif
développé dans un autre organe. Parfois la localisation
pulmonaire peut-être révélatrice
- Se présente souvent sous forme de nodules pulmonaires
plus ou moins nombreux
- Atteinte de l’interstitium pulmonaire (lymphangite
carcinomateuse) ou d’un épanchement pleural
- Altération de l’état général + dyspnée sont révélateurs
- Traitement : chimiothérapie + corticothérapie
- Si épanchement pleural : ponctions évacuatrices
complétées par un talcage pleural permettant d’éviter les
récidives
Christine RAYMOND - Module 3 38
rôle de l'AS en pneumologie
- Soins palliatifs
Pathologies tumorales
• Le cancer broncho-pulponaire reste très fréuent et
grave malgré la baisse du tabagisme
• Augmentation récente des cas chez les femmes
(campagnes anti-tabac)
• Souvent pris en charge à des stades trop tardifs
• Radiothérapie et chimiothérapie : résultats
modestes
• Émergence de nouveaux traitements qui
ralentissent la croissance tumorale : thérapies
ciblées
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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Signes d’appel en pneumologie
• La toux est un acte réflexe qui permet
l'expulsion de l'air, des sécrétions ou des corps
étrangers encombrant l'appareil respiratoire.
• Il constitue donc un moyen de défense de
l'organisme pour éviter tout encombrement de
l'appareil respiratoire. Il constitue également une
expression bruyante à de nombreuses infections,
notamment au niveau de l'appareil respiratoire,
souvent banales (laryngite) parfois plus graves
(cancer bronchique).
• On distingue la toux sèche de la toux grasse
(productive) ramenant des crachats.
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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Les signes d’appel en pneumologie
• Les expectorations sont les expulsions par la toux de
•
•
•
•
sécrétions(crachats) provenant des voies respiratoires.
En théorie, une personne en bonne santé ne crache pas.
L'expectoration apparaît donc comme une réaction de
défense de la muqueuse, qui tapisse l'intérieure des
bronches, face à une agression.
Il peut s'agir
- d'une exposition prolongée à des facteurs irritants comme
la fumée de tabac aboutissant à une maladie chronique
comme la BPCO.
- d'une agression aiguë par un agent infectieux comme
dans la bronchite infectieuse. Dans ce cas, l'expectoration
disparaît avec la guérison de l'infection.
L'aspect de l'expectoration peut être clair (muqueuse) ou
jaune verdâtre (purulent) ou teinté de sang (crachats
hémoptoïques).Cet aspect oriente vers une étiologie
particulière.
Il est également important de noter la quantité quotidienne
de l'expectoration.
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
41
Signes d’alerte en pneumologie
• La dyspnée est un terme médical qui désigne une difficulté
à respirer se traduisant par la sensation désagréable de
manque d’air. Elle peut être d’installation brutale ou
progressive : c’est un symptôme non spécifique pouvant
être constaté dans beaucoup de maladie (respiratoire,
cardiaque, anémie,…). Son intensité est habituellement
évaluée par une «échelle » en fonction de l’effort nécessaire
pour la déclencher.
• Dans la BPCO, la dyspnée apparaît, initialement, à l'effort .
Elle est souvent négligée au début de la maladie et
attribuée à l'âge ou à l'intoxication par le tabac. Elle peut
être aiguë en cas d'exacerbation ou chronique traduisant
l'existence
d'une
obstruction
bronchique.
En l'absence de traitement, en cas de poursuite du
tabagisme, elle est progressivement croissante et de plus
en plus invalidante, apparaissant au moindre effort.
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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Signes d’alerte en pneumologie
• La douleur thoracique :
- dans la région médiane rétrosternale dans les
pathologies cardiaques ou médiastinales
- Douleur unilatérale due à une atteinte de la plèvre ou de
la paroi. Le poumon et les bronches n’ont pas de
récepteur à la douleur
- Douleur pleurale au cours des pleurésies, positionnelle,
augmente à l’inspiration profonde, et de siège
basithoracique
- Le pneumothorax entraîne une douleur thoracique
irradiant à l’épaule
- Les douleurs de la paroi dues aux fractures de côte ou à
une extension pariétale d’un cancer pulmonaire sont
reproduites à la palpation
de la zone douloureuse
Christine RAYMOND - Module 3 43
rôle de l'AS en pneumologie
Rôle de l’aide-soignante
• En pneumologie, les pathologie sont
souvent graves et les patients nécessitent de
nombreux soins et ont besoin d’être
réconfortés
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
44
•
•
•
•
•
Signes d’appel les bruits anormaux
- les râles bronchiques sont des bruits graves correspondant aux
secrétions bronchiques, observés au cours de la bronchite aiguë ou
chronique
Les râles sibilants sont des bruits aigus sifflants, liés à un
rétrécissement du calibre bronchique. Celle-ci apparaît en cas
d’hypersécrétion, au cours de la BPCO par exemple, ou lors du
spasme du muscle bronchique dans l’asthme
Les râles crépitants sont des bruits secs et fins, comparés à un bruit
de Velcro ou à un bruit similaire au pas dans la neige, entendu en fin
d’inspiration. Ils sont dus à un œdème dans les alvéole au cours de
la pneumonie ou de l’œdème pulmonaire ou au cours de la fibrose
pulmonaire.
Les râle sous-crépitants sont des râles humides correspondant à un
œdème dans les bronchioles et observés dans la bronchite. Ils
disparaissent après la toux.
Le frottement pleural est perçu comme un bruit de froissement de
cuir neuf, observé dans
les inflammations
Christine
RAYMOND - Module 3 -de la plèvre.
45
rôle de l'AS en pneumologie
Rôle de l’aide-soignante
Objectifs de l’équipe :
- limiter la douleur
- Soulager les symptômes
- Assurer les oins d’hygiène et de confort
- Adapter ces soins en fonction du stade de la
maladie, de l’évolution des symptômes et de
l’état psychique des patients
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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Rôle de l’aide-soignante
• L’accueil du patient et la qualité
relationnelle :
- Patient souvent angoissé par l’hospitalisation
et par les symptômes rencontrés : dyspnée,
douleur, diagnostic inconnu
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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Rôle de l’aide-soignante
•
-
Être à l’écoute de la douleur
entendre la plainte douloureuse des patients
La décrire avec précision
Transmettre les bonnes informations
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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Rôle de l’aide-soignante
Connaître les signes de détresse respiratoire :
- patient cyanosé
- En sueur
- Fréquence respiratoire élevée
- Ne supporte pas la position couchée
- angoisse
réagir vite, avertir l’infirmière ou le médecin, car
le risque d’arrêt cardio-respiratoire est réel
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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Rôle de l’aide-soignante
• S’inscrire dans une démarche de soins
palliatifs
- beaucoup de situations difficiles autant pour
le patient que pour l’entourage et pour
l’équipe soignante
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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•
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Rôle de l’aide-soignante
Préparation des patients aux examens :
oxygénothérapie :
connaître les débits d’oxygène
Savoir s’ils peuvent ou non se passer d’oxygène
pour certains gestes de la vie quotidienne tels que
toilette repas ou déplacement pour aller à des
examens
Les débits de chaque patient peuvent être inscrite
au lit du paient
Veiller à la bonne délivrance de l’oxygène
Surveiller que le barboteur contienne de l’eau
stérile
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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Rôle de l’aide-soignante
• Oxygénothérapie (suite) :
- Surveiller que le système est opérationnel et
bien positionné
- Observer l’état clinique du patient :
cyanose, polypnée, agitations, sueurs et
céphalées, état de conscience
- Surveiller la sécheresse de la bouche
- Surveiller l’apparition des escarres sur les
ailes du nez et à l’arrière des oreilles
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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Rôle de l’aide-soignante
• Préparation des patients aux examens :
Aérosol thérapie:
- Système formé de particules, dispersées et
transportées par un gaz, suffisamment fines
pour y rester en suspension
- Introduction de médicaments directement
dans le voies respiratoires
- Pour les AS seulement si l’aérosol ne
contient pas de produit médicamenteux
- Peut être arrêté par une aide-soignante
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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Rôle de l’aide-soignante
• Préparation des patients aux examens : le
drain pleural:
- but : évacuer un liquide ou de l’air qui se
trouve entre les deux feuillets de la plèvre et
qui gêne la respiration.
- L’AS surveille les tuyaux et évite la courbure
pour une bonne aspiration
- Veille à la bonne position du patient (la
mobilisation du patient doit s’effectuer drains
clampés ; le lever est organisé et surveillé pour
éviter tout arrachement des drains)
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Rôle de l’aide-soignante
• Préparation des patients aux examens :
fibroscopie bronchique
- consiste à introduire un fibroscope souple pour
visualiser les bronches.
- Pratiqué sous anesthésie générale ou locale sur des
patients à jeun
- Attendre un délai de deux heures pour donner à
boire ou à manger au patient lors de son retour
d’examen car risque de fausses-routes
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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Rôle de l’aide-soignante
• Préparation des patients aux examens:
ponction et biopsie de plèvre
- prélèvement de plusieurs petits fragments
de plèvre pariétale
- Sous anesthésie locale de la paroi puis,
après incision, on introduit une aiguille dans
la cavité pleurale et les prélèvements sont
effectués
- Radiographie du thorax systématique après
à la recherche d’un éventuel pneumothorax
- Le patient n’a pas besoin d’être à jeun
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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Rôle de l’aide-soignante
• Préparation des patients aux
examens:Préparation à la ponction sous
scanner
- patient à jeun seulement si un produit de
contraste est injecté
- Préparé sur un brancard pour se rendre à
l’examen
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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Rôle de l’aide-soignante
• les isolements
- connaître les différents modes de
transmissions des germes ou virus (aérien,
sanguin, entérique, cutané)
- Adapter les mesures d’isolement de façon à
lutter contre la contagion et de protéger le
patient des virus et des germes environnants
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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Rôle de l’aide-soignante : Le sevrage tabagique
Le syndrome de manque
• Le syndrome de manque est la conséquence de la baisse
brutale de la nicotine dans l'organisme en dessous d'un
certain seuil auquel le fumeur est habitué ; dans cette
situation, le cerveau, notamment ses récepteurs, réclame sa
dose de nicotine.
• Nervosité, colère, agressivité, agitation, impossibilité de se
concentrer, insomnie, envie de grignoter et de manger,
tristesse, dépressive, anxiété, impossibilité de se
concentrer…sont caractéristiques du syndrome de manque.
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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•
•
•
•
•
Rôle de l’aide-soignante : Le sevrage tabagique
L'arrêt du tabac provoque une réelle souffrance que le
fumeur doit apprendre à maîtriser.
Ces manifestations sont importantes au début de l'arrêt du
tabac puis diminuent rapidement pour disparaître, en
général, en quelques semaines
Les pulsions d'envie de fumer peuvent se prolonger
plusieurs mois, surtout pour les gros fumeurs.
Les substituts nicotiniques et certains médicaments
peuvent aider à vaincre les symptômes de manque de
nicotine.
La dépression est une complication pouvant survenir après
un arrêt du tabac: 15 % environ des fumeurs présentent une
dépression un an après l'arrêt du tabac.
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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Rôle de l’aide-soignante : Le sevrage tabagique
• La dépendance psychique et comportementale liée aux
habitudes est également importante à prendre en compte.
Un fumeur prend l'habitude de fumer une cigarette dans
certaines circonstances, installant de véritables rites dans
sa vie quotidienne.
L'arrêt du tabac va s'accompagner de difficultés à
retrouver d'autres rythmes, à réapprendre à vivre sans
tabac dans des situations rituelles ou fumer était devenu
un réflexe.
Quelques semaines suffisent souvent à régler cette période
délicate.
Les personnes déprimées sont souvent des fumeurs très
dépendants car le tabac provoque un effet stimulant sur
l'humeur masquant les manifestations d'un état dépressif
sous jacent. L'apparition d'un état dépressif quelques mois
Christine RAYMOND - Module 3 61
après l'arrêt du tabac
est
d'ailleurs
souvent
constatée.
rôle de l'AS en pneumologie
Rôle de l’aide-soignante : Le sevrage tabagique
• Faire appel a l’infirmière tabacologue
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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Rôle de l’aide-soignante
L’alimentation
- patients souvent cachectiques
- Apport en protéines
- Offrir ce qu’ils ont envie de manger
- Si patients obèses sujets aux apnées du
sommeil ont besoin de conseils pour mieux
s’alimenter et réduire leur apport calorique
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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La trachéotomie
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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Rôle de l’aide-soignante
• Trachéotomie
• C'est un trou qui est pratiqué dans la
trachée au niveau du cou. Elle est
nécessaire lorsque le malade a le larynx
obstrué, comme dans un cancer.
• Un insuffisant respiratoire est amélioré par
la trachéotomie, ainsi que les comateux, et
tous les malades neurologiques ayant du
mal à avaler.
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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Ventilation non invasive
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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La ventilation non invasive
• La VNI regroupe l'ensemble des techniques
d'assistance ventilatoire prenant en
charge tout ou partie du travail
respiratoire en l'absence de dispositif
endotrachéal afin d'assurer une ventilation
alvéolaire satisfaisante.
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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La ventilation non invasive
• Soutien au long cours de la respiration
chez les patients insuffisants respiratoires
chroniques. Alternative à l'intubation
endotrachéale chez de nombreux patients
en insuffisance respiratoire aiguë
hypercapnique et/ou hypoxique. Peut
permettre un sevrage plus rapide en
permettant une extubation plus précoce.
Patients présentant un syndrome d'apnée
du sommeil. Défaillance respiratoire
postopératoire
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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La ventilation non invasive
• La VNI se caractérise par l'existence de
fuites aériennes autour du masque ou par
la bouche, qui sont quasi constantes. Ceci
impose de rechercher une ventilation de
compromis qui, en minimisant les fuites,
permet une ventilation alvéolaire
suffisante et assure un confort acceptable
pour le patient.
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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•
•
•
•
•
•
•
La ventilation non invasive
il faut la coopération du patient
intolérance locale du masque (irritation arrête du
nez, escarres)
fuites aériennes qui peuvent compromettre
l'efficacité de la ventilation (en présence d'une
sonde gastrique par exemple)
charge de travail initiale pour l'équipe soignante
parfois emploi d'une mentonnière la nuit pour les
patients ventilés avec un masque nasal et qui ne
gardent pas la bouche fermée
Irritation des yeux (signe de fuite d'air)
Ballonnement abdominal lié au passage d'une
partie de l'air dans l'estomac
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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La ventilation non invasive
• Il est fréquent qu'il soit nécessaire d'utiliser
plusieurs types de masques pour rechercher
à la fois la meilleure étanchéité et le
meilleur confort.
Une bonne évaluation du masque choisi se
fait sur plusieurs heures de ventilation.
Prendre le temps de placer le masque
correctement. Il est inutile voire
déconseiller de trop serrer les élastiques de
maintien car, plutôt que d'améliorer
l'étanchéité, cela risque de créer des fuites
et d'abîmer le nez.
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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La ventilation non invasive
• Être à l'écoute du patient et le rassurer à la mise en route
de la VNI. Cette méthode de ventilation nécessite toujours
une période d'adaptation pendant laquelle le patient peut
ressentir quelques difficultés (impression de recevoir trop
d'air ou pas assez, ou de ne pas respirer au rythme de la
machine). Au besoin, voir avec le médecin pour réajuster
les paramètres de ventilation.
• Prévenir le patient qu'une courte sensation de gêne
respiratoire peut apparaître dans les minutes qui suivent
le débranchement. Ce phénomène est lié au fait que le
poumon, mis au repos pendant la ventilation, doit à
nouveau accomplir la totalité du travail. Surveiller la
saturation.
Christine RAYMOND - Module 3 rôle de l'AS en pneumologie
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