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GRANDE CONSOUDE - Simphytum officinalis
Consoude officinale, Langue-de-vache, Oreille-d ’âne,
Herbe-à-la-coupure, Herbe aux charpentiers.
Borraginacées
C’est dans les terres gorgées d’eau que se dressent les
tiges anguleuses et velues de la grande consoudre.
Le nom qui lui a été attribué, du grec sqymphuô, je réunis,
fait allusion à la propriété qui lui assura, 20 siècles avant
le Christ, sa célébrité : elle est celle qui consolide, ressoude
les os brisés et les lèvres des plaies. Il a fallu pourtant
attendre le XX° siècle pour que l’analyse confirme cette
action en décelant dans le rhizome la présence d’allantoine,
substance utilisée en dermatologie pour son pouvoir
cicatrisant. Le rhizome, contenant un mucilage visqueux
aux propriétés émollientes, s ’emploie frais en cataplasme
de pulpe, ou séché, en compresse, pour calmer les douleurs
des brûlures et achever la cicatrisation des plaies.
Propriétés : adoucissante, astringente, béchique,
cicatrisante, émolliente.
FRAISIER SAUVAGE - Fragaria vesca L
Fraisier des bois, Capron, caperonnier - Rosacées
Il peut être confondu, avant qu’il ne porte ses fruits, avec une autre rosacée, la
potentille faux fraisier, aux feuilles bleuâtres plus velues, aux petits pétales en
forme de cœur, qui ne nous donnera jamais de fruits ! De tout temps, poésies,
chansons populaires, films même, ont rendu hommage aux fraises, et se sont
inspirés des symboles qu’elles représentent. Nos ancêtres préhistoriques
les appréciaient déjà. Fontenelle, qui vécut 100 ans, les adorait. (Mais
je n’oserai vous affirmer que c’est là le secret de sa longévité…) Elles
guérirent le célèbre botaniste Linné d’une goutte douloureuse.
Pourtant, en médecine, ce sont surtout rhizomes et feuilles qui
sont utilisés. Riches en tanin, ils entrent dans de multiples
préparations ayant des propriétés diurétiques et astringentes.
L ’infusion des feuilles donne un thé très agréable
et rafraîchissant.
Propriétés : astringent, calmant,
dépuratif,
diurétique, tonique.
FRAMBOISIER SAUVAGE - Rubus Idaeus L.
Ronce du Mont Ida - Rosacées
Le framboisier est une ronce dont la souche donne
tous les ans de nouvelles tiges : celles-ci fournissent des
fruits au cours de la seconde année puis meurent. Il
existe à présent plusieurs centaines de variétés cultivées.
Les couleurs des fruits varient du ponceau au blanc;
Sa culture remonte au Moyen-age, mais déjà nos ancêtres
préhistoriques appréciaient ce fruit délicat. Elles sont
rafraîchissantes et laxatives. Très utilisées, elles servent
souvent à aromatiser, en pharmacie, des sirops pour enfants.
Elles entrent dans plusieurs boissons de ménage, telles que
du vin ou du vinaigre, du sirop, des liqueurs ; elles font des
gelées et d’excellentes confitures. (mais tout cela, vous le
saviez déjà !)
Ce sont surtout les feuilles et les fleurs cueillies lors de la
floraison qui sont médicinales (Enfin, si vous arrivez à
cueillir des fleurs hors floraison, vous me le signalez…)
Propriétés : antiscorbutique, apéritif, astringent, dépuratif,
diurétique,ammenagogue, laxatif, rafraîchissant,
sudorifique, tonique.
FRÊNE - Fraximus excelsior L.
Frêne élevé, Grand frêne, Quinquina d’Europe - Oléacées
Le frêne élevé appartient, avec l’olivier, le lilas et le troène, a la
famille des Oléacées qui compte plus de 400 espèces. Il fait partie
d ’un groupe de plantes très évoluées, un des derniers apparus sur
la terre, les Angiospermes, dont les graines sont enfermées dans un
ovaire clos. C ’est le plus grand et le plus beau des frênes de nos
climats, avec son tronc élancé, sa douce écorce cendrée, ses
fragiles rameaux et son feuillage léger. Sa feuilles sont caractéristiques : elles sont divisées en un nombre impair de folioles non
pétiolées et apparaissent tardivement, en juin, bien après les
fleurs. Il faut les récolter jeunes, encore couvertes de leur enduit
un peu collant et sucré, et les faire sécher sans leurs pétioles. Elles
permettent de préparer un thé qui est une véritable boisson de
Jouvence. Ecorce et semences sont astringentes et fébrifuges. Le
bois, souple et nerveux, a longtemps servi à la fabrication des skis.
Aujourd’hui encore, il est très apprécié pour l’ébénisterie et
la boissellerie.
Propriétés : astringent, diurétique, laxatif,
sudorifique, tonique.
FUMETERRRE - Fumaria officinalis L.
Fiel de terre, Pisse-sang, Pied-de-géline, Herbe à la veuve
Fumariacées
Son nom lui vient, soit de la couleur grise et confuse de ses
feuilles, soit de son goût de fumée et de suie, soit de la
tradition populaire qui veut que cette plante naisse, non d’une
graine, mais d’une émanation de la terre. Et si, avec la cruelle
malice paysanne, on l’appelle dans les campagnes « Herbe
à la veuve », c’est que l’odeur de son suc est si âcre qu’elle
aiderait les yeux les plus secs à pleurer…
Elle est connue depuis l’antiquité ; Dioscoride au 1°siècle,
Galien au II°, citent son action sur le foie et la bile ; les
médecins arabes la citent aussi au X°siècle. Et Mathile, au
XVI°, en fait la louange comme remède spécifique des
troubles abdominaux. Mais son secret le plus important est
que, avec l’angélique et la sauge, elle fait partie des simples
qui rendent centenaires.
Propriétés : antiscorbutique, apéritive, dépurative, détersive,
diurétique, laxative, stomachique, tonique.
GALEOPSIS - Galéopsis dubia leers
Galéopsis douteux, Galéopsis blanc jaunâtre, Chanvre sauvage
Le nom de Galéopsis vient du grec gale (belette) et opsis
(aspect). Les Anciens baptisèrent ainsi plusieurs labiées dont
la corolle à deux lèvres leur rappelait la gueule ouverte du
terrible petit carnassier. Il en existe plusieurs espèces aux fleurs
roses ou pourpres, ou jaunes panachées de blanc, pourpre et
violet. Le galéopsis douteux, le plus commun, se reconnaît à sa
tige velue non renflée au niveau des nœuds, à ses feuilles dentées
et veloutées, surtout dessous, à sa grande corolle jaune tachée
de rouge sur la lèvre inférieure. Le chanvre batard ou ortie
rouge a la tige carrée, les feuilles étroites et glabres. Une
autre espèce, l’ortie royale, a des corolles roses dépassant
souvent les calices à dents piquantes, et sa tige est renflée
sous les nœuds. Tous possèdent une action antianémique,
reminéralisante et astringente, liée à leur haute teneur en silice
et en tanin.
Propriétés : antianémique, astringent, expectorant,
reminéralisant.
GARANCE Rubia tinctorum
Rouge des teinturiers
Rubiacées
C’est d’Orient, où elle servait depuis des milliers d ’années
à teindre les étoffes en rouge, que nous est venue la garance.
Elle fournit aussi aux gaulois, qui la mélangèrent avec le suc
bleu d’une Crucifère, le pastel, une très belle couleur
violette. En France, elle a servi à teindre képis et pantalons
de nos soldats, pour que l’ennemi puisse bien les voir et les
viser… L ’obtention par synthèse chimique du pigment
contenu dans sa racine a provoqué l’effondrement des cours,
et depuis lors la plante s’est ensauvagée.
La connaissance des vertus médicinales de la garance
remonte au temps d’Hippocrate, qui considérait la racine
comme diurétique ; les Arabes, aujourd’hui, l’emploient
pour faciliter l’accouchement.
Propriétés : apéritive, astringente,
cholérétique, diurétique, emménagogue,
laxative, tonique.
GENÊVRIER - Juniperus communis L.
Genévrier commun, Genièvre, Petron, pétrot - Cupressacées
On peut le rencontrer jusqu ’à 2 500m, mais dans ces zones
trop froides il ne survit que rabougri, tourmenté et tassé. Sous
des climats moins excessifs, il prend plus d’envergure. Avec,
en guise de feuilles, de petites aiguilles acérées, le genévrier
se présente comme un buisson hargueux au milieu duquel
mûrissent, au cours de la seconde année, des fruits bleu-noir
couverts d ’une buée mate, les « baies » de genièvre.
Ces fausses baies ont connu au Moyen-Age une grande vogue :
elles produisaient, dit-on, des guérisons miraculeuses… Au
XVI° siècle, elles étaient considérées comme une panacée, un
antidote universel. De nos jours, on apprécie leurs qualités
diurétiques, apéritives et… alimentaires : le jambon fumé aux
baies de genièvre est sans égal ; elles parfument les
choucroutes et constituent l’élément de base du gin
anglo-saxon.
Propriétés : apéritif, carminatif, diurétique, emmenagogue,
rubéfiant.
GENTIANE JAUNE - Gentiana lutea L
Grande Gentiane, Jansonna,
Quinquina indigène - Gentianacées
La famille des Gentianbacées
compte plusieurs centaines
d’espèces de gentianes. Celle-ci
est l’une des plus belles, grande
plante vivace des prés et pâturages
de haute montagne qui croît très
lentement, donne sa première
fleur à 10 ans et peut vivre 60 ans
en fournissant seulement tous
les 4 à 8 ans, une nouvelle
tige florale. Il faut être très
attentif car, à côté de la jeune
gentiane aux feuilles glabres et
opposées, pousse une Liliacée
très toxique, l’éllébore blanc
ou vératre. La distinction est
bien plus aisée lors de la floraison,
car la vératre a des fleurs blanches.
Connues depuis
des temps anciens, ses
propriétés médicinales
n ’ont cessé de se confirmer : on
utilise la racine séchée, qui est un
fébrifuge très énergique et
un excellent stimulant des
fonctions digestives.
ATTENTION : Ne pas dépasser
les doses indiquées ou la durée
des cures.
Propriétés : apéritive, fébrifuge,
stomachique, tonique,
vermifuge.
GERANIUM ROBERT - Geranium Robertanium
Herbe à Robert, Bec-de-grue, Herbe à l’esquinancie,
Herbe rouge, Fourchette-du-diable, géranium - Géraniacèes
Les plantes dénommées géraniums par les jardiniers sont
en général des pélargoniums, qui n’ont en commun avec
le géranium des botanistes que leur appartenance à la
famille des Géraniacées. Le genre Geranium, du grec
géranos, grue, réunit en Europe (pardon pour mes amis
canadiens….) une trentaine d’espèces dont les fleurs se
ressemblent beaucoup, et possèdent en leur centre un
fruit composé de 5 carpelles ressemblant à un bec de grue.
Au XII° siècle, elle faisait déjà partie des remèdes
végétaux recommandés par l’érudite Hildegarde,
abesse du monastère bénédictin de Rupertsberg,
situé près du Rhin. L’herbe à Robert ne survit
pas à sa floraison et se dessèche aussitôt
après. Mais il ne faut pas confondre ses feuilles,
de forme triangulaire et fortement découpées,
avec celles de la ciguë.
Propriétés : antispasmodique, astringent,
hémostatique, hypoglycémiant, tonique,
vulnéraire.
GERMANDREE PETIT CHÊNE - Teucrium Chamaedrys L
Germandrée officinale, Chenette, Petit Chêne, Chasse-fièvre, Chêneau
Labiées
Elle doit son nom à la ressemblance qu’offrent ses feuilles avec celles
du chêne rouvre. C’est ce caractère précis déjà bien noté par les Anciens
qui exclut toute confusion botanique avec les autres germandrées. Le
petit chêne tapisse durant tout l’été de touffes gaies aux fleurs pourpres
les éboulis et les creux des vieux murs.
Les Anciens déjà lui reconnaissaient des propriétés fébrifuges
et digestives. Elle entre dans la composition de la chartreuse,
dans les vermouths, et les liqueurs digestives, apéritives et
toniques. On peut consommer avant chaque repas un vin
tonique et dépuratif, en laissant macérer durant 8 jours 50g.
De germandrée dans un litre de vin.
En médecine la germandrée petit chêne peut être remplacée
par la germandrée maritime (ou thym marin)
Propriétés : antiseptique, cholérétique, fébrifuge,
stomachique, tonique, vulnéraire.
GERMANDREE D’EAU - Teucrium Scrobium L.ssp.palustre Lam.
Germandrée aquatique, Scorbium - Labiées
Parfois complètement enfouie dans l’eau, la germandrée d ’eau est une plante
douce, molle, qui prend racine au fond des marais ou des fossés ainsi que dans
les prés humides. Très vantée autrefois, elle a eu la réputation, probablement
usurpée, d’entraver la putréfaction. Elle entrait, avec une dizaine d ’autres
plantes, de chair de vipère et d’os d’animaux, dans la composition de la
fameuse thériaque de Venise, qui était censée remédier à un grand nombre
de maux. Fracastor, au XI°siècle, l’inclut également dans son
Electuaire Diascordium, qui, dit-on, pouvait vaincre la peste.
De nos jours, nous en faisons un emploi plus modeste. La
plante fraîche s’utilise tant qu ’elle conserve encore son
odeur d’ail (qui lui a valu son nom : skorodon, ail, en grec)
Elle est employée en Europe centrale pour teindre les laines
en un vert de couleur crue qui peut s’atténuer, si on ajoute
du sulfate de fer à la teinture, en un beau vert olive;
Propriétés : fébrifuge, tonique, vulnéraire.
GIROFLEE - Cheiranthus Cheiri L
Giroflée jaune, Giroflée de muraille, Violier jaune,
Ravenelle jaune, Carafée, Muret, Jaunet. - Crucifères
C’est au flanc des vieux murs où elles se tapissent tout
l’hiver que, dès le mois de mars, les fleurs dorées des
giroflées annoncent le printemps. Elle peut vivre 2 années
grâce aux bourgeons situés à la base de ses nombreuses
tiges ligneuses.
Quoique très employée dans la Grèce antique et dans la
médecine arabe, comme détersive et emménagogue, la
plante a attendu des siècles pour trouver une juste place en
phytothérapie. Au début du XX° s. en effet l’analyse chimique
a mis en évidence dans ses graines, ses feuilles, et, en plus
faible quantité, dans ses fleurs, la cheirotoxine, substance
cardiotonique.
La présence de cette substance commande la plus grande
prudence, et, sauf sur prescription, on n’utilisera que les
fleurs.
Propriétés : diurétique, cardiotonique.
GLOBULAIRE - Globularia vulgaris L.
Globulaire vulgaire, Marguerite bleue, Boulette
Globulariacées
Il existe beaucoup d ’espèces de globulaires, ainsi nommées
à cause de leurs gracieuses inflorescences en pompon bleu.
Ce sont des plantes vivaces, à tiges basses et à feuilles
glabres. Il est utile de connaître deux d ’entre elles : la
globulaire vulgaire et la globulaire turbith, Globularia Alypum L.
Elles sont assez différentes du point de vue botanique, mais
aux propriétés médicinales analogues, bien que plus
progressives et plus douces pour la première. La globulaire
vulgaire est une plante herbacée dont la tige, enveloppée tout
au long de feuilles aiguës, se dresse au milieu d ’une rosette
de feuilles basales vertes nuancées de rouge. Elle se plaît
surtout dans les terrains calcaires et secs. On trouve surtout
le petit buisson ligneux de la seconde dans les rocailles
méditerranéennes.
La globulaire turbith, moins purgative que le séné, l’est
cependant plus que la globulaire vulgaire. Aussi convient-il
de doser les préparations avec beaucoup de modération.
Propriétés : cholagogue, purgative, stomachique,
sudorifique.
GRASSETTE - Pinguicula vulgaris L.
Grassette vulgaire, Langue d ’oie
Toute menue, brillante, blottie dans
la fraîcheur des sources et cascades
ou près des torrents mousseux,
la grasstte rappelle un peu par
ses fleurs la douce violette ; et
pourtant c ’est une meurtrière et
une carnivore ! Comme le drosera,
elle est capable de digérer, au
moyen des enzymes sécrétés par
les glandes de ses feuilles, les petits
insectes qui se prennent à son piège
visqueux. C ’est en se débattant que
la victime déclenche le lent mécanisme
d ’enroulement des feuilles : en 24h, elle
est enfermée, en 3 jours elle a disparu.
Lorsque les feuilles se déroulent,
du même mouvement lent et
paisible, il ne reste plus du
prisonnier que les ailes et les
pattes qui se désagrégeront
peu à peu.
Seule la grassette vulgaire
est officinale. Cette plante
au naturel féroce est douée
des vertus les plus apaisantes
et doucissantes. De plus son
suc contient un enzime
analogue à la rennine de
l ’estomac des jeunes
ruminants, qui est capable
de coaguler le lait.
Propriétés : adoucissante,
antispasmodique, béchique,
cicatrisante, fébrifuge.
GRATTERON - Galium Aparine L.
Rièble, Gaillet accrochant, Caille-lait gratteron, Prend-main
Rubiacées
Tout comme la bardane, qui est l’autre « gratteron » de
notre flore, le gratteron s’accroche avec ténacité, par ses
tiges, ses feuilles et ses fruits, aux vêtements des promeneurs
et au pelage des animaux. Cette plante gracile, molle et légère,
se sert de ses aiguillons crochus pour s’élever en s’agrippant
aux arbustes voisins. Elle est annuelle, mais très envahissante.
Les Anciens déjà la nommaient Aparinê, celle qui aggripe, ce
qui est devenu son nom d’espèce. Dioscoride explique dans
ses textes comment les bergers utilisaient ses tiges liées en
faisceau pour clarifier le lait. Ses fruits fournissent une sorte
de café, et sa racine torréfiée peut remplacer la chicorée. On
extrait de sa racine une jolie teinture rouge.
Elle possède des propriétés diurétiques, elle est efficace dans
les paresses circulatoires des vieillards. Son suc frais, ou un
cataplasme de feuilles pilées, posé sur une blessure en cas
d’urgence, peut arrêter une hémorragie.
Propriétés : anti-inflammatoire, apéritif, cicatrisant, diurétique,
sudorifique, vulnéraire.
GREMIL- Litbospernum officinale L
D’après la célèbre théorie médicinale des signatures qui attribuait
aux végétaux des vertus s’accordant
avec leur aspect ou leur couleur, ce
sont les fruits du grémil, nacrés et
durs comme des perles, qui ont
été longtemps considérés comme
les seules parties utiles de la
plante, capable de dissoudre les
calculs et de guérir la maladie
de la pierre.
Pourtant, au cours des siècles,
ni l’empirisme ni les études
systématiques n’ont permis
de confirmer les vertus dissolvantes de ces fruits. Mais la
plante s’est montrée réellement
active pour d ’autres désordres
rénaux et urinaires.
Herbe aux perles, Millet perlé
Borroginacées
Et l ’étude d’une espèce exotique,
Lithospernum rudérale L.
utilisée par les indiens
comme contraceptif,
a permis de mettre en évidence
dans la plante, des substances
inhibitrices de certaines
hormones hypophyssaires.
Avec les feuilles et les sommités
fleuries séchées du grémil
officinal, on prépare un thé
rafraîchissant à ne pas confondre
avec le thé d ’Europe, préparé
avec une espèce voisine aux
grandes fleurs rouges puis azur.
Propriétés : diurétique.
GROSEILLIER A MAQUEREAU - Ribes uva-crispa L.
Groseillier raisin crépu, Groseillier épineux, Groseillier des haies, Groseillier à pointes
Saxifragées
Jehan Froissard, début XV°siècle, parlait déjà des « espinçons du grouselier », et
en effet, c’est le seul groseillier qui possède des épines. Arbrisseau d’origine
septentrionale, il fut ignoré des anciens Grecs.Depuis fort longtemps, les jardiniers
s’ingénient à multiplier les variétés horticoles de la plante, obtenant des fruits de
plus en plus gros.Les fruits de la plante sauvage sont beaucoup plus petits, de la
taille d ’un petit pois. Ils se consomment frais, ou sous forme de jus lors d’une
cure de printemps (mais ils mûrissent en juin et juillet !!!)
Cuits, ils donnent des gelées et confitures fort appréciées.
Encore verts, certains les accommodent en sauce pour
accompagner les maquereaux. Cependant, l’homme doit s’en
méfier : des troubles graves peuvent se manifester s ’il fait
une consommation abondante de baies
non mûres.
Propriétés : apéritif, astringent,
dépuratif, digestif, diurétique,
reminéralisant.
GROSEILLIER SAUVAGE - Ribes rubrum L.
Groseillier rouge, Groseillier commun, Raisin de mars,
Gadelier, Groiselle, Groiselier, Castilies - Gadelles rouges Gadelles à confiture - Saxyfragées
Petit arbrisseau sans épines, à douce écorce grise, il se
plaît dans les bois frais. Les groseilles rouges viennent à
maturité le plus souvent vers la fin juin, pour la Saint-Jean,
si bien que leur nom populaire en Allemagne est Johannisbeere,
baie de St Jean. Leurs vertus médicinales, connues depuis le
XVI°siècle, sont nombreuses. Dépuratives et rafraîchissantes,
elles sont en outre permises au diabétiques auxquels tous les
fruits trop sucrés sont interdits. Desséchées au four, elles se
conservent fort bien et peuvent ainsi servir de base, l ’hiver, à
des infusions digestives à la délicate saveur. Un mets rare,
délicieux, aux mêmes qualités que le jus frais, la gelée crue se
prépare de la faon suivante : égrener les grappes à la fourchette,
écraser doucement (car les pépins doivent rester entiers) tamiser.
Garder le jus, lui ajouter deux fois son poids de sucre, mettre
en pots. Le lendemain, couvrir hermétiquement. Consommer
assez rapidement.
Propriétés : apéritif, dépuratif, digestif, diurétique, laxatif,
rafraîchissant, tonique.
Illustrations et documentation extraites du livre
« Secrets et vertus des plantes médicinales »
édité par Sélection du Reader ’s Digest
Musique : Brahms - Ungarischer Tanz
Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix
[email protected]
http://jackydubearn.over-blog.com/
http://www.jackydubearn.fr/
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