Diapositive 1

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L’OVAIRE
Généralités
Anatomie
Physiologie
Le cycle génital
Sécrétions ovariennes
Exploration
Dosages hormonaux, tests dynamiques
Imagerie : Echographie
Pathologie
Aménorrhées
- Primaires
Sd de Turner
- Secondaires
Ménopause précoce
Avec hirsutisme
Infertilités féminines endocriniennes
GENERALITES
• Glandes sexuelles féminines
• Assurent une double fonction : endocrine (sécrétion des
hormones féminines : œstrogène, progestérone et androgènes)
et exocrine, de reproduction (maturation de l’ovocyte dans le
follicule ovarien)
Généralités
Anatomie
Physiologie
Le cycle génital
Sécrétions ovariennes
Exploration
Dosages hormonaux, tests dynamiques
Imagerie : Echographie
Pathologie
Aménorrhées
- Primaires
Sd de Turner
- Secondaires
Ménopause précoce
Avec hirsutisme
Infertilités féminines endocriniennes
ANATOMIE
• Glande ovalaire, rouge-brun, de 3 cm dans sa plus grande
dimension, en période d’activité génitale
• Masse tissulaire de 10 à 20 g
• 2 parties : cortex (follicules) et médullaire
• 6 à 7 millions de follicules au 2° mois intra-utéro, 1 million de
cellules germinales à la naissance, 400 000 à la ménarche, près de
zéro à la ménopause (atrésie).
ANATOMIE
Généralités
Anatomie
Physiologie
Le cycle génital
Sécrétions ovariennes
Exploration
Dosages hormonaux, tests dynamiques
Imagerie : Echographie
Pathologie
Aménorrhées
- Primaires
Sd de Turner
- Secondaires
Ménopause précoce
Avec hirsutisme
Infertilités féminines endocriniennes
PHYSIOLOGIE de l’ovaire – Cycle génital
La double fonction endocrine et exocrine est établie lors de la puberté
de façon cyclique.
Le cycle génital est composé de deux phases : folliculaire et lutéale.
•
La phase folliculaire (J1 – J 14)
Sélection d’un ovule parmi tous les autres :
Phase de recrutement (quelques follicules primordiaux) au début
d’un cycle
Puis sélection d’un seul de ces follicules destiné à la maturation et
à l’ovulation (follicule secondaire, tertiaire et de de Graaf).
Phase de croissance.
Sous la dépendance de la FSH.
Le follicule est entouré de cellules : la granulosa et la thèque, qui va
synthétiser des oestrogènes (sous la dépendance de la LH).
PHYSIOLOGIE de l’ovaire – Cycle génital
•
L’ovulation (J 14)
Expulsion de l’ovule 14 jours avant les règles.
Sous la dépendance du pic de LH.
•
Phase progestative (J 14 – J 28)
Sécrétion de progestérone et d’oestrogènes par le corps jaune, sous la
dépendance de la LH.
Durée de 14 jours et règles si pas de fécondation.
PHYSIOLOGIE de l’ovaire – Sécrétions ovariennes
Hormones principales :
les oestrogènes, la progestérone
et les androgènes (testostérone, delta 4 androstenedione)
•
Synthèse
A partir du cholestérol (apport par le sang).
Se fait dans les cellules de la granulosa, de la thèque et du corps
jaune.
Taux très faibles de l’enfance, sans rôle spécifique.
Ascension à la pré-puberté (9-10 ans) et libération des hormones
selon le cycle menstruel jusqu’à la ménopause
PHYSIOLOGIE de l’ovaire – Sécrétions ovariennes
•
Transport plasmatique lié +++ à
- une protéine spécifique (SHBG)
- l’albumine
•
Catabolisme
Dégradation de l’oestradiol en oestrone et oestriol puis passage hépatique
et élimination urinaire.
Dégradation de la progestérone au niveau du foie et élimination hépatique.
PHYSIOLOGIE de l’ovaire – Sécrétions ovariennes
•
Actions physiologiques :
Ce sont des hormones stéroïdes, qui agissent donc au niveau de la
cellule cible directement sur le noyau.
L’oestradiol agit principalement pendant la phase folliculaire tandis que
la progestérone agit principalement pendant la phase lutéale.
Pour la testostérone, c’est la même chose que chez l’homme, c’est la
DHT qui agira au niveau du noyau.
Effets hormonaux spécifiques :
Effet direct sur les organes génitaux (utérus, vagin…)
Effet sur les caractères sexuels secondaires : développement de
la pilosité sexuelle et de la glande mammaire, répartition de la
graisse au niveau des hanches.
Synergie d’action responsable de la régulation du cycle
menstruel.
PHYSIOLOGIE de l’ovaire – Sécrétions ovariennes
Effets hormonaux périphériques :
•
Oestrogènes :
croissance osseuse, teneur en eau des tissus, trophicité cutanée
et osseuse
•
Progestérone :
hyperthermisant, décroissance en eau du tissu conjonctif
PHYSIOLOGIE de l’ovaire – Sécrétions ovariennes
•
Régulation
A chaque cycle menstruel, il y a libération pulsatile et régulière de
LHRH par l’hypothalamus qui entraîne une libération pulsatile de
LH et FSH par l’hypophyse.
L’hypothalamus est connecté pour sa sécrétion de LH-RH au
système nerveux central, d’où le rôle du stress, de perturbations
psychologiques … sur la physiologie endocrinienne féminine.
PHYSIOLOGIE de l’ovaire – Sécrétions ovariennes
•
Régulation
FSH : maturation folliculaire, petit pic avant l’ovulation
LH : régule la sécrétion des stéroïdes ovariens, elle est libérée
sous forme de pic au moment de l’ovulation, à un certain seuil de
taux d’oestradiol (rétrocontrôle positif +++).
Après l’ovulation, le corps jaune sécrète de la progestérone qui a
un effet de rétrocontrôle négatif sur l’hypothalamus.
Exploration
•
Dosages hormonaux de base
Oestradiol, Progestérone, testostérone, delta 4 androstenedione,
LH, FSH
•
Tests dynamiques
Test au LH-RH
•
Courbe de température
•
Imagerie
Echographie des ovaires par voie sus-pubienne ou endovaginale
Pathologies – les aménorrhées
•
Primaire
Absence d’apparition des règles à l’âge normal de la
puberté
(les règles étant la dernière étape du développement
pubertaire)
•
Secondaire
Disparition des règles depuis plus de trois mois
(spanioménorrhée = allongement au-delà de 45 jours
la durée du cycle menstruel).
Aménorrhées primaires
Aménorrhées primaires
1
. Avec signes d’imprégnation oestrogénique
•
malformations génitales
•
cause fréquente : retard pubertaire simple
Aménorrhées primaires
2. Sans signes d’imprégnation oestrogénique
+++ Faire un dosage des gonadotrophines (LH et FSH)
LH et FSH normales ou basses : atteinte hypothalamo-hypophysaire
avec en général absence simultanée des autres lignées
hypophysaires :
•
•
•
tumeurs hypophysaires,
tumeurs hypothalamiques
origine fonctionnelle : troubles psychoaffectifs, anorexie, retard
pubertaire simple ou secondaire à la malnutrition, à des maladies
chroniques, à un entraînement physique intensif…
LH et FSH élevées : l’atteinte est d’origine ovarienne, le plus fréquent
étant la dysgénésie gonadique.
Aménorrhées primaires
Le syndrome de Turner :
•
•
•
1/2500 naissances
diagnostic dès la naissance (lymphoedème des extrémités,
hyperlaxité ligamentaire),
ou avant la puberté avec un nanisme, un syndrome dysmorphique
(cou palmé, implantation basse des cheveux, thorax en
bouclier…)
ou à la puberté avec l’aménorrhée primaire, un impubérisme, une
petite taille…
Biologie : LH et FSH élevée, oestradiol abaissé
Caryotype : 45 X0 (mosaïque : 45 X0 46 XX, 45 X0 47 XXX …)
Echographie : ovaires en bandelette
Aménorrhées primaires
Le syndrome de Turner :
•
Traitement
Stérilité définitive
Hormone de croissance
Traitement oestrogénique par éthyniloestradiol, dès l’âge osseux de 11
ans atteint
Aménorrhées primaires
3. Avec hirsutisme
•
Contexte d’hyperandrogénie
•
Le plus fréquent : blocs enzymatiques ou tumeurs virilisantes
(ovariennes ou surrénaliennes)
•
Voir les aménorrhées secondaires.
Aménorrhées secondaires
Aménorrhées secondaires
cause la plus fréquente : la grossesse !
(test de grossesse systématique)
1.
avec des bouffées de chaleur
LH et FSH élevées : l’atteinte est d’origine ovarienne +++
Ménopause physiologique (autour de 50 ans, FSH > 20)
Ménopause précoce (5 % des aménorrhées secondaires)
La ménopause est dite précoce si elle survient avant 40 ans.
Diagnostic devant : aménorrhée, bouffées de chaleur, LH et FSH
élevée.
Causes : castration, radiothérapie pelvienne, chimiothérapie, origine
auto-immune, idiopathique
Traitement oestro-progestatif de substitution.
Aménorrhées secondaires
2. après un accouchement ou un avortement
syndrome de Sheean, lésions utérines
3.
avec de grandes variations pondérales, des
psychoaffectifs, une maladie générale grave …
= aménorrhées hypothalamiques
troubles
4. avec un hirsutisme
= pilosité siégeant sur les zones normalement glabres chez la
femme
(différent de hypertrichose qui est une pilosité excessive sur les
zones de pilosité normale)
conséquence d’une augmentation de la production d’androgènes
(ovariens et/ou surrénaliens).
•
Examen clinique : quantifier l’hirsutisme (lèvre sup, menton,
poitrine, dos, abdomen…) et noter les signes de virilisme (acné,
séborrhée, voix grave, hypertrophie musculaire…)
Aménorrhées secondaires
•
Bilan à effectuer : dosage des androgènes : testostérone, delta 4
androstenedione, 17 hydroxyprogestérone, DHEAS
Echographie pelvienne, scanner surrénalien
Blocs surrénaliens enzymatiques
Bloc enzymatique de la stéroïdogénèse qui dévie la biosynthèse vers
les voies restées libres
les androgènes et souvent les
minéralocorticoïdes
Association d’une insuffisance en cortisol,
une hyperandrogénie et/ou
un hyperminéralocorticisme
Peuvent avoir une révélation dès la naissance ou tardive ou lors
d’enquête génétique.
Bloc le plus fréquent : en 21 hydroxylase (augmentation de la 17
hydroxy-progestérone)
Aménorrhées secondaires
Syndrome des ovaires polykystiques
= anomalies de la pulsatilité de la LHRH
Associe une anovulation (ou dysovulation) avec un
spanioménorrhée puis aménorrhée,
un hirsutisme souvent associé à une acné,
une obésité de type androïde,
de gros ovaires polykystiques (échographie)
Nécessite un traitement de l’infertilité, de l’hirsutisme, de
l’aménorrhée, de l’obésité.
Tumeurs surrénaliennes ou ovariennes
•
Adénomes surrénaliens, corticosurrénalomes
•
Gonadoblastomes, androblastomes …
Aménorrhées secondaires
Diagnostic différentiel : Hirsutisme idiopathique
Le plus fréquent, hypersensibilité du follicule pileux aux androgènes.
Traitement
de la cause
acétate de cyprotérone (androcur*)
analogue de la LHRH
Spironolactone
épilation électrique ou au laser
5. avec une hyperprolactinémie
Cf cours sur les adénomes à prolactine
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