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• Pour avancer dans le diaporama, cliquez avec la souris. • Pour quitter le diaporama à tout moment, utilisez la combinaison de touches : ALT + F4 Les SES et la série ES Les Sciences Économiques et Sociales sont une des nouvelles matières que les élèves arrivant du Collège découvrent au lycée. A la fin de la seconde de détermination, la série ES est aussi un des choix possibles d ’orientation. L ’objectif de cette présentation est de vous faire découvrir et mieux connaître l ’une et l ’autre... De la section B à la série ES Une matière née dans les années 1960 •Les grandes dates des SES •Les SES aujourd'hui. Un projet novateur •Les méthodes actives au cœur de la pédagogie des SES •« Sciences. Économiques et Sociales » versus « Économie-Sociologie » •Des principes toujours actuels Une filière qui a permis l'accueil des « nouveaux lycéens » Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 3 / 69 Une matière née dans les années 1960 Les SES et la filière B sont nées à la rentrée 66. Elles constituaient ainsi une alternative à la filière scientifique et à la filière littéraire, Il s’agissait dans l’esprit des fondateurs de cette nouvelle section d’enseignement et de cette nouvelle discipline de répondre à un triple objectif : répondre à la demande de scolarisation croissante, assurer une meilleure articulation entre le second degré et l’université, et s’adapter au monde moderne. Les grandes dates des SES 1966 Généralisation de l'enseignement des SES (seconde A4 puis AB) 1969 1er "Bac B" 1969 Création du CAPES de Sciences Économiques et Sociales 1977 Création de l'agrégation de Sciences Sociales 1981 Changements de programme, les SES deviennent une option obligatoire de 2heures pour toutes les classes de Seconde 1982 Mise en place des options de SES pour les 1ères et terminales A et S 1993 A la suite de la réforme Jospin, la série B devient la série ES (Économique et Sociale)avec des programmes et des horaires rénovés 1996 1er Bac ES Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 5 / 69 Les SES aujourd'hui. 44% (2005/2006) des élèves de Seconde générale et technologique choisissent l’option S.E.S. . C’est de loin l’option la plus fréquemment choisie. (http://media.education.gouv.fr/file/38/4/2384.pdf). Les bacheliers B représentaient 12% des élèves de terminale en 1980, La série ES comptabilise 20% des effectifs des élèves de Terminale des séries générales et technologiques (2005/2006), soit à peu près 100 000 lycéens. (http://media.education.gouv.fr/file/38/2/2382.pdf). Ils constituent 31% (en 2005) des bacheliers de l’enseignement général. (http://media.education.gouv.fr/file/61/2/2612.pdf). L ’enseignement de SES est assuré par environ 4000 professeurs (pour l’enseignement public) avec les caractéristiques suivantes : 54% d ’hommes et 46% de femmes. (http://media.education.gouv.fr/file/63/9/2639.pdf). 16% d ’agrégés et 83% de certifiés (adjoints d ’enseignement et autres 1%) 80% dans le public et 20% dans le privé Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 6 / 69 Un projet novateur Dans un Bulletin Officiel de l ’Éducation Nationale de 1966, les fondateurs de l'enseignement des SES, Marcel Roncayolo et Guy Palmade, affirment que "l'originalité d'un tel enseignement est de conduire à la connaissance et à l'intelligence des économies et des sociétés d'aujourd'hui et d'intégrer cette acquisition à la formation générale des élèves, à leur culture. (...). Il s'agit d'assurer l'application correcte d'un esprit expérimental à l'étude des réalités en cause, de fournir les premiers éléments d'une perception de ces réalités, de développer des habitudes intellectuelles propres à leur analyse. L'entreprise ne va pas sans risques, elle n'offre pas le confort d'un enseignement clos sur lui-même". Comprendre les mécanismes économiques, les choix de politiques économiques, avoir la possibilité d'analyser l'organisation de la société dans laquelle on vit, n'est-ce pas là une composante essentielle de la formation civique des lycéens d'aujourd'hui et de la culture générale de tous ? Les méthodes actives au cœur de la pédagogie des SES Pour conduire des élèves de cet âge, à “ la connaissance et à l’intelligence des économies et des sociétés d’aujourd’hui ”, il n’était effectivement pas possible de s’en tenir au “ confort d’un enseignement clos sur lui même ” : il a fallu inventer un nouveau rapport au savoir. Dès le départ, l ’enseignement des SES fait explicitement référence aux méthodes actives. Le travail sur documents, en groupe ou seul, les exposés ou la constitution de dossiers, les enquêtes de terrain, le dialogue constant avec le professeur sont autant de moyens pour l ’élève d ’affiner sa réflexion et d ’acquérir une distance critique nécessaire à la construction de son propre savoir. Le savoir ne vient pas du seul professeur. Il se construit collectivement par la recherche documentaire, la réflexion et le débat en réponse à des questions qui « font sens ». Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 8 / 69 Sciences. Économiques et Sociales vs « Économie-Sociologie » Convaincus de la nécessité de placer les élèves au centre du dispositif, de partir de ce qui a un sens pour eux, les enseignants de SES constatent que les questions posées ne respectent pas les découpages universitaires (à l’image de la “ réalité ” sur laquelle s’interrogent ces élèves) : c’est pourquoi ils combinent les problématiques et les outils d’analyse de différentes disciplines (économie, sociologie, démographie, ethnologie, science politique). Le cours de SES est donc par nature un enseignement pluridisciplinaire . En mobilisant et en combinant des approches, des théories, des concepts issus de différentes sciences sociales, il n ’a d'autre but que de tenter de répondre à des élèves qui cesseraient vite de poser des questions si on leur disait trop souvent que la réponse viendra plus tard, ou qu'elle appartient à un autre champ disciplinaire. Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 9 / 69 Des principes toujours actuels « Mettre l ’élève au centre », « être acteur de sa formation », « former le citoyen », favoriser la recherche documentaire et l ’interdisciplinarité... Tous ces objectifs qui sont aujourd’hui au cœur des évolutions du système éducatif font partie des principes fondateurs des SES. Par ailleurs, le contenu même de l ’enseignement des SES est de plus en plus d ’actualité. Qui peut nier qu ’aujourd’hui, la maîtrise de l ’information économique et sociale et la compréhension des principaux mécanismes est indispensable à tout citoyen ? Cette « 3eme culture » est tout aussi indispensable que la culture scientifique et la culture littéraire pour constituer un(e) citoyen(ne) éclairé(e) et critique. Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 10 / 69 Une filière qui a permis l'accueil des "nouveaux lycéens" La série B puis ES a connu une croissance forte de ses effectifs. Elle a grandement participé à la démocratisation de l ’enseignement secondaire en permettant à des catégories sociales qui n’avaient pas jusque là accès à l ’enseignement secondaire de trouver leur voie. Le développement de la série correspond aussi à un mouvement général de la société. L ’élévation du niveau de qualification s ’accompagne d ’un phénomène de « tertiarisation » des emplois. La série ES répond particulièrement bien à cette exigence et offre des compétences qui préparent à ce type d ’emplois. Choisir les SES en Seconde Choisir les SES en Seconde Une option dans une seconde de détermination L'emploi du temps en seconde Le programme de SES Les cours de SES : quelles méthodes ? Qu'évalue t-on ? Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 12 / 69 Une option dans une seconde de détermination Pourquoi choisir les SES en Seconde ? D ’abord parce que les Sciences Économiques et Sociales offrent un élément de culture générale utile à tous les élèves quelle que soit leur orientation future. Parce que, dans le cadre de la seconde de détermination, elle permet d ’opérer éventuellement un choix en connaissance de cause pour la série ES. En effet, on retrouve l'économie (sous des formes différentes) dans les futures sections ES (Économique et sociale) et STT (Sciences et Technologies Tertiaires). Le choix de l'option SES en 2nde n ’oblige pas à aller en série ES. L'inverse est même possible : on peut aller en ES même si on n ’a pas fait de SES en Seconde. Un rattrapage est prévu et organisé dans de nombreux lycées. A l'inverse, choisir de suivre l'option SES en classe de seconde peut priver l'élève d'une troisième langue (vivante ou ancienne), et ainsi limiter les possibilités de choix d'option en première L. Il faut donc, avant l'inscription au lycée, réfléchir au choix de cette option obligatoire. Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 13 / 69 L'emploi du temps en seconde (1) Enseignements communs à tous les élèves Français Histoire-géographie Langue vivante 1 Mathématiques Physique-chimie Sciences de la vie et de la Terre (SVT) (a) Éducation physique et sportive Éducation civique, juridique et sociale Aide individualisée (b) Heures de vie de classe 4 h 30 (dont 30 min de module *) 3 h 30 (dont 30 min de module *) 3 h (dont 1 h de module *) 4 h (dont 1 h de module *) 3 h 30 (dont 1 h 30 en classe dédoublée) 2 h (dont 1 h 30 en classe dédoublée) 2h 30 min en classe dédoublée 2h 10 h annuelles (http://eduscol.education.fr/D0056/horaires2ndegt.htm). Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 14 / 69 L'emploi du temps en seconde (2) Enseignements de détermination, 2 au choix parmi : Langue vivante 2 (c) Langue vivante 3 (c) Latin (d) Grec (d) Arts (e) Sciences économiques et sociales (SES) Informatique de gestion et de communication (IGC) Mesures physiques et informatique (MPI) Initiation aux sciences de l'ingénieur (ISI) Informatique et systèmes de production (ISP) Physique et chimie de laboratoire (PCL) Biologie de laboratoire et paramédicale (BLP) Sciences médico-sociales (SMS) Éducation physique et sportive (EPS) Écologie-Agronomie-Territoire-Citoyenneté (EATC) (f) Création-design Culture-design Mise à niveau informatique Ateliers artistiques Pratiques sociales et culturelles (f) 2 h 30 (dont 30 min en classe dédoublée) 2 h 30 (dont 30 min en classe dédoublée) 3h 3h 3 h ; 6 h pour les arts du cirque 2 h 30 (dont 30 min en classe dédoublée) 3 h (dont 2 h en classe dédoublée) 3 h en classe dédoublée 3 h en classe dédoublée 3 h en classe dédoublée 3 h en classe dédoublée 3 h en classe dédoublée 3 h en classe dédoublée 5 h (dont 1 h en classe dédoublée) 4 h 30 (dont 3 h 30 en classe dédoublée) 5 h en classe dédoublée 3 h en classe dédoublée 18 h annuelles 72 h annuelles 72 h annuelles (http://eduscol.education.fr/D0056/horaires2ndegt.htm). Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 15 / 69 L'emploi du temps en seconde (3) Options facultatives, 1 au choix parmi : LV2 (c) LV3 (c) Latin (d) Grec (d) Éducation physique et sportive (g) Arts (e') Hippologie et équitation (f) Pratiques professionnelles (f) 2 h 30 (dont 30 min en classe dédoublée) 2 h 30 (dont 30 min en classe dédoublée) 3h 3h 3h 3h 3h 3h (http://eduscol.education.fr/D0056/horaires2ndegt.htm). Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 16 / 69 Le programme de SES (1) Un programme qui vise à “une compréhension du monde contemporain ” “L'objectif de l'enseignement des SES consiste à aider les élèves à devenir des citoyens conscients et responsables en leur fournissant des outils théoriques et méthodologiques, empruntés aux différentes sciences sociales, pour comprendre la société dans laquelle ils vivent”. (Instructions officielles, 1994) Le programme s'organise autour de quatre grands thèmes centrés sur l'économie et la société française qui permettent justement de combiner les différentes approches et les méthodes des SES. Introduction (durée indicative : une semaine) La démarche des sciences économiques et sociales I – La famille, une institution en évolution (durée indicative : quatre à cinq semaines) Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 17 / 69 Le programme de SES (2) II – L’emploi, une question de société (durée indicative : six à sept semaines) La population active La classification socioprofessionnelle III – La production, un espace de relations économiques et sociales (durée indicative : neuf à dix semaines) La diversité des organisations et leurs objectifs La production dans l’entreprise L’organisation du travail et les relations sociales dans les unités de production IV – La consommation, une activité économique, sociale et culturelle (durée indicative : huit à neuf semaines) Les ressources : revenus et crédits Consommation et mode de vie Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 18 / 69 Qu'évalue t-on ? Un manuel de SES, est composé essentiellement de documents (textes, statistiques,…) qu'il faut comprendre par le biais de questions et exploiter par des calculs ou d'autres méthodes. Il faut à la fois maîtriser des connaissances (des “ savoirs ” ) et des méthodes (des “ savoir-faire ”). Savoir utiliser le vocabulaire : Il y a un vocabulaire spécialisé propre aux SES et il faut en connaître le sens précis. C'est à partir des documents que l'on découvrira le vocabulaire spécifique à la discipline et que l'on procèdera ensuite à des synthèses. Savoir lire et construire l ’information économique et sociale. L ’élève doit maîtriser un certain nombre de méthodes nécessaires à la compréhension des informations économiques. Savoir son cours… tout en ne le récitant pas ! Faire des SES c’est savoir utiliser les concepts appris en cours d’année à l’étude d’un problème économique et/ou social. Ce que le professeur va évaluer, ce sont, certes, les connaissances, mais surtout la manière argumentée dont on répond à la question posée. Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 19 / 69 Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 20 / 69 Les cours de SES Le cours est constitué en dossiers correspondant à chaque partie du programme. Pour préparer le cours, il faut lire les documents (textes et statistiques) et répondre aux questions. Le cours est donc une synthèse du travail réalisé par les élèves. Le professeur. ne « dicte » pas un cours mais construit une synthèse grâce aux apports des élèves. La participation orale est très importante A l ’occasion de chaque cours, l ’élève intègre du vocabulaire nouveau et des méthodes nécessaires à la compréhension des documents. Ce sont tous ces éléments qui sont évalués dans les interrogations qui clôturent un dossier. Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 21 / 69 La série ES et le bac ES Un parcours de formation cohérent •Une série de l'enseignement général •Choisir la série ES •Il n'y a pas que les SES dans la série ES… •Une logique de "profils" La première ES •L'emploi du temps •Le programme de SES •L'option en 1ere ES La Terminale ES •L'emploi du temps •Le programme de SES •L'enseignement de spécialité en TES Le Bac ES •Les coefficients et les Horaires •L'épreuve de SES •Le taux de réussite au Bac Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 22 / 69 Un parcours de formation cohérent La réforme de 1992 (réforme Jospin) ne s ’est pas traduite seulement par un changement de nom des séries. L ’objectif était celui d ’un rééquilibrage des séries. “Je suis à peu près certain,sans avoir pour autant d’évaluation objective pour étayer cela, qu’il faut tout d’abord distinguer le profil du bachelier B et celui du bachelier ES. L’impression que partagent de nombreux collègues responsables de premiers cycles est que les “nouveaux” bacheliers de sciences économiques et sociales sont plus motivés, plus cultivés et, disons-le, en moyenne plus aptes à l’analyse que ne l’étaient les “anciens” bacheliers B, du moins pour ceux que nous accueillons dans nos premiers cycles.“ B. Belloc : Professeur d ’université( sciences économiques) Toulouse Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 23 / 69 Une série de l'enseignement général Aujourd'hui,dans la filière d'enseignement général, le lycéen a le choix, à partir de la première, entre la série (L), la série scientifique (S) et la série économique et sociale (ES). Par ailleurs, le lycéen peut aussi s ’orienter vers la filière technique avec en particulier la série sciences et technologies du tertiaire (STT) ou la série sciences médico-sociales (SMS ). Enfin, parallèlement aux filières d ’enseignement général et technique, il existe une filière professionnelle qui prépare aux différents baccalauréats professionnels. Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 24 / 69 Choisir la série ES A l ’issue de la seconde de détermination, le conseil de classe va devoir se prononcer sur les vœux des élèves et de leurs parents. L'orientation en Première E.S, pour être positive, doit prendre en compte les qualités suivantes: 1 - Un intérêt pour la vie économique, sociale et politique des sociétés contemporaines, et pour l’histoire. 2 - Des qualités littéraires ( Quatre dissertations au baccalauréat ). 3 - Le goût pour le raisonnement inductif et déductif. 4 - La maîtrise de deux langues. Pour ceux qui n'ont pas suivi cette option, l’orientation en E.S. est encore possible. L'élève bénéficiera d'une heure supplémentaire en Première E.S. pour une remise à niveau dans cette discipline dominante. Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 25 / 69 Il n'y a pas que les SES dans la série ES… La série ES est une série équilibrée qui, malgré le titre, ne se limite pas aux Sciences Économiques et Sociales . Elle constitue un pôle « Sciences Humaines » où l ’Histoire-Géographie a une place tout à fait essentielle. De même, les Mathématiques, dont le programme est adapté à la série, jouent un rôle essentiel dans la série et contribuent à constituer un profil important. Le Français est, bien sûr, essentiel étant donné l ’importance de l ’expression écrite dans cette série. Enfin, les langues ne doivent pas être négligées car elles jouent un rôle déterminant dans la réussite de beaucoup de projets « post-baccalauréat » Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 26 / 69 Une logique de "profils" Le choix des options en 1ere et de l’enseignement de spécialité en Terminale doit dépendre des projets de l'élève et de ses motivations. - L’option de Sciences Économiques et sociales est bien adaptée aux élèves qui veulent faire des études de droit, d'administration économique et sociale, de sociologie, d'histoire et de Géographie ou de sciences politiques. En Première E.S. l’enseignement porte sur la science politique. En Terminale E.S., il approfondit les théories économiques et les théories sociologiques. Ces deux enseignements sont complémentaires de ceux du tronc commun. - L’option de Mathématiques s'adresse aux élèves qui souhaitent faire des études de sciences économiques à la faculté ou qui veulent s’engager dans des classes préparatoires aux écoles de commerce (HEC "voie économique"). Il s'agit de mathématiques appliquées aux sciences économiques et sociales (statistiques, courbes d'offre et de demande...). - L’option Langues convient aux élèves qui souhaitent s'orienter dans des études littéraires (Langues, Lettres, Langue étrangère appliquée, ...) ou touristiques ( BTS, DUT tourisme ). Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 27 / 69 La première ES Les SES sont enseignés en 1ere ES à raison de 4 heures plus une heure dédoublée (si les effectifs le demandent) . Il existe également, depuis la rentrée 96, une option “Science politique” qui donne lieu à une séance supplémentaire de 2 heures. Les objectifs du cours de 1ere sont bien sûr différents de la classe de seconde. Voyons ce que disent les textes officiels : " La première est conçue comme un apprentissage des rudiments de sciences économiques et sociales. L'approche est donc résolument analytique et statique : l'élève doit acquérir des bases solides. Dans le domaine de l'expression c'est en première que doit être entrepris l'apprentissage de la dissertation économique et sociale. On restera essentiellement dans le cas français." Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 28 / 69 L'emploi du temps – Première ES Enseignements obligatoires Sciences économiques et sociales Histoire et géographie Français Philosophie Mathématiques Langue vivante 1 (a) Langue vivante 2 (a) (b) Enseignement scientifique (c) Éducation physique et sportive (g) Éducation civique, juridique et sociale Travaux personnels encadrés (e) Heures de vie de classe 5 h (dont 1 h en classe dédoublée) 4h 4h 3 h (dont 1/2 h en classe dédoublée) 2 h 30 (dont 1 h en classe dédoublée) 2 h (dont 1 h en classe dédoublée) 1 h 30 (dont 1/2 h en classe dédoublée) 2h 30 min en classe dédoublée 2h 10 h annuelles Un enseignement obligatoire à choisir parmi : Mathématiques Sciences économiques et sociales Langue vivante 1 (d) Langue vivante 2 (b) (d) 2h 2h 2h 3h Options facultatives : 2 au plus Latin Grec Langue vivante 3 (a) (b) Éducation physique et sportive 3h 3h 3h 3h Arts (h) 3h (http://eduscol.education.fr/D0056/horairesseriees.htm). Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 29 / 69 Le programme de SES (1) Le programme de 1ere ES “Lien marchand, lien social, lien politique” 1. Les activités économiques et sociales 1.1 Les activités économiques Une représentation du fonctionnement de l'économie Les acteurs et leurs relations Les échanges extérieurs La mesure de l'activité économique Le financement de l'économie 1.2 L'organisation sociale La structure sociale La socialisation : déterminismes et interactions La culture : transmission et construction collective Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 30 / 69 Le programme de SES (2) 1.3 L'organisation politique État de droit Niveaux de pouvoir Citoyenneté 2. La régulation économique et sociale 2.1 La coordination par le marché Marché et société Les mécanismes du marché Formation de l'offre, de la demande et du prix d'équilibre sur un marché Rôle des marchés et régulation concurrentielle La pluralité des situations de marché Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 31 / 69 Le programme de SES (3) L'entreprise et les marchés Les stratégies des entreprises Le contrôle de la concurrence Les limites du marché 2.2 L'action des pouvoirs publics Les fondements de l'intervention des pouvoirs publics: allocation, redistribution, régulation, réglementation Les moyens d'action des pouvoirs publics Les limites de l'intervention des pouvoirs publics L'organisation des pouvoirs publics et son efficacité 2.3 Régulation et cohésion sociale Contrôle social : normes et interactions Construction des normes Conformité et déviance Conclusion : Régulation sociale et conflits Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 32 / 69 L'option en 1ere ES (1) Les élèves de première ES doivent choisir une option obligatoire parmi les 3 suivantes : Langue vivante (2heures) Mathématiques appliquées (2 heures) Sciences économiques et sociales (2 heures) En principe, le choix de l'option obligatoire en première ne conditionne pas le choix de l'enseignement de spécialité en terminale. Un élève ayant choisi l'option "mathématiques appliquées" en première pourrait choisir l'enseignement de spécialité SES en terminale. Mais en fait, on observe que le choix d'une matière en option en première est conservée en enseignement de spécialité en terminale. Il faut donc déterminer son choix d'une option en première sur celui de la spécialité en terminale.. Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 33 / 69 L'option en 1ere ES (2) Le programme de l'option SES (version simplifiée) 1. Pouvoir politique et régulation sociale 1.1. La notion de pouvoir. 1.2. Le pouvoir politique et sa spécificité. 1.3. Droit et régulation sociale. 2. Système politique et démocratie. 2.1. La spécificité des systèmes démocratiques. 2-2. Les aspects institutionnels de la démocratie 2.3. Les différents niveaux de décision politique. 3. Participation politique et citoyenneté. 3.1.Règles et comportements électoraux. 3.2.Mobilisation et action collective. 3.3. Citoyenneté et lien social. Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 34 / 69 L'option en 1ere ES (3) L’option “Sciences économiques et sociales” de la classe de première ES, introduite à la rentrée 96, vise à approfondir l’étude de la dimension politique des phénomènes économiques et sociaux. Ce cours a en fait trois objectifs, complémentaires des objectifs généraux de la discipline : - Renforcer la complémentarité et la cohérence des programmes de SES : il y a maintenant un choix supplémentaire offert aux élèves de la section ES. L ’étude des thèmes de 1ere prépare aussi à l ’Enseignement de Terminale. - Offrir une première approche de la science politique qui pourra ensuite constituer un projet d’études supérieures. - Participer à la formation du citoyen nécessaire au fonctionnement d’une démocratie par une meilleure compréhension de la société. Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 35 / 69 La Terminale ES La Terminale ES est une année exigeante où le nombre d ’heures de cours est important. Depuis la rentrée 2001, les élèves de Terminale peuvent également ajouter à leur emploi du temps, les Travaux Personnels Encadrés (TPE) qui sont évalués au bac comme option facultative (seuls les points au dessus de 10 sont comptés) Le baccalauréat est le 1er diplôme universitaire et la « clé » qui ouvre les portes des études supérieures. Cette année de Terminale est donc aussi le moment où chaque élève va devoir préciser son projet individuel et faire des choix d ’orientation post-bac. C’est une décision importante qui demande une bonne information et une réflexion juste sur ses capacités et ses envies. Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 36 / 69 L'emploi du temps – Terminale ES Enseignements obligatoires Sciences économiques et sociales Histoire et géographie Français Philosophie Mathématiques Langue vivante 1 (a) Langue vivante 2 (a) (b) Enseignement scientifique (c) Éducation physique et sportive (g) Éducation civique, juridique et sociale Travaux personnels encadrés (e) Heures de vie de classe 6 h (dont 1 h en classe dédoublée) 4h 4h 4h 2 h (dont 1 h en classe dédoublée) 2 h (dont 1 h en classe dédoublée) 2h 30 min en classe dédoublée 10 h annuelles Un enseignement obligatoire de spécialité à choisir parmi : Mathématiques Sciences économiques et sociales Langue vivante 1 (d) Langue vivante 2 (b) (d) 2h 2h 2h 3h Options facultatives : 2 au plus Latin Grec Langue vivante 3 (a) (b) Éducation physique et sportive 3h 3h 3h 3h Arts (h) 3h (http://eduscol.education.fr/D0056/horairesseriees.htm). Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 37 / 69 Le programme de SES Programme de l’enseignement obligatoire (abrégé) Introduction : croissance, développement, changement social 1 – Travail et emploi 2 – Investissement, capital et progrès technique 3 – Ouverture internationale et mondialisation 4 – Changement social et solidarités 5 – Changement social et conflits 6 – Changement social et inégalités 7 – Le rôle économique et social des pouvoirs publics programme complet : ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2002/hs7/ses.pdf Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 38 / 69 L'enseignement de spécialité en TES Programme de l’enseignement de spécialité 1. Le processus de rationalisation des activités sociales à partir de l’analyse de Weber 2. La division du travail à partir des analyses de Smith et Marx, et la relation salaire/emploi à partir de l’analyse des classiques, des néo-classiques et de Keynes 3. Progrès technique et croissance à partir de l’analyse de Schumpeter 4. L’échange international dans le développement économique à partir de l’analyse de Ricardo 5. Nature et formes du lien social à partir de l’analyse de Durkheim 6. Les relations entre conflits de classes et changement social développé par Marx 7. Le développement de la société démocratique et l’égalisation des conditions à partir de l’analyse de Tocqueville ; l’inégalité des chances chez Boudon et Bourdieu 8. Le rôle économique des pouvoirs publics à partir des travaux de Keynes et Friedman ; le rôle des pouvoirs publics en matière de consommations collectives à partir des analyses d’Adam Smith Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 39 / 69 Le Bac ES "Le bac ES a la réputation d'être un bac touche à tout. Cette expression doit être prise au sens positif : on veut dire par là que les élèves qui le préparent reçoivent une formation générale très diversifiée. Trois grands piliers le soutiennent: les sciences humaines (en terminale ES, les sciences économiques et sociales, l'histoire-géographie et la philosophie représentent près de 50 % de l'horaire global et des coefficients au baccalauréat) ; les lettres et langues (en plus du français, on se forme obligatoirement à deux langues étrangères au minimum ; on peut en faire une troisième ou opter pour une des deux langues anciennes ) ; les mathématiques et les sciences (ces dernières en option). Cela représente un avantage évident : à partir d'une culture générale aussi polyvalente, les bacheliers de la série ES sont susceptibles de se diriger vers une très large palette d'enseignements supérieurs." Bruno Magliulo Documents pour l ’Enseignement Économique et Social n° 110 décembre 1997 Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 40 / 69 Les coefficients et les horaires des épreuves (http://eduscol.education.fr/D0056/bacseriees.htm). Liste des épreuves obligatoires* 1 Français 2 Français 3 Enseignement scientifique TPE (travaux personnels encadrés) 4 Histoire et géographie 5 Mathématiques 6 Sciences économiques et sociales 7 Langue vivante 1 (étrangère) 8 Langue vivante 2 (étrangère ou régionale) 9 Philosophie 10 Éducation physique et sportive Coefficients Nature de l'épreuve Épreuves anticipées 2 écrite 2 orale 2 écrite orale 2 (4) Épreuves terminales 5 écrite écrite 5 ou 7 (1) 7 ou 7 + 2 (1) écrite 3 écrite 3 ou 3 + 2 (1) orale 4 écrite 2 CCF (contrôle en cours de formation) Épreuve de spécialité (une au choix du candidat) Durée 4 heures 20 minutes 30 minutes pour un groupe de 3 candidats 4 heures 3 heures 4 heures ou 4 heures et 1 heure (1) 3 heures 20 ou 30 minutes (1) 4 heures Sciences économiques et sociales (2) ou Mathématiques (2) ou Langue vivante 2 de complément (étrangère ou régionale) (2) 11 ou Langue vivante 1 de complément (étrangère) 2 orale 20 minutes 2 CCF (contrôle en cours de formation) Épreuves facultatives : deux au maximum (5) orale 20 minutes ou ou Langue vivante étrangère écrite 2 heures (selon la langue) Langue régionale orale 20 minutes Latin orale 15 minutes Grec ancien orale 15 minutes Éducation physique et sportive CCF (contrôle en cours de formation) Arts : arts plastiques ou cinéma-audiovisuel ou danse ou histoire orale 30 minutes des arts ou théâtre ou musique orale 40 minutes Éducation physique et sportive de complément (3) Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 41 / 69 L'épreuve de SES Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 42 / 69 L ’épreuve de spécialité Enfin, l'épreuve d'enseignement de spécialité fait l'objet d'une production séparée de l'enseignement obligatoire d'une durée d'une heure (les candidats disposent d'une heure en plus des 4 heures d'enseignement obligatoire pour traiter le sujet d'enseignement de spécialité en SES) . Les candidats ont le choix entre deux sujets. Chaque sujet est composé d’un ou deux documents (dont un texte d’auteur) et de trois questions. Pour l ’EDS de Mathématiques, l ’évaluation est incluse dans l ’épreuve obligatoire et remplace un exercice obligatoire par un exercice « spécialisé » L ’EDS de langue vivante se déroule à l ’oral. Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 43 / 69 Le taux de réussite au Bac Baccalauréat B Baccalauréat ES 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 68,8 66,3 69,3 67,4 73,4 71,6 76,8 77,6 79,8 78,1 77,8 79,5 81,5 81,7 84,2 84,3 (http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.asp?ref_id=NATFPS07237&tab_id=379). Les mentions au Bac ES % 2002 2003 2004 2005 Filles Assez bien 20,6 22,4 23,7 24,8 Garçons Bien / TB Assez bien 6,5 17,7 8,6 19,0 8,8 19,9 10,1 22,6 Bien / TB 4,6 5,3 5,7 7,2 Ensemble des mentions 25,5 28,6 30,0 33,1 (http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.asp?ref_id=NATCCF07202&tab_id=372). Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 44 / 69 Une série qui offre de nombreux débouchés –Que font les Bacheliers ES ? •Le schéma des études post-bac •Les choix des élèves –Les études universitaires •Bien travailler à l'université •Quelques chiffres •L ’économie à l ’université –Les études courtes •BTS et IUT •Les choix des élèves –Les classes préparatoires et les grandes écoles •Les classes prépas commerciales •Les classes prépas Lettres et sciences sociales •Les Instituts d ’Études Politiques ("Sc. Po") •Quelques chiffres –Les raisons de la réussite des élèves •La polyvalence de la série •Des méthodes qui préparent à l'enseignement supérieur Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 45 / 69 Que font les Bacheliers ES ? 98% des bacheliers ES choisissent de poursuivre des études supérieures. Des études courtes (STS, IUT) aux études universitaires en passant par les classes préparatoires aux grandes écoles, les possibilités sont nombreuses. Depuis le passage de la section B à la section ES, celles-ci se sont même élargies. Le profil « SES-Maths » a notamment ouvert les portes des écoles de commerce et des études économiques aux élèves de ES. Ceux-ci y réussissent aussi bien que les autres séries et y sont de plus en plus nombreux. Mais il serait réducteur de limiter les débouchés de la série ES aux seules études économiques. La série ES offre de nombreux débouchés... Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 46 / 69 Le schéma des études post-bac (http://www.onisep.fr/onisep-portail/portal/media-type/html/group/gp/page/interieur.espace.schema/js_peid/InitGPSchema/js_peid/Schema). Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 47 / 69 Les choix des élèves (http://media.education.gouv.fr/file/42/8/2428.pdf). Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 48 / 69 Les études supérieures courtes Les études supérieures courtes ont les faveurs des lycéens. Un peu plus d’un cinquième des élèves de ES se retrouvent en STS ou en IUT. Mais ce chiffre masque un nombre important d ’ES qui veulent aller dans ces filières. En effet, beaucoup d ’étudiants sont en fait inscrits « par défaut » parce qu’ils n ’ont pas obtenu d ’admission dans l ’une de ces filières sélectives. Ce qui attire les élèves tient en plusieurs points - la sélectivité de ces sections donne plus de valeur au diplôme. - la professionnalisation permet à beaucoup de trouver un emploi rapidement - l ’encadrement séduit ceux que l ’autonomie de la fac effraie De plus, un nombre croissant d ’élèves débutent par des études courtes pour « assurer » et poursuivent ensuite vers des filières de l ’enseignement supérieur long. Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 49 / 69 BTS et IUT Les IUT (Instituts Universitaires de Technologie)sont des établissements dépendants d ’une université mais possédant une grande autonomie sur le plan pédagogique. Les étudiants y sont très encadrés dans une organisation qui rappelle le lycée. Les IUT préparent en deux ans à 24 DUT (Diplôme Universitaire de Technologie) dont une dizaine sont appropriés aux élèves de ES. Ceux-ci sont 11,5% a y être admis. Les STS (Sections de Techniciens Supérieurs) sont proposées dans les établissements publics (lycées) et privés. Les STS proposent en principe des formations plus professionnalisées que les IUT. Ils s ’adressent en priorité aux bacheliers techniques mais les élèves de ES peuvent y postuler. La formation est de deux ans et débouche sur un BTS (Brevet de Technicien Supérieur. Les ES sont 11,5% dans ces sections. Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 50 / 69 Origine des élèves de STS (http://media.education.gouv.fr/file/42/3/2423.pdf). Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 51 / 69 Les choix des élèves Voici les cinq spécialités de DUT vers lesquelles les bacheliers ES s ’orientent en priorité DUT Carrières juridiques DUT techniques de commercialisation DUT gestion logistique et Transports DUT Gestion des entreprises et des administrations DUT information et communication (Source MEN, DPD 1999, cité dans B.Magliulo « Que faire avec un bac ES » L ’Étudiant) Pour les BTS, une quinzaine intéresse les bacheliers ES, parmi eux : Action commerciale, Assurance, Commerce international, Communication des entreprises, Comptabilité et gestion, Force de vente, Informatique de Gestion, Hôtellerie et restauration, Tourisme et loisirs, Assistant de direction, Assistant secrétaire trilingue... Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 52 / 69 Les études universitaires Les bacheliers ES s’orientent en grande majorité vers les universités : près de 60% d’entre eux se sont inscrits en première année de fac. Ils concentrent leurs choix principalement sur trois secteurs d’étude : - Économie et gestion -AES (17%) - Droit (15,5%) - Lettres, arts et sciences humaines (17%) Des choix tout à fait logiques en regard des caractéristiques du bac ES. C ’est d ’ailleurs dans ces filières que leurs chances de réussite sont les plus élevées. Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 53 / 69 Bien travailler à l'université Le déroulement d ’une année d ’études universitaires obéit à des règles très différentes de celles qui régissent la vie du lycée. La rentrée universitaire est plus tardive (mi-octobre) et l ’année se termine plus tôt (mi-mai). La durée des enseignements à la fac est de dix-huit à vingtcinq heures par semaine soit un bon tiers de moins qu ’au lycée. Une année universitaire représente de quatre cents à six cents heures d ’enseignement soit moitié moins qu ’en STS, en IUT ou en classe prépa (mille heures par an). Pourtant, on travaille beaucoup en fac, mais la charge de travail personnel est très importante. Il faut donc être très motivé et autonome pour travailler et s ’organiser par soi même. Le travail universitaire ne convient donc pas à tous les types d ’élèves… Les facs évoluent et proposent cependant un encadrement de plus en plus important par les séances de travaux dirigés avec présence obligatoire. La part des travaux dirigés par rapport aux cours magistraux peut varier du simple au double selon les universités. C ’est un critère de choix important... Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 54 / 69 Quelques chiffres (http://media.education.gouv.fr/file/43/0/2430.pdf). Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 55 / 69 Quelques chiffres (2) (http://media.education.gouv.fr/file/58/6/2586.pdf). Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 56 / 69 Les études d ’économie à l ’université Les études d ’économie à l ’université se retrouvent dans deux DEUG (Diplôme d ’Études Universitaires Générales) Le DEUG «Économie et gestion » est composé de trois pôles disciplinaires : -analyse économique (micro et macroéconomie, analyse monétaire…) -techniques quantitatives (mathématiques, statistiques et informatique) - sciences de gestion et connaissance de l ’entreprise Ces trois pôles sont complétés par des enseignements de langues et de sciences humaines et sociales. Le DEUG « AES » (Administration Économique et Sociale) est plus interdisciplinaire. Il s ’appuie sur les sciences juridiques et politiques (droit privé et public), les sciences sociales et humaines (sociologie et histoire économique) et les sciences économiques et de gestion (moins mathématisées qu ’en éco-gestion). Tout cela est complété par les langues vivantes et les mathématiques. Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 57 / 69 Les classes préparatoires et les grandes écoles L ’admission en classe préparatoire passe d ’abord par la constitution d ’un dossier. Les classes prépas sont donc très sélectives et réservées aux bons élèves. Ceux-ci doivent surtout s ’adapter très vite au « style prépa » fait d ’un très gros volume de travail, d ’interrogations écrites et orales hebdomadaires (les « colles »), d exigences importantes des professeurs et d ’un certain esprit de compétition. Il faut très vite se mettre dans le bain sous peine de couler… Il y a deux types de prépa ouvertes aux élèves de ES : les prépas commerciales et « Lettres et Sciences Sociales » En dehors des prépas, il faut aussi évoquer les grandes écoles accessibles dès le baccalauréat. C ’est en particulier le cas des IEP (Institut d ’Études Politiques, « sciences po » ) qui s ’ouvrent de plus en plus aux élèves de ES. Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 58 / 69 Les classes préparatoires et les grandes écoles (http://media.education.gouv.fr/file/42/2/2422.pdf). Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 59 / 69 Les classes prépas commerciales Il existe plusieurs types de classes préparatoires économiques et commerciales : la voie « scientifique » pour les bacheliers S, la voie « technologique » pour les STT et la voie « économique » pour les ES et les L-Maths. Ces classes préparent en deux ans aux principaux concours d ’entrée aux grandes écoles de commerce. Horaires hebdomadaires des classes prépa de la voie économique Matières 1ere année 2eme année Maths et informatique 8 8 Culture générale et sc.humaines 6 6 Analyse éco et histoire contemporaine 6 6 Micro/macroéconomie 2 2 Langue Vivante 1 3 3 Langue Vivante 2 3 3 EPS 2 2 Total 30 30 Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 60 / 69 Les classes prépas commerciales (2) Pourcentage . H EC ESSEC ESCP d’admis provenant de l’option économique sur l’ensemble des admis 1996 1997 1998 1999 2000 14,29 14,14 15,52 21,57 12,9 19,71 27,27 23,89 27,56 24,05 21,47 25,33 27,9 29,85 21,4 N.B. – Concours d’entrée en première année après CPGE – Source CCIP Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 61 / 69 Les classes prépas « Lettres et sciences sociales » Cet enseignement a été introduit à la rentrée 1982 en Lettres supérieures et à la rentrée 1983 en Première supérieure pour les élèves ayant choisi le groupe " S " (enseignement de Mathématiques et d’Économie et sciences sociales à côté des études littéraires " classiques "), dénommé ensuite groupe " B-L ". L’épreuve écrite obligatoire de sciences sociales, organisée dans le cadre d’une banque d’épreuves inter-ENS (Ulm, Fontenay-St-Cloud, Cachan), se présente désormais sous la forme d’une dissertation appuyée sur un dossier documentaire. Les épreuves orales et les coefficients des épreuves sont spécifiques à chaque ENS. On notera que les étudiants de la filière B-L, outre les concours des ENS, ont la possibilité de se présenter à d’autres écoles : ENSAE, (Écoles de commerce HEC, ESSEC, ESCP), IEP, Écoles de journalisme…etc. Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 62 / 69 Les Instituts d ’Études Politiques ("Sc. Po") Parmi les grandes écoles accessibles au niveau du baccalauréat , « Sciences Po » a une place à part. Au concours d ’entrée des IEP, les bacheliers ES obtiennent de bon résultats au regard des bacheliers des autres séries (28% des admis à Paris, 48% à Lyon, 49% à Grenoble, 37% à Lille, Aix et Strasbourg). La barrière des mathématiques ne jouent pas, ce qui renforce les chances des élèves de ES. Le concours d ’entrée a même été modifié pour proposer une épreuve ressemblant beaucoup au programme de SES. Les IEP proposent quatre sections : La section service public La section économique et financière La section communication et ressources humaines La section internationale Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 63 / 69 Les raisons de la réussite des élèves A la fin des années 1990, environ 6 bacheliers ES sur 10 ont obtenu un diplôme de niveau bac + 2, en deux ans ou plus, toutes filières confondues. Commet expliquer ces bons résultats ? Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 64 / 69 La polyvalence de la série La voie économique et sociale dispense une formation de culture générale reposant sur trois pôles : les sciences humaines (SES, histoire et géographie, philosophie), les lettres et les langues, les mathématiques et les sciences (en option en première et terminale). Cette polyvalence offre des débouchés variés aux bacheliers ES, avec de bonnes chances de réussite. De plus, depuis l'année scolaire 1995/1996 a été mis en place un profilage du baccalauréat avec le choix obligatoire d'un enseignement de spécialité et le choix d'un option facultative. Cela permet aux élèves de ES (le même phénomène se produit aussi pour les autres voies L et S) d'augmenter leurs chances d'accéder à certaines filières sélectives, de mieux préparer leurs études supérieures grâce à un choix judicieux des enseignements optionnels et de spécialité. Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 65 / 69 Des méthodes qui préparent à l'enseignement supérieur Depuis leur création, les SES, et les autres disciplines fondamentales du baccalauréat ES, utilisent abondamment les méthodes actives et ainsi, développent le travail autonome de l'élève (recherche documentaire, exposés, travail en petits groupes, enquêtes, production utilisant les technologie de l'information et de la communication, etc.). "Comme chacun le sait, [ces méthodes] sont les plus fortement prometteuses de potentiel de réussite dans les études universitaires". (Bruno Magliulo, "de la bonne réussite des bacheliers ES en premier cycle universitaire", DEES n°110, décembre 1997, p17) Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 66 / 69 Conclusion Manifeste pour une "3eme culture" L’école est invitée à s’adapter aux exigences du XXIe siècle, à combattre les inégalités sociales, à s’ouvrir aux savoirs d’aujourd’hui pour mieux comprendre le monde contemporain. Et pourtant, la place des sciences sociales dans le système éducatif reste très modeste. La récente réforme du lycée exclut les sciences économiques et sociales de la formation de base d’un élève de seconde, elle reste une option. La série ES qui correspond à une demande sociale réelle, doit être constamment défendue contre tous ceux qui veulent revenir au lycée du passé, avec ses deux voies consacrées depuis la réforme de 1902, les sciences et les humanités classiques. La troisième culture, celle des sciences économiques et sociales, conduit à percevoir le monde social comme l’œuvre des hommes, elle permet de comprendre les faits économiques et sociaux, les décisions de politique économique et sociale, qui constituent l’environnement ordinaire de chaque citoyen. Les citoyens d’une démocratie doivent apprendre à déchiffrer et à lire cet univers de la même manière qu’on apprend à déchiffrer et à lire des textes littéraires et philosophiques ou à s’approprier des connaissances scientifiques et technologiques. Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 67 / 69 Sources (1) « Que faire avec un Bac Es »(édition 2000) Bruno Magliulo collection l'Étudiant, « De la 3eme à la 2nde, tout pour réussir son entrée au lycée » (coll) Albin Michel Education 2000 « Points de repères sur l ’enseignement des sciences économiques et sociales » Inspection générale de SES 2000 « Choisir les SES » pages web du groupe SES de l ’académie de Bordeaux http://www.ac-bordeaux.fr/Pedagogie/SES/voie « Série ES, une filière de réussite pour le lycée de demain » plaquette APSES (Ass. Des Professeurs de Sc. Eco et Sociales) 1999. « Quelle place pour les SES dans le lycée de demain ? » Pascal Combemale et Henri Lanta, APSES INFO n° 24, 1999 Regards sur le système éducatif français Ministère de l ’Éducation Nationale Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 68 / 69 Sources (2) •Ministère de l’Éducation : évaluation et statistiques http://www.education.gouv.fr/pid53/evaluation-statistiques.html •Eduscol : http://eduscol.education.fr/default.htm • INSEE : enseignement et éducation http://www.insee.fr/fr/ffc/accueil_ffc.asp?theme=7 •ONISEP : accueil étudiant http://www.onisep.fr/onisep-portail/portal/media-type/html/group/gp/page/accueil.profil.etudiant.psml •L’ Étudiant : Que faire après le bac ES ? http://www.letudiant.fr/bac/bac---que-faire-apres-le-bac-.html Conception et réalisation : Philippe Watrelot / Actualisation : Bruno Déchamps 69 / 69
