Les bactéries et la peau

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La flore cutanée bactérienne résidente
La flore cutanée bactérienne
Flore résidente
Flore transitoire
La flore cutané bactérienne résidente :
Les bactéries et la peau
Michèle Girouard md
Flore cutanée bactérienne résidente
50% :
Staphylocoque épidermidis, hominis, haemolyticus
50% :
Corynébactérium
Acinetobacter
Quelques Gram - : E. coli, Klebsiella, Proteus, Enterobacter
Propionibactérium
Bactérie riches en structures d’attachement aux récepteurs
épidermiques
Bactéries non pathogènes, leur colonisation occasionne des
problèmes cutanés mineurs
Font compétition aux bactéries pathogènes
Le corynébacterium
L’humidité et l’occlusion en favorisent la colonisation d’où :
Bromhydrose axillaire : Mauvaise odeur
Trichomycose axillaire ou pubienne : Manchons autour des poils
Kératolyse punctiforme plantaire :
Érosions superficielles de 1 à 2 mm aux plantes
Érythrasma :
Aisselles, aines, entre les orteils
Plaques rouges brunâtres nettes, squameuses
o Fluorescence corail à l’examen à la lampe de Wood
Diagnostic différentiel :
o Infections fongiques
Érythrasma
Tinea cruris : infection fungique
Les batonnets gram –
Le corynebacterium et les bâtonnets Gram -
Humidité favorise la X des bâtonnets Gram – de la flore résidente
Colonisation de l’intertrigo ou du tinea pedis par ces Gram – :
accentuation de l’inflammation :
o plus rouge et plus suintant
Colonisation des plaies trop d’humides
Arrêt de guérison
Douleur augmentée
Odeur
Écoulement + abondant
Traitement des troubles reliés au corynébactérium :
Antibiotiques topiques
Antifungiques topiques de type imidazole
Traitement des troubles reliés aux Gram – :
Antibiotiques topiques qui couvrent les Gram Pour éviter les récidives des troubles reliés à la colonisation par le
corynébactérium et les Gram - :
Folliculite à Gram – :
Limiter l’humidité :
Antisudorifiques
Poudres
pustules tour de bouche dans l’acné sous antibiothérapie
prolongée, par colonisation des follicules par des Gram -
Propionibacterium acnes
Le propionibactérium acnes a besoin de sébum
Existe quasi exclusivement en zones sébacées
Atteint son maximum à la puberté
Joue un rôle dans l’inflammation des lésions d’acné
o Papules érythémateuses
o Pustules
o Kystes inflammés
Flore cutanée bactérienne transitoire
Ce sont des bactéries pathogènes qui ne survivent sur la peau que
quelques heures
Ne s’y multiplient pas sauf sous des gants de mains non
lavées
Faible capacité d’attachement à moins que la peau ne soit
blessée
S’il y a un bris cutané pour s’attacher, elles se multiplient puis
peuvent entrer dans les tissus et causer une infection
Transmises entre humains ou par contact avec des objets inertes
La densité de la flore résidente et transitoire des mains chez les
travailleurs de la santé est de 102 à 104 germes/cm2. Il
semblerait qu’elle augmente de 16 micro-organismes par
minute de soins auprès d’un patient
Le Médecin du Québec, vol 41, #7, juillet 2006
La flore cutanée bactérienne transitoire
Flore cutanée bactérienne transitoire
Les études montrent que le lavage des mains avec une solution
antiseptique ou une solution hydro alcoolisée, élimine 99 % de la
flore transitoire
Les souillures et le C. difficile nécessitent toutefois un lavage
avec eau et savon
Streptocoque pyogène groupe A béta-hémolytique
Staphylocoque Aureus
Pseudomonas
Résistance naturelle de la peau contre l’infection
La concurrence des bactéries de la flore résidente
Épiderme intact
Couche cornée qui s’élimine régulièrement
Ph acide de 5.5
Couche lipidique antimicrobienne
Faiblesse naturelle contre l’infection
Annexes (poils, ongles) : ouvertures donc des portes d’entrée
Infections à streptocoque
Streptocoque pyogène du groupe A βhémolytique : 2 sérotypes
Pharyngé
Cutané
Sérotype pharyngé
Infections cutanées à streptocoque
Sérotype cutané
Réponse immunitaire :
ASO
Complications :
Glomérulonéphrite en 10 j
Rhumatisme articulaire aigu
Scarlatine
anti-DNAse
anti-hyaluronidase
Glomérulonéphrite en 21 j
Rhumatisme articulaire aigu rare
Scarlatine
Infections cutanées à streptocoque
Impétigo non bulleux
Impétigo non bulleux
Érysipèle
Cellulite
Infections invasives à streptocoque
Maladie cutanée due à des toxines :
Choc toxique
Fièvre scarlatine
Érythème périnéal récidivant
Infections secondaires
S. pyogène, sérotype cutané, meurt vite en peau saine, le
sérotype pharyngé a plus d’affinité pour les muqueuses
En transit sur la peau de 1% des gens
Dans le pharynx et le nez chez 10 % des gens
Bris de l’épiderme
Bactéries adhèrent, se multiplient et causent une infection
Facteurs favorisant :
Température ambiante élevée
Humidité
Pauvre hygiène
Surpopulation :
o Garderie, prison
Agents étiologiques
Streptocoque pyogène et/ou Staphylocoque aureus
o A partir du tour du nez ou du tour de la bouche
o Multiplication sur un bris de peau
Infection de l’épiderme
L’infection cutanée la + commune de 2 à 6 ans, mais se voit à tout âge
Très contagieux, s’étend vite sur la peau et entre individus
Présentation :
Sur une discrète blessure, une irritation, de l’eczéma, un Herpès
simplex
Tour du nez, de la bouche, sur les membres
Agglomérations de vésicules fragiles sur fond rouge qui se brisent
rapidement, suintent
Croûtes jaunes mielleuses
Impétigo non bulleux
Impétigo non bulleux
Traitement :
Antibiotique topique couvrant les Gram + avec une bonne
pénétration cutanée :
Mupirocin
Acide fucidique
Antibiotique par la bouche, quand l’atteinte est plus
extensive
doit couvrir le streptocoque et le staphylocoque
Érysipèle
Contour net
S’étend en périphérie, guérison centrale :
rose pâle puis hypopigmentation au centre
guéri en 2 à 3 semaines sauf si dermite chronique
A la culture : Cocci en chaînette Gram +
Différentiel :
Herpes simplex, varicelle, dermite contact
Complications :
Cause la majorité des cas de GMN aiguë post-streptococcique :
o analyse d’urine un mois après
Lymphangite, cellulite
Scarlatine
Urticaire chronique, érythème polymorphe et l’érythème noueux
Érysipèle
Le streptocoque pyogène entre via une plaie, une égratignure,
une brûlure et infecte le derme superficiel
Membre inférieur, visage
Début abrupt
Rougeur, chaleur, gonflement et sensibilité
Rebord net, bulles hémorragiques ou purpura
Traînée lymphangitique, adénopathies, leucocytose
Fièvre et atteinte de l’état général
Facteurs favorisant :
Abus d’alcool
Troubles circulatoires, ancien érysipèle
Immunosuppression
Tinea pedis (porte d’entrée)
Érysipèle
Endommage le réseau lymphatique :
Lymphoedème résiduel
Récidives fréquentes
Laboratoire :
Hémoculture
Culture des plaies
Cellulite bactérienne
Traitement :
Antibiotique par la bouche qui couvre le streptocoque
Antiobiotique intra veineux si patient
o Diabétique
o Immunosupprimé
Cellulite bactérienne
Diagnostic différentiel :
Dermite de stase inflammatoire
Dermite de contact allergique ou irritative
Traitement
Antibiotique par la bouche pour couvrir les Grams +
Chez le diabétique, antibiotique intra veineux qui couvre les
Grams + et –
Complications des cellulites et de l’érysipèle :
Septicémie
Infection invasive à streptocoque
Infection du derme profond et du tissus sous-cutané
Staphylocoque Aureus et/ou Streptocoque Pyogène
Gram –/anaérobes/pseudomonas : chez le diabétique
Bactéries pénètrent par un bris épidermique
Récidives communes après un premier épisode
Prodrome :
frissons, fièvre
Rougeur, chaleur, gonflement et douleur
Bordure floue
Visage ou extrémités
Leucocytose
Faire des cultures de la porte d’entrée et hémocultures
Les infections invasives à streptocoque
•
•
•
•
Fièvre, malaises généraux
Porte d’entrée cutanée bénigne
Lésion initiale montre un érythème modéré
Progression marquée en < 24 heures
– Extension rapide de l’érythème et apparition de bulles
– Atteinte du fascia dans la fasciite
– Atteinte du muscle dans la myosite avec douleur musculaire
•
•
•
•
Syndrome du compartiment
Exploration chirurgicale pour biopsie du fascia/muscle et tx
Pénicilline/Clindamycine/Immunoglobulines IV/soins intensifs
Choc toxique possible et taux de mortalité élevé
30
Le syndrome du choc toxique à streptocoque
Scarlatine
Certains sérotypes précis y sont associés
Production d’exotoxines pyrogéniques et de protéases
Réaction immune de type superangigène de l’hôte avec surproduction
de cytokines face aux exotoxines du streptocoque
Libération de facteurs de nécrose tissulaire et d’interleukines
Hypotension : tension artérielle < 90 mm Hg et 2 ou + des critères :
• Coagulation intra vasculaire disséminée ou plaquettes < 100,000
• Atteinte hépatique
• Atteinte rénale
• Syndrome de détresse respiratoire de l’adulte
• Érythème généralisé
• Nécrose des tissus mous, fasciite, myosite nécrosante, gangrène
• Due à une toxine érythrogène d’une souche de streptocoque
pyogène
• Plus fréquent en climat froid
• Incubation de 2 à 5 jours
• Pharynx rouge enflé
• Fièvre, anorexie, vomissement
31
32
Scarlatine
Stries rouges dans les plis des membres (lignes de Pastia)
• fragilité capillaire
Langue blanche avec papilles saillantes rouges
• langue framboisée
Érythème en chair de poule au tronc, généralisé en 1 à 2 jours
qui respecte le tour de la bouche
Desquamation s’installe en 7 à 10 jours
Différentiel :
• Exanthème scarlatiniforme médicamenteux
• Exanthème scarlatiniforme viral
33
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Scarlatine
Bon prognostic
Complications :
• Adénite
• Otite
• Arthrite
• Rhumatisme articulaire aigu ( RAA )
Traitement :
• Antibiotique par la bouche qui couvre le streptocoque
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Érythème périnéal récidivant
Les infections secondaires à streptocoque
•
•
•
•
Multiplication de Staphylocoque aureus et/ou de streptocoque
pyogène
• Sur une dermatite, sur une plaie ou sur une brûlure d’où
impétiginisation
Médié par une toxine pyrogénique
Érythème et œdème péri anal suivi de desquamation
En 24-48 heures d’une pharyngite à Streptocoque
Récidives fréquentes
– Le site devient croûté mielleux
– Culture nécessaire pour identifier le streptocoque
– Traitement : Comme l’impétigo
37
38
Staphylocoque Aureus
Transite sur la peau de 20 % des gens
• Surtout en zone intertrigineuse
À l’entrée des narines chez 20 à 40 % des adultes
• Surtout les diabétiques, dialysés, travailleurs de la santé,
patients avec dermite chronique et utilisateurs de drogue IV
Du nez, il se rend sur la peau et colonise un site avec bris de la
barrière épidermique, d’où infection cutanée
Les porteurs chroniques auront des récidives d’infection à
staphylocoque aureus
Sans flore cutanée résidente, le nouveau né est vulnérable au
staphylocoque aureus
39
40
Infections cutanées à staphylocoque aureus
Impétigo bulleux
•
•
•
•
•
•
Rare
Un sérotype, phage groupe II de staphylocoque aureus
produisant une toxine épidermolytique :
• Bulle
Surtout les nouveaux nés
• Sans flore résidente
Les abrasions mineures favorisent
Impétigo non bulleux et bulleux
Folliculite, furoncle
Cellulite
Paronychie aiguë
Infections secondaires
Maladie due à une toxine :
– Nécroépidermolyse bulleuse aiguë staphylococcique
– Choc toxique
41
42
Impétigo bulleux
Bulles claires superficielles minces donc de courte durée
Lésions très rondes qui en se brisant laissent une base luisante
Guérison centrale et extension périphérique
Sites atteints
• Périné
• Plis
• Ombilic
• Visage
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Impétigo bulleux
Frottis et culture du liquide
• Cocci Gram + en grappe
Recherche d’un réservoir
• Un porteur dans l’entourage
Différentiel :
• Autres maladies bulleuses
Traitement :
• Antibiotique par la bouche actif contre le staphylocoque
45
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La folliculite à staphylocoque aureus
• Infection superficielle du follicule pileux
• Staphylocoque aureus à la culture des lésions
• Petite pustule à l’entrée d’un follicule sur une base érythémateuse
Diagnostic différentiel
• Folliculites autres:
– Chimique
– Pityrosporon
– Pseudomonas
• Pseudo folliculite
• Acné
Traitement :
• Antibiotique topique actif contre le staphylocoque aureus
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Furoncle
• Infection staphylococcique profonde du follicule pileux
• Induration, rougeur, douleur en zone pileuse, devient
pustuleux
Laboratoire :
• Frottis avec coloration au Gram et culture de pus
Différentiel :
• Hidradénite
Traitement :
• Incision et drainage
• Antibiotique par la bouche actif contre le staphylocoque
aureus
49
50
Paronychie aiguë
Staphylocoque aureus
• Entrent par un pli unguéal blessé
– Gonflement, rougeur, chaleur, pustule
Différentiel :
• Paronychie chronique à candida
• Herpes simplex sur un doigt :
– Herpetic whitlow
Traitement :
• Antibiotique par la bouche actif contre le staphylocoque
aureus
• Rétablir la barrière épidermique des tours des ongles
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SARM : staphylocoque résistant à la méthicilline
SARM
Méthicilline (1959)
• Pénicilline semi-synthétique résistante à la pénicillase
Staphylocoque aureus résistant à la méthicilline
• Acquis à l’hôpital décrit (1961) : SARM-AH
Forme non invasive et invasive
• La plupart des infections à SARM sont non invasives
et AC
• La plupart des invasives sont AH
• Hotes immunocompétents
• Génétique du SARM-AC différente du SARM-AH
– Diagnostic en 12 mois d’une chirurgie/hospitalisation/dialyse/
• Acquis dans communauté (1993) : SARM-AC
– 8 % des cas de SARM sont acquis dans la communauté
• En augmentation constante
53
54
SARM
SARM
La forme non invasive :
• Des infections cutanées ou sous-cutanées la plupart de temps
:
– Impétigo, folliculite, furoncle, cellulite, abcès ou
paronychie
• Répondent souvent au drainage seul avec ou sans
antibiotiques par la bouche selon la sensibilité
• Parfois très virulentes et nécessiter hospitalisation et
antibiotique IV
• Fasciite nécrosante peut être une complication mais
rare
La forme invasive infecte
• le sang, le liquide céphalorachidien, les os, les organes
internes, le liquide pleural, le liquide péricardien
• 20 % de mortalité
• Plus souvent chez les gens de plus de 65 ans
55
56
Nécroépidermolyse bulleuse aiguë staphylococique/ssss
SARM
Favorisé par :
• Dommages cutanés, usage fréquent d’antibiotique per os
• Équipement sportif contaminé partagé
• Surpopulation, contacts physiques étroits :
• Athlètes, personnel militaire, prisonniers, utilisateurs de
drogues, sans-abris, enfants en garderie, patients HIV
Colonisation nasale :
• 1.3 % des gens de la communauté
– 5.4 % des membres d’équipes sportives
• 13 % des travailleurs de la santé
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Un sérotype de staphylocoque aureus produisant une toxine
épidermolytique, surtout chez les enfants :
• Super antigène et facteurs circulants toxiques
En association avec une infection staphylococcique peu
apparente :
• Voies respiratoires supérieures/tractus urinaire/conjonctivite
Fièvre soudaine/irritabilité/peau douloureuse/érythème pire
aux plis et autour de la bouche
En 24-48 heures, bulles superficielle/larges zones de peau lèvent
Muqueuses intactes
Différentiel
– Nécrolyse épidermique toxique (TEN) : + profond
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Syndrome du choc toxique staphylococique
Syndrome du choc toxique staphylococique
• Médié par des toxines
• Associé à l’usage des tampons vaginaux
• Associé à infection staphylococcique peu ou très sévère
– Post partum
– Fasciite
– Osteomyélite
– Abcès cutané
– Infection de plaie
– Infection des voies respiratoires supérieures
• Fièvre soudaine/vomissements/diarrhée
• Céphalées/pharyngite/myalgie
• Choc toxique
• Érythème étendu/œdème des mains et des pieds
• Érythème des muqueuses avec ulcérations possibles
• Desquamation généralisée en 10-21 jours
Traitements antibiotiques iv/Immunoglobulines/support en
soins intensifs
Diagnostic différentiel :
• Syndrome du choc toxique streptococique/NET/Kawasaki/ssss
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Pseudomonas aeruginosa
Pseudomonas
Bacille Gram Produit une pyocyanine
• pigment bleu/vert
Odeur particulière
Peu pathogène
• Agresse les hôtes affaiblis
Se trouve facilement dans l’eau
• Favorisé par la chaleur de l’eau
Infection unguéale :
• Pigment vert sous l’ongle
Folliculite à pseudomonas
Otite du diabétique
Ecthyma gangrenosum
Plaie diabétique colonisée ou infectée
Brûlure colonisée ou infectée
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Folliculite à pseudomonas
Causée par le pseudomonas de l’eau des bains tourbillons
• Favorisé par l’occlusion, la chaleur et l’humidité
– Lésions sous le maillot
• Multiples papulo-pustules érythémateuses prurigineuses
Résolution spontanée en 2 semaines
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Echthyma gangrénosum
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Colonisation bactérienne de plaie
Comme un impétigo non bulleux mais plus profond et plus grand
Ulcération nette ronde à centre nécrotique
• Plus souvent chez le diabétique ou l’immunosupprimé
• Pseudomonas
Multiplication de la flore cutanée transitoire dans une plaie
chronique
• Favorisée par l’excès d’humidité
• Écoulement nouveau
• Odeur nouvelle
• Fibrine excessive dans la plaie
• Douleur accrue
• Plaie qui cesse de s’améliorer
• Traitement :
– Corriger l’excès d’humidité
– Débrider
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Infections cutanées bactériennes secondaires
SARM
Plaie infectée :
• Une bactérie pathogène entre dans les tissus
• Rougeur à plus de 2 cm du bord de la plaie
• Chaleur, gonflement, douleur
• Fièvre sauf personne âgée ou diabétique qui peuvent de pas
en avoir
• La glycémie du diabétique s’élève
• Culture, après débridement, du tissus propre au fond de la
plaie
Colonisation et infection de plaies par du SARM
• Récidives fréquentes dues à la colonisation de l’entrée du nez
ou de la peau
• Transmis par contact avec sécrétions, environnement, mains
contaminées
• Traitement du patient et des porteurs de l’entourage
– Éliminer la cause de plaie sinon le staph demeurera
– Mupirocin entrée du nez bid 5 jours et sur les lésions
– Savons antiseptiques sur le reste de la peau
– Antibiothérapie systémique selon la sensibilité peut être
nécessaire
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Abcès cutané
Infections cutanées bactériennes
• Collection de pus dans le derme et le tissus sous cutané
• Souvent douloureux
• Nodules fluctuants avec souvent une pustule au sommet et un
gonflement érythémateux autour
• Typiquement poly microbien
– Contient les bactéries de la flore cutanée
• Diagnostic différentiel
– Kyste épidermique inflammé, hidradénite
• mêmes organismes à la culture
• Traitement :
– Drainage chirurgical dans les 2 cas, antibiotiques systémiques
souvent inutiles à moins de cellulite ou hôte immunosupprimé
Les infections cutanées bactériennes peuvent donner lieu à :
• Bactériémie
• Endocardite infectieuse
50 % des cas d’infection d’une prothèse totale orthopédique de
source hématogène
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Les bactéries et la peau
Questions
71
70
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