π/2 - Free

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Association des Agents
de Maintenance Biomédicale
SALON DE PROVENCE
Octobre 2006
IMAGERIE
MEDICALE
Association des Agents
de Maintenance Biomédicale
SALON DE PROVENCE
Octobre 2006
TENTER DE
COMPRENDRE
L’IRM
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MEDICALE
Dr Jean-Michel COULON
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MEDICALE
L’abondance de l’hydrogène
dans l’organisme (eau, graisses)
et ses propriétés physiques en
font l’outil idéal en Imagerie
par Résonance Magnétique.

μ
Le
noyau
de
l’atome
d’hydrogène ne comporte qu’un
seul proton.
Ce proton, porteur d’une
charge
électrique
positive,
tourne sur lui-même (spin); il
crée donc un champ magnétique
local, et possède ainsi un
μ qui le
moment magnétique 
rend comparable à une petite
aiguille aimantée.
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
A l’état de repos, les moments magnétiques des protons sont
orientés dans toutes les directions et il n’y a pas de magnétisation
résultante observable sur l’ensemble du volume.
Placés dans un champ
magnétique important B0, les
moments
magnétiques
des
protons vont s’orienter selon les
lignes de champ,
 soit dans le sens des lignes
de champ (orientation parallèle,
correspondant à un bas niveau
d’énergie),
 soit dans le sens opposé
(orientation
anti-parallèle,
correspondant à un haut niveau
d’énergie).
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B0
A l’état d’équilibre il existe un excès de protons en
position parallèle (état d’équilibre stable) sur les protons en
position anti-parallèles (état d’équilibre instable). Cet excès
est extrêmement faible (environ 7 protons pour une
population de 10 millions de protons dans un champ de 1 T).
Ces protons parallèles en excès sont responsables de
l’apparition d’une magnétisation longitudinale Mz parallèle au
champ B0 ; son intensité est infime par rapport à l’intensité
de B0 (elle n’est donc pas mesurable, car « noyée » dans B0).
B0
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En réalité, les moments magnétiques des
protons ne s’orientent pas exactement selon
les lignes de champ, mais tournent autour de
cette direction (mouvement «de toupie»),
décrivant un cône dont l’axe est parallèle aux
lignes de champ.
Ce mouvement de rotation, dit de précession,
se fait à une fréquence constante ω (appelée
fréquence de Larmor), proportionnelle à
l’intensité du champ B0
ω = γ.B0/2π
γ : rapport gyro-magnétique, dépendant du
noyau (42,58 MHz/T pour l’hydrogène)
B0 = 1T
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ω = 42,58 MHz
B0
La magnétisation longitudinale
Mz, parallèle au champ B0, due
aux quelques protons parallèles
en excès, est non mesurable car
«noyée» dans B0.
Par ailleurs, si tous les
moments
magnétiques
des
protons tournent à la même
fréquence autour de l’axe de B0,
ils ne sont pas parallèles entre
eux (ils ne sont pas «en
phase»); leurs projections dans
le plan OXY s’annulent et il n’y a
pas de composante transversale
de la magnétisation
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MZ
Z
Y
B0
X
LE PHENOMENE DE RESONANCE :
Il permet de communiquer de l’énergie aux protons en précession.
On utilise une onde électro-magnétique (onde radio-fréquence ou
onde R.F.) qui se comporte comme un champ magnétique oscillant.
Le phénomène de résonance apparaît quand la fréquence de l’onde RF
est identique à la fréquence de précession libre des protons
(fréquence de Larmor).
L’énergie transportée par une telle onde est égale à la différence
d’énergie entre les deux niveaux de précession (parallèle et antiparallèle)
E = h. ω = h.γ.B0/2π
L’application du champ RF se fait perpendiculairement à B0, c’est à
dire dans le plan OXY
Deux phénomènes vont alors se produire simultanément :
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MEDICALE
Le transfert d’énergie au
système
de
protons
en
précession va faire passer un
certain nombre d’entre eux du
niveau énergétique le plus bas
(orientation parallèle) au niveau
le plus élevé (orientation antiparallèle).
MZ
Ceci amène l’égalisation des
deux populations de protons,
voire un excès de protons antiparallèles.
Dans le premier cas, la
magnétisation longitudinale Mz
a disparu (saturation), dans le
second cas, elle a changé de
sens (inversion)
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MEDICALE
Z
Y
X
On observe également une
augmentation de l’amplitude du
mouvement de précession, dont
l’importance varie avec la durée
de l’impulsion RF, et surtout une
mise en phase des protons.
Apparaît alors un vecteur
magnétisation transversale Mxy
qui tourne dans le plan OXY à la
fréquence de Larmor ( ω ).
Si une bobine est placée dans
le plan OXY (antenne), cette
magnétisation transversale tournante y crée un courant induit
périodique de fréquence ω ; Mxy
est donc enregistrable.
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MEDICALE
Y
Mx
X
y
La
disparition
de
la
magnétisation longitudinale Mz
et l’apparition d’une magnétisation
transversale
Mxy
combinent leurs effets et se
traduisent par un basculement du
vecteur magnétisation de 90°.
MZ
 Une impulsion RF dont la
durée est calculée pour obtenir
ce résultat (saturation) est
appelée impulsion π/2.
Z
Y
Mx
X
y
π/2
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MEDICALE
Z
La
disparition
de
la
magnétisation longitudinale Mz
et l’apparition d’une magnétisation
transversale
Mxy
combinent leurs effets et se
traduisent par un basculement du
vecteur magnétisation de 90°.
 Une impulsion RF dont la
durée est calculée pour obtenir
ce résultat (saturation) est
appelée impulsion π/2.
 Lorsque
la
durée
de
l’impulsion est telle qu’elle amène
un excès de protons antiparallèles (inversion du sens de
Mz), on parle d’impulsion π.
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Y
Mx
X
Y
y
ππ/2
LA RELAXATION :
A l’arrêt de l’impulsion RF, les
protons vont revenir à leur état initial
d’équilibre.
Ce retour à l’état initial (relaxation)
est un phénomène complexe associant
deux mécanismes simultanés mais
indépendants et ayant des supports
physiques différents.
On assistera au total à :
 une décroissance de la magnétisation
transversale Mxy,
 une repousse de la magnétisation
longitudinale Mz,
 simultanées, mais s’effectuant à des
vitesses différentes.
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MEDICALE
LA RELAXATION LONGITUDINALE :
Le retour à l’état d’équilibre
va ramener un excès de protons
parallèles et une «repousse» de
la magnétisation longitudinale Mz.
C’est un phénomène relativement lent (quelques centaines
de ms) qui se fait selon un mode
exponentiel avec une constante
de temps T1
Mz
M0
Mz = M0(1-e-t/T1)
Ce retour à l’état d’équilibre
nécessite la dissipation de
l’énergie correspondante vers le
réseau moléculaire environnant
(relaxation spin-réseau)
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T1
t
LA RELAXATION TRANSVERSALE :
A l’arrêt de l’impulsion RF, la
magnétisation transversale Mxy
continue à tourner dans le plan
OXY, tout en diminuant très
rapidement d’intensité.
Mxy
M’0
Cette décroissance est rapide
(quelques dizaines de ms), de
type exponentiel, avec une
constante de temps T2
Mxy = M’0.e-t/T2
La décroissance de Mxy est
liée surtout au déphasage des
protons du fait des interactions
entre eux (relaxation spin-spin)
T2
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t
LA RELAXATION :
Valeurs de T1
pour B0 = 1T
LCR
:
Graisse :
Subst. Grise :
Subst. Blanche :
2500 ms
180 ms
500 ms
350 ms
Valeurs de T2
pour B0 = 1T
LCR
:
Graisse :
Subst. Grise :
Subst. Blanche :
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200 ms
90 ms
90 ms
75 ms
pour B0 = 1,5 T
3000 ms
200 ms
750 ms
500 ms
pour B0 = 1,5 T
200 ms
90 ms
90 ms
75 ms
LA RELAXATION TRANSVERSALE :
En tournant dans le plan OXY, la
magnétisation transversale Mxy
provoque l’apparition, dans une
bobine placée dans ce même plan,
d’un courant électrique induit,
oscillant, de fréquence ω : signal
de précession libre (FIS).
FID
FIS
X
Mxy diminuant très rapidement
d’intensité, l’intensité du courant
induit
diminue
de
manière
parallèle, selon une courbe appelée
FID* fournissant une valeur
approchée de T2 appelée T2* (le
déphasage des protons est perturbé par
les hétérogénéités du champ B0 et T2* est
nettement plus petit que T2)
* FID = Décroissance de la précession libre
IMAGERIE
MEDICALE
O
Y
LA SEQUENCE DE SPIN-ECHO
Cette séquence débute par une impulsion π/2 qui amène l’aimantation
dans le plan transversal. Du fait des hétérogénéités de champ, le
déphasage des protons se fait plus ou moins rapidement.
Après un intervalle de temps , une impulsion π est appliquée dans le
plan OXY, fournissant une image « en miroir » du déphasage, suivie d’un
rephasage progressif des protons avec « repousse » de la
magnétisation transversale, qui passe par un maximum au temps 2
avant de décroître de nouveau : c’est ce pic de signal qui fournit l’écho.
ππ// 22
ECHO
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MEDICALE
LA SEQUENCE DE SPIN-ECHO
 Le temps d’écho TE sépare le début de l’impulsion π/2 du recueil
du signal (écho)
 Le temps de répétition TR sépare 2 séquences d’impulsions π/2
On enregistre ainsi des « trains » d’échos successifs par des séries
d’impulsions π/2 (« des séries de TR »), suivies d’impulsions π
Impulsion π/2
Impulsion π/2
Impulsion π
ECHO
FID
TR
TE
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LA SEQUENCE DE SPIN-ECHO
L'intensité de l’écho est dépendante du T1, du T2, et du nombre de
protons excités (densité de protons ), dans le tissu concerné.
Des recettes permettent de favoriser le contraste en T1 ou en T2 :
 Plus TR est court, moins la relaxation longitudinale (repousse de
Mz) est complète selon les tissus. Seuls les protons ayant relaxé
avant la 2eme impulsion π/2 fournissant un signal, celui-ci sera
dépendant du T1 (il est dit pondéré en T1)
 Plus TE est long, plus l’intensité de l’écho est affectée par la
perte de cohérence de phase entre les protons, fournissant un
signal pondéré en T2.
 Avec un TR long et un TE très court, le signal est largement
dépondéré en T1 et en T2, et dépend essentiellement de la densité
de protons.
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MEDICALE
LE CONTRASTE DE L’IMAGE
TE court, TR court
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MEDICALE
TE long, TR long
T1 long
T2 long
T1 moyen
T2 long
T1 court
T2 long
T1 long
T2 long
T1 moyen
T2 long
T1 court
T2 long
T1 long
T2 moyen
T1 moyen
T2 moyen
T1 court
T2 moyen
T1 long
T2 moyen
T1 moyen
T2 moyen
T1 court
T2 moyen
T1 long
T2 court
T1 moyen
T2 court
T1 court
T2 court
T1 long
T2 court
T1 moyen
T2 court
T1 court
T2 court
Effet T1 maximum
Effet T2 minimum
Effet T1 minimum
Effet T2 maximum
LE CONTRASTE DE L’IMAGE
TE court, TR court
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MEDICALE
TE long, TR long
T1 long
T2 long
T1 moyen
T2 long
T1 court
T2 long
T1 long
T2 long
T1 moyen
T2 long
T1 court
T2 long
T1 long
T2 moyen
T1 moyen
T2 moyen
T1 court
T2 moyen
T1 long
T2 moyen
T1 moyen
T2 moyen
T1 court
T2 moyen
T1 long
T2 court
T1 moyen
T2 court
T1 court
T2 court
T1 long
T2 court
T1 moyen
T2 court
T1 court
T2 court
Effet T1 maximum
Effet T2 minimum
Effet T1 minimum
Effet T2 maximum
LA LOCALISATION DU
SIGNAL :
B0 = 1 T
Dans
un
champ
magnétique
uniforme de 1 T, lorsqu’on applique
une onde RF à 42,58 MHz, tous
les protons du volume vont entrer
en résonance et tous les vecteurs
d’aimantation vont basculer en
même temps.
RF 42,58 MHz
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MEDICALE
LA LOCALISATION DU
SIGNAL :
-
B0
+
<1 T>
Si, par contre, on fait varier le
champ magnétique de façon
linéaire (gradient de champ), de
telle sorte qu’un seul plan soit
dans un champ de 1 T, lorsqu’on
applique l’onde RF à 42,58 MHz,
seuls les protons de ce plan vont
entrer en résonance .
En appliquant successivement des gradients de
champs dans les trois plans, on peut définir un
voxel (volume élémentaire) dont seuls les protons
vont entrer en résonance.
RF 42,58 MHz
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LA LOCALISATION DU SIGNAL :
VOLUME
LIGNE
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PLAN
VOXEL
L’ACQUISITION DE L’IMAGE :
Le gradient Gz qui permet de
sélectionner la coupe choisie
(gradient de sélection) n’est
appliqué que pendant la durée de
l’impulsion RF.
A la fin de cette impulsion, les
moments magnétiques de tous les
protons de tous les voxels de la
coupe sont synchrones et en
phase.
π/2
RF
Gz
Signal
O
X
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Après application de Gz
Choix de la coupe
Y
L’ACQUISITION DE L’IMAGE :
On applique alors un gradient
Gy dans la direction OY : les
protons qui sont dans la zone de
champ la plus élevée précessent
plus
rapidement,
faisant
apparaître un décalage entre les
différentes «lignes» du plan OXY.
A la fin de cette application, les
protons
se
remettent
en
précession à la fréquence initiale,
mais ceux qui avaient pris de
l’avance la conservent et on
observe un décalage de phase
entre les lignes du plan OXY
(gradient de codage de phase)
π/2
RF
Gz
Choix de la coupe
Gy
Codage de phase
Signal
Gy
O
X
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Après arrêt de Gy
π
Y
π/2
L’ACQUISITION DE L’IMAGE :
RF
Pendant la lecture de l’écho, on
applique un gradient Gx le long de
l’axe OX (gradient de lecture), qui
entraîne une augmentation de la
fréquence de précession dans les
«colonnes» du plan OXY où le
champ est le plus intense.
Gz
Choix de la coupe
Gy
Codage de phase
Gz
TE
Au moment du recueil de
l’écho, chaque voxel de la
coupe est donc caractérisé
 par une fréquence ω ,
 une phase φ ,
 et par l’amplitude de
l’écho qui en provient.
X
Pendant la lecture
Gx
Codage de
lecture
Signal
O
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π
Echo
Y
TRANSFORMEE DE FOURIER
Un signal périodique sinusoïdal est
représenté par une fonction du
temps t donnant l’amplitude a :
a = A.sin(b.t)
A
a
t
 (caractérisation temporelle)
N
Il est également défini par son
amplitude maximale A et par sa
fréquence N = b/2π
 (caractérisation fréquentielle)
Une
somme
de
signaux
sinusoïdaux peut donc être
représentée par un graphique
donnant l’amplitude maximum en
fonction de la fréquence.
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aa
A
tt
N
TRANSFORMEE DE FOURIER
Le Théorème de Fourier
indique que tout phénomène
périodique de fréquence N peut
se décomposer en une somme
de fonctions sinusoïdales de
fréquences N, 2N, 3N,…,nN.
Cela signifie que l’on peut
représenter ce phénomène par
un graphique de A = f(N).
a
A
t
L’opération mathématique permettant de passer de la représentation
temporelle [a=f(t)] à la représentation fréquentielle [A=f(N)] est la
transformée de Fourier.
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N
L’ESPACE DE FOURIER
L’acquisition de l’image utilise un double codage par la fréquence et
par la phase pour coder la direction selon l’axe des X et l’axe des Y.
La reconstruction de l’image nécessite une double transformée de
Fourier dans ces mêmes directions. Ceci se fera grâce à une étape
intermédiaire appelée plan ou espace de Fourier : il s’agit d’un espace
mathématique virtuel (espace des k) dans lequel sont acquises les
données brutes dans le domaine fréquentiel. L’acquisition, en écho de
spin, se fait ligne par ligne, la passage d’une ligne à l’autre étant obtenu
par incrémentation du gradient de codage de phase Gy.
Le gradient de phase Gy permet de se déplacer verticalement dans
la coupe, donc sur l’espace de Fourier. A chaque nouvelle séquence π/2
(à chaque TR), il est incrémenté et on change de ligne. Il faut donc
réaliser autant d’impulsions π/2 (autant de TR) qu’il y a de lignes de
matrice dans le sens du codage de phase.
Le gradient de fréquence Gx (gradient de lecture) permet de se
déplacer horizontalement et donc de remplir la ligne sélectionnée par
le gradient de phase
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L’ESPACE DE FOURIER
Données brutes.
Codage de phase
signal
0
Phase ky
Codage de lecture
( fréquence )
Gy
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0
Fréquence kx
PROPRIETES DE L’ESPACE DE FOURIER
Les données sont acquises de façon
séquentielle devant couvrir tous les points : le
double balayage séquentiel représente la
trajectoire de l’acquisition des données dans le
plan de Fourier.
Le plan de Fourier est symétrique : il existe
une symétrie de conjugaison entre les données
brutes composant les quatre quadrants de
l’espace k (les points d'un demi-plan
représentent les données en miroir par rapport
à l'autre demi-plan)
Le tout est dans la partie : chaque point de
l'espace k contribue à l’image toute entière, la
traduction de ce point dans l’image dépendant
de sa position dans l’espace de Fourier.
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L’ESPACE DE FOURIER
La périphérie de l’espace de
Fourier contient les points dont
les signaux sont de plus faible
intensité et de haute fréquence
spatiale, c’est à dire les
informations sur la résolution
spatiale.
Le centre de l’espace de Fourier
contient les points dont les
signaux sont les plus intenses (en
amplitude), correspondant à des
basses fréquences spatiales : ce
sont les informations sur le
contraste.
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MEDICALE
L’ESPACE DE FOURIER
La périphérie de l’espace de
Fourier contient les points dont
les signaux sont de plus faible
intensité et de haute fréquence
spatiale, c’est à dire les
informations sur la résolution
spatiale.
Le centre de l’espace de Fourier
contient les points dont les
signaux sont les plus intenses (en
amplitude), correspondant à des
basses fréquences spatiales : ce
sont les informations sur le
contraste.
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QUEL EST LE PROBLÈME ?
Le temps d’acquisition d’une coupe (Tacq) dépend :
 Du temps de répétition (TR) qui sépare 2 séquences d’impulsions /2
 Du nombre d’impulsions /2 nécessaires pour remplir le plan de
Fourier (nombre de lignes dans le sens du codage de phase Np)
Ce temps d’acquisition, en écho de spin, est très (trop) long
Il faut pouvoir, en pratique clinique :
 Diminuer le temps d’acquisition
 Augmenter la résolution (  Np )
 Avec le meilleur rapport signal/bruit
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MEDICALE
EXISTE-T-IL UNE (DES)
SOLUTION(S) ?
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