Financement de l’entreprise, risque et rôle des banques « La crise et après » Jacques Attali Table des matières • 1) Déceler la thèse de l’auteur • 2) Vérifier ses fondements • 3) Vérifier ses implications de politique économique • 4) Conclusion 1) Déceler la thèse de l’auteur • Crise atypique: mondiale, financière, économique et monétaire • Source: déséquilibre entre le marché et la démocratie marché mondial mais pas d’Etat de droits planétaire garantissant la démocratie • Etat de droit: droits de propriétés, liberté intellectuelle, entrepreneuriale, concurrence et justice sociale affaiblissement de la démocratie, absence de salaires décents et donc insuffisance de la demande • Moteur de la société: liberté individuelle organisé par le marché et démocratie pas de garantie d’équité • Conséquences: Inégalité revenus et informationinitiés et non initiés • Détournement du rôle de la finance: recherche profit et absence d’instruments de contrôle • Utilité d’un système financier? • perversions: rémunération des investisseurs et rétention d’information • Solution aux vices: • Contrôle par 1 Banque Centrale • Restauration rôle de la banque: production d’information et de surveillance • Asymétrie d’information: sélection adverse des emprunteurs et hasard moral • Crise due à/au: • l’ aggravation des inégalités sociales aux USA limitant la demande • système financier comme substitut à une juste distribution des revenus • l’ingéniosité des financiers (sans contrôle) • Prévision: effondrement du système: • Disparition acteurs bancaires et non bancaires: nationalisation ou dépression? • Récession • Dépression • Inflation massive (↗ PA et allègent dettes) • Faillite des grands pays (usa) • Crise sociale, idéologique et politique (rejet Ksmemenace démocratie, marchémouvement de révolte & violence politique par la menace de chômage) 2) Vérifier ses fondements • Rappel crise des subprimes: • Baisse de la demande économie de la dette • Abaissement des taux • Investissement dans l’immobilier: prix et montant des emprunts ↗ (valeur des biens patrimoniaux = garantie) • Croissance consommation, économie et valeur des patrimoines • • • • Taux ↗ Prix de l’immobilier ↘ Défaut de paiement Revente des maisons => prix ↘ ↘ • Effet de contagion: tritisation des créances par les rehausseurs de crédit, nouveaux produits financiers finançant le marché des subprimes, placements à travers le monde • Doute face à la crise sur marché immobilier américain -> panique, perte de confiance, fuite devant dettes, chute des cours effondrement • Défaillances menant à l’ébranlement: • • • • Rôle des rehausseurs de crédit Rôle des produits dérivés Rôle des agences de notation (privées) Rôle des règles comptables (valorisation FP à la valeur de marché des actifs/ratio réglementaire de solvabilité bancaire) • Insuffisance de la demande: • Libéralisation de l’économie: déséquilibre attribution nouvelles richesses => baisse du salaire en valeur relative => consommation ↘ • Économie de la dette: • Stimuler la demande sans accroitre revenu encourager classe moyenne à s’endetter • 2 interventions étatiques sur le marché du crédit: • Faible taux du taux principal directeur • Community Reinvestment Act • Prêt aux faible revenusforte probabilité de non remboursement et épargnants pas informés des risques • Banque ne joue + rôle de producteur d’information et de surveillance • Attali omet: a) ≠ce USA/Europe: pas fichier des incidents de remboursement des crédits et montants prêtés supérieurs au prix de la maison et revenus annuels des emprunteurs • b) aléa moral: dépôts garantis par l’état • Keynes: stimulation demande, propension à utiliser le revenu pour consommer afin d’encourager la croissance • Comment? Confiance dans la capacité de remboursement faible taux d’intérêt • Mesure de la FED à partir de 2001 incitant à la distribution massive du crédit • Recherche profit par investisseurs/épargnants et prêts massifs à personnes non solvables Key interest rate, Jan.1,2001-June.23,2008 • Source: www.bankrate.com • Face au risque d’inflation relèvement brutal des taux => incapacité de remboursement • Solution? • Taux + élevés dès le début incite à la prudence et évite les dérives (ou rehaussement + tôt) • Keynes: autres stimulations de la demande: grands travaux et rehaussement des salaires 3) Vérifier ses implications de politique économique • Pessimisme: scénarios du pire et fin de tout un système • Crise sociale, idéologique et politique au seuil des portes • Remise en cause populaire du Ksme mondial • Solution: insérer ce Ksme dans l’état de droit et non le moraliser • Crise globale et sociétale: appel à changement radical du cadre théorique et régulation des systèmes et structure oublie l’importance des actions des individus au sein du système • Vue trop globale et pas d’examen en profondeur de par ses compétences pluridisciplinaires • Nombreux efforts à fournir (réguler, réformer) • Nombreuses solutions globales: • Rééquilibre pouvoir de marché par démocratie et Etat de droit à échelle planétaire • Susciter la responsabilité des initiés (risque) • Pour remédier aux inégalités: imposition étatique d’1 contrat social contrôlant l’action des individus • Contrôle et socialisation des agences de notation • Séparation des activités bancaires (limiter risque contagion) • Système de gouvernance et de régulation supranational (>< renforcement du FMI?) • Remise en ordre dans chaque économie nationale • Utopie des solutions? Oui, mais conscience de l’URGENCE de la mise en œuvre • • • • Néanmoins: Problèmes irrésolubles/Récurrence des vices Problème de l’hégémonie + USA Sensibilité au surendettement et crédit MS Intérêt général => Passivité des acteurs • Aveuglement antérieur du FMI • Difficulté d’installation d’1 Etat de droit: imbrications des économies, de l’intégration des marchés • Montants accessibles mais indifférence • Jamais de soumission à 1 solution supranationale • Démocratie vaine • Equilibre instable entre démocratie et marché • Attali fataliste: « cycle de crises »: l’endettement renaitra inlassablement de ses cendres et les progrès techniques nous feront vite oublier le danger • Mais pas de recette pour la création d’une crise! • Certain espoir: tirer conclusions de la crise et cesser d’employer les mêmes outils pour la combattre que ceux qui l’ont créés • « C’est le propre de l’homme de connaitre des crises. Pour avoir la volonté de survivre, il faut avoir la peur de ne pas survivre. Je pense que toute menace est une chance. Sans conscience des menaces, on ne fait rien » J.Attali 4) Conclusion personnelle • Remise en question: • Sommes injectées • Transformation dette privée en publique • Manque de justice par rapport aux PVD • Recrudescence des produits dérivés et ses travers • spéculation Solution: transparence, réinstaurer une confiance dans système bancaire/financier et responsabiliser les initiés, information et prévention En espérant que cela vous a plu… Laure Nols et Anne-Caroline Burnet