En Guyane - REDD+ for the Guiana Shield

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Guide de reconnaissance des
arbres de Guyane
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1er Ouvrage
édité en 2001
avec 120
essences
regroupant
plusieurs
espèces.
Ré-édition en
2005, avec
quelques mises
à jour.
Destiné au
grand public,
pour une
appropriation de
la forêt.
Très rapidement
épuisé.
Ouvrage en cours d’élaboration (Edition prévue fin 2016), destiné
au grand public, mais également aux connaisseurs, qui se veut plus
attractif tout en étant rigoureux et voué à un usage sur le terrain pour
une reconnaissance efficace de 300 espèces d’arbres guyanais.
ANNONACEAE
Distribution ANNONACEAE
Cette famille pantropicale comprend 2220 espèces réparties dans 129 genres (APGIII, 2014) ; dont 900 espèces
appartenant à 32 genres dans les néotropiques, dont les principaux sont Guatteria (265 espèces), Annona (150), Duguetia
(95) et Xylopia (60) qui se rencontre aussi dans d’autres régions (Rapini).
En Guyane, 90 espèces réparties dans 14 genres sont présentes (Check-list de Guyane).
Cet ouvrage décrit 9 espèces des genres Anaxagorea, Annona, Cymbopetalum, Gatteria, Unonopsi, Duguetia, Oxandra et
Xylopia.
Description ANNONACEAE
Les Annonaceae sont des arbrisseaux, des arbres, voire des lianes (cas rare dans les néotropiques), et
présentent parfois des racines aériennes (Rapini). L’écorce, fibreuse, exhale une odeur forte typique. Elle
est généralement noire chez Guatteria et marron chez les autres espèces, quelquefois fissurée chez
Xylopia, Guatteria et Duguetia et des lenticelles forment des lignes horizontales chez quelques espèces
d’Annona (Ribeiro et al 1999).
Les feuilles alternes, distiques ou, chez Tetramerantus, en spirales (Ribeiro et al 1999) sont simples,
penninervées, à bords entiers. Des domaties sont présentes à la base des nervures secondaires chez
certaines espèces de Xylopia et Rollinia (Rapini ; Gentry, 1996). Les nervures secondaires forment une
nervure marginale chez certaines espèces d’Anaxagorea.
Les inflorescences forment des racèmes, des fascicules ou des cymes, quelquefois des fleurs solitaires,
axillaires ou cauliflores. Les fleurs sont généralement bissexuées, actinomorphes, à trois sépales unies ou
non. Les pétales sont libres et les étamines et carpelles nombreux (Ribeiro et al 1999) .
Les fruits sont apocarpes, indéhiscents chez Gatteria, Unonopsi et Oxandra ; déhiscents chez
Cymbopetalum, Anaxagorea et Xylopia. Les fruits syncarpes sont présents chez Annona et les
pseudosyncarpes chez Duguetia. (Mori et al 2002). Les fruits peuvent contenir une ou plusieurs graines,
souvent arillées et endosperme ruminé, c’est à dire présentant de profondes invaginations (Pennington et
al 2004, Mori et al).
Écologie ANNONACEAE
Milieux / Habitats / Tempérament
Cette famille est abondante et diversifiée. Cependant, avec seulement 4 espèces d’arbres comptant entre les plus
abondantes d’Amazonie, cette grande famille est sous-représentée parmi les 227 espèces qui regroupent la moitié des
individus arborescents d’Amazonie (DHP>10 cm) (ter Steege et al. 2013). Les Annonaceae sont préférentiellement
forestières, mais se rencontrent aussi dans les milieux ouverts, notamment littoraux (Rapini).
Pollinisation/reproduction
Les Annonaceae sont pollinisées principalement par les coléoptères et les mouches, suivant la taille de leurs fleurs (Rapini).
Chez certains groupes, comme le genre Annona, les pétales internes forment une chambre florale qui peut abriter des
dizaines de coléoptères, lesquels trouvent là protection, nourriture (pollen) et partenaires nuptiaux (Rapini).
Dispersion/prédation
Les fruits sont dispersés par les oiseaux, les mammifères, les repitles ou les poissons (Rapini). La fructification a lieu de juin à
novembre.
Usages ANNONACEAE
Usage economique
La famille comprend quelques espèces aux fruits comestibles, cultivées comme le corossol (Annona muricata) ou la
pomme-cannelle (A. squamosa) ou sauvages comme le bien-nommé corossol sauvage (Annona montana). Les graines en
revanche ne doivent pas être consommées (Camaduro, 2000). Le bois de certaines espèces est utilisé pour le feu, la
construction de ponts ou de canots (Rapini).
Médicinal et culturel
La décoction de feuilles aurait des effets calmants (Grenand et al., 1987).
Clé des genres d’ANNONACEAE traités dans l'ouvrage
1. Feuille coriaces, nervures secondaires peu visible (sombre) à cause de la pubescence
soyeuse…………………………………………..………………………………………………………………Xylopia
2. Feuilles cartonnées ou membraneuses ; nervures secondaires visibles ; parfois avec
pubescence blanchâtre sur la face inférieure….…………………………….…..................... 3.
1. Feuilles à nervure centrale concave sur la face supérieure ……………………………...… 4.
2. Feuilles avec trichomes simples ……………………………………………………….……………………... 5.
Feuilles avec trichomes en étoiles..…………………………………………………………….……………. 6
Feuille à nervure centrale proéminente sur la face supérieure..………….……………………….……….. 7.
1. Nervure tertiaire parallèles ..…………………………………………………………...………..……………….… Annona
Nervures tertiaires non parallèles…...………………………………………….……..………………………… Guatteria
6. Trichomes microscopiques ………………………………….…………………………….……………….….. Anaxagorea
Trichomes ou “écailles” en étoiles bien visibles …………………………………………….……….... Duguetia
7. Feuilles à nervure tertiaire parallèle (biens visibles)…………………………….…………………..…..Unonopis
Feuilles à nervure tertiaire non parallèles…….……………………..…………………………………………………. 8.
8. arbre …...……………………………………………………..…………………………………...……….. Oxandra
arbuste…………………………………………………………………..………………………… Cymbopetalum
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