INFLUENCE D U CLIMAT 337 MÉDITERRANÉEN. L'endoderme est plus net que chez la plante des environs de Paris et contient, de même que l'écorce, de nombreux cristaux. Le cylindre central offre dans l'échantillon méditerranéen un développement plus grand de la zone périmédullaire et une augmentation du calibre des vaisseaux, dont le diamètre est doublé. POTERIUM S A N G U I S O R B A , L . 1. Structure de la feuille. — La principale particularité à signaler clans la structure des feuilles chez la plante de la Provence consiste dans le grand développement qu'offre le parenchyme en palissade ; réduit à deux assises chez le Poterium Sanguisorba des environs de Paris, il constitue en entier le mésophylle dans l'éclianlillon de l'autre provenance. Les cellules épidermiques sont parallélipipédiques chez les deux plantes, mais dans celle du Midi leur hauteur est plus grande. L'endoderme péri-fasciculaire,mal défini dans l'échantillon de la région parisienne, est formé de cellules à fortes parois légèrement lignifiées dans celui de la Provence ; on constate également chez ce dernier que les cellules situées au-dessous du faisceau de la nervure principale ont leurs membranes très épaissies. Ces cellules, comme d'ailleurs presque toutes celles qui occupent la nervure principale en dehors du faisceau, renferment à leur intérieur des cristaux; les cellules de l'assise sous-épidermique supérieure en contiennent également. De semblables productions ne s'observent qu'en très petit nombre chez les plantes de la région parisienne. t. Structure de la tige. — L'épiderme, formé de hautes cellules, est renforcé par un exoderme collenchymateux continu chez la plante du Midi et qui existe seulement dans les côtes chez celle des environs de Paris. Les cellules de l'écorce, plus petites chez le Poterïum ANN. S C . NAT. BOT. I, 22