vifolia) ou aussi hautes que larges (D. apioidea). Dans le

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RENÉ VIGUIER
vifolia) ou aussi hautes que larges (D. apioidea). Dans le
Dizygothecâ Fagueii cet exoderme forme, au voisinage de la
nervure médiane, deux ou trois assises différenciées. Le parenchyme chlorophyllien est assez homogène ; le tissu lacuneux,
dense, est peu différencié. On observe des màcles en oursins
d'oxalate de calcium, en particulier dans le parenchyme palissadique.
La nervure médiane est fortement saillante sur la face
inférieure du limbe dans les Dizygothecâ Tolo et Dizygàtheca
Fagueli, alors qu'elle est à peine saillante sur la face supérieure
dans la première de ces espèces et que dans la seconde elle est
à peine marquée sur la face supérieure, ne formant aucune
saillie. Dans la plupart des autres espèces, elle est bien développée sur la face supérieure du limbe, parfois presque autant
que sur la face inférieure.
Il y a toujours, sous l'épiderme supérieur, une couche de collenchyme différencié. Dans le Dizygothecâ Fagueti ce collenchyme continue directement l'exoderme différencié et a la
même épaisseur que lui; il est formé de trois ou quatre assises
de cellules dont le contour est irrégulier et les parois épaisses.
Ce collenchynie ne forme du reste jamais une couche épaisse. 11
existe également du collenchyme sous l'épiderme inférieur de
la nervure. Cette nervure présenti; toujours des faisceaux
libéroligneux distincts disposés au moins suivant un cercle et
des canaux sécréteurs. Ces derniers sont toujours de grande
taille, leur diamètre moyen variant de 50 \J. (D. apioidea,D.parvif olia) .
En résumé, le genre Dizygothecâ^ spécial à la Nouvelle-Calédonie, est très homogène. Il est caractérisé au point de vue de
la morphologie externe par ses feuilles composées-palmées et
par ses fleurs non articulées, à sépales peu développés, à pétales
épais, à étamines aussi nombreuses que les pétales et pourvues
chacune de huit sacs polliniques; au point de vue de la morphologie interne, il est caractérisé par la présence d'îlots fibreux
épars dans la moelle de la tige âgée, ainsi que par la présence
dans le pétiole de plusieurs cercles concentriques de faisceaux
et de canaux sécréteurs ; il y a toujours un exoderme différencié dans le limbe.
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