Séance 2 Les agro carburants à la conquête du Brésil PARTIE C Groupe 1 Le poids des agro carburants dans l’économie brésilienne Questions possibles Documents -Les agro carburant à Piracicaba Q1/ Quel est le poids des agro carburants à Piracicaba ? -Brésil: l'aéronautique encourage l'utilisation des biocarburants Q2/Quelles sont les principales régions productrices d’agro carburants au Brésil ? -Carte de la production Q3/Comment évoluent les superficies consacrés aux cultures pour les agro carburants ? Comment l’expliquez-vous ? -Texte sur l’avancée de la culture de la canne à sucre Les agro carburant à Piracicaba Piracicaba est une des principales villes de l’État de São Paulo. Cette ville ( …) a vu, entre 2002 et 2006, son PIB augmenter de façon spectaculaire de 63% (…) Cette performance économique est dû en fait à l’expansion du secteur « sucro-alcooleiro » lié à la production et commercialisation du biocarburant éthanol : le « pétrole vert ». Piracicaba, le pôle brésilien de l’éthanol, est en effet la 7ème ville productrice de canne à sucre au Brésil et accueille également le siège de la plus grande compagnie productrice d’éthanol au monde: le groupe COSAN .(…) Les données de l’IPEF démontrent que la culture de la canne à sucre occupe 62 978 ha, c’est-à-dire 45,46% de la surface de la ville. Avec l’actuelle Politique Nationale de Biocarburant, et les bénéfices de l’insertion de la ville dans la maille routière de l’État de São Paulo (qui donne accès au port de Santos, le principal port exportateur du Brésil), la culture de la canne tend à se répandre de plus en plus sur le territoire « piracicabano ». En raison du développement du marché de l’éthanol, la demande de l’agro-industrie « sucro-alcooleira » exerce des fortes influences sur l’économie industrielle : Piracicaba possède le plus grand parc métal mécanique (métallurgie basique, biens d’équipement et produits en métal) du Brésil. Source : Le développement durable à Piracicaba et ses grands enjeux http://www.verdeciudad.com/20090706107/Ciudades/le-developpement-durable-a-piracicaba-et-sesgrands-enjeux.html Brésil: l'aéronautique encourage l'utilisation des biocarburants Des entreprises brésiliennes du secteur aéronautique ont scellé l une alliance pour promouvoir le développement et l'utilisation des biocarburants dans l'aviation, un secteur responsable de 2% des émissions de dioxyde de carbone au niveau mondial. Cette "Alliance brésilienne pour les biocarburants d'aviation" (Abraba) réunira dix entreprises aériennes, de recherches en biocombustibles, de fabricants aéronautiques ainsi que des entreprises du secteur agricole dans le but de développer les biocombustibles pour l'aviation, indique un communiqué diffusé lundi par ces entreprises. (…..) "Parmi les entreprises signataires de cette alliance figurent notamment Embraer, troisième constructeur mondial d'appareils commerciaux derrière l'européen Airbus et l'américain Boeing, les compagnies aériennes Gol et TAM, la filière de la canne à sucre au Brésil UNICA et l'Association des industries aérospatiales du Brésil (AIAB). . (©AFP / 10 mai 2010 22h44) DROULERS M., « Le défi des biocarburants au Brésil DROULERS M., « Le défi des biocarburants au Brésil La progression de la culture de la canne à sucre Les progrès de la canne à sucre pour l'alcool sont les plus marquants, et notamment le long de l’axe qui joint Piracicaba à Ribeirão Preto (…) Cette poussée de la canne à sucre se poursuit vers le Minas Gerais, le Goias et le Mato Grosso du Sud (…) l’expansion de la canne s’est faite sur un million d’hectares, s’étendant essentiellement sur des aires de pâturages dégradés, des terres exploitées par des agriculteurs qui ne sont pas en condition de se moderniser, ni d’obtenir des contrats de fourniture de canne auprès des distilleries. Les plus à même de réagir aux contraintes des industries sont les unités productives capitalisées, de grande taille qui parviennent à baisser leur prix de revient et à répondre rapidement aux demandes du marché. Les augmentations de surface les plus considérables ont lieu dans les régions de São José do Rio Preto, Araçatuba et Presidente Prudente, où est prévue l’installation de plus de 50 nouvelles usines. Le front des cannaies avance inexorablement, les boutures de canne sont plantées de façon mécanisée dans un rayon de 10 km de la nouvelle usine 24 mois avant sa mise en opération. Les arbres isolés et les chemins vicinaux sont supprimés, un paysage de monoculture se forme. Source Amérique latine Édition 2008 – LA DOCUMENTATION FRANCAISE Brésil : l’enjeu des biocarburants Martine Droulers, CNRS-IHEAL Groupe 2 Le poids des agro carburants dans l’économie brésilienne Questions possibles Documents -Les agro carburants dans l’économie du pays Q1/Quels est le poids des agro carburants dans l’économie du pays ? -Sao Paulo et les bus à l’éthanol Q2/Quelles sont les principales régions productrices d’agro carburants au Brésil ? -Carte de la production -Texte sur l’avancée de la culture de la canne à sucre Q3/Comment évoluent les superficies consacrés aux cultures pour les agro carburants ? Pourquoi ? Les agro carburants dans l’économie du pays Le Nordeste, jadis premier producteur ne représente plus, avec 60 millions de tonnes, que 15% de la production nationale de sucre et 12% de celle d’alcool (..) l'État de São Paulo, plus réactif aux cycles économiques, accentue son avance, de 38% du total national de canne plantée en 1980, il passe à 60% en 2005. La région se couvre de champs de canne à sucre sur plus de trois millions d’hectares, avec un rendement moyen supérieur aux autres régions (80 tonnes à l’ha), une production totale plus de trois fois supérieure à celle du Nordeste. Source Amérique latine Édition 2008 – LA DOCUMENTATION FRANCAISE Brésil : l’enjeu des biocarburants Martine Droulers, CNRS-IHEAL Tableau 1 – Production de canne, sucre et alcool selon les données du Ministère de l’Agriculture, 2007 São Paulo Brésil SPaulo /Brésil Exportations Canne à sucre (million de tonnes) 401 257 64% Alcool (milliards litres) 19,9 10,6 63% 3 1,5 Sucre (million de tonnes) 28,9 19,6 68% 19 7 Source : Ministère de l’Agriculture, Élevage et Approvisionnement MAPA - 2007 milliards US$ Des bus à l’éthanol à Sao Paulo Poursuivant sa mission de fournir plus d'énergie propres et renouvelables pour la population, Cosan, sera le fournisseur officiel de l'éthanol comme additif pour une flotte de 50 autobus à Sao Paulo(...) Ce projet est conforme à l'engagement pris par la mairie de Sao Paulo à adopter des carburants renouvelables dans le système de transport public à partir de 2018, avec une réduction progressive des émissions de polluants jusqu'à cette date. Source : Site de Cosan Brazil Sugarcane Éthanol Trip Photographies 1980 http://www.flickr.com/photos/jmsblogger/4129094155/in/s / et-72157622864691474 La progression de la culture de la canne à sucre Les progrès de la canne à sucre pour l'alcool sont les plus marquants, et notamment le long de l’axe qui joint Piracicaba à Ribeirão Preto (…) Cette poussée de la canne à sucre se poursuit vers le Minas Gerais, le Goias et le Mato Grosso du Sud (…) l’expansion de la canne s’est faite sur un million d’hectares, s’étendant essentiellement sur des aires de pâturages dégradés, des terres exploitées par des agriculteurs qui ne sont pas en condition de se moderniser, ni d’obtenir des contrats de fourniture de canne auprès des distilleries. Les plus à même de réagir aux contraintes des industries sont les unités productives capitalisées, de grande taille qui parviennent à baisser leur prix de revient et à répondre rapidement aux demandes du marché. Les augmentations de surface les plus considérables ont lieu dans les régions de São José do Rio Preto, Araçatuba et Presidente Prudente, où est prévue l’installation de plus de 50 nouvelles usines. Le front des cannaies avance inexorablement, les boutures de canne sont plantées de façon mécanisée dans un rayon de 10 km de la nouvelle usine 24 mois avant sa mise en opération. Les arbres isolés et les chemins vicinaux sont supprimés, un paysage de monoculture se forme. Source Amérique latine Edition 2008 – LA DOCUMENTATION FRANCAISE Brésil : l’enjeu des biocarburants Martine Droulers, CNRS-IHEAL Groupe 3 Le maillage du territoire brésilien : infrastructures existantes et aménagements nécessaires Documents -Carte sur les distances au Brésil -Document iconographique sur le port de Dos Santos -Texte sur un futur pipeline Questions possibles Q1/Quelle est la superficie du territoire brésilien ? Q2/A l’aide de la carte et du tableau comment pouvez-vous qualifier les distances à parcourir au Brésil et le temps mis pour les parcourir ? Q3/Comment la canne à sucre est-elle acheminée jusqu’aux usines ? (diaporama) Q4/Comment les agro -carburants sont-ils transportés et exportés ? Q5/Quels aménagements ont été décidés ? Par qui ? Pourquoi ? Source Géo confluences Complément pour le professeur http://blog.mondediplo.net/2010-1104-Le-Bresil-puissance-agricole-ouenvironnementale Un pipeline pour l’éthanol brésilien Quelque 85 producteurs brésiliens d’éthanol se sont réunis, Uniduto Logistica, pour construire un pipeline afin de transporter l’agro carburant des zones de production vers un port d’embarquement. Cosan et Copersucar, pesant un cinquième de la transformation brésilienne de canne à sucre, détiennent chacun 30 % de la nouvelle entité. Le projet, d’un coût de 3 milliards de real (1,4 milliard d’euros), permettra de relier Serrana, dans le nord de l’État de São Paulo, au port de Guaruja, dans le sud-est, sur une distance de 600 kilomètres(…). La Banque nationale de développement économique et social (BNDES) financera le projet à hauteur de 70 %. Le pipeline permettra de transporter 70 % de la production de l’État de São Paulo, qui compte pour 60 % de la production brésilienne, estimée à 27,9 milliards de litres en 2009. Uniduto Logistica espère commencer la construction du pipeline au premier trimestre 2011, afin qu’il soit opérationnel d’ici à 2013. Toutefois, le projet reste soumis à l’aval des autorités environnementales Source: Usine Nouvelle 21 juin 2010 par Pascal Coesnon Groupe 4 Les conséquences sociales et environnementales des agro carburants Documents Questions possibles -Texte sur la situation des indiens face à la progression des terres pour les agro carburants Q1 /Quelle est la situation économique et sociale des indiens Guaranis-kaiowà ? -Texte sur la main d’œuvre et la mécanisation Q2 /Quelle est l’origine géographique et le niveau de qualification de la main d’œuvre employée lors de la récolte de la canne à sucre ? -Texte sur les conditions de travail Q3 /Quel choix a été fait dans le Centre Sud ? -Texte sur les impacts environnementaux Comment le journaliste l’explique-t-il? Q4/Quelle entreprise est condamnée ? Pourquoi ? Quelles en sont les conséquences sociales et environnementales de la culture des agro carburants? Le pétrole vert n’est pas tout rose Le développement massif de la culture de canne à sucre, matière la plus rentable pour la production de biocarburants tels que le bioéthanol, surnommé « pétrole vert », s'est additionné aux effets de la culture extensive du soja et de l'élevage.(…) Grâce à cette spécialisation qui profite à son marché intérieur, le Brésil est également devenu le second exportateur de bioéthanol du monde. Mais cette réussite s'accompagne d'une extraordinaire concentration agraire : ainsi, 1 % des propriétaires terriens possèdent 46 % des terres cultivables, alors que cinq millions de familles en sont totalement dépossédées. Les 27 500 Guaranis-kaiowà déplorent ainsi avoir perdu 90% de leurs terres ancestrales, se chiffrant en dizaines de milliers d'hectares, du fait de la non délimitation des terres.(….) Expropriés, les Guaranis en sont réduit à accepter les postes de quasi-esclaves au sein des grandes firmes nordaméricaines, européennes ou brésiliennes de bioéthanol, qui s'affranchissent allègrement des lois en matière de droit du travail, et proposent des conditions de travail et d'existence totalement inhumaines. http://www.express.be/business/fr/economy/le-petrole-vert-nest-pas-toutrose/138474.htmimanche 09 janv. 2011245 par Audrey Duperron La main d’œuvre Activité saisonnière, la coupe, travail éprouvant, fait largement appel à des travailleurs journaliers qui se déplacent d’une zone de production à l’autre. Le nombre des coupeurs de canne qui migrent vers l’État de São Paulo à l’époque de la récolte est estimé à 100 000, ces fameux « boias frias » (gamelles froides) qui mangent dans les champs et travaillent 10 à 12h par jour pour des salaires qui atteignent 600 à 700 reais. La plus part d’entre eux vient du Nordeste .(…). Dans le centre sud la récolte mécanisée de la canne progresse énormément. En 2006, on comptait au Brésil, 1300 moissonneuses (chacune effectuant le travail de 400 coupeurs de canne) et 70% d’entre elles opéraient dans le seul État de São Paulo, ce qui représente la possibilité de traiter le tiers de la canne plantée. Source Amérique latine Édition 2008 – LA DOCUMENTATION FRANCAISE Brésil : l’enjeu des biocarburants Martine Drouilles, CNRS-IHEAL La culture de la canne à sucre a un impact sur la santé Chaque jour, dans le seul État de S Paulo, affirme M. José Eduardo Cansado, chercheur à l’université de São Paulo (USP), 285 tonnes de particules toxiques et 3 342 tonnes de monoxyde de carbone sont dispersées dans l’atmosphère. Durant les mois de récolte, l’hôpital de Piracicaba, ville située au cœur de la région sucrière, enregistre une augmentation de 10 % des hospitalisations pour affections respiratoires. Source :Quand le Brésil joue le « pétrole vert » contre la réforme agraire http://www.mondediplomatique.fr/2009/04/REVELLI/16974 Le groupe Louis Dreyfus accusé de travail forcé au Brésil en 2009 Le groupe français Louis Dreyfus Commodities (LDC), propriétaire de nombreuses exploitations de canne à sucre et d'éthanol au Brésil, devra répondre des conditions de travail précaires de sa main d'oeuvre. Une opération spéciale de la Police Fédérale de Belo Horizonte, la capitale de l'Etat du Minas Gerais (sud-est), menée en collaboration avec l'inspection du travail pour lutter contre le travail forcé dans les plantations de canne à sucre a révélé que 286 travailleurs de LCD, vivaient dans des conditions proches de l'esclavage. Ils n'avaient ni eau potable, ni toilettes, ni lieux de restauration, ni équipements de protection adéquats. Les ouvriers, qui travaillaient majoritairement dans la récolte, n'avaient pas droit non plus à des pauses et leurs heures supplémentaires n'étaient pas prises en compte. La Police Fédérale a ordonné la fermeture de six des dix exploitations inspectées ainsi que d'une usine de sucre et d'éthanol que la multinationale possédait à Lagoa de Prata (Minas Gerais), rapporte le quotidien Folha de Sao Paulo. Louis Dreyfus Commodities, qui administre 340.000 hectares de terre et emploie près de 20.000 personnes dans tout le Brésil, sera poursuivie pour sous-traitance illégale de main d'oeuvre et non respect du droit du travail. L'Expansion.com - publié le 26/11/2009 http://www.lexpansion.com/entreprise/le-groupe-louisdreyfus-accuse-de-travail-force-au-bresil_208911.html La progression de la culture de la canne à sucre Les progrès de la canne à sucre pour l'alcool sont les plus marquants, et notamment le long de l’axe qui joint Piracicaba à Ribeirão Preto (…) Cette poussée de la canne à sucre se poursuit vers le Minas Gerais, le Goias et le Mato Grosso du Sud (…) l’expansion de la canne s’est faite sur un million d’hectares, s’étendant essentiellement sur des aires de pâturages dégradés, des terres exploitées par des agriculteurs qui ne sont pas en condition de se moderniser, ni d’obtenir des contrats de fourniture de canne auprès des distilleries. Les plus à même de réagir aux contraintes des industries sont les unités productives capitalisées, de grande taille qui parviennent à baisser leur prix de revient et à répondre rapidement aux demandes du marché. Les augmentations de surface les plus considérables ont lieu dans les régions de São José do Rio Preto, Araçatuba et Presidente Prudente, où est prévue l’installation de plus de 50 nouvelles usines. Le front des cannaies avance inexorablement, les boutures de canne sont plantées de façon mécanisée dans un rayon de 10 km de la nouvelle usine 24 mois avant sa mise en opération. Les arbres isolés et les chemins vicinaux sont supprimés, un paysage de monoculture se forme. Source Amérique latine Edition 2008 – LA DOCUMENTATION FRANCAISE Brésil : l’enjeu des biocarburants Martine Droulers, CNRS-IHEAL Chaque groupe a renseigné un tableau (trace écrite intermédiaire) Questions Mes réponses Informations à cartographier Choix du figuré Mise en commun des groupes puis construction de la légende (organisation des idées) Mes réponses Informations à cartographier G1 G2 -Les régions productrices -L’extension de la culture de canne à sucre -Les villes : lieu de consommation (parc automobile et bus) G3 -Axes de communication majeurs -le pipeline en projet -Les ports pour l’exportation G4 -le cas des terres contestées -les migrations saisonnières - Choix du figuré Les agro carburants à la conquête du Brésil Quelles conséquences le développement des agro carburants a-t-il sur l’organisation du territoire brésilien ? Est-ce que l’ensemble du territoire brésilien en bénéficie ? 1.Les agro carburants : une production importante qui s’étend régions concentrant la production d’agro carburants ……..front de la canne à sucre Siège social de Cosan 2.Les agro carburants attirent Flux de main d’œuvre pour la récolte de la canne à sucre Régions ayant bénéficié d’investissements dans les agro carburants 3. Une production destinée ….. Au Brésil Principaux lieux de consommation des agro carburants : les villes Axes routiers principaux Au monde Ports d’exportation des agro carburants Projet de pipeline 4.Une production contestée Terres revendiquées par les Guaranis-kaiowà Bilan de la séance Les agro carburants à la conquête du Brésil Après avoir réalisé la carte , les élèves doivent montrer qu’ils l’ont comprise .Le professeur à l’oral peut demander quelles conséquences le développement des agro carburants a sur l’organisation du territoire brésilien ? Est-ce que l’ensemble du territoire brésilien en bénéficie ? Le travail sur le paysage permet de montrer que le développement de la production des agro carburants et donc de la culture de la canne à sucre développe des paysages de monoculture (uniformisation paysagère) La construction de la carte permet de mettre en évidence que la production d’ agro carburants(culture de la canne à sucre + transformation) n’a permis de mettre en valeur qu’une partie de l’immense territoire brésilien :le Centre -Ouest et le Sudeste. L’État de Sao Paulo apparaît comme un espace productif intégré à la mondialisation .L’ensemble du Brésil ne bénéficie pas de la production et de l’exportation des agro carburants. Possibilité de poursuivre la mise en perspective : sortir de l’étude de cas Le Centre Ouest et le Sudeste sont-elles les seules régions mises en valeur au Brésil ?