UE 4.1.S1 SOINS DE CONFORT ET DE BIEN ÊTRE HYGIENE ET EQUILIBRE ALIMENTAIRE ESCARRES ATTITUDES VICIEUSES 1.HYGIENE GENERALE • Un peu d’étymologie : Hygiène vient du grec hygiéinos = concerne la santé Dans la mythologie grecque Hygia était la déesse de la santé • Définitions de l’hygiène : Ensemble des principes et des pratiques qui visent à conserver ou améliorer la santé. « De façon moderne, l’hygiène est un ensemble de mesures destiné à prévenir les infections et l’apparition de maladies en traitant des milieux où l’homme est appelé à vivre; mais également de la manière dont il vit et ceci dans le but le plus favorable au développement humain. » 1.HYGIENE GENERALE • Un peu d’histoire : – – – – – La préhistoire : « rien ne vaut l’expérience » L’antiquité : « purification et volupté » Le moyen-âge : « propre sur soi/tout à la rue » La renaissance : « la crasse protège le corps » Au 18ème siècle : « retour de l’hygiène » avec le souci de prévenir les maladies épidémiques (latrine collective/tombereaux, javel, stop défenestration des déchets) 1.HYGIENE GENERALE • 19 et 20ème siècle « renouveau » L’office internationale de l’hygiène (1907) devient l’OMS en 1946 Hygiène rime avec comportement (écoles, notion de propre, sale, habitudes, éducation) Du questionnement sur le lien entre maladie et condition sociale, naissent les grands fondements de - l’hygiène individuelle : Hygiène de vie, alimentaire, mentale, vestimentaire… 1.HYGIENE GENERALE • 19 et 20ème siècle « renouveau » - l’hygiène collective : Urbanisation - fosse septique Sciences - Pasteur, lavage des mains, hygiène des locaux, hygiène hospitalière Sociologie - étude des comportements, Santé Publique 1.HYGIENE GENERALE OBJECTIF DE L HYGIENE = CONSERVATION DE LA SANTÉ ET DÉVELOPPEMENT HUMAIN FAVORABLE. 2.Hygiène et Équilibre alimentaire 2.HYGIENE ALIMENTAIRE Les deux fondements de l’hygiène alimentaire sont : I- Prévention des intoxications alimentaires II- L’équilibre alimentaire (prévention de la malnutrition) I- Prévention des intoxication alimentaires L'hygiène alimentaire est régulièrement invoquée et souvent mise en cause dans le contexte d'intoxications alimentaires. Ces intoxications sont en constante augmentation. nombre d'intoxications alimentaires I- Prévention des intoxications alimentaires Elément pathogène Aliments à risque Staphylococcus aureus (Entérotoxine thermo-résistante) Surtout contamination par porteur de germes (panaris) + vecteurs (lait, coquillages, œufs) Salmonella Produits laitiers, viandes hachées crues, volailles, œufs et produits dérivés, coquillages. Listeria Monocytogène charcuteries, produits laitiers, poissons fumés, végétaux (soupe de choux, soja…) Clostridium botulinum Conserves, surtout « familiales ». I- Prévention des intoxications alimentaires Mauvaises pratiques d’hygiène domestique = 50% des TIA -Vérification de la qualité des produits frais et des dates limites de consommation , l’état des boîtes de conserve (bombée=infectée) -Respect de la chaîne du froid -Respect de la propreté de l’environnement et des mains -Respect des températures de cuisson -Ne jamais recongeler un produit décongelé - Respect Scrupuleux des barèmes de stérilisation (température et temps) lors de la confection de conserves ménagères I- Prévention des intoxications alimentaires Mauvaises pratiques d’hygiène domestique = 50% des TIA Le froid ne tue pas les germes donc il faut entretenir le réfrigérateur : Laver et désinfecter régulièrement Ne pas trop le remplir pour permettre la circulation de l ’air froid Contenir les aliments crus séparés des aliments cuits (contamination croisée) Ranger les aliments au bon étage en fonction de sa température de conservation idéale Contrôler la température des différents niveaux I- Prévention des intoxications alimentaire I- Prévention des intoxications alimentaires Mauvaises pratiques d’hygiène domestique = 50% des TIA Concernant les aliments non réfrigérés : Doivent être conservé selon les recommandations indiquées sur l’emballage (humidité, température et exposition à la lumière) La date de péremption doit être scrupuleusement respectée indiquer la date de préparation des plats cuisinés I- Prévention des intoxications alimentaires Mauvaises pratiques d’hygiène domestique = 50% des TIA Cuire un aliment est une excellente façon de limiter les proliférations microbiennes. L’efficacité de la cuisson dépend du respect d’une température suffisamment élevée (>65°C en moyenne) et pendant un temps suffisamment long (> 10 minutes en moyenne) Les nouvelles tendances font la part belle aux aliments crus et aux cuissons très limitée, vigilance sur la provenance, la fraîcheur et la préparation de ces aliments I- Prévention des intoxications alimentaires Rigueur dans l’hygiène La cuisine est l’endroit de la maison le plus sensible en matière de microbes (intoxication alimentaire) Les microbes peuvent se déposer sur toutes les surfaces et peuvent entraîner des contaminations directes, croisées et véhiculées I- Prévention des intoxications alimentaires D’où quelques règles à respecter : Se laver les mains avant de toucher une denrée alimentaire Laver les « torchons » très fréquemment (souvent humide et multi taches = source de microbes) Éviter autant que possibles les planches, saladier et spatules en bois ( gardent l ’humidité dans les entailles) Les ustensiles de cuisines ne doivent pas servir pour préparer différents aliments sans être lavés entre temps. Les plans de travail doivent être nettoyés entre chaque type d’aliments L’éponge est une source de prolifération microbienne (humidité) II- L’équilibre alimentaire L’équilibre alimentaire est la nécessité de couvrir les besoins nutritionnels de l’organisme garantissant un état de santé optimal. Les apports changent en fonction de : De la croissance / De l’âge De l’activité professionnelle / De l’activité physique Pour les femmes De la grossesse De l’allaitement II- L’équilibre alimentaire Deux grandes préoccupations sanitaires mondiales : - l’obésité dans les pays riches - la dénutrition des pays pauvres En France, la malnutrition coûte 800 millions d’euros/an à l’assurance maladie (diabète, maladies cardio-vasculaires, traumatismes articulaires…) II- L’équilibre alimentaire L'établissement d'une ration alimentaire équilibrée comporte 4 étapes successives. Première étape : apport de protéines animale Deuxième étape : apport de matières grasses Troisième étape : apport d’ions minéraux, de vitamines et de cellulose Quatrième étape : apport du complément énergétique nécessaire II- L’équilibre alimentaire Besoins énergétiques quotidiens Âge, état et activité Homme Enfants de 1 à 3 ans Femme 1450 kcal Adolescents de 13 à 15 ans 3000 kcal 2600 kcal Adultes : - Activité faible - Activité moyenne - Activité intense - Grossesse 2400 kcal 2800 kcal 3100 kcal 1850 kcal 2100 kcal 2300 kcal 2300 kcal Nutriments Valeur énergétique Protéines 4 kcal/g Glucides 4 kcal/g Lipides 9 kcal/g 1 kilocalorie (kcal ou Cal) = 4,18 kilojoules (kJ) II- L’équilibre alimentaire Recommandations du Programme National Nutrition Santé II- L’équilibre alimentaire Boissons De l’eau à volonté (quantités à majorer en période de forte chaleur) • Rôle : hydratation • Seule l’eau est indispensable pour l’organisme • Limiter les boissons sucrées et alcoolisées II- L’équilibre alimentaire Vitamines et fibres : Fruits et légumes Au moins 5 par jour : crus, cuits ou en jus (au moins 2 crus) • Riches en antioxydants = protecteurs de l’organisme • Sources de fibres, intéressantes pour le transit • Permettent de diminuer la sensation de faim II- L’équilibre alimentaire Féculents : Pain, pâtes, céréales, pommes de terre et légumes secs A chaque repas et en quantité contrôlée • Principale source d’énergie. • Evite les sensations de faim entre les repas. • Favoriser les aliments céréaliers complets II- L’équilibre alimentaire Lait et produits laitiers (yaourt, fromages) 3 par jour • Rôle : solidité des os car forte teneur en calcium et phosphore • Privilégier la variété Viandes, volailles, produits de la pêche et œufs 1 à 2 fois par jour • Rôle : construction et renouvellement des cellules de l’organisme grâce à leur teneur forte en protéines de bonne qualité nutritionnelle et en fer • En quantité inferieure à celle de l’accompagnement II- L’équilibre alimentaire Matières grasses (Beurre, margarine, huiles, crème fraîche…) Limiter la consommation • Rôle : énergie de réserve • Privilégier les matières grasses végétales (varier les huiles), riches en oméga • Limiter les graisses d’origine animale (beurre, crème fraîche…), trop riches en cholestérol et en graisses saturées. • Attention aux matières grasses cachées (charcuteries, pâtisseries, viennoiseries, biscuits salés et sucrés …) II- L’équilibre alimentaire Produits sucrés Limiter la consommation • Rôle : le plaisir uniquement ! • Attention aux boissons sucrées (7 morceaux de sucre dans une canette de Coca !) • Limiter les aliments gras et sucrés à la fois (pâtisseries, crèmes dessert, chocolat, glaces…) II- L’équilibre alimentaire La ration alimentaire quotidienne doit apporter en quantité suffisante, à partir de tous les groupes d'aliments : les macronutriments : glucides, lipides et protides, sources de l'énergie nécessaire à l'entretien et au fonctionnement de l'organisme II- L’équilibre alimentaire La ration alimentaire quotidienne doit apporter en quantité suffisante, à partir de tous les groupes d'aliments : les acides aminés et les acides gras essentiels les micronutriments indispensables au fonctionnement cellulaire : ions minéraux, oligo-éléments et vitamines l'eau II- L’équilibre alimentaire Les macronutriments: LES PROTEINES Les protéines sont des nutriments majeurs. Elles sont constituées à partir de 20 acides aminés, dont 8 sont dits essentiels car non synthétisés par l’organisme et donc uniquement apportés par l’alimentation. On les connaît pour leur rôle de bâtisseurs des cellules. Mais elles jouent de très nombreux rôles essentiels au bon fonctionnement dans notre métabolisme : synthèse des hormones, des enzymes, source d'énergie, transport d'oxygène ... II- L’équilibre alimentaire Les macronutriments : LES LIPIDES Entre dans la couverture énergétique. Interviennent dans la constitution des membranes cellulaires, la transmission nerveuse, la production d’hormones et constituent une source essentielle de vitamines liposoluble (vitamines A, D, E et K). Les apports conseillés sont de 10 % pour chacune des catégories (poly-saturés, mono-saturés, gras saturés) et doivent obligatoirement être apportés par l’alimentation de façon équilibrée. II- L’équilibre alimentaire Les macronutriments : LES GLUCIDES Combustible majeur de l’organisme, ils apportent le nutriment énergétique utilisable par toutes les cellules : le glucose. On les trouve dans les fruits, les céréales, de nombreux légumes mais aussi dans les œufs et les produits laitiers. On distingue deux types de glucides assimilables: - Les sucres rapides : molécules simples à chaîne courte. Digérés rapidement, ils fournissent un apport rapide et massif de sucre dans le sang - Les sucres lents : molécules plus complexes à longue chaîne. Leur digestion est plus lente, permettant un apport énergétique prolongé dans le temps. II- L’équilibre alimentaire Les macronutriments : LES FIBRES Ce sont des glucides non assimilables, donc peu/pas digérés par le corps. On les trouve principalement dans les fruits et légumes. Elles participent à la régulation de la digestion et du transit intestinal. En ralentissant la digestion, elles améliorent l'assimilation des nutriments et prolongent la sensation de satiété. II- L’équilibre alimentaire L’EAU Les Besoins en eau: Sans apport un homme meurt en 2 à 3 jours 60 % de l ’organisme Dépenses hydriques journalière ≈ 2 l d ’eau rejetée dans les urines et la sueur donc les apports doivent couvrir les dépenses, 3 origines possibles : -L’eau des boissons (1 à 1,5 litre) -L’eau contenue dans les aliments (0,5 à 1 litre) -L’eau résultant du métabolisme (200 à 300ml) ex : oxydation de 1g de glucide = 0.6 ml d ’eau II- L’équilibre alimentaire LES IONS MINERAUX Leur absence ou insuffisance peut conduire à des pathologies par carence. Les principaux ions : Sodium ou Na, Potassium ou K, Magnésium ou Mg, Calcium ou Ca, Phosphore ou P II- L’équilibre alimentaire LES OLIGAUX ELEMENTS Nécessaire au bon fonctionnement cellulaire Une insuffisance ou absence peut se traduire par une altération de la croissance, du développement ou de la reproduction accompagnées de carence spécifiques . II- L’équilibre alimentaire LES VITAMINES Nécessaires au bon fonctionnement cellulaire L’homme est dans l’incapacité d’effectuer la synthèse des vitamines dont il a besoin, à l’exception des vitamines B2 et D3, celles ci doivent obligatoirement être apportées par l’alimentation. Leur absence ou insuffisance pathologies par carence. peut provoquer des II- L’équilibre alimentaire (Notions complémentaires) • La symbolique alimentaire se trouve au carrefour de l’affectif, du culturel, du social et du psychologique • • • • • Aliment = rôle nourricier maintien de vie rôle hygiéniste maintien forme et santé rôle hédoniste rôle social rôle d’identification II- L’équilibre alimentaire (Notions complémentaires) L’acquisition des habitudes alimentaires se construit dès l’enfance, au travers : d’apprentissages observation/ mimétisme ou répulsion modèle familial et social modèles éducatifs expériences personnelles Les facteurs influençant la manière d’acheter: - Rationnel (connaissances, pratiques, expériences) - Irrationnel (valeur argent, psychoaffectif, croyances) - Liés à la personne (besoins, environnement, moyens) II- L’équilibre alimentaire (Notions complémentaires) • L’équilibre alimentaire se précise autour : - De la qualité de l’alimentation (variété, qualité) - De la quantité (apport/dépense) - De la journée (plusieurs prises alimentaires) - Se conçoit sur plusieurs jours consécutifs • La préparation des repas - en lien avec la personne (santé, connaissances, savoir faire, envie) - en lien avec l’environnement familial - en lien avec le contexte (équipement, argent, denrées disponibles, temps, organisation, disponibilité) ESCARRES UE 4.1 S1 1.Un problème de santé publique L’escarre qui est concerné ? En France, un peu plus de 8 % des patients hospitalisés présentent des escarres selon l’Association Perse (Prévention Recherche Soins Escarre), soit 250 000 malades par an dont près de la moitié souffrent d ’affection neurologique Le coût indirect de cette maladie est considérable, lié aux soins, à l’hospitalisation prolongée, à l’AEG des patients. 2- Mécanismes physiopathologiques Définition : o Lésion cutanée d’origine ischémique liée à une compression des tissus mous entre un plan dur et les saillies osseuses. o Ischémie : diminution ou arrêt de l’irrigation sanguine dans un tissu ou un organe 2- Mécanismes physiopathologiques Il en résulte : - Une hypoxie locale - Une nécrose tissulaire Pression Pression locale : La combinaison d’une pression extérieure et d’une proéminence osseuse favorise la compression des vaisseaux sanguins qui irriguent une zone tissulaire Plan osseux o 2- Mécanismes physiopathologiques o Cisaillement : Le cisaillement correspond à la conjonction de deux forces de surface opposées parallèles à la peau. Ces deux forces résultent en général du frottement de la peau lorsque le patient glisse sur un support. Ce cisaillement entraînerait des tensions ou lésions mal connues au niveau des capillaires sanguins. 2- Mécanismes physiopathologiques o Frottement : il provoque une abrasion mécanique de la peau. Il peut être provoqué par le massage, la manipulation (déshabillage, remontée du patient dans le lit…), les mouvements répétés d’un membre (agitation, clonies…) 3- Les principaux points d’appuis En décubitus dorsal : - occiput - omoplates - coudes - sacrum - poignets - bord ext. mains - talons 3- Les principaux points d’appuis En décubitus ventral : - arcades, nez, pommettes - épaules - seins - pubis - dos des mains - genoux - orteils 3- Les principaux points d’appuis En décubitus latéral : - oreille, pommette - épaule - coude - trochanter - dos des mains - malléoles - Bord du pied, orteils 3- Les principaux points d’appuis En position assise : - apophyses épineuses - coudes - coccyx - ischions - talons 4- Les 4 stades de l’escarre STADE I ERYTHEME • La peau présente une rougeur qui ne blanchit pas à la pression Classification internationale 4- Les 4 stades de l’escarre STADE II PHLYCTENE • Altération superficielle touchant le derme et l’épiderme Classification internationale 4- Les 4 stades de l’escarre STADE III ULCERATION • Atteinte complète de la peau touchant le tissu sous-cutané • La plaie est une ulcération profonde Classification internationale 4- Les 4 stades de l’escarre STADE IV NECROSE • Toute l'épaisseur de la peau est touchée avec destruction et nécrose importante atteignant les muscles, les os, les tendons ou les articulations. Classification internationale 5– Facteurs favorisants Les facteurs extrinsèques : - Environnement matériel (matelas inadapté, pression continue d’une sonde 02, SUAD, plis, miettes, tractions, plâtres…) - Vêtements (trop serrés, plissés, tissus favorisants la macération…) 5– Facteurs favorisants 5– Facteurs favorisants Les facteurs extrinsèques : - Absence/inadaptation des produits d’incontinence 5– Facteurs favorisants Les facteurs liés à l’état général : -l’âge -la corpulence -les troubles alimentaires (dénutrition, déshydratation) -les incontinences -Les facteurs psycho sociologiques ( non estime de soi = négligence de soi / réussite = motivation et participation) 5– Facteurs favorisants Les facteurs intrinsèques : - Troubles cardio-respiratoires (insuffisance veineuse, troubles de l’oxygénation (IR, TA, adaptation vasomotrice…) 5– Facteurs favorisants Les facteurs intrinsèques : - Abolition des mouvements trophiques de sauvegarde : coma, paralysies… - Perte de sensibilité - Troubles métaboliques (diabète, hypercholestérolémie…) - Troubles iatrogènes (anesthésie, diurétique…) - Troubles psychiatriques (sidération, agitation) - Pathologies en stade terminal - Pathologies nécessitant une immobilisation prolongée 6– Mesures de prévention Travail en TD Ankylose et attitudes vicieuses UE 4.1 S1 Ankylose et attitudes vicieuses Les escarres sont en liens étroits avec les problèmes d’ankylose et attitudes vicieuses. La prise en charge de ces troubles est primordiale dans la prévention des escarres. o Ankylose Une articulation non mobilisée (intervention, maladie, AEG…) s’enraidit en 2 à 3 jours. L’ankylose est une diminution/impossibilité de mouvoir une articulation. Ankylose et attitudes vicieuses o Attitudes vicieuses « Ensemble des déformations provoqué par une position non anatomique de la personne immobilisée . » Ankylose et attitudes vicieuses o Attitudes vicieuses -La rétraction : causée par l’atrophie des muscles non mobilisés, elle se manifeste par l’impossibilité de tendre un membre. Ankylose et attitudes vicieuses o Attitudes vicieuses L’équinisme : attitude anormale du pied en flexion plantaire par rétraction des muscles du mollet. Le pied est tendu, le talon ne touche pas le sol en position debout, la tenue se fait sur la pointe des pieds. Ankylose et attitudes vicieuses o Attitudes vicieuses Les rotations (interne/externe) : désorientation de l’axe d’une articulation causée par une raideur musculotendineuse. varus équin Ankylose et attitudes vicieuses Mesures de prévention Travail en TD