1.24M - K4Health

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Nutrition pour les
PVVIH souffrant
d'une autre
maladie
Module 6
But
Fournir des connaissances de base permettant la
prise en charge nutritionnelle des maladies
liées au VIH chez l'adulte et chez l'enfant
Objectifs
Pour savoir comment aider les PVVIH à :
1. Se servir des aliments pour accélérer leur
rétablissement après une maladie
2. Réduire l’impact de la maladie sur l’état
nutritionnel
3. Bien connaître les implications nutritionnelles
et alimentaires du TARV
La prise en charge diététique des
maladies : un outil puissant. Elle
permet de :
• S’alimenter davantage
• Réduire la gravité des symptômes et contribuer à
renforcer le confort
• Compenser la perte de nutriments et de prévenir
la déshydratation
• Compléter et de renforcer les traitement
médicaux, y compris l'observance du TARV et
des thérapies contre la tuberculose
Les PVVIH présentant des
symptômes
doivent au moins :
• Surveiller de près le poids et faire
régulièrement des évaluations
nutritionnelles (approfondies)
• Maintenir, en tout temps, une propreté,
une hygiène alimentaire et une salubrité
de l’eau/des aliments, de haut niveau
Prise en charge diététique des
symptômes caractéristiques
Manque d’appétit : manger de petites
quantités d’aliments à intervalles rapprochés
et consommer des aliments à forte teneur
énergétique
Candidose : manger des aliments en purée
Fièvreou: àboire
beaucoup
et
froids
température
ambiante,
et éviter les
consommer
des soupes riches en
épices
et le sucre
énergie et en nutriments
Prise en charge diététique
(suite)
Diarrhée : boire beaucoup de liquides, utiliser
les SRO et manger des aliments énergétiques et
riches en nutriments
Nausée : manger de petites quantités
d’aliments doux pour l’estomac, éviter les
aliments gras et produits laitiers
Constipation : boire plus et manger des
aliments riches en fibres, faire de l’exercice
Prise en charge diététique
(suite)
Anémie : Une PVVIH doit manger des aliments riches
en fer tels que les produits d’origine animale, des
légumes-feuilles verts. Elle doit prendre des
compléments de fer sur prescription de son médecin.
Ballonnement, aigreurs d’estomac et flatulences :
manger de petites quantités en plusieurs fois, éviter
les aliments provocant la formation de gaz et prévoir
du temps entre le moment où l’on mange et celui du
coucher.
Exercice N° 1
Appliquer la nutrition
aux
maladies liées au VIH
Particularités des
enfants (+ 2 ans) vivant avec le
VIH
• La malnutrition est fréquente chez les
enfants séropositifs et cela complique
leur prise en charge médicale.
• Les carences en nutriments sont
fréquentes chez les enfants séropositifs.
Ces déficiences réduisent leur immunité
et les prédisposent davantage aux
infections et à l’aggravation de leur état
nutritionnel.
Suivi de la croissance de l’enfant
et VIH :
• Les enfants nés de mères séropositives
arrivent au monde avec un état
nutritionnel déficient
• Les unités de récupération nutritionnelle
accueillent de plus en plus d'enfants
séropositifs
• La gravité du déclin de croissance chez
les enfants séropositifs est liée à une
survie réduite
Suivi de la croissance de
l’enfant :
Une occasion de sauver des
• La croissance est vies
un indicateur très sensible
dans l’infection à VIH et sa progression chez
l’enfant
• Les programmes de surveillance de la
croissance constituent un bon point d'entrée
pour le dépistage du VIH chez l’enfant
• Le déclin de croissance chez l’enfant
séropositif est un facteur déclenchant pour
l’évaluation du TARV
• Le déclin de croissance chez l’enfant
Comment protéger l’état
nutritionnel des enfants porteurs du
VIH
1. Utiliser ce que vous savez déjà sur la nutrition des
2.
3.
4.
5.
6.
enfants et sa programmation
N’attendez pas l’apparition de signes de
malnutrition pour détecter et prendre en charge
très tôt, la nutrition chez les enfants séropositifs.
Elaborer et adapter des systèmes de PSC pour
détecter et prendre en charge très tôt le déclin de
croissance
Prodiguer des conseils et assurer un suivi
nutritionnels
Encourager le “rattrapage” du retard de croissance
Améliorer l’accès des enfants au TARV
Les enfants séropositifs ont besoin
de
manger davantage, de manger
mieux…
• Augmenter la consommation
de nutriments en
diversifiant le régime alimentaire
• Nourrir les enfants séropositifs plus souvent ;
encourager une alimentation « active »
• Utiliser des aliments riches en énergie et à forte
densité de nutriments (ex. aliments germé, aliments
fermentés et enrichis)
• Modifier la préparation pour permettre l'augmentation
de l'apport alimentaire (par ex. aliments en purée,
Les conseils
nutritionnels sont-ils
différents pour les
PVVIH sous TARV
?
Interactions aliments/médicaments (à
tous les âges)
Les principales interactions aliments /
médicaments sont :
1. l’effet des aliments sur l’efficacité des
médicaments
2. les effets des médicaments sur l’absorption,
le métabolisme, la répartition et l’excrétion
des nutriments
3. les effets secondaires des médicaments
affectant les quantités d’aliments
consommées et l’absorption des nutriments
Que peut-on faire par rapport
aux interactions
aliments/médicaments ?
• Les professionnels de la santé doivent
donner des conseils très précis
• Les patients doivent être encouragés à
discuter avec le médecin de TOUS
leurs médicaments (traditionnels et
modernes)
Les PVVIH sous TARV ont-elles
des besoins nutritionnels
particuliers ?
Les PVVIH sous TARV ont besoin :
• de 10 % d’énergie supplémentaire pour le
reste de leur vie et 30 % de plus pendant les
accès de maladie ;
• d'un régime alimentaire équilibré, coloréavec tous les groupes d’aliments- tous les
jours
• de suivre les conseils médicaux sur les
Les PVVIH sous TARV ont-elles
des besoins nutritionnels
particuliers ? (suite)
• Conseils et assistance pour la prise en
charge des interactions
aliments/médicaments
• Conseils diététiques continus et prise
régulière de leur poids
• Réhabilitation nutritionnelle pour
recouvrer le poids éventuellement perdu
en début de TARV
Certains effets secondaires des ARV
ont des implications nutritionnelles
spécifiques…
•
•
•
•
•
Nausée
Lipodystrophie
Augmentation du cholestérol
Résistance à l'insuline (Diabète)
Syndrome de réalimentation
•
Comment ces informations
permettent-elles d'
améliorer
la
programmation
?
Adapter et suivre minutieusement les
programmes PSC pour assurer le dépistage
précoce du VIH chez l’enfant
• Prévoir l’accompagnement nutritionnel
nécessaire aux patients, sous TARV, tuberculeux
ou recevant des SAD
• Garantir que les personnels en charge de
l’évaluation nutritionnelle et des conseils
comprennent bien l’infection à VIH, le sida et le
TARV
• Adapter les programmes d’enseignement de la
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