Présentation PowerPoint des oiseaux

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Les oiseaux du Muséum
Forum Antiquité 2009
A vos plumes
Le faisan de Colchide
La légende nous dit qu'au retour de leur expédition en
Colchide, à la recherche de La Toison d'or, Jason et les Argonautes,
héros de la mythologie grecque, auraient rapporté cet oiseau des
rives du Phase, un fleuve qui coulait dans cette contrée. Son nom
grec phasianos signifie « oiseau du Phase ».
L’ibis sacré
•
Threskiornis aethiopicus
Les paons
D'après la mythologie gréco-romaine,
Junon a déposé sur le plumage de cet
oiseau un souvenir du géant Argus, tué
par Mercure : il s’agit d’un détail de son
anatomie qui en faisait un gardien fidèle
de la déesse;
Un jour, cet oiseau se plaignit auprès de
l’épouse de Jupiter car on ne lui avait pas
accordé la voix mélodieuse du rossignol,
celle-ci le consola :
«Mais ta beauté est plus
grande, plus grande est ta taille. L'éclat de
l'émeraude brille sur le devant de ton cou et
les couleurs de tes plumes semblent des
pierreries sur ta queue déployée.»
Phèdre, auteur latin du Ier siècle,
Fables
Les faucons
La fauconnerie ou chasse au vol est l'art
de capturer une proie sauvage dans son
milieu naturel au moyen d'un oiseau de
proie dressé à cet effet. En Europe, le
Moyen-Age est l’âge d’or de cette
technique. Les espèces les plus utilisées
sont le faucon pèlerin et le faucon
lanier. Deux autres faucons de petite
taille sont également évoqués : le
faucon émerillon et le faucon crécerelle.
L’aigle royal
•
Il doit son nom scientifique « Aquila chrysaetos" à la
couleur des plumes qui lui couvrent la tête.
Grec : Chrusos : or aetos : aigle
Oiseau de Zeus et de Jupiter dans
la mythologie gréco-romaine, il
est aussi présent dans la
symbolique chrétienne : on
l'associe à l'évangéliste Jean.
Les Perses et les Romains
l'avaient adopté comme emblème
militaire.
La grue couronnée
Les migrations des oiseaux sont de précieux indicateurs des changements de
saisons pour les paysans ou les marins depuis l'Antiquité comme en
témoigne cet extrait de la pièce où l'auteur grec Aristophane donne la parole
aux oiseaux. Ils sont d'ailleurs une des principales sources de présages chez
les Grecs et les Romains.
"Tous les bienfaits pour les mortels proviennent de nous, les oiseaux.
D'abord nous leur indiquons le cheminement des saisons de printemps,
d'hiver, d'automne ; de semer, lorsque la grue, migre en criant pour l'Afrique;
alors aussi elle avertit le navigateur de suspendre le gouvernail et de dormir ;
puis elle dit à Oreste de tisser un manteau épais, afin qu'il n'aille pas, pris de
froid, tenter de détrousser les gens."
Aristophane, Les Oiseaux.
L’avocette élégante
Recurvirostra avossetta
Le pluvian fluviatile
Hérodote, écrivain grec du Vème siècle
avant J-C, rapporte qu’il existait dans le
Nil des crocodiles connus pour leur
férocité. Et pourtant…
« Comme le crocodile vit dans l'eau, il a
le dedans de la gueule plein de
sangsues. Toutes les bêtes, tous les
oiseaux le fuient ; il n'est en paix
qu'avec le pluvian, à cause des services
qu'il en reçoit. Lorsque le crocodile se
repose sur terre au sortir de l'eau, il a
coutume de se tourner presque toujours
vers le côté d'où souffle le zéphyr, et de
tenir la gueule ouverte : le pluvian,
entrant alors dans sa gueule, y mange
les sangsues ; et le crocodile prend tant
de plaisir à se sentir soulagé, qu'il ne lui
fait point de mal. »
Hérodote, Enquêtes, livre II, 68
Le coucou gris
« Le faucon a des serres crochues, le coucou
n’en a pas. Et encore, le coucou ne ressemble
pas non plus pour ce qui est de la tête au
faucon. Sur ces deux points, il est plus proche du
pigeon. En fait, ce n’est qu’en ce qui concerne la
couleur qu’il ressemble au faucon, sauf que les
tachetures du faucon sont comme des lignes, et
celles du coucou comme des points. Cependant, la
taille et le vol du coucou soutiennent la comparaison
avec le plus petit des faucons, qui en général n’est
pas visible durant cette période où le coucou est, lui,
généralement visible. On les a cependant déjà
observés simultanément. On a vu aussi un coucou
dévoré par un faucon. Or des oiseaux de même espèce
ne font pas cela. »
Aristote, Histoire des animaux, VI, 6
La huppe fasciée
"Son cri "houp, houp, houp" lui a valu son nom dans
de nombreuses langues. Elle a inspiré les écrivains :
Aristophane en fait le personnage central de sa
comédie Les Oiseaux, jouée en 414 avant J-C à
Athènes. Elle est un des personnages principaux de
de la Conférence des Oiseaux, un recueil de poèmes
publié par le poète perse Farid Al-Din Attar en 1177.
Le grand corbeau
Le noir corbeau « autrefois, était blanc». Mais « sa langue fut cause de son
malheur». Aimée d’Apollon, la belle Coronis lui fut infidèle. Sans écouter les
conseils de prudence de Corneille, le corbeau s’empressa de rapporter la chose
au dieu qui tua Coronis sans réfléchir. Le corbeau, pour toute récompense,
perdit sa blancheur.
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