La croissance industrielle s’effectue aux dépens de la classe ouvrière :
les conditions de travail et les revenus sont misérables
le retour des femmes et des enfants sur le marché du travail supplée au revenu familial
les semaines de travail sont très longues
la sécurité d’emploi est toujours inexistante
l’insalubrité et l’absence de sécurité caractérisent les usines.
Pour réagir à cette situation, le syndicalisme se développe. Au Québec, il prendra la forme d’un
syndicalisme catholique. Les travailleurs et travailleuses s’unissent, gagnent un certain pouvoir de
négociation et ne craignent pas de recourir à la grève pour revendiquer leurs droits (textile, chaussure).
Le mouvement syndical obtient de surcroît le vote de lois importantes au Québec telles :
Loi des établissements de travail (1907)
Loi des accidents de travail (1909)
Loi du salaire minimum (1919)