la démarche en matière de sécurité patient aux Etats Unis

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La recherche en matière de Sécurité Patient
aux États-Unis : les actions de l’AHRQ
 L’AHRQ (Agence pour la Recherche et la Qualité en Santé)
est une agence du Ministère de la santé américain (HHS)
chargée plus particulièrement de la recherche sur la qualité, la
sécurité, l’efficacité et l’efficience des soins.
 L’AHRQ agit en coordination avec le CDC, le NIH et d’autres
agences (FDA) et avec le secteur privé.
 L’AHRQ a une activité internationale (avec le NHS
britannique notamment : USA/UK Patient Safety Research
Programme).
Cf supplément de « Quality and Safety in Health Care, Vol 12, Décembre 03
www.qshc.com
Jean-Pierre THIERRY CH SIMONE VEIL
15/10/2004 AFGRIS
Saint Denis
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aux États-Unis : les actions de l’AHRQ
2000-2003 = 165 M$ sur la Sécurité Patient pour
identifier les risques, les erreurs médicales et leurs
causes.
- Identifier et évaluer les pratiques qui réduisent le risque et
éliminent les erreurs médicales.
- Diffuser, éduquer et favoriser la diffusion des bonnes
pratiques qui réduisent le risque.
- Maintenir les vigilances, monitorer et évaluer les risques
pour le patient.
- Sélectionner et diffuser les guides de bonnes pratiques et
autres outils d’aide à la décision médicale.
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 En juillet 2003, l’AHRQ est chargé par le ministère de la
santé de démontrer que les TIC peuvent servir à
améliorer la sécurité
 50 M$ pour des projets de démonstration et d’évaluation
 12M$ pour développer des standards
 3 M$ pour la coordination du programme «National Health
Information Technology »
 En 2004, les 4/5éme du budget « sécurité patient » sont
consacrés à des thèmes en rapport avec les Technologies de
l’Information et de la Communication pour la Santé.
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 Démontrer l’impact des TCI en matière de sécurité patient
:
 Dossier patient électronique
 Système d’aide à la décision (Alarme, alertes, aides-mémoire,
autres…)
 Mobilité (PDA)
 Internet médical pour les patients
La sécurité patient et la qualité : objectif numéro un du programme
National des Technologies de l’Information (10 ans) qui vise la
création d’un dossier patient partagé grâce à une infrastructure
nationale dédiée à la santé.
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 2004 : quelques enseignements de la Troisième
Conférence Annuelle sur la Recherche en Matière de
Sécurité Patient (26-28 septembre 2004, Arlington).
 Exemple sur 4 thèmes :
 Les systèmes de rapport d’événements (incidents, événements
indésirables, erreurs médicales)
 La culture sécuritaire des établissements de soins
 Communication entre médecins et soignants et circuit patient
 Rôle du patient et de sa famille dans la sécurité et la qualité des
soins
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 Les systèmes de rapport d’événements (incidents,
événements indésirables, erreurs médicales) vers les
agences régionales (états)
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 Les systèmes de rapport d’événements (incidents,
événements indésirables, erreurs médicales) vers les
« agences régionales » (états)
 21 états ont un système de rapport d’événements obligatoires ou non,
anonymisés ou non.
 La sous déclaration est un problème constant (peur de l’impact juridique)
 Classification des erreurs et incidents difficile à réaliser (plusieurs options)
 Questionnement sur l’efficacité du système actuel (coût-efficace ?). Les
données régionales – voire locales : groupes d’établissements volontaires semblent plus facilement exploitables que les données nationales (notamment
besoin de retour d’information rapide).
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 Les systèmes de rapport d’événements (incidents,
événements indésirables, erreurs médicales) vers les
agences régionales (états)
 Quelques « success story » :
-- PHA de l’état de Géorgie, anonyme, volontaire, « non-punitif ». 88%
des hôpitaux participent : 35% de réduction des événements liés au
médicaments. (Extranet)
-- NYPORTS de l’état de NYC existe depuis 19 ans, obligatoire,
nominatif, « punitif » 30000 EI par an dont 45% de graves (Extranet).
 Nécessiterait une réforme de la responsabilité médicale (compensation sans
recherche de faute comme en Suède) et un engagement fort du management
(leadership)
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 Les systèmes de rapport d’événements (incidents,
événements indésirables, erreurs médicales) internes
aux établissements de soins
 Les mêmes freins que les
systèmes régionaux mais
dépendant de la stratégie
locale donc de la « culture
managériale »
L’objectif difficile dune
collecte des « presque
incidents »
Sujet connexe important : la
politique d’annonce des
erreurs et événements
indésirables graves aux
patients et à leur famille.
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 Les systèmes de rapport d’événements (incidents,
événements indésirables, erreurs médicales) internes
aux établissements de soins (si couplé à l’évaluation
des pratiques)
 Plus efficace pour la Sécurité Patient que les système de signalement et
d’exploitation des Indicateurs externes
Exemple : en faisant l’hypothèse que le taux d’application d’une bonne
pratique qui passe de 60% à 80% se traduit par une baisse de mortalité (sur un
GHS donné) de 2%, il faudrait :
-1800 cas pour démontrer l’effet sur la qualité des soins sur la base des indicateurs
classiques
- 240 cas sur la base de l’étude des procédures appliquées en interne
 S’accompagne d’une remise en cause théorique de la validité et de l’efficience des
systèmes de benchmark reposant sur les indicateurs classiques (comparaison mortalité
morbidité inter établissements par exemple). Mieux vaux évaluer les procédures
De surcroît difficulté de l’ajustement épidémiologique.
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 La culture « sécurité » des établissements de soins
Enquête interne sur la
perception des risques et la
Sécurité Patient
 Objectifs et méthodologie
importées de l’aéronautique et
des « HRO » (organisations
hautement sûres »
 Cible la culture de
coopération de l’équipe
soignante
 Met en évidence une très
forte variabilité inter-service
 Permet le suivi des actions
de sensibilisation et de
formation
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 Rôle du patient et de sa famille dans la sécurité et la
qualité des soins
www.howsyourbaby.com collecte les remarques des
Parents sur les « erreurs » commises pendant l’hospitalisation d’un
enfant en réanimation néonatale (817 enquêtes dans 15 hôpitaux).
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 Role du patient et de sa famille dans la sécurité et la
qualité des soins
Initiative de
l’agence d’accréditation
Américaine (JCAHO)
Le patient comme partenaire
Demande si l’IDE n’a pas
oublié de se laver les mains
(+30%)
« It’s OK to Ask » (brochure
d’un hôpital pour la
réduction des erreurs
médicamenteuses).
Impliquer le patient, par exemple dans la lutte contre les infections nosocomiales
ou la prévention des interactions médicamenteuses.
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 Communication entre médecins et soignants et circuit
patient
Défaut de communication et d’agrément
Sur les priorités (Evanoff)
Défaut de communication dans une prise
En charge en chirurgie ambulatoire (Carayon)
 Créer les conditions d’un travail d’équipe et d’une coopération
efficace dans la mise en œuvre des soins. Développer les
systèmes d’information et de communication.
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