Les Maladies Nouvelles et émergentes

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LES MALADIES NOUVELLES ET
EMERGENTES
DR SALAH AMOR
MAHDIA
DR SALAH AMOR
1
Le Trop d’attention qu’on a pour le
danger fait le plus souvent qu’on y
tombe
Jean de La Fontaine
DR SALAH AMOR
2
Lors de l’Epi-Tec du 19/04/2016, une
région a présenté un seul cas de fièvre
typhoïde
Un des participants à la conférence a mis
en question l’importance d’une telle
déclaration
A-t-il raison ?
DR SALAH AMOR
3
Maladies Nouvelles et Émergentes
Concepts
DR SALAH AMOR
4
Qu'entend-t-on par maladies infectieuses
émergentes?
• Les maladies infectieuses émergentes
résultent d'infections nouvellement
identifiées et auparavant inconnues qui
entraînent des problèmes de santé
publique au niveau local ou international
DR SALAH AMOR
5
Une maladie émergente peut reconnaître
plusieurs définitions
• d’un agent ou d’une maladie
•
•
apparaissant dans une nouvelle région
géographique. C’est le cas, par exemple,
de la peste aviaire ou du virus WN
d’une maladie touchant une nouvelle
espèce ;
d’une nouvelle maladie, comme dans le
cas de l’encéphalopathie spongiforme
bovine (ESB)
DR SALAH AMOR
6
Maladies nouvelles et émergentes
• Ne pas se limiter aux maladies
•
•
•
•
•
•
transmissibles
Résistances aux antimicrobiens
Émergente # nouvelle
Ne pas se limiter à l’Homme
Risque émergentiel
Toujours préciser les caractéristiques de
temps et d’espace
Rôle des laboratoires +++
DR SALAH AMOR
7
Maladies nouvelles et émergentes
• Maladie nouvelle : Inconnue avant les
premières manifestations cliniques
détectées
– SRAS - CORONAVIRUS
– H1N1
– KAPOSI
– ESB
DR SALAH AMOR
8
Maladies nouvelles et émergentes
• Maladie nouvelle pour l’espèce humaine :
•
– H5N1
– Ebola
Changement de territoire géographique
– WNV
– Chikungunya
DR SALAH AMOR
9
Maladies nouvelles et émergentes
• Maladies infectieuses réémergentes :
– Tuberculose
– Lèpre
– Polio
DR SALAH AMOR
10
Maladies nouvelles et émergentes
• Mode d’installation :
– Cas sporadiques
– Éclosion
– Épidémie
– Pandémie
– Endémie
DR SALAH AMOR
11
Émergence de la résistance aux
antimicrobiens
•
•
•
l'augmentation rapide du nombre de bactéries
qui deviennent résistantes à une gamme de plus
en plus étendue d'antibiotiques
Dans beaucoup de régions, les antibiotiques de
première intention, peu coûteux, ont perdu leur
efficacité
D'autres problèmes proviennent de l'utilisation
de substances antimicrobiennes dans la
production d'aliments d'origine animale.
DR SALAH AMOR
12
Principales menaces infectieuses depuis le
début du 21ème siècle
•
•
•
•
•
•
•
2003 : SRAS
2004 : H5N1
2009 : H1N1
2010 : Choléra (Haïti)
2012 : MERS CoV
2013 : H7N9
2014 : Ebola (Afrique de l’ouest)
DR SALAH AMOR
13
Exemples d'organismes pathogènes
identifiés depuis 1973
•
•
•
•
•
•
•
•
•
1973 Rotavirus
1977 Virus Ebola
1977 Legionella pneumophilia
1982 Escherichia coli O157:H7
1983 VIH
1983 Helicobacter pylori
1988 Hépatite E
1996 Agent de l'EST - Nouvelle variante
de la maladie de Creutzfeldt-Jacob
1997 Grippe aviaire [Type A (H5N1)]
DR SALAH AMOR
14
Principaux mécanismes de collaboration
internationale
• L’Alliance mondiale pour les vaccins
•
•
•
(GAVI)
Le réseau mondial d'alerte et d'action en
cas d'épidémie (GOARN)
Le Règlement sanitaire international (RSI
2005)
Le Cadre de préparation en cas de grippe
pandémique (PIP Framework)
DR SALAH AMOR
15
SIDA : Exemple de MNE
•
•
•
•
le 5 juin 1981 les CDC d'Atlanta rapporte
quelques cas d'une forme rare de pneumonie
qui touche spécifiquement des jeunes hommes
homosexuels
Cette sortie permettra de recenser, en 15 jours,
31 cas identiques
On sait très peu de chose de la maladie qu’on
dénomme, entre autre, "gay syndrome",
À la fin de cette même année, on sait que la
maladie provoque une immunodéficience et
qu'elle se transmet par voie sexuelle et
sanguine...
DR SALAH AMOR
16
SIDA : Exemple de MNE
• En 2014 :
– PVVIH : 40 millions
– Nouvelles infections : 02 millions
– Personnes décédées de maladies liées au
SIDA : 1.2 millions
DR SALAH AMOR
17
Maladie à virus Zika
• Virus émergent transmis par les
•
moustiques,
on a identifié le virus Zika pour la première
fois en Ouganda en 1947 chez des singes
puis chez l’homme en 1952 en Ouganda
et en Tanzanie.
DR SALAH AMOR
18
Maladie à virus Zika
•
•
•
•
•
•
La maladie à virus Zika est due à un flavivirus transmis
principalement par des moustiques du genre Aedes.
Symptômes : fièvre modérée, éruption cutanée
(exanthème), conjonctivite, douleurs musculaires et
articulaires, un état de malaise ou des céphalées.
Normalement, ces symptômes disparaissent en 2 à 7
jours.
Signes neurologiques ; Microcéphalie
Il n’existe actuellement aucun traitement ou vaccin
spécifique.
La meilleure forme de prévention consiste à se protéger
des piqûres de moustiques.
Le virus circule en Afrique, dans les Amériques, en Asie
et dans le Pacifique.
DR SALAH AMOR
19
Épidémie à Virus Zika
• Le 1er Février 2016, l'OMS a déclaré que
le cluster récent de cas de microcéphalie
et les manifestations neurologiques
rapportés au Brésil et la Polynésie
française, constituent une Urgence de
Santé Publique de Portée Internationale
(USPPI).
DR SALAH AMOR
20
Épidémie à Virus Zika
•
•
•
•
•
Pays touchés : 40
Brésil : 750 000 infections
France outre mer : 450 000 cas
EU : 200 cas importés
USA : 200 cas importés
DR SALAH AMOR
21
Renforcer l’application du Règlement
sanitaire international (DG – OMS 2016)
• Les enquêtes épidémiologiques sont
sévèrement limitées par la faiblesse des
moyens diagnostiques, à un moment où
nous avons besoin d’obtenir rapidement
des réponses.
DR SALAH AMOR
22
Renforcer l’application du Règlement
sanitaire international (DG – OMS 2016)
• Le virus Zika révèle également la profonde
vulnérabilité créée par l’échec mondial
dans le maintien des programmes de lutte
contre les moustiques. Sans aucun autre
outil à notre disposition, cette lutte est la
seule ligne de défense immédiate alors
que de plus en plus d’insecticides
essentiels perdent toute utilité du fait du
développement des résistances.
DR SALAH AMOR
23
Renforcer l’application du Règlement
sanitaire international (DG – OMS 2016)
• C’est l’augmentation du nombre des pays
capables d’appliquer le RSI qui rendra le
monde plus sûr dans son ensemble contre
la menace des maladies émergentes et
réémergentes
DR SALAH AMOR
24
PLAN DE RIPOSTE ET DE PREVENTION DU RISQUE
D’INTRODUCTION DU VIRUS ZIKA EN TUNISIE
• ONMNE
• Non opérationnel ?
• Définition de cas suspect :
– Exanthème avec ou sans fièvre
– Retour de voyage dans les 12 jours
– Hyperémie conjonctivale
– Arthralgies
– myalgies
DR SALAH AMOR
25
Grippe aviaire AH5N1
• Les virus "Influenza aviaire" sont capables
de provoquer des infections chez les
oiseaux et l'homme. Différents sous types
de virus influenza A(H5) (influenza
A(H5N1), A(H5N2), A(H5N3), A(H5N6),
A(H5N8) et A(H5N9)) continuent à être
détectés chez les oiseaux sauvages et
domestiques entre 2014 et 2015, en
Europe, Amérique du Nord, Asie et en
Afrique.
DR SALAH AMOR
26
Grippe aviaire AH5N1
• A partir de 2003 et jusqu'au 20 janvier
2016 :
– 850 cas humains confirmés de grippe aviaire
A(H5N1)
– dont 450 décès (soit une létalité de 53%)
– rapportés par 16 pays ; les pays les plus
affectés étaient l’Égypte et l’Indonésie
DR SALAH AMOR
27
Influenza A (H7N9) - Chine
• En Mars 2013, une infection due à un
•
nouveau virus de grippe A (H7N9) a été
détectée chez des patients en Chine.
A la date du 29 février 2016 :
– 720 cas ont été rapportés à l'OMS,
– dont 280 décès.
– Aucun cas autochtone n'a été signalé en
dehors de la Chine
DR SALAH AMOR
28
Ebola
• Ebola a été découvert en 1976 (RDC)
• Début en Guinée en décembre 2013.
• Étendue à la Guinée, au Libéria, au
Nigeria et à la Sierra Leone
DR SALAH AMOR
29
Ebola : Déclaration RSI août 2014
• La flambée de maladie à virus Ebola en
•
Afrique de l’Ouest constitue un
«événement extraordinaire» et un risque
pour la santé publique dans d’autres États;
Urgence de santé publique de portée
internationale
DR SALAH AMOR
30
Ebola
• Données au 27 mars 2016
– Total cas : 28700
– Décès : 11300
– Taux de létalité : 39.5 %
– 05 pays touchés
– 05 pays avec des cas importés
DR SALAH AMOR
31
Ebola : Tunisie - Plan de riposte
Évaluation d’un patient suspect d’IVE
• Critères cliniques : temp. > 38,5 °C + Autres
symptômes
• Facteurs de risque épidémiologiques dans les 3
dernières semaines avant l'apparition des
symptômes
•
– Voyage zone endémie
– Contact avec patient
– Contact avec animaux
Éliminer autres maladies - Paludisme +++
DR SALAH AMOR
32
Ebola : Tunisie - Plan de riposte
• CAT devant un cas suspect
• Précautions recommandées pour la
•
•
•
•
•
sécurité des équipes de recherche des
contacts
Mesures d’hygiène de base
Disponibilité des EPI
Contrôle sanitaire aux frontières
Prise en charge des cas suspects ou
possibles
Stratégie de communication
DR SALAH AMOR
33
SURVEILLANCE EN SANTE PUBLIQUE
DR SALAH AMOR
34
Surveillance en Santé publique
Définition
«collecte continue et systématique, l’analyse et
l’interprétation de données de santé essentielles
pour la planification, la mise en place et
l’évaluation des pratiques en santé publique,
étroitement associée à la diffusion en temps
opportun de ces données à ceux qui en ont
besoin. L’étape finale du cycle de la surveillance
est l’application de ces données au contrôle et à
la prévention des maladies et accidents.»
DR SALAH AMOR
35
Surveillance en Santé publique
• Les fonctions essentielles à la surveillance
de tout fait de santé sont :
– la détection du cas
– la notification
– l’investigation et la confirmation
– l’analyse et l’interprétation
– l’action
DR SALAH AMOR
36
Pourquoi surveiller ?
DR SALAH AMOR
37
Pourquoi surveiller ?
DR SALAH AMOR
38
Objectifs de la surveillance
•
•
•
•
DECRIRE
ALERTER
AGIR
EVALUER
DR SALAH AMOR
39
Surveillance en Santé publique
Sources d’information
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Déclaration obligatoire
Rapports
Hospitalisations
Consultations
Surveillance sentinelle
Consommation de soins
Absentéisme (Scolaire ; Travail)
Laboratoires
Données environnementales
Recherche active
DR SALAH AMOR
40
Utilité d’un système de surveillance
• Capacité à produire des informations
utilisables pour contrôler et prévenir
– Détecte des tendances ?
– Détecte des épidémies ?
– Produit des estimations chiffrées ?
– Identifie des groupes à risque ?
– Identifie des facteurs de risque ?
– Mesure l’impact des actions de contrôle ?
DR SALAH AMOR
41
Qualité d’un système de surveillance
•
•
•
•
•
•
1. Simplicité
2. Capacité d’adaptation
3. Acceptabilité
4. Sensibilité, spécificité et VPP
5. Représentativité
6. Réactivité
DR SALAH AMOR
42
Surveillance : Définition du « cas »
• Personne présentant la maladie, le trouble
de santé ou l’état de santé correspondant
à la définition retenue aux fins de
surveillance ou d’investigation en cas de
flambée. La définition d’un cas aux fins de
surveillance et d’investigation d’une
flambée n’est pas nécessairement la
même que la définition clinique habituelle
DR SALAH AMOR
43
Surveillance internationale : RSI
• Surveillance internationale : RSI
• Le Règlement sanitaire international vise à
•
assurer le maximum de protection contre
la propagation internationale des maladies
Le RSI(2005) oblige les États à notifier à
l’OMS tous les événements pouvant
constituer une urgence de santé publique
de portée internationale et de répondre
aux demandes de vérification de
l’information concernant ces événements.
DR SALAH AMOR
44
Les principales capacités du RSI
•
•
•
•
•
•
•
•
législation
coordination et communication des points
focaux nationaux
surveillance ;
intervention ;
préparation ;
communication appropriée des risques ;
ressources humaines ;
services de laboratoire appropriés
DR SALAH AMOR
45
Domaines d’action du RSI
•
•
•
•
•
infectieux ;
zoonotique ;
lié à la sécurité sanitaire des aliments ;
chimique ;
radionucléaire
DR SALAH AMOR
46
Surveillance internationale : RSI
• Maladies à notification obligatoire (RSI)
– Variole
– Poliomyélite due à un poliovirus de type
sauvage
– Grippe humaine causée par un nouveau
sous-type
– Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS).
• Autres maladies (Évènements ; Maladies ;
Ampleur internationale)
DR SALAH AMOR
47
Déclaration des maladies transmissibles
Tunisie
DR SALAH AMOR
48
Déclaration des maladies transmissibles
Tunisie
• Axe stratégique capital dans le cadre des
•
programmes nationaux de lutte contre les
maladies transmissibles.
le système de déclaration des maladies
transmissibles
– Le retard de déclaration
– Le manque de certaines informations
– Voire même, l’absence de déclaration
DR SALAH AMOR
49
Déclaration des maladies transmissibles
Tunisie
• La déclaration des maladies
transmissibles ainsi que tout décès qui en
résulte est obligatoire en vertu de la
législation en vigueur (loi 92-71, décret 932450, loi 2007-12) ; Elle doit se faire aux
autorités sanitaires par tout médecin ou
biologiste qui les diagnostique ou qui en a
pris connaissance, quelque soit son statut
ou son mode d’exercice et ce en
respectant le secret professionnel
DR SALAH AMOR
50
Déclaration des maladies transmissibles
Tunisie
•
La liste des maladies transmissibles à
déclaration obligatoire à été mise à jour par
l’arrêté du MS du 1er décembre 2015 avec
l’ajout des maladies suivantes :
–
–
–
–
–
–
Amibiase
Fièvre hémorragique
Légionellose
Leptospirose
Listériose
Toutes les méningites quelque soit le germe en
cause
– SRAS
DR SALAH AMOR
51
Déclaration des maladies transmissibles
Tunisie
• la déclaration des maladies transmissibles
•
•
à potentiel épidémique doit se faire
immédiatement et sans délai par
téléphone ou par fax à la direction
régionale de la santé de la région.
Efficacité actuelle du système ? (Maladies
émergentes)
Renforcement du système (Secteur libéral,
Déclarations électronique, Rétroinformation)
DR SALAH AMOR
52
Système d’Information Epidémiologique
Electronique (SIEE)
•
•
•
•
•
•
•
projet est budgétisé par l’OMS
DSSB, IPT
Réseau DSSB-DRS
Serveur et « data center »
Inclusion du géopositionnement (GIS)
Indicateurs clés de surveillance
Accessibilité de l’information en temps réel
DR SALAH AMOR
53
MISE EN PLACE D’UN RÉSEAU DE
SURVEILLANCE DES MNE BASÉ SUR LES
MLP ET LES URG HOSPITALIÈRES
ONMNE
DR SALAH AMOR
54
RÉSEAU DE SURVEILLANCE DES MNE
•
•
•
•
•
•
•
Lancement du projet : 2015
Comité de pilotage
Comité d’experts
CNOM et CROM
URG Hospitalières (tous les niveaux)
MPL (Volontariat)
Réseau Internet
DR SALAH AMOR
55
RÉSEAU DE SURVEILLANCE DES MNE
• Objectif :
– Détecter les phénomènes épidémiques ou
évènements de santé pouvant constituer une
menace pour la santé publique en vue de
générer des alertes sanitaires précoces, et de
déclencher une riposte adéquate et rapide par
le système sanitaire
• Limites :
– Représentativité
– Rôle du niveau régional ?
DR SALAH AMOR
56
Conférences épidémiologiques
régulières (Epi-Tec )
•
•
•
•
•
•
Outils nouveau
Technologie ancienne (Téléphone)
Conférences hebdomadaires
ONMNE
24 régions
Expérience prometteuse
DR SALAH AMOR
57
Instances nationales impliquées dans
la surveillance
DR SALAH AMOR
58
DSSB
• Surveillance des MDO
• Surveillance sentinelle
• Programmes spécifiques
– MST-SIDA
– Tuberculose
– Surveillance des MCV
– Zoonoses
– Leishmanioses
DR SALAH AMOR
59
DHMPE
•
•
•
•
•
•
•
Surveillance entomologique
Lutte antivectorielle (plan d’action)
Contrôle des DA et des MDA
Contrôle de l’eau potable
Lutte contre les IAS
Gestion des DAS
TIAC
DR SALAH AMOR
60
Pasteur Tunis
• un établissement de Recherche
•
•
Scientifique d'après les méthodes
Pasteuriennes
Activités de recherche, Enseignement
Actions en santé publique
DR SALAH AMOR
61
Pasteur Tunis
•
•
•
Vaccination et conseils aux voyageurs
Laboratoires d’analyse de référence
– Virologie clinique
– Pathologie animale
– Rage
Programmes de SP
–
–
–
–
Polio
Paludisme
Influenza aviaire
…
DR SALAH AMOR
62
ANCSEP
• Sécurité sanitaire :
– Aliments
– Médicaments et produits de santé
– Environnementale
– Produits usuels
DR SALAH AMOR
63
ONMNE
• Deux grandes missions :
–Veille sanitaire
• Veille internationale
• Veille épidémiologique
–Veille environnementale
DR SALAH AMOR
64
ONMNE
• Renforcer la capacité du système national
•
•
de surveillance épidémiologique dans le
domaine des maladies nouvelles et
émergentes
Identifier les mesures les plus efficaces
pour limiter les risques liés à ces maladies
Mettre en place des réseaux innovants de
surveillance
DR SALAH AMOR
65
Autres instances
•
•
•
•
MS-DGS
MS-URG
Charles Nicolle
S.H.O.C. Room (Strategic Health
Operations Center)
DR SALAH AMOR
66
Veille sanitaire
DR SALAH AMOR
67
La veille sanitaire : une nécessité
mondiale
• Mondialisation
• Circulation des biens et des personnes
• Pas de frontières pour les réservoirs et les
•
•
•
•
•
vecteurs
Changements climatiques
Pollution
Les conflits et l’instabilité
Le risque bio terroriste
La complexité de la chaîne alimentaire
DR SALAH AMOR
68
La veille sanitaire : une nécessité
mondiale
• Catastrophes naturelles
• Propagation rapide des menaces
•
•
•
sanitaires
Adhésion insuffisante au RSI
Le sous développement et la pauvreté
Le déplacement des populations
DR SALAH AMOR
69
Développement des capacités
• ports, aéroports et postes frontières ;
• collaboration transfrontalière entre pays et
•
•
•
•
•
régions limitrophes ;
communication des risques ;
législation nationale ;
surveillance des événements et systèmes
d’alerte rapide ;
exercices nationaux pour tester et évaluer
les capacités et les mécanismes ;
Structures sanitaires
DR SALAH AMOR
70
Cadre conceptuel de la veille sanitaire
• La veille sanitaire complète la surveillance
•
épidémiologique de la population et
l’ensemble des mécanismes d’alerte.
Se base sur la collecte et le tri des signaux
– géographiques et populationnels
– la gravité de la menace
– caractéristiques de l’agent en cause.
DR SALAH AMOR
71
Cadre conceptuel de la veille sanitaire
DR SALAH AMOR
72
Cadre conceptuel de la veille sanitaire
• SIGNAL :
– Sanitaire (Santé humaine ou animale)
– Environnemental (Vecteurs)
– Évènements (inhabituels)
– Ampleur (répartition géographique)
– Risque d’importation
– Risque sanitaire dans l’espace international
– Rumeurs ?
DR SALAH AMOR
73
Cadre conceptuel de la veille sanitaire
• ALERTE :
– Alerte de Santé publique (menace)
– Gestion d’une alerte (Actions coordonnées)
– Réponse :(Réduire l’impact de la menace)
• VALIDATION
• ANALYSE
• COMMUNICATION
DR SALAH AMOR
74
Critères de sélection des signaux
Sévérité /dynamique
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Létalité
Mortalité
Morbidité
Incidence
Gravité
Temps
Lieux
zone touchée
population
Groupes à risque …
DR SALAH AMOR
75
Critères de sélection des signaux
Agent
•
•
•
•
•
•
•
Virulence
Pathogénicité
Mode de transmission
Capacité de diffusion
Existence de moyens de prévention et de
contrôle
Changements épidémiologiques et
biologiques (résistances, distribution
géographique,…)
Degré de connaissance sur l’agent
DR SALAH AMOR
76
Voyages et MNE
DR SALAH AMOR
77
• Les voyageurs, quelles que soient leur
destination et les conditions du voyage,
sont fréquemment victimes de problèmes
de santé. Le taux de voyageurs malades
varie de 15% à 70% selon les études, en
fonction du type de voyageurs, des
destinations et des conditions de séjour
DR SALAH AMOR
78
l’évaluation des risques réels encourus par
le voyageur, qui varient en fonction :
•
•
•
•
•
du contexte épidémiologique international ;
de la situation sanitaire et du niveau d’hygiène
de la zone visitée ;
des conditions du séjour (saison, activités sur
place, modalités d’hébergement et durée) ;
des facteurs de risque individuels, notamment
l’âge et les antécédents médicaux ;
du statut vaccinal antérieur
DR SALAH AMOR
79
Symptomatologie fréquente
•
•
•
•
•
Diarrhée +++
Fièvre
Signes respiratoires
Signes cutanés
Syndrome hémorragique
DR SALAH AMOR
80
Maladies infectieuses liées aux voyages
•
•
•
•
•
•
•
•
Paludisme
Choléra
Fièvre jaune
Fièvre typhoïde
Grippe
Hépatite A
Infections invasives à méningocoque
Infection à rotavirus
DR SALAH AMOR
81
Maladies infectieuses liées aux voyages
•
•
•
•
•
•
Rougeole
Poliomyélite
Grippe aviaire
Coronavirus, SRAS et MERS-CoV
Ebola
Arboviroses : WNV, chikungunya, dengue,
zika
DR SALAH AMOR
82
Retour de voyage et santé publique
• Reconnaître les situations à risque
• Maîtriser la situation épidémiologique
•
•
•
•
•
•
mondiale
Rechercher les signes évocateurs
Définition des cas
Examens complémentaires
Diagnostic +++ (suspect ou confirmé)
Savoir alerter (DRS ; MS)
Riposte
DR SALAH AMOR
83
SSE en Tunisie : Points faibles
•
•
•
•
•
•
•
•
Faible réactivité des systèmes de surveillance
épidémiologiques actuels en Tunisie
Retard de transmission de l’information
sanitaire
Diversité de SS non coordonnés
Incomplétude des données
Faible exploitation des données
Absence de rétro information
Faible impact sur le contrôle
Insuffisance de la collaboration multisectorielle
DR SALAH AMOR
84
SSE en Tunisie : Points forts
• Compétences des professionnels de santé
• Expérience et efficacité en matière de
•
•
•
•
riposte (TBC, TIAC, MCV, Méningite,HVA
…)
Surveillance sentinelle
Législation
Adhésion des PS aux plans de riposte
DR SALAH AMOR
85
Surveiller les évènements
DR SALAH AMOR
86
Conclusion et recommandations
• Les MNE constituent une menace
•
•
•
•
constante
La lutte contre les MNE est basée sur la
veille sanitaire et les autres systèmes de
surveillances
Interventions multidisciplinaires et
multisectorielles
Un réseau d’alerte et de riposte
opérationnel
Une standardisation de toutes les activités
DR SALAH AMOR
87
Conclusion et recommandations
• Utilisation obligatoire des nouvelles
•
•
•
technologies de communication
Matrice des aires de responsabilité des
différents acteurs
Tenir compte des acquis dans le domaine
de la santé (PN, Élimination et éradication
des maladies, Expériences pilotes)
Favoriser l’approche participative
DR SALAH AMOR
88
Se préparer pour le danger fait le plus
souvent qu’on y tombe pas
DR SALAH AMOR
89
Déclarer un seul cas de fièvre typhoïde
vaut mieux que de déclarer un foyer
épidémique
DR SALAH AMOR
90
« J’invite chacun à détourner son regard,
ses pensées, de la poursuite de la
santé et à cultiver l’art de vivre »
YVAN ILLICH
DR SALAH AMOR
91
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