On applique le même raisonnement pour la forme des soies.
Pour le caractère « forme des soies »
Génération P : Droso. à soies crochues x Droso. à soies lisses
Phénotype : [crochues] x [lisses]
On pose l’hypothèse qu’un seul gène code pour la forme des soies.
Soit c l’allèle codant pour les soies crochues et c+ codant pour les soies lisses.
Génotype : (c/c) x (c+/c+)
Les droso de la génération P étant de lignée pure, elles sont homozygotes pour le
caractère de la forme des soies :
Par le même raisonnement que pour le premier gène, on obtient donc une
génération F1 hétérozygote (c/ c+), elles ont des soies lisses. On peut donc en
déduire que l’allèle c+ est dominant sur l’allèle c.
Droso. F1 x Droso. à soies crochues
Phénotype : [lisses] x [crochues]
Les proportions étant similaires dans l’expérience (506 [lisse] et 494 [crochue]),
l’hypothèse est validée : la forme des soies n’est gouvernée que par un gène.
Par le même raisonnement que pour le premier gène, on devrait donc obtenir
théoriquement 50% de drosophiles à soies lisses (c+/c+) et 50% de drosophiles à soies
crochues (c/c).