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Le 4-ième cours
LA PHYSIOLOGIE DU TISSU SANGUIN (II)
Les cellules du sang (II): Leucocytes: Granulocytes
(polimorponucléaires – neutrophiles, basophiles éosinophiles):
classes de granulocytes, caractéristiques morpho-fonctionnelles, la
granulopoïèse et son contrôle, la distribution et les fonctions des
granulocytes
Agranulocytes (Mononucléaires):
Monocytes (monopoïèse, fonctions),
Lymphocytes (lymphopoïèse, fonctions)
funcţii), La défense de l'organisme (la défénse non-spécifique, la
défense spécifique cellulaire et humorale)
Thrombocytes: La thrombopoïèse, l'hémostase physiologique
L'exploration de la série érythrocytaire (II)
- La numération des erythrocytes
- La détermination de la résistance globulaire
Les groupes sanguins
Le système ABO (l'épreuve Beth – Vincent, l'épreuve
Simonin)
Le système Rh
L'exploration de la série leucocytaire
- La numération des leucocytes
La formule leucocytaire
Les leucocytes
* Anglais
: leucocyte, américain : leukocyte.
* Terme issu du Grec : leukos : blanc et
kutos : cellule.
* Terme issu du Latin : globulus : petite
boule.
Définition
Cellule du sang humain contenant un noyau, appelée
également leucocyte et jouant essentiellement un rôle
dans la défense de l'organisme contre les agents
étrangers. On distingue les mononucléaires (lymphocytes
et monocytes) des polynucléaires.
Le terme globule désigne une boule de forme sphérique
et de petite taille.Ce terme est utilisé pour désigner les
globules rouges (hématies), les globules blancs
(leucocytes), les globules polaires de Robin qui sont des
petites cellules constituées lors de la division des
ovocytes (œuf provenant de l'ovaire) au moment de
l'ovogenèse (fabrication de l'ovule dans l'ovaire) qui
dégénéreront ensuite.
Les leucocytes ont été étudiés par Charles Robin au 19e
siècle.
Classification
On distingue :
1. Les leucocytes polynucléaires (ou granulocytes)
comprenant : Les polynucléaires neutrophiles, de
forme généralement sphérique, constituant la moitié
de la population totale des globules blancs. Ils ont un
volume double de celui des globules rouges. Les
granulocytes neutrophiles possèdent un mélange de
protéines ayant les caractéristiques de celles des
antibiotiques : on les appelle à juste titre les
défensines. Leur noyau est composé de 3 à 6 lobes,
d'où leur nom de polynucléaires. Grâce à des
enzymes, ils possèdent une activité de phagocytose,
c'est-à-dire de digestion des corps étrangers et plus
particulièrement des bactéries.
Les neutrophiles phagocytent très
activement les bactéries et sont présents
en nombre élevé dans le pus des plaies.
Malheureusement, ces cellules sont
incapables de renouveler les lysosomes
utilisés dans la digestion des microbes et
meurent après en avoir phagocyté
quelques-uns.
Les polynucléaires éosinophiles représentent
2 à 4 % de la totalité des globules blancs. Leur noyau
comprend généralement 2 lobes. Leur rôle consiste à
assurer la défense contre certains parasites (ténia, oxyures,
douve, schistosome, etc.) trop gros pour être phagocytés
(digérés). Ces parasites pénètrent dans l'organisme par
l'intermédiaire du tube digestif (poisson cru, viande de
porc) ou à travers la peau, et vont se loger le plus souvent
dans la muqueuse du tube digestif (intestins) ou des
poumons. C'est là que les polynucléaires éosinophiles se
chargent de leur destruction en libérant des enzymes qui
vont permettre leur digestion. Les polynucléaires
éosinophiles interviennent également dans les réactions
d'allergie en détruisant les protéines étrangères (allergènes)
et les complexes (associations) antigène-anticorps à
l'origine des allergies.
Les polynucléaires basophiles sont les moins
nombreux des globules blancs (0,5 % de la
population totale de leucocytes). Cette variété de
globules blancs contient de l'histamine, qui est un
médiateur (messager) sécrété pendant la réaction
inflammatoire et au cours de l'allergie. L'histamine
entraîne la vasodilatation (augmentation du calibre des
vaisseaux) et attire les autres globules blancs dans la
région concernée par l'inflammation (chimiotactisme)
Les basophiles sécrètent des substances
anticoagulantes et vasodilatatrices comme les
histamines et la sérotonine. Malgré leur capacité
phagocytaire, leur principale fonction est de sécréter les
substances qui servent à la médiation de la réaction
d'hypersensibilité.
2. Les leucocytes mononucléaires (ou agranulocytes)
comprenant :
Les lymphocytes, relativement nombreux mais peu
abondants dans la circulation sanguine. On les trouve
essentiellement dans les ganglions lymphatiques, la rate,
etc. où ils jouent un rôle important dans l'immunité. Il
existe 2 types de lymphocytes : les lymphocytes T. appelés
également lymphocytes T. tueurs ou lymphocytes T.
suppresseurs. Ils participent à la réaction immunitaire en
combattant spécifiquement les cellules infectées par un
virus ainsi que les cellules cancéreuses les lymphocytes B.
qui donnent naissance aux mastocytes fabricants les
anticorps (immunoglobulines) qui sont libérés dans le
sang. les monocytes sont les plus gros des leucocytes. Ils
sont capables de se transformer en macrophagocytes
ayant un potentiel de phagocytose extraordinaire mais
également une mobilité très élevée.
Les lymphocytes sont des cellules qui, outre leur présence dans le sang, peuplent
aussi les tissus lymphoïdes et les organes de même que la lymphe circulant dans
les vaisseaux lymphatiques. Les organes lymphoïdes comprennent le thymus, la
moelle osseuse (dans la bourse séreuse des oiseaux), la rate, les nodules
lymphoïdes, les amygdales palatines, les plaques de Peyer et les tissus lymphoïdes
du système respiratoire et du tube digestif.
La plupart des lymphocytes qui circulent dans le sang se trouve en état de repos.
Ils ressemblent à de petites cellules ayant un noyau circulaire compact qui occupe
la quasi totalité du volume cellulaire. Par conséquent, le cytoplasme est beaucoup
réduit. Les lymphocytes des organes et des tissus lymphoïdes peuvent être activés
de différente manières par suite d'une stimulation antigénique. Dans le sang, les
lymphocytes comptent pour de 20 à 40 % de tous les leucocytes et sont un peu
plus gros que les globules rouges.
Les lymphocytes sont les principaux éléments du système immunitaire, qui assure
la défense contre les attaques de micro-organismes pathogènes comme les virus,
bactéries, champignons et protistes. Les lymphocytes produisent aussi des
anticorps et les disposent sur leur membrane. L'anticorps est une molécule capable
de se lier à d'autres molécules de forme complémentaire appelés antigènes, et de
les reconnaître. Les anticorps sont codifiés par des gènes, comme le sont toutes
les protéines. En fonction du mécanisme de recombinaison de certains de ces
gènes, chaque lymphocyte produit des anticorps d'une forme particulière.
Ainsi, les lymphocytes exécutent une action dite spécifique dans la mesure où chacun d'entre eux
reconnaît uniquement l'antigène complémentaire. Même si chacun des lymphocytes est si sélectif
qu'il ne reconnaît qu'une seule molécule, le nombre de lymphocytes en circulation est si élevé
qu'ensemble ils peuvent reconnaître la quasi totalité des substances présentes dans l'organisme,
qu'il s'agisse des siennes ou de substances étrangères. On parle ici de la reconnaissance de
centaines de millions de molécules différentes.
Les cellules du système immunitaire, principalement les lymphocytes, collaborent entre eux pour
activer, amplifier ou préciser la réaction immunitaire. Pour ce faire, il existe divers types de
lymphocytes ayant des fonctions différentes : les lymphocytes T et B. Lorsque les cellules B sont
activées, elles se reproduisent rapidement (sélection clonale) et deviennent des plasmacellules
sécrétant un nombre élevé d'anticorps dans le flux sanguin (réponse humorale). Lorsque des
anticorps libres rencontrent des micro-organismes ayant une forme complémentaire (épitopes), ils se
lient à ces derniers pour constituer des complexes qui immobilisent ces micro-organismes.
Ultérieurement, d'autres cellules qui ne sont pas spécifiques, mais qui peuvent reconnaître les
anticorps, phagocytent ces complexes.
À leur tour, les cellules T se divisent en trois catégories : cytotoxiques (Tc), auxiliaires (Th) et
suppresseurs (Ts). Même les lymphocytes cytotoxiques se reproduisent rapidement quand ils sont
activés. Ils ne libèrent pas d'anticorps dans le flux sanguin, mais les retiennent sur leur membrane et
s'en servent pour reconnaître les cellules principalement de leur propre organisme qui sont infectés
par un virus ou des cellules tumorales. Les lymphocytes cytotoxiques tuent les cellules en libérant
des perforines, des substances qui causent des lésions dans la membrane de la cellule cible et
provoquent sa mort par lyse osmotique (réponse à médiation cellulaire). Des lymphocytes auxiliaires
sont nécessaires pour activer les lymphocytes B et Tc qui, même s'ils reconnaissent les agents
étrangers, s'engagent rarement dans une action directe. Les lymphocytes suppresseurs réduisent
l'intensité de la réaction immunitaire.
Toutefois, le système immunitaire ne doit pas attaquer les cellules de
son corps car la réponse auto-immune peut endommager l'organisme
et entraîner sa mort. Comment le système immunitaire arrive-t-il à faire
la distinction entre ses propres composantes et un corps étranger ?
Les lymphocytes B et Tc ayant reconnu un antigène ne passent pas à
l'action, mais qu'ils doivent plutôt être activés par un lymphocyte
auxiliaire. Peu de temps après avoir été produits, une partie des
nouveaux lymphocytes passe par le thymus où ils deviennent des
lymphocytes T. Ces cellules se comparent alors à tous les antigènes
de l'organisme (autoantigènes). Il semble que les lymphocytes Th qui
reconnaissent un antigène meurent, car ils sont encore immatures.
Ainsi, vu que les lymphocytes T auxiliaires auto-réactifs sont éliminés,
seuls les lymphocytes B et Tc ayant reconnus des antigènes étrangers
peuvent être activés. Le système de cytotoxicité cellulaire dont les
cellules T auxiliaires servent à la médiation a évolué comme
mécanisme de défense contre leurs propres cellules infectées,
modifiées ou aberrantes. En fait, les lymphocytes B et Tc peuvent
s'activer eux-mêmes contre les bactéries, même sans la participation
des auxiliaires.
En plus de produire des anticorps et tuer les cellules étrangères, les
lymphocytes B et Tc activés se reproduisent rapidement. Au cours de la
division cellulaire, des redéploiements se produisent souvent dans la
séquence des gènes qui codifient les anticorps. Ainsi, les anticorps de la
nouvelle cellule prennent une forme légèrement différente de celle de son
"parent mitotique". Si cette nouvelle forme convient mieux à l'antigène, la
cellule est amenée à se réproduire davantage. La nouvelle génération de
clones est donc plus efficace et, à son tour, peut générer des variétés encore
plus sélectives. Ce processus, tout comme celui de la sélection clonale,
rendent la réaction immunitaire de plus en plus efficace. Enfin, le système
immunitaire produit des cellules mémoire, c'est-à-dire des lymphocytes
désactivés, mais prêts à se réactiver lors d'une nouvelle rencontre avec le
même antigène.
Outre les cellules Th et B, une troisième population de lymphocytes dans le
sang périphérique et les organes lymphoïdes n'est pas pourvue de récepteurs
d'antigènes. Ces lymphocytes assurent une fonction de défense non
spécifique qui n'est pas activée par les lymphocytes Th. Ils constituent la
composante la plus ancienne du système immunitaire et sont caractérisés par
leur activité cytotoxique. Pour ces raisons, on les nomme NK (pour « natural
killers », ou tueurs naturels). En plus de tuer les virus, les bactéries et les
cellules infectées et néoplasiques, ces lymphocytes règlent la production
d'autres cellules sanguines comme les érythrocytes et les granulocytes.
Les monocytes se multiplient et s'activent en cas
d'infection chronique (durant dans le temps)
comme la tuberculose entre autres. Ils
interviennent très efficacement dans la lutte
contre les virus et contre certains parasites et
bactéries situés à l'intérieur des cellules. Ils
participent, avec les lymphocytes, à la défense de
l'organisme par l'intermédiaire du système
immunitaire en « lançant » ceux-ci.
Les monocytes sont les précurseurs des macrophages. Ce sont
des cellules sanguines plus grosses qui, après avoir atteint leur
maturité dans la moelle osseuse, entrent dans le flux sanguin
où elles demeurent pendant de 24 à 36 heures. Elles migrent
ensuite vers les tissus conjonctifs, où elles deviennent des
macrophages et se déplacent dans les tissus. S'ils parviennent
au site d'une inflammation, les monocytes migrent rapidement à
partir du vaisseau sanguin et se lancent dans une intense
activité phagocytaire. La phagocytose n'est pas le rôle exclusif
de ces cellules car elles ont aussi une activité de sécrétion
intense. Elles produisent des substances exerçant des
fonctions de défense comme les lysozymes, les interférons et
des substances qui modulent la fonctionnalité d'autres cellules.
Les macrophages participent à la défense immunitaire. Ils
exposent les molécules de corps digérés sur leur membrane et
les présentent à des cellules plus spécialisées, comme les
lymphocytes B et T auxiliaires.
La formule leucocitaire
Chaque type de leucocyte est présent dans le
sang en proportions différentes :
Neutrophiles, de 50 à 70 %
Eosinophiles, de 2 à 4 %
Basophiles, de 0,5 à 1 %
Lymphocytes, de 20 à 40 %
Monocytes, de 3 à 8 %
LEUCOPOÏÈSE
Le terme leucopoïèse désigne la
formation des globules blancs.
Phagocytose
Hemocytomètre
Les techniques de répartitions des leucocytes: automatique et
manuelle
Répartition automatique
Les analyseurs modernes d'hématologie sont équipés d'un cytomètre de
flux qui différencie et ainsi compte les différentes familles de leucocytes.
Les graphes ci-dessous montrent des nuages de points dont chaque point
correspond à un leucocyte compté et la couleur correspond à la famille
identifiée (par exemple, en jaune; les neutrophiles, en bleu les
lymphocytes, en rose les monocytes, etc…)
Les chiffres à gauche de l'écran sont les résultats chiffrés des mesures et
des différents calculs.
L'hémostase est un processus physiologique qui regroupe l'ensemble des
phénomènes
(1) déclenchés par une lésion vasculaire et (2) destinés à limiter les pertes sanguines au
niveau de la brèche vasculaire
a) Dans un vaisseau intact, le sang reste fluide. Les plaquettes ne sont pas activées par
l'endothélium.
b) Un traumatisme crée une brèche vasculaire qui rompt la continuité de la mono
couche de cellules endothéliales et expose les structures sous endothéliales au contact
du sang.
c) Ce contact entraîne l'adhésion et l'activation des plaquettes au site de la lésion ainsi
que l'activation de la coagulation conduisant à la formation de fibrine : le thrombus fait
de plaquettes agrégées et de fibrine comble la brèche vasculaire et arrête le saignement,
et permet la cicatrisation. Le processus de fibrinolyse permettra la redissolution du
caillot et la reperméabilisation du vaisseau.
Lorsqu'une lésion entraîne la rupture de la continuité de la couche endothéliale, le sang
vient au contact du sous endothélium et le processus d'hémostase est déclenché.
C'est un phénomène localisé, rapide grâce à une amplification locale, et régulé de façon
à ne pas obstruer tout le vaisseau.
Il fait intervenir les plaquettes, le vaisseau et les protéines de la coagulation.
Schématiquement on distingue : hémostase
primaire (adhésion/activation/agrégation des
plaquettes) et activation de la coagulation
plasmatique, mais les 2 phénomènes sont
simultanés et interdépendants.
http://imagerie-cv.univlyon1.fr/WEB_CARDIO/documents/Documents_references/polybiomeca/biomec15.htm
La cellule endothéliale est non thrombogène : elle protège de l'activation des
plaquettes, elle régule négativement la coagulation et synthétise des protéines
du système fibrinolytique.
Le sous endothélium est thrombogène : il va permettre l'adhésion des
plaquettes et l'activation de la coagulation. Il est composé de macromolécules
synthétisées par la cellule endothéliale sus jacente : collagènes, microfibrilles,
fibronectine, thrombospondine, facteur Willebrand, glycosaminoglycanes.
2) LES PLAQUETTES( les trombocytes)
Formées dans la moëlle osseuse à partir du mégacaryocyte, ce sont des structures
discoïdes, anucléées (150 à 400 G/l). Leur durée de vie est de 8 à 10 jours. Après leur
mort, elles sont phagocytées par les macrophages essentiellement de la rate, du
foie, de la moëlle osseuse.
Valeurs normales:200000-400000/mmc sang
<200000 /mmc sang - trombocytopénie -----des hémorragies
> 400000/mmc sang -trombocytose
Des granules sont présents dans le cytoplasme des plaquettes :
- Les granules alpha contiennent de nombreuses protéines. Certaines sont
spécifiques de la plaquette (facteur 4 plaquettaire, b thromboglobuline) ou non
(fibronectine, thrombospondine, fibrinogène, facteur Willebrand et autres facteurs
de la coagulation, des facteurs de croissance, des inhibiteurs de la fibrinolyse, des
immunoglobulines).
- Les granules denses contiennent de l'ADP, du calcium et de la sérotonine.
Le contenu des granules sera sécrété via le système canaliculaire ouvert lors de
l'activation.
La membrane des plaquettes est formée d'une bicouche de phospholipides dans
laquelle sont insérés des récepteurs pour un certain nombre de molécules (ADP,
collagène, thrombine ...). Certains de ces récepteurs deviennent fonctionnels
uniquement après activation des plaquettes (ex : GPIIb IIIa).
3) LE FACTEUR WILLEBRAND (FW)
Sécrété par la cellule endothéliale, Il est relargué a la
fois dans le sous endothélium et le plasma. Le FW du
sang circulant n'a pas la conformation requise pour se
fixer à la plaquette, il circule lié au facteur VIII qu'il
stabilise. Le FW est également présent dans les
granules alpha des plaquettes. Le degré de
polymérisation du FW est fonction de sa localisation:
les multimères de grande taille sont présents dans le
sous endothélium où ils ont la conformation nécessaire
à leur fixation sur la plaquette, le FW des plaquettes qui
est aussi sous forme de multimères n'intervient
qu'apres l'activation plaquettaire.
4) LE FIBRINOGENE
Synthétisé par le foie, il est présent dans le
plasma et les granules a des plaquettes. Il est
à la fois indispensable pour l'hémostase
primaire où il conditionne l'agrégation des
plaquettes, et pour la coagulation où la
thrombine, enzyme produite lors de
l'activation de la coagulation, le transforme de
protéine soluble en un réseau insoluble.
L'hémostase est le mécanisme amenant à
l'arrêt du saignement lorsqu'un vaisseau a été
blessé.
L'hémostase comporte 3 temps :
* Le temps pariétal : composé du temps
vasculaire et du temps plaquettaire.
* Le temps plasmatique.
* Le temps thrombodynamique.
Le temps pariétal
Le temps vasculaire
* Vasoconstriction du vaisseau, afin de diminuer le flux
sanguin au niveau de la lésion.
Le temps plaquettaire
* Adhésion plaquettaire : les plaquettes adhèrent aux
fibres de collagènes du tissu conjonctif afin d'obstruer la
brèche.
* Agrégation plaquettaire : formation d'un caillot formé
essentiellement de plaquettes qui obstrue la brèche du
vaisseau et arrête le saignement, c'est le clou plaquettaire.
Le temps plasmatique
Le temps plasmatique est constitué par les phénomènes
de coagulation et aboutit à la formation d'un thrombus (caillot
de fibrines) qui bloque le sang.
La coagulation est due à la fibrine. La fibrine résulte de la
transformation d'une protéine, le fibrinogène. Cette
transformation se fait sous l'influence de la thrombine,
ferment provenant de la transformation de la prothrombine
par la thromboplastine.
La coagulation comporte donc 3 étapes :
* La thromboplastinoformation : aboutit à l'élaboration
de la thromboplastine.
* Ne peut avoir lieu qu'en présence de calcium.
* Résulte de l'interaction de facteur : facteur XII, XI, X,
IX, VIII, V, III.
* La thrombinoformation : transformation de la
prothrombine en thrombine sous l'action de la
thromboplastine :
* La prothrombine est synthétisée par les cellules du
foie en présence de vitamine K.
Le temps thrombodynamique
Après coagulation du sang, se produisent 2
phénomènes :
* La rétraction du caillot : le caillot se rétracte et laisse
exsuder du sérum.
* La dissolution du caillot : elle est due à l'action
d'une enzyme plasmatique qui dissout la fibrine, c'est la
fibrinolyse.
http://www.authorstream.com/Presentation/Sciencedzaguet166811-physiologie-de-hemostase-1-physiologiehemostaseentertainment-ppt-powerpoint/
Résistance globulaire
Cet examen consiste à mélanger les globules rouges d’un sujet dans des
solutions salées de concentration croissante (dite de " tonicité " croissante)
et à observer à partir de quelle concentration les globules rouges sont
détruits (hémolyse). Ce test permet d’apprécier le degré de fragilité des
globules rouges.
Normalement, l’hémolyse commence vers 4,4 pour mille de chlorure
de sodium (NaCl) et est complète à 3,4 pour mille de NaCl.
Une diminution de la résistance dite " résistance osmotique " est
observée au cours de certaines anémies hémolytiques dites autoimmunes (les globules rouges sont détruits par des anticorps que le
sujet fabrique lui-même).
La résistance osmotique est en revanche augmentée au cours d’autres
anémies héréditaires appelées thalassémies.
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