Par ailleurs, la chute de
Constantinople a précipité nombre
d’intellectuels et de lettrés
byzantins en Italie, qui ont apporté
les livres du savoir antique dans ce
nouveau refuge.
L’humanisme est une redécouverte
d’un passé longtemps mis de côté.
Le siège de Constantinople commence en avril 1453 avec
150.000 hommes.
Le basileus (empereur en grec) Constantin XI se fie aux
puissantes fortifications. Le sultan Mehmet II fait appel à
toutes les ressources de l'artillerie (25 à 50 grosses bombardes
et des centaines de plus petites). L'immense flotte du sultan
complète le siège de la ville par le Bosphore et la mer de
Marmara.
Des dizaines de milliers d'hommes ivres d'impatience entrent
dans la ville. Dans la basilique Sainte-Sophie, l'empereur grec
meurt, les armes à la main, au milieu de ses derniers soldats.
Les combats ont fait 4.000 morts. Selon la tradition de
l'époque, les vainqueurs s'offrent le droit de piller la ville, de
violer et de tuer à qui mieux mieux pendant les trois jours qui
suivent sa chute. Tous les habitants survivants (25.000) sont
réduits en esclavage.