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Objectifs :
Àla fin de cette unité vous connaîtrez :
Le rôle du langage machine.
La différence entre compilation et intreprétation.
Le rôle d’un assembleur, d’un éditeur de liens et d’un chargeur.
Les grandes lignes du fonctionnement d’un compilateur.
La définition d’un langage informatique.
Unité 4a: Architecture logicielle
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13.1 Langage machine
Le langage machine est une séquence de bits constituant des
instructions directement exécutables par le processeur.
Le langage d’assemblage ou assembleur est un langage qui permet au
programmeur d’utiliser des codes mnémoniques (ADD, DIV, SUB,
MOV, etc.) au lieu de ces séquences de bits. Ces mnémoniques sont
traduits en langage machine par un programme appelé assembleur.
Les adresses des instructions et des variables peuvent aussi être
données sous forme symbolique. Historiquement, l’assembleur a été le
premier langage de programmation.
Il y a généralement une instruction assembleur par instruction machine.
Il y a un langage d’assemblage difrent pour chaque type de machine
ou processeur : Pentium, PowerPC, Alpha, Sparc, etc. L’assembleur
n’est donc pas un langage portable.
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13.2 Traduction et interprétation
Les langages évolués tels que Pascal, C, FORTRAN, COBOL, BASIC,
APL, PL/1, ADA, Java, etc. convertissent des instructions de haut
niveau en langage machine. Ces langages sont plus portables que
l’assembleur au niveau du code source.
Cette conversion peut s’effectuer de deux façons : la traduction ou
l’interprétation.
La traduction consiste à générer, dans le langage binaire de la machine
cible, un programme ayant les fonctionnalités définies dans le pro-
gramme source. Ce programme exécutable est ensuite chargé en
mémoire pour être exécuté.
Le programme traducteur s’appelle compilateur.L’assembleur est aussi
un compilateur. Autres membres de cette catégorie : Pascal, C / C++,
FORTRAN, COBOL, Algol, etc.
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13.2 Traduction et interprétation
Dans le cas de l’interprétation,le travail de traduction s’effectue au
moment de l’exécution.L’interprète doit donc se trouver dans la
machine cible au moment de l’exécution. Exemples : BASIC, APL,
Smalltalk. Chaque instruction de code source est convertie en une ou
plusieurs instructions en langage machine. L’exécution commence tout
de suite, contrairement au cas de la traduction, mais est plus lente.
Dans le cas du langage Java, on obtient une excellente portabilité en
utilisant une approche mixte. On utilise un compilateur pour convertir le
code source en code intermédiaire, indépendant de la plate-forme,
appelé byte-codes. Ces byte-codes sont ensuite interprétés par la
machine cible au moyen d’un interprète appelé machine virtuelle qui
convertit au fur et à mesure les byte-codes en langage machine.
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13.3 Langage d’assemblage
Nous verrons en détail l’assembleur du Pentium III un peu plus loin.
13.4 Fonctionnement de l’assembleur
L’assembleur est un programme qui traduit en langage machine le
programme source écrit en langage d’assemblage.
13.4.1 Macroassembleur et cross-assembleur
Une macro-instruction ou macro est une séquence d’instructions à
laquelle on attribue un nom. Ensuite, chaque fois qu’on utilise ce
nom dans le programme, l’assembleur le remplace par la séquence
d’instructions en question. Un assembleur qui autorise l’utilisation de
macros est appelé un macro-assembleur.
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