IFSI Saint Joseph - Croix Rouge Française - Marseille MODULE SOINS INFIRMIERS Aux personnes atteintes d’affections du système nerveux SOINS INFIRMIERS Aux personnes atteintes d’un AVC D.E.I. 3 - année 2008 - 2009 durée = 4 heure 00 22/04/2017 Mr. BELLANGER Objectif global « être capable de prendre en charge un patient atteint d’un accident vasculaire cérébral » Objectifs spécifiques Donner la définition de l’AVC Identifier les différents types d’accidents vasculairess Connaître les principales zones de vascularisation du cerveau Citer les principaux signes cliniques des différents types d’AVC Identifier le type d’aphasie Savoir positionner un patient hémiplégique Mettre en oeuvre les gestes IDE pour lutter contre les troubles de la déglutition Pouvoir participer à la rééducation motrice Mettre en oeuvre les gestes IDE pour lutter contre les troubles de la déglutition Participer efficacement à la lutte contre les troubles sphinctériens Formuler les diagnostics infirmiers appropriés PLAN • GENERALITES • RAPPELS ANATOMIQUES • DIFFERENTS AVC – DEFINITION DE L’AVC – AVC HEMORRAGIQUE – AVC ISCHEMIQUE • SOINS INFIRMIERS Généralités • Autrefois appelé congestion cérébrale. • Cause importante de mortalité. • Incidence annuelle : 130 cas pour 100 000 habitants. • Handicaps induits conséquents (professionnel, domicile). Généralités • Troisième cause de mortalité dans les pays à forte médicalisation : 150.000 nouvelles personnes / an, • seuls 50 % survivent à 6 mois, dont 1/3 en milieu d’assistance médicale ou social au handicap, • 3° cause de mortalité et 1ère de handicap moteur acquis de l’adulte, • 10,7% des dépenses de santé, • Pourraient augmenter de 28% d’ici à 2020 (// vieillissement), • ¾ des personnes gardent des séquelles, ¼ ont - de 65 ans, Les AVC récidivent dans 30 % des cas. Délai de 4.30 heures pour éviter les lésions cérébrales irréversibles (7h après = dommages définitifs) 5 Signes avant-coureurs des AVC ? 1. Faiblesse, perte soudaine de force avec engourdissement soudain au visage, paralysie ou engourdissement brutaux d’un côté du corps (1 bras ou 1 jambe), 2. Difficultés soudaines à s’exprimer, de compréhension ou confusion soudaine, perte d’attention, 3. Diminution brutale de la vision d’un œil, même temporaire, 4. Mal de tête soudain, intense et inhabituel, 5. Étourdissement, perte soudaine de l’équilibre. PLAN • GENERALITES • RAPPELS ANATOMIQUES • DIFFERENTS AVC – DEFINITION DE L’AVC – AVC HEMORRAGIQUE – AVC ISCHEMIQUE • SOINS INFIRMIERS Vascularisation Cérébrale Territoires artériels cérébraux PLAN • GENERALITES • RAPPELS ANATOMIQUES • DIFFERENTS AVC – DEFINITION DE L’AVC – AVC HEMORRAGIQUE – AVC ISCHEMIQUE • SOINS INFIRMIERS Accidents Vasculaires Cérébraux • Définition Il s’agit d’un trouble neurologique secondaire à une souffrance du parenchyme cérébral d’origine ischémique ou hémorragique. Il survient lorsqu’une zone du cerveau n’est plus irriguée par le sang, de façon transitoire ou définitive. AVC • AVC hémorragique : 20 % des cas (malformation, HTA) confirmation par scanner • AVC Ischémique : 80 % des cas (athérosclérose, cardiaque) Rien n’est visible au scanner AVC Hémorragique • Phase d’installation : - Début brutal, voire foudroyant. - Fréquemment, troubles de la conscience. - Accompagné de céphalées. • Phase d’état : Le déficit est variable, avec des complications diverses. AVC Hémorragique • Traitement Il est rarement chirurgical. Surveillance de la Tension Artérielle (but = maintenir la TA basse) • Pronostic Décès dans 30 % des cas. Signes d’hémorragie cérébrale • • • • Céphalées, Vomissements, Signes de localisation, Épilepsie AVC Ischémique • AVC transitoire Les signes durent Moins de 24 heures. 20 % se compliquent et restent définitifs. A explorer car le risque de récidive en AVC ischémique massif est majeur. AVC Ischémique • Accidents constitués - Thrombose carotidienne Accident sylvien massif (gravité +++) Accident sylvien cortical (aphasique) Accident profond Syndrome alterné du tronc cérébral Accident de type lacunaire. Examens étiologiques • Facteurs de risque : Age, HTA, cholestérol, diabète, pilule, tabac. • Terrain pathologique : Carotidien : artériographie Cardiaque : ECG, échographie, Holter. AVC Ischémique • Traitement Accident constitué Médical : surtout préventif (thrombose) anticoagulant, anti-oedémateux. En Résumé Les différents syndromes • AVC bulbaire – Troubles moteurs avec hémi, para, tétraplégie, troubles sensitifs, troubles végétatifs • AVC du tronc cérébral ou du cervelet – Troubles de la vigilance, moteurs, sensitifs, signes d’atteinte des nerfs crâniens, syndrome cérébelleux (démarche), syndrome vestibulaire (équilibre) troubles neurovégétatifs (pupillaire ou thermorégulation) • AVC thalamique – Hyperesthésie, mouvements involontaires, troubles végétatifs, troubles neuropsychiques • AVC hémisphérique – Troubles syndrome frontal (humeur, jugement), syndrome pariétal (hémianopsie, crises comitiales), syndrome temporal (Tr. auditifs, aphasie de Wernicke), syndrome occipital (hémianopsie, agnosie visuelle, hallucinations) Paraplégie • Atteinte de la moelle épinière par compression médullaire (tumeur) ou post traumatique Paralysie et perte de sensibilité Troubles sphinctériens Troubles génitaux Douleurs radiculaires Paraplégie • Atteinte de la moelle épinière par compression médullaire (tumeur) ou post traumatique Paralysie et perte de sensibilité Troubles sphinctériens Troubles génitaux Douleurs radiculaires Bilan • L’hospitalisation correspond à la phase aiguë, c’est à dire celle où le pronostic vital est engagé. • La dernière phase d’hospitalisation = récupération avec un pronostic fonctionnel (handicap variable) • Modification du mode de vie = rupture brutale. PLAN • GENERALITES • RAPPELS ANATOMIQUES • DIFFERENTS AVC – DEFINITION DE L’AVC – AVC HEMORRAGIQUE – AVC ISCHEMIQUE • SOINS INFIRMIERS SOINS INFIRMIERS • Phase aiguë Rapidité de prise en charge. A l’arrivée : Noter sur feuille de surveillance état de conscience, pouls, TA, Température, état pupillaire, Motricité, déglutition. Prévoir les examens Scanner cérébral ou IRM, Doppler des vaisseaux du cou, bilan sanguin PHASE INITIALE • Période des 15 jours environ post-AVC en hospitalisation de court séjour : Unité neuro-vasculaire « stroke center » • Équipe de soins : 24H/24 • Équipe de rééducation : 5J/7 • Assistante sociale INFIRMIERS AIDES SOIGNANTS SOINS INFIRMIERS • Dans le service Surveillance neurologique, mettre le patient au repos. • Surveillance de la conscience (somnolence) avec risque de coma • Surveillance des réflexes pupillaires (myosis, mydriase, unilatérale), réflexe photo moteur. • Évaluation de la force et de la mobilité des membres (serrer la main, grimaces, bouger les 4 membres) SOINS INFIRMIERS Surveillance des signes vitaux : TA, Pouls, Température, état de conscience, troubles de la déglutition (alimentation parentérale au début) - Rythme cardiaque : arythmie, bradycardie, tachycardie - Pression artérielle : élevée les premiers jours - Glycémie et électrolytes : prélèvement sanguin pour analyse biochimique → recherche de déséquilibre (hyperglycémie dans 30 à 50 % des cas) - Fièvre : ++++ Hyperthermie : facteur aggravant Rechercher cause : infection, thrombose veineuse des MI - Élimination urinaire et fécale : troubles fréquents • CONTEXTE HUMAIN Dès l’entrée dans le service : → Se renseigner sur la situation familiale. → Contacter l’assistance sociale. • PRISE DE RENDEZ VOUS POUR LES DIFFERENTS EXAMENS A VENIR • MISE EN SECURITE DU PATIENT INDISPENSABLE - Barrières de lit sur prescription médicale mais en pratique fortement recommandées. - A proscrire : lit surélevé, obscurité totale dans la chambre, difficulté d’accès à la sonnette. SOINS INFIRMIERS • Rôle prescrit : – Voie veineuse périphérique (bras sain) – Oxygénothérapie – Surveillance encombrement bronchique, (aérosol éventuel pour infection) – Sonde naso-gastrique si pas de problème de conscience sinon alimentation voie centrale – Hydratation par eau gélifiée – Préparation et Administration des thérapeutiques SOINS INFIRMIERS Besoins fondamentaux perturbés = Se mouvoir, Respirer, Manger, Communiquer, Eliminer … Besoin de se mouvoir • Attention au risque de complications de décubitus (thrombose, escarre, infection pulmonaire) Besoin de se mouvoir LE POSITIONNEMENT DU PATIENT HEMIPLEGIQUE • Choix des supports – De couchage – D’assise au fauteuil • Au lit : 3 alternatives de positionnement : – Couché sur le côté atteint – Couché sur le côté non atteint – Couché sur le dos • Au fauteuil ou au fauteuil roulant POSITIONNEMENT SUR LE CÔTE NON ATTEINT • Tête sur un oreiller. • Guider l’épaule en avant par l’omoplate. • Placer le bras devant, sans le tirer, sur un oreiller. • Placer la hanche et le genou en flexion sur un oreiller ou un coussin. • Si possible, garder le tronc en rectitude. POSITIONNNEMENT SUR LE CÔTE ATTEINT • Dégager l’épaule hémiplégique en abduction et rotation externe sans tirer sur le bras. • Flexion du coude à 90°, main tournée vers le plafond. • Tourner le patient sur le côté à 30°/ coussin ou cale en arrière vers le coussin dorsal. Membre inférieur atteint : rectitude de hanche, flexion du genou. Oreiller sous la jambe (confort). POSITIONNEMENT SUR LE DOS En décubitus dorsal, un oreiller placé sous la tête pour la surélever à 30° et empêcher l’inflexion latérale du cou. Le membre supérieur est posé sur un coussin, le bras en rotation neutre, en abduction à 60°, 30° d’antépulsion, le coude fléchi à 40°. La main en semipronation est posée sur une mousse, les doigts écartés en extension, le pouce en abduction. Le membre inférieur est placé en rotation neutre, la hanche et le genou sont positionnés en rectitude, la cheville est maintenue à angle droit POSITIONNEMENT SUR LE DOS AIDE AU POSITIONNEMENT Cale de latéralisation Mémoflex Cale de décubitus Alova A FAIRE • Pratiquer un examen quotidien et rigoureux de l’état cutané et évaluer le risque d’escarre. • Les soins d’hygiène corporelle sont rigoureux, avec lavage, rinçage et séchage soigneux afin d’éviter la macération dans les plis. • Veiller à la propreté du couchage (absence de miettes), draps bien tirés et vêtements sans faux plis. Attitudes pratiques au lit A NE PAS FAIRE • Laisser le membre inférieur en flexion rotation externe et le pied en position varus équin. • Laisser le poids des couvertures agir sur la déformation du pied. • Laisser pendre un bras ou une jambe déficitaire. • Placer une balle de mousse dans la main pour éviter le renforcement de la spasticité. AU FAUTEUIL • Le fauteuil de repos est équipé d’une tablette permettant de positionner le membre supérieur vers l’avant, l’épaule en antépulsion, le coude fléchi et la main à plat restant dans le champ de vision . • Quand le fauteuil n’est pas équipé d’une tablette, l’accoudoir doit être adapté à la hauteur du bras et disposer d’une butée postérieure pour éviter au coude de glisser en arrière, un coussin permettant alors de positionner l’avant-bras et la main . A FAIRE • Le fauteuil utilisé est à hauteur variable et à accoudoirs amovibles pour faciliter les transferts. Le dossier à inclinaison variable facilite le confort. Attitudes pratiques au fauteuil • La tablette adaptable au fauteuil est large. Sa fonction est double : - dissuasive en cas de conduite téméraire/mobilité ; - confortable pour le positionnement des membres supérieurs et la possibilité de mettre les objets nécessaires à la portée du patient (verre d’eau, lunettes, sonnette d’appel). A NE PAS FAIRE • Installer le patient dans un fauteuil inadéquat : trop bas, trop profond ou trop mou. • Installer des "bouées" favorisant l’apparition d’escarres sacrées. RETOURNEMENTS ET TRANSFERTS • Absence de coopération du patient : 2 soignants. • Coopération active du patient : 1 soignant. • Utiliser le côté sain au maximum. • Donner au patient des consignes simples. • Ne jamais tirer /pousser sur l’épaule hémiparétique. CONCLUSION • Le positionnement contribue à la prévention des phénomènes douloureux pouvant être à l’origine d’un retard dans la récupération fonctionnelle. • Travail d’équipe : consensus sur les positionnements et la périodicité de leurs changements. • Concilier confort du patient / ergonomie des soignants. • Éduquer le patient et sa famille. Besoins de respirer LA LUTTE CONTRE L’ENCOMBREMENT BRONCHIQUE SURVEILLANCE ++++ FREQUENCE ET RYTHME RESPIRATOIRE SATURATION EN O² POSSIBILITE A TOUSSER ET A EXPECTORER MATERIEL D’ASPIRATION A PROXIMITE ATTENTION AUX RISQUES D’EMBOLIE PULMONAIRE (recherche de dyspnée et douleur thoracique) SI ENCOMBREMENT PRESCRIPTION MEDICALE KINESITHERAPIE RESPIRATOIRE OXYGENOTHERAPIE OBJECTIF : EVITER L’HYPOXIE INSTALLATION DU PATIENT Besoins de boire et manger LUTTE CONTRE LES TROUBLES DE LA DEGLUTITION Voies aériennes Voies digestives pharynx langue épiglotte Larynx et trachée oesophage RAPPEL : ALIMENTATION 3 Temps: 1. Porter les aliments en bouche. 2. Préparer la bouchée dans la cavité buccale (« temps antérieur »). 3. Avaler (qui comprend une phase volontaire suivie d’une phase automatique). • LES TROUBLES DE LA DEGLUTITION - Touche environ 50% des cas. - Liquides et/ou solides. - Se résorbent ou régressent spontanément dans les premiers jours ou semaines. - D’autant plus sévères et de moins bon pronostic que l’ AVC est grave. - Troubles observés : ● impossibilité de débuter la déglutition ● retard du temps pharyngé ● incoordination des mouvements ● augmentation du temps de transport pharyngé …… LES FAUSSES ROUTES • Mauvais trajet des aliments, qui passent vers les voies aériennes et non pas seulement dans l’oesophage. • Soit directes au moment de la prise alimentaire. • Soit indirectes. • Fausse route Classification sans déglutition = absence de réflexe de déglutition • Fausse route avant la déglutition = retard du réflexe de déglutition (fausses routes aux liquides dont le simple épaississement permet de faire disparaître les troubles.) • Fausses routes pendant la déglutition = défaut de fermeture du larynx • Fausses routes après la déglutition = stase importante dans le pharynx • Fausses routes extra-laryngées = fistules trachéo-oesophagiennes (porteurs de canules de trachéotomie ) – Principes à respecter Reconnaissance et évaluation des troubles de la déglutition ; – Adaptation de la texture alimentaire et de la nature de l’hydratation en fonction de l’évaluation ; Par ordre de difficulté croissante : - pour les liquides : épaississement des liquides(eau gélifiée), eau gazeuse, puis eau plate. L’eau gazeuse et le contraste de température sont utilisés pour des raisons de stimulations sensitives ; - pour les solides : régime mixé, mouliné, puis normal, après évaluation ; Principes à respecter – Pose d’une sonde naso-gastrique en cas de troubles sévères ; – Kinésithérapie respiratoire précoce pour prévenir l’encombrement bronchique et les inhalations oropharyngées ou gastriques (les reflux gastrooesophagiens sont fréquents) ; – Choix d’une position de sécurité de déglutition respectant l’installation du patient dans les suites immédiates de l’AVC ; – Attention particulière aux soins de bouche et prévention des mycoses linguales. 2 COMPLICATIONS PNEUMOPATHIES (favorisées par les fausses routes) DENUTRITION ALIMENTATION ENTERALE - Si troubles sévères. - Pose : réalisée par l’infirmier, patient à jeûn installé en position assise. - Sonde : recommandée de petit diamètre, pour éviter les traumatismes et améliorer la tolérance, doit être radio-opaque. - Vérification systématique du bon emplacement de la SNG avant de débuter l’alimentation. - Patient : buste surélevé de 30°. - Complications : escarre, hémorragie nasale, infection, mauvais positionnement… - Attention : SNG fréquemment arrachée par le patient - Nécessité d’un protocole pour évaluer les besoins énergétiques du patients selon : ● le sexe ● l’âge ● le poids ● la fièvre ● les complications infectieuses. - Temporaire car risque d’ulcération(s) et d’inconfort. • LA GASTROTOMIE - Si persistance des troubles ++. - Geste invasif. - Risque d’hémorragie, de péritonite ou de perforation. - Moins irritative que la SNG. - Mieux acceptée par les patients (esthétiquement). • • • A FAIRE Disposer d’un matériel d’aspiration dans la chambre. En collaboration avec le diététicien, prendre en compte les habitudes alimentaires du patient dans le choix des menus, le fractionnement éventuel des repas (collation). Surveiller quantitativement et qualitativement la nutrition et l’hydratation. Attitudes pratiques vis-à-vis des troubles de l’alimentation A EVITER Attitudes pratiques vis-à-vis des troubles • Adapter la consistance de l’alimentation de l’alimentation en cas A FAIRE de troubles de la déglutition (mixé, haché). • Évaluer l’autonomie du patient et l’assister en cas de nécessité. • Installer correctement le patient, prévoir une grande bavette et le placer dans des conditions de concentration optimales au moment des repas. • S’assurer que la première bouchée est bien avalée avant d’en donner une deuxième. A EVITER • Éviter la télévision pendant le repas. A FAIRE • Utiliser des aides matérielles : tapis antidérapant, papier mouillé sous le plat pour éviter qu’il ne bouge, verre à découpe nasale. • Mettre les appareils dentaires si nécessaire. • Respecter et faire respecter le régime prescrit. • Détecter les troubles du comportement alimentaire (perte d’appétit liée à un état dépressif). Attitudes pratiques vis-à-vis des troubles de l’alimentation A EVITER A FAIRE • Inciter le patient à faire et l’encourager. • Éduquer l’entourage et si possible solliciter sa participation au soin. • Rester de préférence aux côtés du patient pour l’obliger à utiliser la totalité de son champ visuel et veiller qu’il soit bien assis. • Peser le patient une fois par semaine. • Veiller aux soins buccaux et de narines. Attitudes pratiques vis-à-vis des troubles de l’alimentation A EVITER LA REEDUCATION MOTRICE EVALUATION AMPLITUDES ARTICULAIRES FONCTIONNELLE SPASTICITE DEFICIT MOTEUR EQUILIBRE • ENTRETIEN DES AMPLITUDES ARTICULAIRES MOBILISATION PASSIVE : - Concerne toutes les articulations du côté hémiplégique. - Plusieurs fois par jour. - Mobilisation à vitesse lente. - Objectif : maintien des amplitudes. prévention des complications orthopédiques. - Attention particulière à l’articulation glénohumérale (épaule = risque de subluxation +++). • MOBILISATION ACTIVE : - Possible dès coopération suffisante. - Dépend du degré d’incapacité du patient. - Accompagne au retour moteur - Auto-mobilisation +++ - Tenir compte de la fatigabilité du patient → doser les efforts → progression dans les exercices proposés REEDUCATION NEURO-MUSCULAIRE • Existence de différentes techniques de rééducation (Bobath (privilégie l’équilibre postural), Perfetti (cette rééducation fait appel à la représentation mentale de l’information, objectif = combattre la spasticité : progressivité de la vitesse et régulation des contractions) …). • Fondement : faire prendre conscience de son corps au patient hémiplégique. • Apprentissage du contrôle de l’hémicorps atteint. REEDUCATION FONCTIONNELLE AUTONOMIE AU LIT VERTICALISATION MARCHE 1er LEVER AU FAUTEUIL • AUTONOMIE AU LIT - Apprentissage des retournements → Premier pas vers l’autonomie - Prise de conscience de l’existence de l’hémicorps atteint. - Apprentissage au passage à la position assise. • VERTICALISATION - Progressive. - Sur plan incliné. - Permet un réentraînement progressif à la station debout. - Attention au MS (Orthèse). • PREMIER LEVER - sur prescription médicale. - sous surveillance tensionnelle et en présence du kinésithérapeute. - de courte durée : 15 à 20 minutes. - précédé d’un test assis au bord du lit. - installation +++. • LA MARCHE - utilisation d’aides techniques. - soignant en protection du coté atteint. - attention au dérobement du membre inférieur. aux chutes. POSITIONNEMENT DU PATIENT Besoins de communiquer LA LUTTE CONTRE LES TROUBLES DES FONCTIONS SUPERIEURES TROUBLES DES FONCTIONS SUPERIEURES • Fréquentes chez les AVC LESION DROITE LESION GAUCHE ANOSOGNOSIE (méconnaissance de sa maladie) HEMI-NEGLIGENCE TROUBLES VISUOPERCEPTIFS APHASIE +/APRAXIE ANOSOGNOSIE • Méconnaissance par le patient de ses déficits. • Importante à reconnaître par l’ensemble de l’équipe et l’entourage. HEMI-NEGLIGENCE • Difficulté à répondre à, s’orienter vers ou faire attention aux stimuli présentés du côté opposé à la lésion cérébrale, sans que ce déficit puisse être attribué à un trouble moteur ou sensitif. • Fréquemment associée à l’hémianopsie déficit visuel bilatéral dans latérale homonyme. • Hémi espace gauche. l’hémi champ controlatéral à la lésion. HEMI-NEGLIGENCE VISUELLE AUDITIVE PERCEPTIVE TACTILE INTRA / EXTRACORPORELLE CENTRE SUR UN OBJET OU UN ENSEMBLE MOTRICE EXEMPLE D’HEMI-NEGLIGENCE VISUELLE L ’examen écrit : Attitudes pratiques relatives à l’anosognosie, aux troubles attentionnels et à l’héminégligence A FAIRE A EVITER • • Toujours aborder le patient du côté héminégligent • Installer le matériel du côté sain, en particulier• sonnette et urinal • L’encourager à regarder du côté héminégligent à tout moment de la journée Laisser le patient dans un environnement inconnu et susceptible d’être dangereux par manque d’information Se positionner du côté sain afin d’inciter le patient à être attentif à ce qui se passe dans son champ visuel atteint Attitudes pratiques relatives à l’anosognosie, aux troubles attentionnels et à l’héminégligence A FAIRE A EVITER • Informer la famille de • Laisser sans l’hémi-négligence et surveillance un l’encourager à se placer patient dans le champ visuel anosognosique. atteint • Laisser le bras hémiplégique coincé • Placer la télévision, des sous le tronc ou photos des proches du pendre hors du lit et côté hémi-négligent du fauteuil Attitudes pratiques relatives à l’anosognosie, aux troubles attentionnels et à l’héminégligence A FAIRE • Informer la famille de l’anosognosie et éviter les situations dangereuses pour le patient • Au moment des repas, demander au patient ce qu’il voit sur son plateau A EVITER • Laisser la main se prendre dans les rayons de la roue du fauteuil roulant. • Poser le plateau devant le patient et s’en aller Communiquer • Prise en charge différente en fonction de l’aphasie : Voir les aphasies (Broca, Wernicke, de conduction) LES TROUBLES DE LA COMMUNICATION 3 GRANDS TROUBLES DE LA COMMUNICATION VERBALE APHASIE Difficulté à trouver les mots DYSARTHRIE Difficulté à parler APRAXIE Incapacité à faire des mouvements La détresse entraînée par les troubles de la communication est à prendre en compte de façon collective. L’APHASIE Les centres du langage sont situés dans l’hémisphère gauche du cerveau. Deux régions principales : Région antérieure, frontale : REGION DE BROCA Région postérieure, temporopariétale : REGION DE WERNICKE SIGNES CLINIQUES – Les troubles La réduction du langage (stéréotypies). La dysarthrie. Le manque du mot. Les paraphasies. (inversion de syllabes) La dissociation automatico-volontaire. La fatigabilité durant l’examen. – Compréhension orale. REGION DE BROCA Région de Wernicke L’APHASIE Perturbation de la compréhension et de la formulation des messages verbaux qui résulte d’une affection nouvellement acquise du système nerveux central » (lésion gauche chez le droitier) APHASIE DE BROCA APHASIE DE WERNICKE APHASIE DE CONDUCTION Le type d’aphasie observé au cours d’un infarctus hémisphérique gauche sera étroitement lié au territoire vasculaire. ANOMALIES LINGUITISQUES CHEZ L’APHASIQUE • MANQUE DE MOT : Symptôme le plus apparent à l'observateur , trouble invalidant • DYSPROSODIE : altération du timbre et de l’intonation vocale pouvant conduire à un pseudo-accent étranger. • PARAPHASIE : Erreurs dans la sélection instantanée des éléments de la langue PARAPHASIES MOT CIBLE MOT PRONONCE PHONETIQUES TABOURET PATOURET VERBALES TABLE CHAISE • AGRAMMATISME : Simplification du langage qui est privé des monèmes grammaticaux (à, de, avec,...). Les mots sont énoncés de façon successive comme dans un parler télégraphique. • JARGON : Langage où un locuteur de la langue ne reconnaît plus les mots et les structures de phrases. Les sons produits sont ceux de la langue,mais représentent une salade de sons sans signification. • MUTISME : La suspension du langage peut être totale, parfois même aucun son n'est émis. • STEREOTYPIE : Émission de la même syllabe ou mot qui survient de manière incoercible dès que le patient veut prendre la parole. APHASIE DE BROCA – Réduction de l’expression à quoi s’ajoute en général un trouble arthritique pouvant aller jusqu’au mutisme. – La personne parle peu, lentement et cherche ses mots. – Le patient présente les mêmes difficultés à l’écrit. – La compréhension est bien conservée. APHASIE DE WERNICKE – Difficultés importantes à comprendre ce qui est dit ou écrit. – Le patient parle facilement et abondamment (logorrhée). – Il se trompe de mot, en invente et jargonne. Le patient présente les mêmes difficultés à l ’écrit. – Au début de la maladie, le patient n’a pas conscience de ses erreurs (anosognosie) APHASIE DE CONDUCTION – Langage entrecoupé d’hésitations, d’arrêts, occasionnés par une difficulté à trouver les mots, et surtout à changer un mot pour un autre. – Il mêle les lettres, en a conscience, et tente de se corriger. – Pas de véritable trouble de la compréhension. APHASIE GLOBALE ALTERATION SEVERE DE TOUTES LES FONCTIONS DU LANGAGE – MUTISME INITIAL FREQUENT – EXPRESSION NULLE OU TRES REDUITE LIMITEE A UNE SYLLABE – DEFICIT NEUROLOGIQUE ASSOCIE +++ Type d’aphasie Signes Localisation Étiologies habituelles Signes associées Aphasie globale Expression et compréhension orales et écrites très réduites ou nulle Lésion étendue Corticale(fronto Temporo-parié tale) ou souscorticale Infarctus sylvien total,hémorragie Hémiplégie, hémianopsie, hémianesthésie Aphasie de Broca Expression orale réduite Agrammatisme Troubles arthriques Compréhension Relativement Préservée Cortex frontal inférieur Noyaux gris et Substance blanche souscorticale du lobe frontal Infarctus sylvien antérieur superficiel et/ou profond Hématome profond Hémiplégie brachio-faciale Apraxie Aphasie de Wernicke Expression abondante Troubles de la compréhension Paraphasies Lobe temporal, parfois lésions thalamiques Infarctus sylvien postérieur Hématome lobaire Hémianopsie ou quadranopsie Troubles sensitifs Peu ou pas de troubles moteurs Aphasie de conduction Paraphasies phonémiques Compréhension normale Répétition perturbée Cortex pariétal inférieur Capsule externe Infarctus sylvien postérieur Troubles sensitifs LA DYSARTHRIE Trouble de la réalisation motrice de la parole, lié à un mauvais fonctionnement des groupes musculaires responsables de la production de la parole, par atteinte le plus souvent bilatérale des structures nerveuses sous-corticales qui participent à l’activité des organes phonoarticulatoires. L’APRAXIE Trouble de la programmation motrice de la parole consécutif à une lésion cérébrale focale gauche chez le droitier. REEDUCATION DES TROUBLES DE LA COMMUNICATION • Orthophoniste (prescription médicale). • Patient vigilant. • Pas de contre- indication à la prise en charge orthophonique initiale de l’aphasie vasculaire. • Rééducation précoce (24 heures) • Informer le personnel et la famille de la meilleure façon de communiquer avec le patient • • • • Attitudes pratiques vis-à-vis des troubles de la communication (si aphasie) A FAIRE Établir une relation de A EVITER confiance avec le patient. Supprimer les facteurs • Parler à plusieurs au extérieurs qui gênent chevet du patient sans ou influencent la tenir compte de sa communication (bruit, présence. douleur). Écouter attentivement • Assaillir de questions un le patient. patient qui ne comprend pas ou qui ne peut pas Solliciter l’aide des répondre. proches afin de mieux comprendre le patient. Attitudes pratiques vis-à-vis des troubles de la A FAIRE communication (si aphasie) Le personnel soignant dans son expression doit A EVITER être attentif à : • Hausser le ton si le patient - utiliser un langage n’a pas de troubles auditifs. simple ; - faire des phrases • Laisser le malade dans le courtes ; silence, ce qui aggrave - employer un ton de l’isolement du patient aphasique. voix normal ; - parler en sachant que le• Faire semblant d’avoir patient même avec compris un patient qui d’importants troubles de jargonne, ce qui le compréhension conforterait dans son comprend les aspects anosognosie. non verbaux du langage (colère, agacement, etc.). Attitudes pratiques vis-à-vis des troubles de la communication (si aphasie) A FAIRE • Faire preuve de patience et répéter A EVITER aussi souvent que nécessaire. • Le faire répéter sans • Vérifier la pose des l’avis de l’orthophoniste prothèses dentaires, auditives ou le port des surtout en présence d’une stéréotypie qui lunettes si le patient ne risquerait de se fixer peut en faire la définitivement demande. • Établir un contact visuel et par le toucher avant chaque soin afin d’entrer en contact avec le patient. Attitudes pratiques vis-à-vis des troubles de la communication (si dysarthrie) A FAIRE • Lui fournir une ardoise magique ou un tableau magnétique avec des lettres mobiles si la dysarthrie est associée à une hémiplégie (sans aphasie). • L’encourager à articuler lentement en détachant chaque syllabe. A EVITER LES APRAXIES Impossibilité d'exécuter une action voulue, mais qui ne résulte pas d'un trouble de compréhension de la consigne, d'une paralysie, d'une faiblesse, ni d'un déficit sensoriel. trouble acquis de la réalisation des gestes simples isolés ou de certains fragments d’une séquence gestuelle réalisée sur imitation ou sur ordre en l’absence de troubles moteurs et sensitifs consécutivement à une lésion hémisphérique gauche. APRAXIE DU LANGAGE APRAXIE IDEOMOTRICE trouble acquis de la capacité à dessiner en l’absence de troubles moteurs et sensitifs consécutifs à une lésion cérébrale APRAXIE CONSTRUCTIVE trouble acquis de la réalisation du geste APRAXIE en l’absence de troubles moteurs et sensitifs. GESTUELLE trouble acquis de la représentation d’une action en l’absence de troubles moteurs et sensitifs Consécutivement à une lésion hémisphérique gauche. APRAXIE IDEATOIRE Besoin d’être propre / se vêtir • • • • Toilette complète au lit Participation progressive Ne pas brusquer le patient Vêtir et dévêtir d’abord le membre paralysé • Adapter les vêtements Attitudes pratiques vis-à-vis à l’apraxie A FAIRE • • Guider le patient lors de la toilette, de l’habillage et des repas. • L’aider à mettre • lunettes, prothèses dentaires et auditives. • Vérifier que le patient est à même de se coucher. • • Informer la famille et l’encourager à guider le • patient. A EVITER Laisser un patient se raser seul sans s’être préalable-ment assuré de l’absence d’apraxie. Laisser le patient apraxique seul au moment de la toilette, de l’habillage et des repas. Laisser un patient se coucher en travers de son lit. Faire systématiquement à la place du patient. Besoin d’éliminer LA LUTTE CONTRE LES TROUBLES DES FONCTIONS SPHINCTERIENNES TROUBLES DES FONCTIONS SPHINCTERIENNES Incontinence urinaire et/ou fécale Dysurie Rétention Mictions impérieuses • INFIRMIER : ROLE +++ • PREVENTION : PROGRAMME DE REEDUCATION DES QUE L’ETAT DE CONSCIENCE LE PERMET ASSOCIATION PLANIFICATION : PRISE DE LIQUIDE + HORAIRES URINE • NOTER : FREQUENCE DES MICTIONS, QUANTITE, PRESENCE DE RESIDU POST-MICTIONNEL, NOMBRE ET QUALITE DES SELLES. • SI CONSTIPATION : APPORT SUFFISANT EN LIQUIDES ET EN FIBRES (DIETETICIEN). • RISQUE DE FECALOME CHEZ LA PERSONNE AGEE. Attitudes pratiques vis-à-vis des troubles des fonctions sphinctériennes A FAIRE A EVITER • Établir une diurèse, voire un calendrier • Exposer la peau à l’humidité. mictionnel avec les volumes horaires et noter le bilan des • Mettre entrées et sorties sur la systématiquement un feuille de surveillance. change complet pour • Proposer le bassin à ne pas générer une heures fixes. dépendance • Dès que le lever est difficilement réversible. autorisé, mettre au patient sur les toilettes. Attitudes pratiques vis-à-vis des troubles des fonctions sphinctériennes A FAIRE • Respecter l’intimité du patient. • En cas d’incontinence urinaire, utiliser le moyen adapté (change complet, étui pénien, protection) qui permet de conserver un bon état cutané et améliore l’image que le patient a de lui-même et qu’il donne à autrui A EVITER Attitudes pratiques vis-à-vis des troubles des fonctions sphinctériennes A EVITER A FAIRE ELIMINATION FECALE • Noter le transit intestinal pour dépister une constipation. • Veiller à une hydratation suffisante. • Encourager la mobilité du patient (personne agée) • Favoriser l’intimité. Autres troubles • Ataxie : incoordination des mouvements volontaires avec conservation de la force musculaire. • Acalculie : trouble du calcul consécutif à une lésion cérébrale focale gauche chez le droitier. A FAIRE • Évaluer les capacités à réaliser les soins personnels de façon indépendante. • Habiller le plus rapidement possible le patient avec ses vêtements personnels. • Veiller à ce que le patient dispose de chaussures souples, adaptées à son pied et sans talons, pour faciliter la marche. Des chaussures montantes à velcro lui permettent de les mettre sans aide extérieure. Attitudes pratiques vis-à-vis des soins de la vie quotidienne A EVITER • Mettre des chaussures à lacets • Faire marcher un patient avec des chaussures inadaptées (mules). A FAIRE • Veiller à la propreté du couchage (absence de miettes), draps bien tirés et vêtements sans faux plis. • Fournir assistance jusqu’à ce que le patient soit capable d’assurer les soins. • Stimuler le patient à regarder du côté négligé à tout moment de la journée. Attitudes pratiques vis-à-vis des soins de la vie quotidienne A EVITER Attitudes pratiques vis-à-vis des soins de la vie quotidienne A FAIRE • Encourager à faire, A NE PAS FAIRE toujours selon les capacités, et enseigner ce concept à • Faire l’entourage. systématiquement tout à la place du • Valoriser les progrès et patient,le risque s’inscrire dans une étant notamment démarche résolument chez le sujet âgé la évolutive. perte d’autonomie. • Établir une "routine" sécurisante (toilette, repas) en respectant des horaires réguliers. A FAIRE • Favoriser la participation aux soins des proches si cela est souhaité et possible tout en tenant compte des capacités de l’entourage. • • Les soins sont prescrits par écrit et planifiés ; ils tiennent compte des habitudes de vie des patients à domicile. • Les écrits permettent la continuité des soins ; ils • sont complétés par les résultats des évaluations réalisées et la description des réactions du patient. Attitudes pratiques vis-à-vis des soins de la vie quotidienne A NE PAS FAIRE Interdire aux proches de participer aux soins ou restreindre leur implication en limitant les horaires de visite. Doucher un patient contre sa volonté si ce soin ne fait pas partie de ses habitudes de vie. DEVENIR DES PATIENTS Médecine Physique et de Réadaptation En long séjour Service de Soins de Suite Médicalisé A domicile . SOINS INFIRMIERS Récupération SOINS INFIRMIERS •Le rôle propre est primordial - Relation d’aide et de nursing - La rééducation est l’élément clef de cette phase (mobilisation, langage, écriture). - favoriser la réinsertion - Adaptation de matériel au handicap (alimentation, toilette, déplacement, vêtements et chaussures, aménagement du domicile - Information et instruction de l’entourage Principaux diagnostics infirmiers • Altération de la communication verbale. • Altération des opérations de la pensée. • Perturbation des interactions sociales. • Perturbation de la dynamique familiale. • Les diagnostics se rapportant à l ’AVC. Devenir • AVC = mortalité dans 24% le 1° mois dans 40% à 1 an 30% retour à la Normale • PARAPLEGIE réinsertion sociale et familiale, aide procréation • TETRAPLEGIE Patient grabataire (lit ou fauteuil), déplacements avec équipements, communication par les paupières. CONCLUSION Une bonne prise en charge c’est : 34 POINTS ESSENTIELS • L’infirmier et l’aide soignant préparent la chambre avant l’arrivée du patient. • Le patient vigilant est laissé à jeun et en décubitus jusqu’à l’examen médical. (DP) • L’ECG est disponible dès le début de la prise en charge (DP) • Les résultats du bilan biologique initial sont transmis au médecin. (DP) • Le niveau de vigilance est évalué à l'aide d'un support objectif (échelle). (DP) • Le niveau de vigilance est noté dans le dossier. (DP) • L’état neurologique est évalué à l’aide d’un support objectif (échelle). (DP) • L’état neurologique est noté dans le dossier. (DP) • La recherche des troubles de la déglutition avant de débuter l’alimentation orale est notée dans le dossier. (DP) • Le rythme, la fréquence respiratoire et la SaO2 sont notés dans le dossier. (DP) • La PA et le pouls sont notés dans le dossier. (DP) • La température corporelle est notée dans le dossier. (DP) • La glycémie capillaire est notée dans le dossier. (DP) • Le poids du patient à l’admission est noté dans le dossier. (DP) • La diurèse est notée dans le dossier. (DP) • La recherche d’un globe vésical est notée (DP) quotidiennement dans le dossier. (DP) • Le transit intestinal est noté quotidiennement dans le dossier. (DP) • Toute modification des paramètres est signalée au médecin. (DP) • La prévention des complications thrombo-emboliques veineuses est réalisée selon un protocole. (DP) • La prévention de l’encombrement bronchique et des pneumopathies d’inhalation est réalisée selon un protocole. (DP) • La prévention des complications cutanées est réalisée selon un protocole. (DP-PS) • La bonne installation du patient (au lit ou au fauteuil) est réalisée selon un protocole. (DP) • La prévention de l’algodystrophie est réalisée selon un protocole. (DP) • La prise en charge de la douleur est réalisée selon un protocole. (DP-PS) Références • • • • • Haute Autorité de santé : www.has-sante.fr Société Française Neuro-Vasculaire : http://sfnv-france.com Association France AVC : http://www.france-avc.asso.fr L'Accident Vasculaire Cérébral : http://www.infirmiers.com Difficultés d’alimentation et de déglutition (Katherine Dessain-Gélinet) • www.orthophonistes.fr • Critères de prise en charge en Médecine Physique et de Réadaptation: http://www.cpod.com/monoweb/fedmer/criteresPEC