Diapositive 1 - le site de la promo 2006-2009

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IFSI Saint Joseph - Croix Rouge Française - Marseille
MODULE
SOINS INFIRMIERS
Aux personnes atteintes
d’affections du système nerveux
SOINS INFIRMIERS
Aux personnes atteintes d’un AVC
D.E.I. 3 - année 2008 - 2009
durée = 4 heure 00
22/04/2017
Mr. BELLANGER
Objectif global
« être capable de prendre en
charge un patient atteint
d’un accident vasculaire
cérébral »
Objectifs spécifiques
 Donner la définition de l’AVC
 Identifier les différents types d’accidents vasculairess
 Connaître les principales zones de vascularisation du
cerveau
 Citer les principaux signes cliniques des différents
types d’AVC
 Identifier le type d’aphasie
 Savoir positionner un patient hémiplégique
 Mettre en oeuvre les gestes IDE pour lutter contre
les troubles de la déglutition
 Pouvoir participer à la rééducation motrice
 Mettre en oeuvre les gestes IDE pour lutter contre
les troubles de la déglutition
 Participer efficacement à la lutte contre les troubles
sphinctériens
 Formuler les diagnostics infirmiers appropriés
PLAN
• GENERALITES
• RAPPELS ANATOMIQUES
• DIFFERENTS AVC
– DEFINITION DE L’AVC
– AVC HEMORRAGIQUE
– AVC ISCHEMIQUE
• SOINS INFIRMIERS
Généralités
• Autrefois appelé congestion cérébrale.
• Cause importante de mortalité.
• Incidence annuelle : 130 cas pour
100 000 habitants.
• Handicaps induits conséquents
(professionnel, domicile).
Généralités
• Troisième cause de mortalité dans les pays à forte
médicalisation : 150.000 nouvelles personnes / an,
• seuls 50 % survivent à 6 mois, dont 1/3 en milieu
d’assistance médicale ou social au handicap,
• 3° cause de mortalité et 1ère de handicap moteur acquis de
l’adulte,
• 10,7% des dépenses de santé,
• Pourraient augmenter de 28% d’ici à 2020 (// vieillissement),
• ¾ des personnes gardent des séquelles, ¼ ont - de 65 ans,
Les AVC récidivent dans 30 % des cas.
Délai de 4.30 heures pour éviter les lésions
cérébrales irréversibles (7h après = dommages
définitifs)
5 Signes avant-coureurs des AVC ?
1. Faiblesse, perte soudaine de force avec
engourdissement soudain au visage,
paralysie ou engourdissement brutaux d’un
côté du corps (1 bras ou 1 jambe),
2. Difficultés soudaines à s’exprimer, de
compréhension ou confusion soudaine,
perte d’attention,
3. Diminution brutale de la vision d’un œil,
même temporaire,
4. Mal de tête soudain, intense et inhabituel,
5. Étourdissement, perte soudaine de
l’équilibre.
PLAN
• GENERALITES
• RAPPELS ANATOMIQUES
• DIFFERENTS AVC
– DEFINITION DE L’AVC
– AVC HEMORRAGIQUE
– AVC ISCHEMIQUE
• SOINS INFIRMIERS
Vascularisation Cérébrale
Territoires artériels
cérébraux
PLAN
• GENERALITES
• RAPPELS ANATOMIQUES
• DIFFERENTS AVC
– DEFINITION DE L’AVC
– AVC HEMORRAGIQUE
– AVC ISCHEMIQUE
• SOINS INFIRMIERS
Accidents Vasculaires
Cérébraux
• Définition
Il s’agit d’un trouble neurologique secondaire
à une souffrance du parenchyme cérébral
d’origine ischémique ou hémorragique.
Il survient lorsqu’une zone du cerveau n’est
plus irriguée par le sang, de façon
transitoire ou définitive.
AVC
•
AVC hémorragique : 20 % des cas
(malformation, HTA)
confirmation par scanner
•
AVC Ischémique : 80 % des cas
(athérosclérose, cardiaque)
Rien n’est visible au scanner
AVC Hémorragique
• Phase d’installation :
- Début brutal,
voire foudroyant.
- Fréquemment,
troubles de la conscience.
- Accompagné de céphalées.
• Phase d’état :
Le déficit est variable,
avec des complications diverses.
AVC Hémorragique
• Traitement
Il est rarement chirurgical.
Surveillance de la Tension Artérielle
(but = maintenir la TA basse)
• Pronostic
Décès dans 30 % des cas.
Signes d’hémorragie cérébrale
•
•
•
•
Céphalées,
Vomissements,
Signes de localisation,
Épilepsie
AVC Ischémique
• AVC transitoire
Les signes durent
Moins de 24 heures.
20 % se compliquent
et restent définitifs.
A explorer car le risque de récidive en
AVC ischémique massif est majeur.
AVC Ischémique
• Accidents constitués
-
Thrombose carotidienne
Accident sylvien massif (gravité +++)
Accident sylvien cortical (aphasique)
Accident profond
Syndrome alterné du tronc cérébral
Accident de type lacunaire.
Examens étiologiques
• Facteurs de risque :
Age, HTA, cholestérol, diabète, pilule,
tabac.
• Terrain pathologique :
Carotidien : artériographie
Cardiaque : ECG, échographie, Holter.
AVC Ischémique
• Traitement
Accident constitué
Médical : surtout préventif (thrombose)
anticoagulant, anti-oedémateux.
En Résumé
Les différents syndromes
• AVC bulbaire
– Troubles moteurs avec hémi, para, tétraplégie, troubles sensitifs,
troubles végétatifs
• AVC du tronc cérébral ou du cervelet
– Troubles de la vigilance, moteurs, sensitifs, signes d’atteinte des nerfs
crâniens, syndrome cérébelleux (démarche), syndrome vestibulaire
(équilibre) troubles neurovégétatifs (pupillaire ou thermorégulation)
• AVC thalamique
– Hyperesthésie, mouvements involontaires, troubles végétatifs, troubles
neuropsychiques
• AVC hémisphérique
– Troubles syndrome frontal (humeur, jugement), syndrome pariétal
(hémianopsie, crises comitiales), syndrome temporal (Tr. auditifs,
aphasie de Wernicke), syndrome occipital (hémianopsie, agnosie
visuelle, hallucinations)
Paraplégie
• Atteinte de la moelle épinière par
compression médullaire (tumeur) ou
post traumatique
 Paralysie et perte de sensibilité
 Troubles sphinctériens
 Troubles génitaux
 Douleurs radiculaires
Paraplégie
• Atteinte de la moelle épinière par
compression médullaire (tumeur) ou
post traumatique
 Paralysie et perte de sensibilité
 Troubles sphinctériens
 Troubles génitaux
 Douleurs radiculaires
Bilan
• L’hospitalisation correspond à la phase
aiguë, c’est à dire celle où le pronostic
vital est engagé.
• La dernière phase d’hospitalisation =
récupération avec un pronostic
fonctionnel (handicap variable)
• Modification du mode de vie = rupture
brutale.
PLAN
• GENERALITES
• RAPPELS ANATOMIQUES
• DIFFERENTS AVC
– DEFINITION DE L’AVC
– AVC HEMORRAGIQUE
– AVC ISCHEMIQUE
• SOINS INFIRMIERS
SOINS INFIRMIERS
• Phase aiguë
Rapidité de prise en charge.
A l’arrivée : Noter sur feuille de
surveillance état de conscience, pouls,
TA, Température, état pupillaire,
Motricité, déglutition.
Prévoir les examens
Scanner cérébral ou IRM, Doppler des
vaisseaux du cou, bilan sanguin
PHASE INITIALE
• Période des 15 jours environ post-AVC
en hospitalisation de court séjour :
Unité neuro-vasculaire « stroke center »
• Équipe de soins : 24H/24
• Équipe de rééducation : 5J/7
• Assistante sociale
INFIRMIERS
AIDES SOIGNANTS
SOINS INFIRMIERS
• Dans le service
Surveillance neurologique, mettre le patient au
repos.
• Surveillance de la conscience (somnolence)
avec risque de coma
• Surveillance des réflexes pupillaires (myosis,
mydriase, unilatérale), réflexe photo moteur.
• Évaluation de la force et de la mobilité des
membres (serrer la main, grimaces, bouger les 4
membres)
SOINS INFIRMIERS
Surveillance des signes vitaux :
TA, Pouls, Température, état de conscience,
troubles de la déglutition (alimentation parentérale
au début)
- Rythme cardiaque : arythmie, bradycardie, tachycardie
- Pression artérielle : élevée les premiers jours
- Glycémie et électrolytes : prélèvement sanguin pour
analyse biochimique
→ recherche de déséquilibre
(hyperglycémie dans 30 à 50 % des cas)
- Fièvre : ++++
Hyperthermie : facteur aggravant
Rechercher cause : infection, thrombose veineuse des MI
- Élimination urinaire et fécale : troubles fréquents
• CONTEXTE HUMAIN
Dès l’entrée dans le service :
→ Se renseigner sur la situation familiale.
→ Contacter l’assistance sociale.
• PRISE DE RENDEZ VOUS POUR LES DIFFERENTS
EXAMENS A VENIR
• MISE EN SECURITE DU PATIENT
INDISPENSABLE
- Barrières de lit sur prescription
médicale mais en pratique fortement
recommandées.
- A proscrire : lit surélevé, obscurité
totale dans la chambre,
difficulté
d’accès à la sonnette.
SOINS INFIRMIERS
• Rôle prescrit :
– Voie veineuse périphérique (bras sain)
– Oxygénothérapie
– Surveillance encombrement bronchique,
(aérosol éventuel pour infection)
– Sonde naso-gastrique si pas de problème de
conscience sinon alimentation voie centrale
– Hydratation par eau gélifiée
– Préparation et Administration des
thérapeutiques
SOINS INFIRMIERS
Besoins fondamentaux
perturbés =
Se mouvoir,
Respirer,
Manger,
Communiquer,
Eliminer …
Besoin de se mouvoir
• Attention au risque de complications
de décubitus (thrombose, escarre,
infection pulmonaire)
Besoin de se mouvoir
LE POSITIONNEMENT
DU
PATIENT
HEMIPLEGIQUE
• Choix des supports
– De couchage
– D’assise au fauteuil
• Au lit : 3 alternatives de positionnement
:
– Couché sur le côté atteint
– Couché sur le côté non atteint
– Couché sur le dos
• Au fauteuil ou au fauteuil roulant
POSITIONNEMENT SUR LE
CÔTE NON ATTEINT
• Tête sur un oreiller.
• Guider l’épaule en avant
par l’omoplate.
• Placer le bras devant,
sans le tirer, sur un
oreiller.
• Placer la hanche et le
genou en flexion sur un
oreiller ou un coussin.
• Si possible, garder le
tronc en rectitude.
POSITIONNNEMENT SUR LE
CÔTE ATTEINT
• Dégager l’épaule hémiplégique en
abduction et rotation externe sans tirer
sur le bras.
• Flexion du coude à 90°, main tournée
vers le plafond.
• Tourner le patient sur le côté à 30°/
coussin ou cale
 en arrière vers le coussin dorsal.
 Membre inférieur atteint : rectitude de
hanche, flexion du genou.
 Oreiller sous la jambe (confort).
POSITIONNEMENT SUR LE DOS
 En décubitus dorsal, un oreiller placé sous la tête pour
la surélever à 30° et empêcher l’inflexion latérale du
cou.
 Le membre supérieur est posé sur un coussin, le bras
en rotation neutre, en abduction à 60°, 30°
d’antépulsion, le coude fléchi à 40°. La main en semipronation est posée sur une mousse, les doigts
écartés en extension, le pouce en abduction.
 Le membre inférieur est placé en rotation neutre, la
hanche et le genou sont positionnés en rectitude, la
cheville est maintenue à angle droit
POSITIONNEMENT SUR LE DOS
AIDE AU POSITIONNEMENT
 Cale
de latéralisation Mémoflex
 Cale de décubitus Alova
A FAIRE
• Pratiquer un examen
quotidien et rigoureux
de l’état cutané et
évaluer le risque
d’escarre.
• Les soins d’hygiène
corporelle sont
rigoureux, avec lavage,
rinçage et séchage
soigneux afin d’éviter la
macération dans les
plis.
• Veiller à la propreté du
couchage (absence de
miettes), draps bien tirés
et vêtements sans faux
plis.
Attitudes
pratiques au lit
A NE PAS FAIRE
• Laisser le membre inférieur
en flexion rotation externe et
le pied en position varus
équin.
• Laisser le poids des
couvertures agir sur la
déformation du pied.
• Laisser pendre un bras ou
une jambe déficitaire.
• Placer une balle de mousse
dans la main pour éviter le
renforcement de la spasticité.
AU FAUTEUIL
• Le fauteuil de repos est équipé d’une tablette
permettant de positionner le membre supérieur vers
l’avant, l’épaule en antépulsion, le coude fléchi et la
main à plat restant dans le champ de vision .
• Quand le fauteuil n’est pas équipé d’une tablette,
l’accoudoir doit être adapté à la hauteur du bras et
disposer d’une butée postérieure pour éviter au
coude de glisser en arrière, un coussin permettant
alors de positionner l’avant-bras et la main .
A FAIRE
• Le fauteuil utilisé est à
hauteur variable et à
accoudoirs amovibles pour
faciliter les transferts. Le
dossier à inclinaison variable
facilite le confort.
Attitudes pratiques
au fauteuil
• La tablette adaptable au
fauteuil est large. Sa fonction
est double :
- dissuasive en cas de
conduite téméraire/mobilité ;
- confortable pour le
positionnement des membres
supérieurs et la possibilité de
mettre les objets nécessaires
à la portée du patient (verre
d’eau, lunettes, sonnette d’appel).
A NE PAS FAIRE
• Installer le patient dans
un fauteuil inadéquat :
trop bas, trop profond
ou trop mou.
• Installer des "bouées"
favorisant l’apparition
d’escarres sacrées.
RETOURNEMENTS ET
TRANSFERTS
• Absence de coopération du patient : 2
soignants.
• Coopération active du patient : 1 soignant.
• Utiliser le côté sain au maximum.
• Donner au patient des consignes simples.
• Ne jamais tirer /pousser sur l’épaule
hémiparétique.
CONCLUSION
• Le positionnement contribue à la prévention des
phénomènes douloureux pouvant être à l’origine
d’un retard dans la récupération fonctionnelle.
• Travail d’équipe : consensus sur les positionnements et la périodicité de leurs changements.
• Concilier confort du patient / ergonomie des
soignants.
• Éduquer le patient et sa famille.
Besoins de respirer
LA LUTTE CONTRE
L’ENCOMBREMENT
BRONCHIQUE
SURVEILLANCE ++++
FREQUENCE ET
RYTHME
RESPIRATOIRE
SATURATION EN
O²
POSSIBILITE A
TOUSSER ET A
EXPECTORER
MATERIEL D’ASPIRATION A PROXIMITE
ATTENTION AUX RISQUES D’EMBOLIE PULMONAIRE (recherche
de dyspnée et douleur thoracique)
SI ENCOMBREMENT
PRESCRIPTION
MEDICALE
KINESITHERAPIE
RESPIRATOIRE
OXYGENOTHERAPIE
OBJECTIF :
EVITER L’HYPOXIE
INSTALLATION
DU PATIENT
Besoins de boire et manger
LUTTE CONTRE LES
TROUBLES
DE LA
DEGLUTITION
Voies aériennes
Voies digestives
pharynx
langue
épiglotte
Larynx et
trachée
oesophage
RAPPEL : ALIMENTATION
3 Temps:
1. Porter les aliments en bouche.
2. Préparer la bouchée dans la cavité
buccale (« temps antérieur »).
3. Avaler (qui comprend une phase
volontaire suivie d’une phase
automatique).
• LES TROUBLES DE LA DEGLUTITION
- Touche environ 50% des cas.
- Liquides et/ou solides.
- Se résorbent ou régressent spontanément
dans
les premiers jours ou semaines.
- D’autant plus sévères et de moins bon
pronostic
que l’ AVC est grave.
- Troubles observés :
● impossibilité de débuter la déglutition
● retard du temps pharyngé
● incoordination des mouvements
● augmentation du temps de transport
pharyngé
……
LES FAUSSES ROUTES
• Mauvais trajet des aliments, qui
passent vers les voies aériennes et non
pas seulement dans l’oesophage.
• Soit directes au moment de la prise
alimentaire.
• Soit indirectes.
• Fausse route Classification
sans déglutition = absence de
réflexe de déglutition
• Fausse route avant la déglutition = retard du
réflexe de déglutition (fausses routes aux
liquides dont le simple épaississement permet
de faire disparaître les troubles.)
• Fausses routes pendant la déglutition = défaut
de fermeture du larynx
• Fausses routes après la déglutition = stase
importante dans le pharynx
• Fausses routes extra-laryngées = fistules
trachéo-oesophagiennes (porteurs de canules
de trachéotomie )
–
Principes
à
respecter
Reconnaissance et évaluation des troubles de la
déglutition ;
– Adaptation de la texture alimentaire et de la nature
de l’hydratation en fonction de l’évaluation ;
Par ordre de difficulté croissante :
- pour les liquides : épaississement des
liquides(eau gélifiée), eau gazeuse, puis eau plate.
L’eau gazeuse et le contraste de température sont
utilisés pour des raisons de stimulations
sensitives ;
- pour les solides : régime mixé, mouliné, puis
normal, après évaluation ;
Principes à respecter
– Pose d’une sonde naso-gastrique en cas de
troubles sévères ;
– Kinésithérapie respiratoire précoce pour prévenir
l’encombrement bronchique et les inhalations
oropharyngées ou gastriques (les reflux gastrooesophagiens sont fréquents) ;
– Choix d’une position de sécurité de déglutition
respectant l’installation du patient dans les suites
immédiates de l’AVC ;
– Attention particulière aux soins de bouche et
prévention des mycoses linguales.
2 COMPLICATIONS
PNEUMOPATHIES
(favorisées par les fausses routes)
DENUTRITION
ALIMENTATION ENTERALE
- Si troubles sévères.
- Pose : réalisée par l’infirmier, patient à jeûn
installé en position assise.
- Sonde : recommandée de petit diamètre, pour
éviter les traumatismes et améliorer la
tolérance, doit être radio-opaque.
- Vérification systématique du bon emplacement
de la SNG avant de débuter l’alimentation.
- Patient : buste surélevé de 30°.
- Complications : escarre, hémorragie nasale,
infection, mauvais positionnement…
- Attention : SNG fréquemment arrachée par le
patient
- Nécessité d’un protocole pour évaluer les
besoins énergétiques du patients selon :
● le sexe
● l’âge
● le poids
● la fièvre
● les complications infectieuses.
- Temporaire car risque d’ulcération(s) et
d’inconfort.
• LA GASTROTOMIE
- Si persistance des troubles ++.
- Geste invasif.
- Risque d’hémorragie, de péritonite ou de
perforation.
- Moins irritative que la SNG.
- Mieux acceptée par les patients
(esthétiquement).
•
•
•
A FAIRE
Disposer d’un
matériel d’aspiration
dans la chambre.
En collaboration avec
le diététicien, prendre
en compte les
habitudes
alimentaires du
patient dans le choix
des menus, le
fractionnement
éventuel des repas
(collation).
Surveiller
quantitativement et
qualitativement la
nutrition et
l’hydratation.
Attitudes pratiques
vis-à-vis des troubles
de l’alimentation
A EVITER
Attitudes pratiques
vis-à-vis
des
troubles
• Adapter la consistance
de l’alimentation
de l’alimentation en cas
A FAIRE
de troubles de la
déglutition (mixé, haché).
• Évaluer l’autonomie du
patient et l’assister en
cas de nécessité.
• Installer correctement
le patient, prévoir une grande
bavette et le placer dans des
conditions de concentration
optimales au moment des repas.
• S’assurer que la
première bouchée est
bien avalée avant d’en donner
une deuxième.
A EVITER
• Éviter la télévision
pendant le repas.
A FAIRE
• Utiliser des aides
matérielles : tapis
antidérapant, papier
mouillé sous le plat pour
éviter qu’il ne bouge, verre
à découpe nasale.
• Mettre les appareils
dentaires si nécessaire.
• Respecter et faire respecter
le régime prescrit.
• Détecter les troubles du
comportement alimentaire
(perte d’appétit liée à un
état dépressif).
Attitudes pratiques
vis-à-vis des
troubles
de l’alimentation
A EVITER
A FAIRE
• Inciter le patient à faire
et l’encourager.
• Éduquer l’entourage et
si possible solliciter sa
participation au soin.
• Rester de préférence
aux côtés du patient
pour l’obliger à utiliser
la totalité de son champ
visuel et veiller qu’il
soit bien assis.
• Peser le patient une
fois par semaine.
• Veiller aux soins
buccaux et de narines.
Attitudes pratiques
vis-à-vis des
troubles
de l’alimentation
A EVITER
LA REEDUCATION
MOTRICE
EVALUATION
AMPLITUDES
ARTICULAIRES
FONCTIONNELLE
SPASTICITE
DEFICIT
MOTEUR
EQUILIBRE
•
ENTRETIEN DES AMPLITUDES
ARTICULAIRES
MOBILISATION PASSIVE :
- Concerne toutes les articulations du côté
hémiplégique.
- Plusieurs fois par jour.
- Mobilisation à vitesse lente.
- Objectif : maintien des amplitudes.
prévention des complications
orthopédiques.
- Attention particulière à l’articulation glénohumérale (épaule = risque de subluxation
+++).
•
MOBILISATION ACTIVE :
- Possible dès coopération suffisante.
- Dépend du degré d’incapacité du patient.
- Accompagne au retour moteur
- Auto-mobilisation +++
- Tenir compte de la fatigabilité du patient
→ doser les efforts
→ progression dans les exercices
proposés
REEDUCATION NEURO-MUSCULAIRE
• Existence de différentes techniques de
rééducation (Bobath (privilégie l’équilibre postural), Perfetti (cette
rééducation fait appel à la représentation mentale de l’information, objectif = combattre la spasticité :
progressivité de la vitesse et régulation des contractions)
…).
• Fondement : faire prendre conscience de son
corps au patient hémiplégique.
• Apprentissage du contrôle de l’hémicorps
atteint.
REEDUCATION FONCTIONNELLE
AUTONOMIE AU
LIT
VERTICALISATION
MARCHE
1er LEVER AU
FAUTEUIL
• AUTONOMIE AU LIT
- Apprentissage des retournements
→ Premier pas vers l’autonomie
- Prise de conscience de l’existence de
l’hémicorps atteint.
- Apprentissage au passage à la position assise.
• VERTICALISATION
- Progressive.
- Sur plan incliné.
- Permet un réentraînement progressif
à la station debout.
- Attention au MS (Orthèse).
• PREMIER LEVER
- sur prescription médicale.
- sous surveillance tensionnelle et en
présence du kinésithérapeute.
- de courte durée : 15 à 20 minutes.
- précédé d’un test assis au bord du lit.
- installation +++.
• LA MARCHE
- utilisation d’aides techniques.
- soignant en protection du coté atteint.
- attention au dérobement du membre
inférieur.
aux chutes.
POSITIONNEMENT DU
PATIENT
Besoins de communiquer
LA LUTTE
CONTRE LES TROUBLES
DES
FONCTIONS SUPERIEURES
TROUBLES DES FONCTIONS
SUPERIEURES
• Fréquentes chez les AVC
LESION DROITE
LESION GAUCHE
ANOSOGNOSIE
(méconnaissance de sa maladie)
HEMI-NEGLIGENCE
TROUBLES VISUOPERCEPTIFS
APHASIE
+/APRAXIE
ANOSOGNOSIE
• Méconnaissance par le patient de ses
déficits.
• Importante à reconnaître par
l’ensemble de l’équipe et l’entourage.
HEMI-NEGLIGENCE
• Difficulté à répondre à, s’orienter vers ou
faire attention aux stimuli présentés du
côté opposé à la lésion cérébrale, sans que
ce déficit puisse être attribué à un trouble
moteur ou sensitif.
• Fréquemment associée à l’hémianopsie
déficit visuel bilatéral dans
latérale homonyme.
• Hémi espace gauche.
l’hémi champ controlatéral
à la lésion.
HEMI-NEGLIGENCE
VISUELLE
AUDITIVE
PERCEPTIVE
TACTILE
INTRA
/
EXTRACORPORELLE
CENTRE SUR UN OBJET
OU UN ENSEMBLE
MOTRICE
EXEMPLE D’HEMI-NEGLIGENCE
VISUELLE
L ’examen écrit :
Attitudes pratiques relatives à l’anosognosie, aux
troubles attentionnels et à l’héminégligence
A FAIRE
A EVITER
•
• Toujours aborder le
patient du côté héminégligent
• Installer le matériel du
côté sain, en particulier•
sonnette et urinal
• L’encourager à
regarder du côté héminégligent à tout
moment de la journée
Laisser le patient dans un
environnement inconnu et
susceptible d’être
dangereux par manque
d’information
Se positionner du côté sain
afin d’inciter le patient à
être attentif à ce qui se
passe dans son champ
visuel atteint
Attitudes pratiques relatives à l’anosognosie, aux
troubles attentionnels et à l’héminégligence
A FAIRE
A EVITER
• Informer la famille de
• Laisser sans
l’hémi-négligence et
surveillance un
l’encourager à se placer
patient
dans le champ visuel
anosognosique.
atteint
• Laisser le bras
hémiplégique coincé
• Placer la télévision, des
sous le tronc ou
photos des proches du
pendre hors du lit et
côté hémi-négligent
du fauteuil
Attitudes pratiques relatives à l’anosognosie, aux
troubles attentionnels et à l’héminégligence
A FAIRE
• Informer la famille de
l’anosognosie et éviter
les situations
dangereuses pour le
patient
• Au moment des repas,
demander au patient ce
qu’il voit sur son plateau
A EVITER
• Laisser la main se
prendre dans les
rayons de la roue du
fauteuil roulant.
• Poser le plateau
devant le patient et
s’en aller
Communiquer
• Prise en charge différente en fonction
de l’aphasie :
Voir les aphasies
(Broca, Wernicke, de conduction)
LES TROUBLES DE LA
COMMUNICATION
3 GRANDS TROUBLES DE LA
COMMUNICATION VERBALE
APHASIE
Difficulté à trouver les mots
DYSARTHRIE
Difficulté à parler
APRAXIE
Incapacité à faire des mouvements
La détresse entraînée par les troubles de la
communication est à prendre en compte de
façon collective.
L’APHASIE
Les centres du langage sont situés dans
l’hémisphère gauche du cerveau.
Deux régions principales :
Région antérieure, frontale :
REGION DE BROCA
Région postérieure, temporopariétale :
REGION DE WERNICKE
SIGNES CLINIQUES
– Les troubles
La réduction du langage (stéréotypies).
La dysarthrie.
Le manque du mot.
Les paraphasies. (inversion de syllabes)
La dissociation automatico-volontaire.
La fatigabilité durant l’examen.
– Compréhension orale.
REGION DE BROCA
Région de
Wernicke
L’APHASIE
Perturbation de la compréhension et de la
formulation des messages verbaux qui
résulte d’une affection nouvellement
acquise du système nerveux central »
(lésion gauche chez le droitier)
APHASIE DE BROCA
APHASIE DE WERNICKE
APHASIE DE CONDUCTION
Le type d’aphasie observé au cours d’un
infarctus hémisphérique gauche sera
étroitement lié au territoire vasculaire.
ANOMALIES LINGUITISQUES
CHEZ L’APHASIQUE
• MANQUE DE MOT :
Symptôme le plus apparent à l'observateur , trouble invalidant
• DYSPROSODIE :
altération du timbre et de l’intonation vocale pouvant conduire à un
pseudo-accent étranger.
• PARAPHASIE :
Erreurs dans la sélection instantanée des éléments de la langue
PARAPHASIES
MOT CIBLE
MOT PRONONCE
PHONETIQUES
TABOURET
PATOURET
VERBALES
TABLE
CHAISE
• AGRAMMATISME :
Simplification du langage qui est privé des monèmes
grammaticaux (à, de, avec,...). Les mots sont énoncés de façon
successive comme dans un parler télégraphique.
• JARGON :
Langage où un locuteur de la langue ne reconnaît plus les
mots et les structures de phrases. Les sons produits sont ceux de
la langue,mais représentent une salade de sons sans signification.
• MUTISME :
La suspension du langage peut être totale, parfois même
aucun son n'est émis.
• STEREOTYPIE :
Émission de la même syllabe ou mot qui survient de manière
incoercible dès que le patient veut prendre la parole.
APHASIE DE BROCA
– Réduction de l’expression à quoi s’ajoute en
général un trouble arthritique pouvant aller
jusqu’au mutisme.
– La personne parle peu, lentement et cherche
ses mots.
– Le patient présente les mêmes difficultés à
l’écrit.
– La compréhension est bien conservée.
APHASIE DE WERNICKE
– Difficultés importantes à comprendre ce qui
est dit ou écrit.
– Le patient parle facilement et abondamment
(logorrhée).
– Il se trompe de mot, en invente et jargonne.
Le patient présente les mêmes difficultés à
l ’écrit.
– Au début de la maladie, le patient n’a pas
conscience de ses erreurs (anosognosie)
APHASIE DE CONDUCTION
– Langage entrecoupé d’hésitations, d’arrêts,
occasionnés par une difficulté à trouver les
mots, et surtout à changer un mot pour un
autre.
– Il mêle les lettres, en a conscience, et tente de
se corriger.
– Pas de véritable trouble de la compréhension.
APHASIE GLOBALE
ALTERATION SEVERE DE TOUTES LES
FONCTIONS DU LANGAGE
– MUTISME INITIAL FREQUENT
– EXPRESSION NULLE OU TRES REDUITE
LIMITEE A UNE SYLLABE
– DEFICIT NEUROLOGIQUE ASSOCIE +++
Type
d’aphasie
Signes
Localisation
Étiologies
habituelles
Signes
associées
Aphasie
globale
Expression et
compréhension
orales et écrites
très réduites ou
nulle
Lésion étendue
Corticale(fronto
Temporo-parié
tale) ou souscorticale
Infarctus sylvien
total,hémorragie
Hémiplégie,
hémianopsie,
hémianesthésie
Aphasie de
Broca
Expression orale
réduite
Agrammatisme
Troubles arthriques
Compréhension
Relativement
Préservée
Cortex frontal
inférieur
Noyaux gris et
Substance blanche souscorticale
du lobe frontal
Infarctus sylvien
antérieur superficiel et/ou profond
Hématome profond
Hémiplégie
brachio-faciale
Apraxie
Aphasie de
Wernicke
Expression
abondante
Troubles de la
compréhension
Paraphasies
Lobe temporal,
parfois lésions
thalamiques
Infarctus sylvien
postérieur
Hématome
lobaire
Hémianopsie ou
quadranopsie
Troubles sensitifs
Peu ou pas de
troubles moteurs
Aphasie de
conduction
Paraphasies
phonémiques
Compréhension
normale
Répétition perturbée
Cortex pariétal
inférieur
Capsule externe
Infarctus sylvien
postérieur
Troubles sensitifs
LA DYSARTHRIE
Trouble de la réalisation motrice de la parole,
lié à un mauvais fonctionnement des groupes
musculaires responsables de la production de
la parole, par atteinte le plus souvent bilatérale
des structures nerveuses sous-corticales qui
participent à l’activité des organes phonoarticulatoires.
L’APRAXIE
Trouble de la programmation motrice de la
parole consécutif à une lésion cérébrale
focale gauche chez le droitier.
REEDUCATION DES TROUBLES DE LA
COMMUNICATION
• Orthophoniste (prescription médicale).
• Patient vigilant.
• Pas de contre- indication à la prise en
charge orthophonique initiale de
l’aphasie vasculaire.
• Rééducation précoce (24 heures)
• Informer le personnel et la famille de la
meilleure façon de communiquer avec
le patient
•
•
•
•
Attitudes pratiques vis-à-vis des troubles de la
communication (si aphasie)
A FAIRE
Établir une relation de
A EVITER
confiance avec le
patient.
Supprimer les facteurs
• Parler à plusieurs au
extérieurs qui gênent
chevet du patient sans
ou influencent la
tenir compte de sa
communication (bruit,
présence.
douleur).
Écouter attentivement • Assaillir de questions un
le patient.
patient qui ne comprend
pas ou qui ne peut pas
Solliciter l’aide des
répondre.
proches afin de mieux
comprendre le patient.
Attitudes pratiques vis-à-vis des troubles de la
A FAIRE
communication (si aphasie)
Le personnel soignant
dans son expression doit
A EVITER
être attentif à :
• Hausser le ton si le patient
- utiliser un langage
n’a pas de troubles auditifs.
simple ;
- faire des phrases
• Laisser le malade dans le
courtes ;
silence, ce qui aggrave
- employer un ton de
l’isolement du patient
aphasique.
voix normal ;
- parler en sachant que le• Faire semblant d’avoir
patient même avec
compris un patient qui
d’importants troubles de jargonne, ce qui le
compréhension
conforterait dans son
comprend les aspects
anosognosie.
non verbaux du langage
(colère, agacement, etc.).
Attitudes pratiques vis-à-vis des troubles de la
communication (si aphasie)
A FAIRE
• Faire preuve de
patience et répéter
A EVITER
aussi souvent que
nécessaire.
• Le faire répéter sans
• Vérifier la pose des
l’avis de l’orthophoniste
prothèses dentaires,
auditives ou le port des surtout en présence
d’une stéréotypie qui
lunettes si le patient ne
risquerait de se fixer
peut en faire la
définitivement
demande.
• Établir un contact
visuel et par le toucher
avant chaque soin afin
d’entrer en contact
avec le patient.
Attitudes pratiques vis-à-vis des troubles de la
communication (si dysarthrie)
A FAIRE
• Lui fournir une ardoise
magique ou un tableau
magnétique avec des
lettres mobiles si la
dysarthrie est associée
à une hémiplégie (sans
aphasie).
• L’encourager à articuler
lentement en détachant
chaque syllabe.
A EVITER
LES APRAXIES
Impossibilité d'exécuter une action
voulue, mais qui ne résulte pas d'un
trouble de compréhension de la
consigne, d'une paralysie, d'une
faiblesse, ni d'un déficit sensoriel.
trouble acquis de la réalisation
des gestes simples isolés ou de
certains fragments d’une séquence gestuelle
réalisée sur imitation ou sur ordre en l’absence
de troubles moteurs et sensitifs
consécutivement à une lésion hémisphérique
gauche.
APRAXIE DU
LANGAGE
APRAXIE
IDEOMOTRICE
trouble acquis
de la capacité à dessiner
en l’absence de troubles
moteurs et sensitifs consécutifs
à une lésion cérébrale
APRAXIE
CONSTRUCTIVE
trouble acquis
de la réalisation du geste
APRAXIE
en l’absence
de troubles
moteurs
et sensitifs.
GESTUELLE
trouble acquis
de la représentation d’une action
en l’absence de
troubles moteurs et sensitifs
Consécutivement
à une lésion hémisphérique gauche.
APRAXIE
IDEATOIRE
Besoin d’être propre / se vêtir
•
•
•
•
Toilette complète au lit
Participation progressive
Ne pas brusquer le patient
Vêtir et dévêtir d’abord le membre
paralysé
• Adapter les vêtements
Attitudes pratiques vis-à-vis à l’apraxie
A FAIRE
•
• Guider le patient lors
de la toilette, de
l’habillage et des repas.
• L’aider à mettre
•
lunettes, prothèses
dentaires et auditives.
• Vérifier que le patient
est à même de se
coucher.
•
• Informer la famille et
l’encourager à guider le
•
patient.
A EVITER
Laisser un patient se
raser seul sans s’être
préalable-ment assuré
de l’absence d’apraxie.
Laisser le patient
apraxique seul au
moment de la toilette,
de l’habillage et des
repas.
Laisser un patient se
coucher en travers de
son lit.
Faire
systématiquement à la
place du patient.
Besoin d’éliminer
LA LUTTE CONTRE LES
TROUBLES DES
FONCTIONS
SPHINCTERIENNES
TROUBLES DES FONCTIONS
SPHINCTERIENNES
Incontinence urinaire
et/ou
fécale
Dysurie
Rétention
Mictions
impérieuses
• INFIRMIER : ROLE +++
• PREVENTION : PROGRAMME DE REEDUCATION
DES QUE L’ETAT DE CONSCIENCE LE PERMET
ASSOCIATION PLANIFICATION :
PRISE DE LIQUIDE + HORAIRES URINE
• NOTER : FREQUENCE DES MICTIONS, QUANTITE,
PRESENCE DE RESIDU POST-MICTIONNEL,
NOMBRE ET QUALITE DES SELLES.
• SI CONSTIPATION : APPORT SUFFISANT EN LIQUIDES
ET EN FIBRES (DIETETICIEN).
• RISQUE DE FECALOME CHEZ LA PERSONNE AGEE.
Attitudes pratiques vis-à-vis des troubles des
fonctions sphinctériennes
A FAIRE
A EVITER
• Établir une diurèse,
voire un calendrier
• Exposer la peau à
l’humidité.
mictionnel avec les
volumes horaires et
noter le bilan des
• Mettre
entrées et sorties sur la
systématiquement un
feuille de surveillance.
change complet pour
• Proposer le bassin à
ne pas générer une
heures fixes.
dépendance
• Dès que le lever est
difficilement réversible.
autorisé, mettre au
patient sur les toilettes.
Attitudes pratiques vis-à-vis des troubles des
fonctions sphinctériennes
A FAIRE
• Respecter l’intimité du
patient.
• En cas d’incontinence
urinaire, utiliser le moyen
adapté (change complet,
étui pénien, protection)
qui permet de conserver
un bon état cutané et
améliore l’image que le
patient a de lui-même et
qu’il donne à autrui
A EVITER
Attitudes pratiques vis-à-vis des troubles
des fonctions sphinctériennes
A EVITER
A FAIRE
ELIMINATION FECALE
• Noter le transit intestinal
pour dépister une
constipation.
• Veiller à une hydratation
suffisante.
• Encourager la mobilité du
patient (personne agée)
• Favoriser l’intimité.
Autres troubles
• Ataxie : incoordination des mouvements
volontaires avec conservation de la force
musculaire.
• Acalculie : trouble du calcul consécutif à une
lésion cérébrale focale gauche chez le
droitier.
A FAIRE
• Évaluer les capacités à
réaliser les soins
personnels de façon
indépendante.
• Habiller le plus
rapidement possible le
patient avec ses
vêtements personnels.
• Veiller à ce que le
patient dispose de
chaussures souples,
adaptées à son pied et
sans talons, pour
faciliter la marche. Des
chaussures montantes
à velcro lui permettent
de les mettre sans aide
extérieure.
Attitudes pratiques
vis-à-vis des soins
de la vie quotidienne
A EVITER
• Mettre des
chaussures à
lacets
• Faire marcher un
patient avec
des chaussures
inadaptées
(mules).
A FAIRE
• Veiller à la propreté du
couchage (absence de
miettes), draps bien tirés
et vêtements sans faux
plis.
• Fournir assistance
jusqu’à ce que le patient
soit capable d’assurer
les soins.
• Stimuler le patient à
regarder du côté négligé
à tout moment de la
journée.
Attitudes pratiques
vis-à-vis des soins
de la vie quotidienne
A EVITER
Attitudes pratiques
vis-à-vis des soins
de la vie quotidienne
A FAIRE
• Encourager à faire,
A NE PAS FAIRE
toujours selon les
capacités, et enseigner
ce concept à
• Faire
l’entourage.
systématiquement
tout à la place du
• Valoriser les progrès et
patient,le risque
s’inscrire dans une
étant notamment
démarche résolument
chez le sujet âgé la
évolutive.
perte d’autonomie.
• Établir une "routine"
sécurisante (toilette,
repas) en respectant
des horaires réguliers.
A FAIRE
• Favoriser la participation
aux soins des proches si
cela est souhaité et
possible tout en tenant
compte des capacités de
l’entourage.
•
• Les soins sont prescrits
par écrit et planifiés ; ils
tiennent compte des
habitudes de vie des
patients à domicile.
• Les écrits permettent la
continuité des soins ; ils •
sont complétés par les
résultats des évaluations
réalisées et la description
des réactions du patient.
Attitudes pratiques
vis-à-vis des soins
de la vie quotidienne
A NE PAS FAIRE
Interdire aux proches
de participer aux soins
ou restreindre leur
implication en limitant
les horaires
de visite.
Doucher un patient
contre sa volonté si ce
soin ne fait pas partie
de ses habitudes de
vie.
DEVENIR DES PATIENTS
Médecine Physique
et
de Réadaptation
En long séjour
Service de Soins de
Suite Médicalisé
A domicile
.
SOINS INFIRMIERS
Récupération
SOINS INFIRMIERS
•Le rôle propre est primordial
- Relation d’aide et de nursing
- La rééducation est l’élément clef de cette
phase (mobilisation, langage, écriture).
- favoriser la réinsertion
- Adaptation de matériel au handicap
(alimentation, toilette, déplacement,
vêtements et chaussures, aménagement du
domicile
- Information et instruction de l’entourage
Principaux diagnostics
infirmiers
• Altération de la communication verbale.
• Altération des opérations de la pensée.
• Perturbation des interactions sociales.
• Perturbation de la dynamique familiale.
• Les diagnostics se rapportant à l ’AVC.
Devenir
• AVC = mortalité dans 24% le 1° mois
dans 40% à 1 an
30% retour à la Normale
• PARAPLEGIE
réinsertion sociale et familiale, aide procréation
• TETRAPLEGIE
Patient grabataire (lit ou fauteuil), déplacements
avec équipements, communication par les
paupières.
CONCLUSION
Une bonne prise en charge c’est
: 34 POINTS ESSENTIELS
• L’infirmier et l’aide soignant préparent la chambre avant
l’arrivée du patient.
• Le patient vigilant est laissé à jeun et en décubitus
jusqu’à l’examen médical. (DP)
• L’ECG est disponible dès le début de la prise en charge
(DP)
• Les résultats du bilan biologique initial sont transmis au
médecin. (DP)
• Le niveau de vigilance est évalué à l'aide d'un support
objectif (échelle). (DP)
• Le niveau de vigilance est noté dans le dossier. (DP)
• L’état neurologique est évalué à l’aide d’un support
objectif (échelle). (DP)
• L’état neurologique est noté dans le dossier. (DP)
• La recherche des troubles de la déglutition avant de
débuter l’alimentation orale est notée dans le dossier.
(DP)
• Le rythme, la fréquence respiratoire et la SaO2 sont
notés dans le dossier. (DP)
• La PA et le pouls sont notés dans le dossier. (DP)
• La température corporelle est notée dans le dossier.
(DP)
• La glycémie capillaire est notée dans le dossier. (DP)
• Le poids du patient à l’admission est noté dans le
dossier. (DP)
• La diurèse est notée dans le dossier. (DP)
• La recherche d’un globe vésical est notée (DP)
quotidiennement dans le dossier. (DP)
• Le transit intestinal est noté quotidiennement dans le
dossier. (DP)
• Toute modification des paramètres est signalée au
médecin. (DP)
• La prévention des complications thrombo-emboliques
veineuses est réalisée selon un protocole. (DP)
• La prévention de l’encombrement bronchique et des
pneumopathies d’inhalation est réalisée selon un
protocole. (DP)
• La prévention des complications cutanées est réalisée
selon un protocole. (DP-PS)
• La bonne installation du patient (au lit ou au fauteuil) est
réalisée selon un protocole. (DP)
• La prévention de l’algodystrophie est réalisée selon un
protocole. (DP)
• La prise en charge de la douleur est réalisée selon un
protocole. (DP-PS)
Références
•
•
•
•
•
Haute Autorité de santé : www.has-sante.fr
Société Française Neuro-Vasculaire : http://sfnv-france.com
Association France AVC : http://www.france-avc.asso.fr
L'Accident Vasculaire Cérébral : http://www.infirmiers.com
Difficultés d’alimentation et de déglutition (Katherine
Dessain-Gélinet)
• www.orthophonistes.fr
• Critères de prise en charge en Médecine Physique et de
Réadaptation:
http://www.cpod.com/monoweb/fedmer/criteresPEC
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