AVC 1. Les logiques de soins 2. Facteurs influencant l'évolution la nature de l'AVC la zone du cerveau concernée les vaisseaux sanguins concernés l'étendue des lésions provoquées l'âge les pathologies associées rapidité de la prise en charge (transfert médicalisé) dans un délais inférieur à 6heures dans un centre hospitalier administration des thérapeutiques adaptés 1. Diagnostics infirmiers prévalents Diminution de la mobilité physique Accident corporel liée à un déficit sensoriel ou moteur se manifestant par une négligence de l'hémicorps paralysé, et une perte d'équilibre. Altération de la nutrition Altération de l'intégrité de la peau lié aux positions de ce malade (dorsale, latérale, assise) Altération des muqueuses buccales lié a paralysie, hydratation insuffisante de la muqueuse se manifestant par une aggravation de la nutrition. Altération de l'élimination urinaire, tous les patients doivent avoir un contrôle, doivent indiquer l'heure de la dernière miction ( afin de chercher un globe vésicale....) Altération de la communication verbale ( aphasie) Altération de la dynamique familiale => processus de deuil et de perte (du a un choc émotionnel) = il faut écouter et rassurer la famille Altération du concept de soi (puisque le patient va subir des modifications physique et psychique, et va développer une dépression réactionnelle normale ce qui va constituer un frein temporaire à la récupération) Objectifs: Il faut agir pour favoriser la rapidité et la qualité de la récupération clinique (signes cliniques que chaque infirmière doit connaître) : * mettre en place tous les actes de soins pour répondre a cet objectif * réduire au maximum le risque vital et le risque de récidive pour l'avenir le plus lointain Repérer dans le discours tous les aspects négatifs : * contrer et expliquer les moyens dont on dispose pour soigner car il y a toujours quelque chose à faire 1. Les aspects infirmiers (rôles délégués) 4.1) en interdisciplinalité 4.2) lutte contre l'oedème cérébral et la survenue de crise d'épilepsie installation du patient avec tête surélevée à 30% , position assise ou demi-assise application des traitements médicamenteux contre l'oedème traitement préventif médicamenteux contre crise d'épilepsie (rivotril) corriger les troubles des électrolytes 4.3) hydratation et correction des troubles du rythme électrolytiques hypokaliémie: correction sont faites pas l'apport massif de potassium sur 24h (dose de potassium supérieure à 3g) 4.4) thermorégulation => risque => respiratoire - il faut surveiller les aspects respiratoire. (Il faut connaître les signes d'OAP => urgence cardiorespiratoire) 2. veiller a ce que le malade ne prenne pas froid ( trouble de la thermorégulation) => protéger S'il développe une pneumonie sur AVC, on réduit les chances de survie. IL est sensible aussi à cause de l'immobilité dans le lit, à sa fragilité due à l'AVC. 4.5) Installation dossier relevé au minimum à 45° => si patient allongé, on augmente la pression intracranienne et si cette pression est supérieure à la tension artérielle du patient, la pression intra-cranienne est compromise Ne pas manger couché. Réalimentation orale sur PM. On commence par cuillérée à café, d'abort nourriture épaisse, semi liquide, puis liquide. Il faut essayer les textures des alimentations. Première alimentation des malades, toujours en présence de l'infirmière (ne pas déléguer ce soin), il est important d'éviter l'inhalation de la nourriture dans voies respiratoire => repérer fausses routes, trouble de la déglutition. Si patient mange insuffisament, les compléments vont lui etre administrés par voie parentérale, soit perfusion, soit par sonde gastrique, ou par sonde de gastrostomie. Déglutition correcte premiers jours => se méfier des troubles de déglutition au bout du 5ème jour => demander comment se passe les repas au fil des jours (difficultés, dégouts, rejets...) troubles de la déglutition dès le départ peuvent disparaître mais aussi resté jusqu'au déces du patient. Si le patient tousse, ne pas ;l'alimenter, ni avant les sénace de kiné respiratoire. Il faut repérer dans l'histoire de vie du patient les atcd respiratoires et difficultés provoquées par l'alimentation. Si patient sous O2, il ne s'alimente pas. Un patient en hypoxémie (= ou < 88%) => ventilation artificiel , toute hypoxémie aggrave l'oedème cérébral. Des fausses routes répétées peuvent etre silencieuse (apparence normale, mais 5 10 min après repas tousse) => s'intéresser à cette toux car signe de fausses route. pédagogie avec la famille: si patient ne mange pas et la famille ne comprend pas, est bouleversée et va s'exprimer sur le mode relationnel, ramener dans endroit calme loin du patient et s'expliquer. Expliquer à la famille de ne pas faire boire, ni manger si troubles de la déglution, de la conscience, et que l'alimentation entraîne des risques. C'est délicat lorsque le conjoint est hyper protecteur, « dès que cela sera possible de lui donner des gateaux, nous vous le dirons » , pour alcool, la boisson pétillante est mal tolérée à la phase aigue après l'AVC (10 premiers jours) pédagogie aussi autour des autres visiteurs ou bénévoles, pancartes autour du lit du patient encadrer nos collaborateurs (AS, AMP, EIDE, …) il faut clairement dire les choses, et expliquer 5. application des traitements: les risques qu'il encoure, il faut formuler des arguments pour expliquer, il faudra répéter, il faut appliquer des traitements à visée vasculaire (priorité) si on ne peut donner des fibrinolytiques ni anticoagulants, l'équipe doit se rabattre sur antiagrégant plaquettaire; lorsqu'il faut les administrer, c'est deux pousse-serringues différents, cette association doit être temporaire, environ 21 jours dès que le patient à une déglutition correcte, on passe par la voie orale; surveillance particulière de ces patients à cause des hémorragies. Observance de la tête, des yeux, des saignements du nez, soucis avec la bouche, crachats de sang, vomissements de sang, rechercher signes hémorragiques, sang dans les urines, préserver le capital veineux du malade, surveillance de la peau surveillance de la tension artérielle toute les trois heures (surtout si instabilité hémodynamique), demander clairement au praticien de ce patient ce qu'il veut exactement pour ce patient (protocole de soin, demander des instructions) , il faut repéré modifications brutales et significatives (chiffres en dents de scie => signaler); prendre tension aux deux bras, si bizzard, reprendre tension 10 minutes après. Si tension trop basse, chariot d'urgence + appel au médecin. Autres traitements vont visée hypercholestérolémie, et troubles lipidiques, dépistage d'un diabète (cycle glycémique, glycémie capillaire, entourage diabétique) => soigner rapidement, avec insuline a effet rapidement + la personne est jeune (< 70ans) , les chiffres de la glycémie doivent rester dans la fourche que les personnes non malades ( 0,80 à 1,20). si > 70 ans, on admet une glycémie supérieure à 1,40 g/L. Il faut dépister les pics plasmatiques d'hypercholestérolémie. participation à la mobilisation, membre supérieur, toutes les zones du corps non affectées par zone touchée par AVC. Lutte contre incontinence, de nombreux effets sont faits pour maitrise totale ou partielle des sphinctères. Lorsque patient porte un change, mettre slip au dessus. Participer aux bilans d'orthophonie. Systématiquement si aphasie, un bilan doit etre pratiquer, il faut souvent attendre une dizaine de jours. S'intéresser a ce qu'il fait, et a ce qu'il doit faire (exercices, par exemple lire à haute voix); exercice ne doit pas dépasser 10 mlinutes prise en charge de la dépression réactionelle. Prise en charge de la fatigue, exercice physique, … premier levé sous PM, prise en charge de la tension orthostatique.=> première étape de l'autonomie. Augmenter la zone de confort. Conclusion: initier et relever les soins de ce rôle propre, assurer la surveillance clinique de ce patient, transmettre et alerter au moindre signe anormal. 6. Vagues assistances vitales cérébrale: 6.1 la phase aigue règle des 6 heures si on peut prendre en charge dans 72 heures, chances de s'en sortir sans séquelles majeures si après 72 h, troubles fixés, aphasie, hémiplégie, … accueil surveillance clinique a 5 niveaux accompagner l'évolution clinique et soins infirmiers avec toujours même objectif: priorité au cerveau patient présentant AVC ou signes d'AVC avec troubles de la vigilance, fausses routes, doit être transféré avec smur ou samu au centre hospitalier IRM va influencer la nature des traitements qui vont etre administrés se méfier de l'apparence du malade faire bilan complémentaire clinique (thermorégulation, appareil urinaire, locomotion, respiration, cardiaque) pendant ce temps accompagner dans salle d'attente mais ne pas laisser partir car peuvent expliquer circonstances de l'AVC, peuvent aussi servir d'interprète entre le patient et l'ésuipe médicale. Prévenir décubitus dorsal, faire clinique de l'état de conscience, surveillance pupillaire, déglution, clinique habituelle (pulsations, tension artérielle) se méfier des patients confus, somnolent... ne pas normaliser ces signes. Faire échelle de Glasgox, et comparer le coté gauche et droit du patient. Noter la disparition des signes et noter l'heure. Au niveau du visage, demander au patient de faire une grimace pour comparer l'hémi visage droit et gauche. Détection d'une midriase, d'apparition brutale. 6.2 phase chronique c'est ce qui se passe pour et autour du patient pendant les trois années après l'AVC. bilan interdisciplinaire (médecin, kiné, orthophoniste, infirmière, aide-soignante... ) qui porte sur autonomie, alimentation, respiration, état cutané, paralysie bilan psychologique est important récupération à 100% rare à 10 ans. Séquelles moins visibles et plus ou moins invalidante la douleur: précoce (avant l'AVC), se manifeste très souvent par céphalées: touche 1/3 patient, + fréquents chez femme et patient jeune, douleur qui est très présente si AVC hémorragique, soignée dans un premier temps par paracétamol, respecter les délais d'administration. Il faut donc évaluer la douleur au meme rythme que les autres paramètres afin de repérer si on est dans la zone d'efficacité , évaluer quand le malade sonne pour dire qu'il a mal, la douleur tardive est nommée, douleur neurogène, sur zones anatomique paralysé, les patients ne comprennent pas ce qui leurs arrivent car avant ils étaient bien. Douleur augmentée par froid, stress émotionnel, au niveau de la face, couleur très rouge, douleur très difficile a faire disparaître, douleur mise sur le compte de la dépression. Les stratégies thérapeutiques ne conviennent pas tous à tous les malades. On donnera donc antalgiques+ antiepileptique ou antalgiques + antidepressif , ou antalgiques + bétabloquants. Les opiacés, à savoir la morphine, ont un effet médiocre sur ces types de douleurs, souffre d'algoneurodystrophie, de douleur à l'épaule, des douleurs d'origine musculo-ligamentire et ostéo-ligamentaire, mais si hémiplégie a droite on peut aussi avoir douleur a gauche car patient va sur-utilisé ce coté (douleur de fatigue). Douleur liée à des inconvénients digestifs et urologiques, douleur morale, => demander réajustement de traitements...