•Ce « démocratisme » n’empêche pas une dérive
autoritaire : partisan de l’élection des curés, Zwingli
en vient à imposer à ses disciples une discipline de fer
et un dogme très intolérant,d’où son rejet radical des
autres formes de protestantisme, donc l’anabaptisme.
•Le mouvement de Zwingli restera limité à Zurich, mais
son radicalisme provoquera les deux guerres de Kapel
(1529 et 1531), premiers conflits militaires entre
catholicisme et protestantismes. C’est au cours de la
seconde guerre que Zwingli trouva la mort.
•Encore plus radical, l’anabaptisme nait aussi à Zurich,
en réaction à la mollesse et àla lenteur de Zwingli.
•Extrême gauche de la réforme,l’anabaptisme rejette
toute forme d’autorité, nouvelle ou ancienne, en
matière d’interprétations des textes.
•Mouvement spirituel et individualiste,l’anabaptisme
n’a pas vraiment de fondateurs.