mitage économique » sur le Pays - Pays Haut Entre-deux-mers

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Pays du Haut Entre Deux
Mers
Schéma de développement
économique
Le 20 juin 2007
1
15 Rue Paul Louis Landes
33 000 Bordeaux
T: 05.56.31.22.88 F: 05.56.31.25.57
www.coheo.com
-IÉtat des lieux de la situation
économique du territoire
2
Une économie tertiaire, agricole et
viticole
•
Un peu moins de 9 500
emplois en 2006
Environ 4 800 emplois tertiaires
Près de 3 100 emplois
2666
2663
– La ½ des emplois sont
dans le secteur tertiaire
– Le 1/3 des emplois sont
agricoles / viticoles ou
liés aux activités
agricoles / viticoles.
1562
884
693
569
399
70
Transport
3
Activités Construction Activités
Activités Emploi public Activités liées Agriculture,
industrielles
financières et commerciales
à la viticulture viticulture
imobilières et de services
/ agriculture
Services aux
entreprises
Source : INSEE SIRENE 2006 – RGA 2000 – Cohéo
Une légère dynamique de l’économie
privée hors secteur agricole
Evolution des emplois privés entre 1993 et 2003
• Entre 1993 et 2003, le
nombre d’emplois privés
diminuait de 5% et le nombre
d’établissements privés de
16% :
– Diminution du nombre
d’emplois agricoles (-600)
– Accroissement du nombre
d’emplois privés, hors
secteur agricole (+250)
-18%
3482
3933
2870
+6%
1993
Emplois privés non agricoles
INSEE, SIRENE 1993-2003 RGA 1988-2000
4
4168
2003
Emplois agricoles
Une légère dynamique de l’économie
privée hors secteur agricole
• La dynamique privée est
liée essentiellement au
développement :
– des activités tertiaires
(+7%) qui représentent
1/3 des emplois privés
du Pays.
– du secteur de la
construction (+11% entre
1993 et 2003) qui
représente 13% des
emplois privés.
• Le niveau des emplois
industriels reste stable
entre 1993 et 2003 à
environ 13% des emplois
privés du Pays.
5
Evolution du nombre d'emplois privés par secteur
d'activités
-18%
4000
+7%
3000
2000
0%
+11%
1000
0
Activités
industrielles
Construction
1993
Activités
tertiaires
2003
INSEE, SIRENE 1993-2003 RGA 1988-2000
Activités
agricoles
Une concentration de l’emploi sur le
canton de La Réole
2.300 emplois
•
1.100 emplois
Le pôle La Réole /
Gironde sur Dropt
•
près de 3.200 emplois,
soit 1/3 des emplois du
Pays (20% de la
population)
1.300 emplois
•
6
Le canton de La Réole
concentre 4.800 emplois, soit :
– la moitié des emplois du Pays
– Près de 60% des emplois
publics et para-publics du Pays.
Un secteur primaire qui connaît une
crise majeure
Répartition de la SAU
14 000
12 000
• Une agriculture essentiellement
viticole et une crise majeure aux
conséquences économiques
dramatiques
10 000
8 000
6 000
– Deux cantons dont l’économie est
plus fortement liée à la viticulture
sont particulièrement marqués par
cette crise : Pellegrue et
Sauveterre-de-Guyenne
4 000
2 000
0
MONSEGUR
Vignes
• Les activités agricoles non viticoles
restent fragiles :
– L’élevage, malgré des productions
bénéficiant de labels de qualité, fait
face à des crises sanitaires
– La production de céréales : une
activité à faible valeur ajoutée
– La production légumière connaît
des difficultés, face à une forte
concurrence
7
PELLEGRUE
Céréales
LA REOLE
Autres cultures
SAUVETERREDE-GUYENNE
Répartition des SAU par culture
Vergers 6
espèces
2%
Autres cultures
3% Jachères
7%
Fourrages
7%
Vignes
48%
RGA 1988-2000
Superficie
toujours en herbe
12%
Céréales
21%
Un secteur primaire qui connaît une
crise majeure
• Différentes actions en cours et projets locaux favorisent la
diversification des débouchés des activités agricoles et viticoles :
– Mise en place de filières courtes :
• Le Groupement des Eleveurs Girondins : une filière courte de
valorisation des viandes bovines et ovines,
• Les Jardins du Dropt, association de primeurs locaux, qui connaît
cependant quelques difficultés,
• La vente directe des vins, favorisée notamment par le développement de
l’oenotourisme,
• Les marchés de producteurs locaux (Blasimon, Pellegrue).
– Le développement de l’agrotourisme et de l’oenotourisme constitue
un complément de revenu.
– La création et la valorisation d’une « marque » de vin (Excellor) par
la coopérative Prodiffus et l’OTEM.
– La valorisation des productions céréalières à des fins d’énergie
renouvelable,…
8
Le développement d’une économie résidentielle,
porté par l’arrivée d’une nouvelle population
• Le Pays bénéficie d’une attractivité démographique liée à son
accessibilité (notamment par rapport à l’agglomération bordelaise)
et à son cadre de vie préservé.
• Développement des activités de commerces et services à la
personne
– Une dynamique qui se concentre essentiellement sur la commune de
La Réole (44% des emplois commerces et services à la personne)
– Une infrastructure commerciale et de services privés conséquentes
(1500 emplois)
• Rayonnement forte de l’offre de La Réole, en particulier sur la zone de
Frimont :
– Des demandes d’implantation de nouvelles enseignes commerciales
(en particulier GSS) plutôt à proximité de La Réole et le long de la
N113.
– Parallèlement, les commerces de proximité connaissent quelques
difficultés de reprise et de modernisation de leur offre
• Le rôle structurant des chefs lieux de canton
9
Le développement d’une économie résidentielle,
porté par l’arrivée d’une nouvelle population
• Une part relativement importante d’emploi public, dont le rôle est
important, notamment dans les espaces ruraux.
Part de l'emploi public dans l'emploi total
25%
16%
28%
43%
31%
17%
Canton de Canton de Canton de Total Pays Canton de Commune
Pellegrue La Réole Sauveterre
Monségur
de La
(sans La
de
Réole
Réole)
Guyenne
• Dynamisme du secteur de la construction :
– Plus de la moitié des établissements artisanaux du Pays sont dans le
secteur du bâtiment
– Une forte concentration sur le canton de La Réole, mais des activités
réparties sur l’ensemble du territoire.
10
Le développement d’une économie
touristique
• Le territoire dispose de nombreux atouts pour le développement
d’un tourisme vert
• Une offre touristique qui s’est organisée, structurée et qualifiée
avec les actions mises en place par l’OTEM
• Le territoire de l’OTEM a été reconnu pôle d’excellence rural en
oeno tourisme.
• Une activité de complément qui favorise les commerces et
services locaux et peut constituer un complément de revenus
aux agriculteurs et viticulteurs.
11
Une activité industrielle plus en retrait
et en partie liée au secteur viticole
21%
Am eublem ent
19%
Activités liées à la viticulture
Fabrication d'autres produits m inéraux non
m étalliques
16%
14%
Travail du bois et fabrication d'articles en bois
12%
Indus trie agricole et alim entaire
7%
Indus trie du caoutchouc et plas tique
Fabrication d'équipem ents électriques et
électroniques
3%
Autre
•
•
Répartition des emplois industriels
INSEE, SIRENE 1993-2003
7%
900 emplois industriels
Des savoirs-faire spécifiques à valoriser :
– Les activités liées au travail du bois représentent 35% des emplois industriels :
• La filière est fragile car s’appuie essentiellement sur 2 établissements
• Elle s’intègrerait directement dans le projet de bois énergie.
12
– La filière agro-alimentaire : une activité limitée mais quelques établissements
majeurs (Vitagermine, 3AMI, le Groupement des Éleveurs Girondins,…). Son
développement pourrait s’appuyer sur les productions locales.
Une volonté locale de développement
d’un pôle biomasse énergie
• Des projets forts qui offrent une image dynamique, valorisante
du Pays, et cohérente avec son image de territoire préservé.
• Ils ont également un impact sur l’économie du Pays :
– Les bioénergies issues des productions de tournesol
• Un projet qui peut générer une plus value pour les agriculteurs /
viticulteurs et ainsi favoriser le maintien des activités et des emplois.
• Une nouvelle filière qui génère des emplois liés pouvant conforter voire
développer des établissements locaux (transporteurs, mécaniciens,…)
– Les réseaux de chaleur bois énergie et la filière
d’approvisionnement bois
• Un projet de filière d’approvisionnement qui permettrait une diminution
des coûts pour les entreprises de 2ème transformation.
13
- II Un contexte économique du
Pays du Haut Entre Deux Mers
14
Le contexte économique global
• Un territoire qui bénéficie d’une faible image
économique en dehors de la viticulture.
• Une politique économique faiblement offensive.
• Un contexte favorable au développement d’une
économie endogène :
– Développement d’une économie résidentielle
– De nouveaux arrivants qui peuvent créer leur propre
emploi…
15
La dynamique économique se répartit
inégalement sur le territoire
•
Des infrastructures de communication structurantes mais qui n’irriguent
pas l’ensemble du territoire:
– Un échangeur de l’A62 Bordeaux – Toulouse au sud du territoire
– La N113 (Langon – Marmande), qui dispose d’une certaine dynamique
Ces infrastructures irriguent essentiellement le Sud du Pays Haut Entre Deux
Mers.
•
Un réseau routier secondaire de qualité, mais limité.
•
Un manque de NTIC:
– Seuls quelques territoires sont équipés,
– Les territoires plus ruraux souffrent de l’absence de connexion haut débit,
– Le programme départemental Gironde Numérique devrait favoriser le
développement du réseau Haut Débit sur l’ensemble du territoire dans les
années à venir.
•
16
Seul le canton de Pellegrue bénéficie d’un classement ZRR
La dynamique économique se répartit
inégalement sur le territoire
17
Un environnement équipé
• Deux pôles d’activités forts à proximité du Pays :
– La Communauté de Communes du Val de Garonne développe une
politique économique offensive :
• ORAC de Pays
• 1 pépinière d’entreprises à Tonneins, et 2 projets de pépinières
• Un accompagnement des porteurs de projet par le Comité d’expansion
du Val de Garonne
• La CdC dispose d’une réserve foncière de 82ha, concentrée
notamment sur le pôle d’activités de Samazan Sud : zone d’intérêt
départemental, qui a vocation a joué un rôle moteur.
– La CdC du Pays de Langon connaît un fort développement de son
économie résidentielle qui bénéficie essentiellement à Langon.
• De nouveaux espaces d’accueil d’activités à vocation mixte sur
Mazères.
18
Un environnement équipé
• Des espaces d’accueil à proximité qui peuvent
« absorber » la dynamique économique locale.
– La ZAC intercommunale de la Plaine sur Sainte Bazeille, en
complément de la zone communale existante: zone de 10 ha
le long de la N113 avec une vocation mixte.
– La zone intercommunale de Bois Majou à Aillas, à proximité
de l’échangeur autoroutier :
• La CdC d’Auros dispose d’une réserve foncière d’environ 30 ha
• Un positionnement très favorable sur l’échangeur autoroutier
• Une zone classée en ZRR.
19
Un environnement équipé
20
- III -
Implantation des activités
économiques et capacités
d’accueil
21
Un relatif « mitage économique » sur le
Pays
• Les implantations d’entreprises répondent
plutôt à une logique historique :
– Développement le long de la RN113, axe
structurant du territoire, bénéficiant d’un
passage important
– Quelques implantations éparses en milieu
rural, en particulier des établissements liés
aux activités agricoles et viticoles et
installés à proximité de leur source
d’approvisionnement.
• Un mitage qui a un réel impact sur le
paysage
– En particulier le long de la N113
– La préservation des paysages est un
élément important pour affirmer une
politique de tourisme vert.
22
Un manque d’espaces d’accueil organisé
• Environ 83 ha
répartis sur 8
zones d’activités
aujourd’hui
quasiment
remplies.
• Une très forte
concentration
autour de la
commune de La
Réole et le long
de la N113,
pôles
naturellement
attractifs.
23
A court terme de faibles capacités d’accueil organisé sur le Pays.
Un manque d’espaces d’accueil organisé
• Une zone majeure et attractive : Frimont / But
(environ 60ha)
• Un positionnement favorable au développement
économique (proximité de La Réole, N113)
• Pas de maîtrise foncière publique
• Vocation mixte
– commerciale en vitrine de N113,
– industrielle en intérieur
Frimont
 Une forte attractivité économique mais peu
d’opportunité de développement
• Un projet de zone d’activités intercommunale
sur la commune de Loupiac, dont le
positionnement, à proximité de l’échangeur
autoroutier, offre des opportunités de
développement intéressantes.
24
Frimont Ouest
Un manque d’espaces d’accueil organisé
• 4 zones d’activités plus secondaires sur la CdC du Réolais à
vocation artisanale, sans foncier disponible.
• Peu de zones d’activités sur les autres cantons du Pays pour
répondre aux besoins des entreprises locales (rôle de proximité),
malgré des besoins identifiés lors des entretiens avec des
responsables d’entreprises :
– La CdC du Pays de Sauveterre de Guyenne : La D670 (Libourne – La
Réole) offre des possibilités de développement économique
• La ZA de Gabachot pas de possibilité d’extension à court terme.
• Projet d’acquisition foncière à vocation économique.
– La ZA de la Croix Haute sur la CdC du Monségurais : pas de réelles
volontés de développement.
– La CdC du canton de Pellegrue ne dispose pas de ZA, mais le PLU de
Pellegrue prévoit un espace pour un accueil artisanal.
25
Synthèse : les opportunités de
développement économique du
Pays du Haut Entre Deux Mers
26
Des atouts pour favoriser le
développement économique
•
Une dynamique de l’emploi privé non agricole (+ 6% en 10 ans)
•
Des atouts pour le développement d’une économie résidentielle :
– Une qualité de vie fondée sur un cadre de vie et des paysages préservés, le
maintien d’une infrastructure de commerces et services.
– Une économie touristique en développement.
•
Et d’une économie « exogène » :
– Des liaisons routières performantes (A62, N113) et un réseau haut débit dont la
couverture devrait s’étendre à court et moyen terme.
– Un savoir-faire dans les métiers du bois.
– La présence locale de services aux entreprises.
27
•
Un pôle urbain fort avec une offre de commerces, services structurante et
qui rayonne sur le Pays et des chefs-lieux de canton qui jouent le rôle de
pôle structurants (bon niveau d’équipements en commerces et services, en
partie lié aux actions des CdC)
•
Une volonté de dynamiser le territoire et la bonne échelle de réflexion (le
Pays) : réflexion sur les bio-carburants et biomasse,…
Des défis à relever
28
•
Entre 93 et 2003, le nombre d’emplois privés a diminué de 5% : tendance
à devenir de fait de plus en plus dépendant des territoires voisins en
termes d’emplois
•
Une crise viticole majeure qui fragilise l’ensemble de l’économie du Pays
et affecte plus particulièrement les cantons ruraux.
•
Un développement économique inégalement réparti et qui conforte les
territoires du Nord dans un caractère rural.
•
Une faible image économique du territoire, à l’exception de l’activité
viticole.
•
L’absence d’espaces d’accueil d’activités économiques disponibles et
parallèlement la proximité d’espaces potentiellement concurrents.
En l’absence d’une politique économique offensive, un
territoire qui va continuer à perdre des emplois
Une stratégie économique pour
« exister économiquement »
• Une finalité unique à la stratégie économique du
Pays du Haut Entre Deux Mers : exister
économiquement en dehors de la viticulture.
• Une finalité qui peut se décliner en 4 axes :
– Se connaître, se reconnaître et se faire connaître comme un
territoire économique et dynamique.
– Favoriser le développement exogène et endogène du
territoire, « faire feu de tous bois » et développer la culture
d’entreprendre.
– Soutenir et favoriser le développement de toutes les activités
économiques présentes sur le territoire.
– Organiser l’espace économique du territoire
29
Se connaître, se reconnaître et se faire
connaître comme un territoire économique et
dynamique.
• Le Pays du Haut Entre Deux Mers souffre de sa faible culture
économique et il est peu reconnu comme économiquement
dynamique
 Les entreprises locales ne se connaissent pas ou peu
 Les acteurs économiques locaux connaissent peu le Pays et l’ensemble
des besoins des entreprises du territoire
 Un territoire peu connu des responsables en charge de la politique
économique.
• Il est nécessaire, pour permettre son développement économique,
d’assurer sa promotion interne et externe, c’est-à-dire de se
connaître, se reconnaître et se faire connaître comme un territoire
dynamique :
30
 Au sein du Pays : auprès des élus, des acteurs économiques,…
 En externe : auprès de tous les prescripteurs économiques potentiels,
des porteurs de projet, des institutions ayant des compétences
économiques,…
Favoriser le développement exogène et
endogène du territoire, « faire feu de tous bois »
et développer la culture d’entreprendre
• Le Pays du Haut Entre Deux Mers n’a pas une vocation économique
spécialisée; il est indispensable de travailler sur le développement de
toutes les activités d’assurer le développement économique du
territoire :
 Veiller au maintien et développement des micro filières.
 Se donner les moyens d’accueillir et d’accompagner les porteurs de
projet dans la création et le développement de leur activité.
• Au delà de la seule politique économique, la préservation du cadre et
de la qualité de vie du territoire (maintien des commerces et services,
politique culturelle, maîtrise du développement urbain…) participe à
son développement et assure l’attractivité du territoire.
 Favoriser le développement d’une économie endogène associée à
l’accueil d’une nouvelle population,
 Prendre garde à la disparition des services et commerces traditionnels
dans les petites communes
31
Soutenir et favoriser le développement de
toutes les activités économiques présentes sur
le territoire.
• Une économie locale fragile, en mutation et un tissu économique peu
dense à maintenir et renforcer
 Un savoir-faire autour des métiers du bois localement présent à renforcer
et un projet de bois-énergie qui nécessite des ressources en bois
 Une grave crise des activités agricoles et viticoles et un besoin
d’accompagner la mutation du monde agricole et viticole et encourager
les projets porteurs de nouvelles perspectives
• Des entreprises parfois isolées, qui se connaissent peu et un
sentiment d’être peu pris en considération
 Anticiper les besoins et attentes des entreprises locales afin de les aider
à apporter des réponses locales
32
Organiser l’espace économique du territoire
• Permettre un développement harmonieux et concerté du territoire,
sans concurrence
 Développer des capacités d’accueil économiques
 Diversifier les capacités d’accueil, notamment pour l’accueil d’entreprises
tertiaires
• Pour optimiser le développement économique exogène du territoire, il
est important de disposer d’un espace d’accueil « stratégique », c’està-dire :
 Une zone située à proximité des axes de communication structurant et
des pôles d’emplois et de services
 Une ZA bénéficiant d’une politique de commercialisation offensive, avec
une relative sélection des projets.
33
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