2ème rencontre territoriale DECLIC
La Réole, ville d’art et d’histoire : un projet culturel, économique
et social au service d’une nouvelle ruralité.
Parcours « habiter le cœur de ville »
Mr Bernard Castagnet Conseiller général, 1er adjoint à l’urbanisme et au
projet de ville La Réole 2020.
A l’époque contemporaine, perte de la puissance économique de la ville, perte du
transport fluvial sur la Garonne, + perte de la préfecture en 1926 qui passe à
Langon. Peu à peu les immeubles du centre ancien ont été rachetés par des marchands
de sommeil qui ont subdivisé à l’extrême les immeubles pour les louer à des
personnes économiquement précaires => pb sociaux. Volonté de la mairie de recréer
de la mixité sociale, travail très chirurgical immeuble par immeuble pour regrouper
des logements et des immeubles ; en voie de recruter par AO un aménageur pour
pouvoir restructurer l'habitat. C’est une politique déficitaire, mais impérative
qui nécessite un tour de table CG, CRA…
Cabinet Pluricité(?) travail compliqué car les immeubles sont larges et hauts
donc chers à réhabiliter. Ils ont réalisé une enquête sur près de 800 personnes :
habitants, usagers de la gare… et au vu de la proximité de la métropole : voir qui
revient, qui part. À quelles conditions la ville peut « revenir en
attractivité » ?, A quelles conditions les personnes peuvent revenir ? Ce n'est pas
qu'un pb de logement, il y a les questions d'environnement et d’urbanisme
(circulation, parking...). Pour le logement, il faut avoir une offre de grands
appartements pour des familles. Il faut aussi plus de développement culturel, une
valorisation patrimoniale, des commerces. Il y a des gens qui viennent en pionnier
notamment pour ouvrir des commerces, ils sont intéressés par le cadre urbain avec
un logement de qualité même s’il n’est pas très grand ou par la présence de la
gare. Il y a aussi le pb des habitants captifs = les précaires. C’est un pb à ne
pas éluder car cette population peut induire un effet de repoussoir.
Cécile Gaydon, chargée de mission à la mairie
l’opération Gironde Habitat a lancé le projet de ville.
Aides importantes du CG, CRA et Etat qui ont permis une opération en centre urbain
ancien : restructurer la circulation pour faciliter la vie en centre urbain dense,
puis interventions sur le bâti pour faire des maisons de villes(du t2 au t5)selon
les prescriptions développement durable, avec accès privatifs, des balcons pour
l’ouverture sur le paysage de Garonne, principe de mettre au RDC les pièces de nuit
et à l’étage les pièces à vivre (paysage lumière). Actuellement : recherche de
l'aménageur qui pourrait acheter et réhabiliter ces bâtis.
Mr Marc Benayoun, Architecte Agence H27, M-oeuvre aménagement de la liaison
Quais-centre-ville
Projet de « jardins des falaises » : sur rue André Bénac à la place d'un magasin
qui a brûlé dans les années 90, le CRA voulait y installer un restaurant scolaire,
impossible du fait du pb des tirants qui auraient fragilisé le terrain, + pb de
l’affluent de la Garonne le Pinpin (canalisé et couvert), même pb pour le projet
jardin vertical dont les tirants et câblages n’ont pas été autorisés (par cg(?)).
Avenue Jean Delsol : végétalisation d'un glacis de béton et difficile projet de
réhabilitation des immeubles et de leurs façades arrières sur le Pinpin, devenues
façades principales sur la rue (Sylvie Faravel, enseignante histoire médiévale Bx3
en désaccord : ces façades étaient principales, ostentatoires). L’idée maîtresse du
projet d’aménagement de l’av. Delsol : retrouver les rives/falaises du Pinpin
encore visibles au dessus du glacis. Initialement projet « d’enrocher » le glacis
de béton, mais en interrogeant la mémoire des constructeurs de ce glacis en béton
ce projet s’est avéré impossible techniquement (pb : poids). Donc décision de
végétaliser le glacis. Principe d’utiliser des matériaux nobles pour tout le
programme : luminaires sobres, éclairage qui met en valeur le pont... (Une
incontestable amélioration visuelle du cadre de vie des habitants).
En haut de l’av. Delsol, création d'un parking à la place d'un entrepôt : structure
« résille » de bois en façade et filet en couverture, plus création d’une
passerelle qui permet d’atteindre directement le centre ville.