L`écho du Big Bang - Amis des Sciences

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Nos interrogations sur l’Univers:
L’écho du Big Bang
le Big Bang et la matière noire
Le rayonnement fossile:
Une source unique d’information
Instrumentation:
- Expérience ballon Archeops
- Satellite Planck
Alain Benoit
Institut Néel CNRS Grenoble
Physique et cosmologie
Physique = description et prédiction des phénomènes
Rôle majeur de l'expérience --> reproductibilité
Astrophysique : uniquement observation passive
Cosmologie : 1 seul Univers à observer
Mais :
- même physique partout
- Univers isotrope et homogène
Les observations en cosmologie
Questions:
1 Histoire
- Age et formation de l'Univers ?
- Inflation ?
- Expansion infinie ou effondrement ?
2 Contenu
- Matière ordinaire
- Matière noire
- Energie
Moyens:
Fond diffus à 3K = photo de l'Univers
Lentilles gravitationelles + grandes structures + supernovae
Nucléosynthèse primordiale
L’expansion de l’Univers
Loi de Hubble (1930)

• Toutes les galaxies s’éloignent de nous
• Plus elles sont éloignées et plus elles
• Si l’on remonte le temps: elles se rapprochent
s’éloignent rapidement
Un observateur situé ailleurs ferait les mêmes observations
Evolution de l’Univers
L’Univers était plus dense il y a quelque milliards d’années
L’âge de l’Univers
Vitesse d’expansion mesurée: Constante de Hubble H0 = vitesse / distance
• Vitesse constante : On trouve environ 13 milliards d’années
2) Modèle mécanique classique ou relativiste
Attraction gravitationnelle / inertie / pression
Notion de vitesse critique:
1) Mesure directe des variations
de la vitesse d’expansion
L’expansion s'accélère !!
Il y a une force répulsive ??
Distance
Vitesse suffisante pour contrebalancer
les forces de gravitation
Masse critique de l’univers
Ω < 1 expansion indéfinie
Ω > 1 expansion ralentie
puis contraction de l’Univers
Vitesse d'éloignement
Le scénario du Big Bang
Si l’on remonte le temps ?
Univers très dense : chaud et homogène
Il a bien fallu fournir l’énergie
nécessaire à l’expansion actuelle ??
Hypothèse du Big Bang
(modèles de Friedman 1922)
•Explication tournée en dérision (Big Bang)
•Aujourd’hui confortée par les mesures
•Calcul précis: dilatation = refroidissement
Physique bien connue
La masse de l’Univers
• Masse lumineuse visible
- Décompte des étoiles et galaxies visibles : masse très faible Ω < 1 %
• L’Univers contient certainement plus de matière
- Vitesse des galaxies dans les amas supérieures aux vitesses d'échappement (1930)
- Distribution anormale des vitesses des étoiles dans les galaxies (1970)
• Effet de lentille gravitationelle
Un halo de matière noire ??
jusqu'à 10 fois le diamètre de la galaxie !!
Soit il y a de la matière noire
Soit il faut changer la théorie de la gravitation
Nucléosynthèse primordiale
 Synthèse des éléments légers dans la fournaise primordiale par capture de neutrons:
p+n
2H + p
3 He + n
 2 H (Deutérium)
 3 He (Hélium 3)
 4 He (Hélium 4)
• Seule manière de produire autant d’Hélium 4 sans produire trop d’éléments lourds
• Les proportions relatives dépendent de la masse de baryons par rapport à la masse cr
Masse de baryons : Ωb = 0.04
Alpher, Bethe, Gamov, 1948
Le rayonnement fossile
t=400 000 ans : découplage rayonnement / matière
Après t = 400 000 ans
Avant t = 400 000 ans
•Température > 3000 K
•Plasma = noyaux + électrons + lumière
•Univers très chaud: opaque et lumineux
•Température < 3000K
•Les noyaux et les électrons
s’assemblent pour faire des atomes
•L’Univers est un gaz transparent
•Après le découplage, la lumière s’échappe et se propage en ligne droite
après 14 milliards d’années, elle arrive sur la terre !
•Si l’on regarde très loin, on voit un Univers ancien, chaud et homogène
(durée de propagation de la lumière)
•On observe de l’intérieur une sphère dont le rayon est l’âge de l’Univers
Ciel uniformément blanc ?
• Décalage en fréquence par effet doppler
• Perte d’énergie due à l’expansion de l’Univers
Lumière invisible
(longueur d’onde) = 1 mm au lieu de 1 micron
Corps noir T = 3 K au lieu de T=3000 K
Prédiction : Gamov 1940
Observation : Penzias et Wilson 1965
Observation du rayonnement fossile
mière détection du CMB en 1965 par Penzias & Wilson
« Excès de bruit »
Corps noir à T = 2.72 K
Emission identique à celle d’un corps chaud
Spectre du rayonnement:
Longueur d ’onde
(cm)
•Mesures satellite
•Ballon
•Fusées
•Mesure au sol
Spectre de corps noir
Fréquence (GHz)
Observation du ciel par COBE (1994) et WMAP (2004)
Carte brute à 150 GHz
Le signal est dominé par le rayonnement fossile:
le ciel est tout blanc !
Petites variations d’intensité
1/1000
causées par déplacement de la terre dans l’univers.
Effet doppler soustrait
L’émission de notre galaxie domine les fluctuations d’intensité résiduelles
Signal galactique soustrait
Il ne reste plus que les fluctuations du rayonnement fossile
variations d’intensité de 1 / 100 000
Les observations
Confirmation du modèle du Big Bang (COBE 1994)
•Rayonnement fossile = spectre d’un corps noir
•Parfaitement homogène dans toutes les directions
•De très petites fluctuations résiduelles
Très difficile à expliquer sans le Big Bang
Les fluctuations
• Fluctuations de densité initiales
• Oscillations de densité dans le plasma
• A la recombinaison:
•
– Image instantannée des fluctuations de densité et de température
– Analyse spectrale: décomposition en harmoniques sphériques
– Mesure du contraste des fluctuations pour différentes tailles de grumeaux
Ensuite: effondrement gravitationnel:
–
Formation des structures actuelles :
amas, galaxies, étoiles, trous noirs
Quelques ordres de grandeur
• Puissance de rayonnement du fond cosmologique:
– W=  T4 a T=300K -> 500 W / m2
pour T = 3K --> 5 µW / m2
• Résolution angulaire d’un télescope:
  =  / d ( = longueur d’onde = 2mm, d = diamètre du télescope = 1.5m)
résolution typique :  ≈ 6 arc minute
• Puissance incidente sur les bolomètres:
•
– Télescope=1 m2 angle de vue = 10 arc minute
--> W ≈ 5 pW
– Filtrage en fréquence bande d /  = 20%
--> W ≈ 1 pW
Bruit de photon:
– Nombre total :
-->
n ≈ 1010 photons / seconde
– Bruit en racine(N) -->
dn/n ≈ 10-5 --> bruit ≈ 10-17 W Hz-1/2
• Amplitude des fluctuations
– Amplitude typique ∆T/T ≈ 10-5
– Echelle angulaire du premier pic :  ≈ 0.5°
Principe du bolomètre
Prayonneme
nt
Absorbeur
Thermomètre (T)
Mesure de puissance totale
Photométrie
Lien thermique (G)
T0
Peu sensible à la température ambiante
Très sensible à basse température
T - T0 = Prayonnement / G
On mesure simplement les variations de te
T
t
Le bolomètre en toile d’araignée
Caltech / J.P.L.
Fabriqué à partir d’une membrane déposée sur silicium
• la grille absorbante a un diamètre de 2.6mm
• les poutres ont une largeur de 4m et une épaisseur de 1m.
• Le thermomètre est un cristal de NTD-Ge
de 250 m3 rapporté manuellement.
T = 300mK
NEP = 1,5.10-17 W/Hz1/2
 = 11ms
C = 1pJ/K
T = 100mK
NEP = 1,5.10-18 W/Hz1/2
= 1,5ms
C = 0,4pJ/K
Les matrices de bolomètres
Assemblée de bolomètres individuels
ARCHEOPS
PLANCK
Matrice lithographiée
On utilise les techniques de micro-électronique
Bolomètres à antenne
Refroidissement à très basse température
1) Détente d’un liquide et évaporation
- Transpiration: évaporation de la sueur
- Réfrigérateur domestique: compression puis détente d’un liquide
- Mêmes techniques utilisées en laboratoire avec d’autres liquides
- Azote liquide:
- Hydrogène liquide
- Hélium liquide
- Hélium 3 liquide
T = 77 Kelvin
T = 20 Kelvin
T = 4.2 Kelvin
T = 3.2 Kelvin
(-195°)
(-253°)
(-269°)
(-270°)
- Pompage à basse pression Température minimum 0.3 Kelvin
2) Plus basses températures
Trop froid:
Tous les gaz se liquéfient
Tous les liquides se solidifient
Une exception : l’hélium reste liquide à T = 0 Kelvin
Mécanique quantique
principe d’incertitude
Les deux isotopes de l’hélium
Hélium 4
Hélium 3
2 protons, 2 neutrons et 2 électrons
2 protons, 1 neutrons et 2 électrons
Mécanique classique : mêmes propriété physiques
(masse légèrement différente)
Mécanique quantique : statistique différente
différence paire / impaire
Dilution de l’Hélium 3 dans l’Hélium 4
Energie de mélange
refroidissement très efficace
Température :
1 kelvin
0.003 Kelvin (3 mK)
Le cryostat à dilution
Les difficultés de la dilution traditionnelle
Utilisée au laboratoire depuis les années 1960
Fonctionne en continu avec recyclage
des isotopes d’hélium
Nécessite une installation de pompage
(tuyaux Ø 30 à 100 mm)
Ne fonctionne qu’en présence de gravitation
--> Très difficile à utiliser sur un satellite
La dilution en cycle ouvert (CRTBT 1988)
Injection séparée de gaz pur 3He et 4He
Extraction du mélange et récupération
ou éjection dans l’espace
Pas de pompe
Insensible à la gravitation
Un cryostat à dilution Traditionnel (CRTB
Principe du cryostat à dilution en cycle ouvert
Température
s
(Kelvin)
Sortie Mélange
Entrée
4Hélium
Entrée
3Hélium
4.2 K
1.5 K
0.3 K
tubes de 40 µm
V > vitesse
critique
0.1 K
tubes de 0.3mm
Liquide superfluide
Film obtenu par neutrographie
S. Pujol, M. Enderle, Institut Laue Langevin
4He -->
3He -->
Seul le 3Hélium absorbe les neutrons
3Hélium noir / 4Hélium blanc
La stratégie d’observation
Limiter les perturbations atmosphériques
• En satellite: point L2
• En ballon stratosphérique (40km)
Faire une carte de tout le ciel
• Balayage du ciel en continu
• Satellite: rotation du satellite en 1 minute
• Couverture complète du ciel en 6 mois
• Ballon : rotation de la nacelle sur elle même
• Pointage fixe avec une élévation de 41°
• Balayage d’une large portion du ciel en 24 heures
• Implication sur la mesure:
Bolomètres très rapides
• Rotation a 2 tour/minute -> 3 arc minute sur le ciel = 5 milli-secondes
• Pas de soleil (ou a très basse élévation) et pas de lune
L’expérience Archeops
Collaboration internationale pilotée par le CRTBT Grenoble
CNRS SPM-INSU-IN2P3, CEA, CALTECH/JPL(USA),
QMW (U.K.), Université Rome, Université Minnesota
Beaucoup moins cher qu’un satellite
Plus rapide à mettre en oeuvre
- Tester certaines technologies utilisées dans le satellite
- Préparer les équipes au traitement des données
- Obtenir rapidement un résultat scientifique
La nacelle et le cryostat Archeops
Le cryostat et sa fenêtre d'entré
Cornets d'entré a T=10Kelvin
bolomètres a T=0.1Kelvin
Bolomètre
miroirs du télescope sur la nacelle Archeops
La plaque 100mK supportant les détecteurs
Le cryostat ouvert
Le ballon stratosphérique ouvert
Ballon de 600 000 m3
Charge d’hélium : 2 000 m3
Force ascensionnelle : 2.5 t ( Nacelle 500kg ballon 1.5t)
Altitude maximum: 35 à 40 km
Altitude pression T
(m)
(hPa)
(°C)
Sol
1000
-15
2 000
850
-10
4 000
500
-36
8 000
250
-60
13 000
100
-64
19 000
50
-70
25 000
20
-75
29 000
10
-63
34 000
5
-21
38 000
3
+20
Vent
km/h
6
20
12
30
75
130
200
240
250
250
• Le gaz se dilate lorsque le ballon monte
– Le volume augmente
– La force ascensionnelle est constante
• Lorsque le ballon est plein, le gaz commence
– Le ballon cesse de monter
• Si le soleil apparaît:
– Le gaz chauffe, se dilate et s’échappe du ba
• Si le soleil se couche:
– Le gaz se refroidi et le ballon descend
– Il faut lâcher du lest pour remonter
•Connaissance des vents dans la stratosphère
•Modèles de circulation des masses d ’air
• Sondage avec des petits ballons
Trajectoire
Vol Archeops 7-8 février 2002
2 vols Archeops en 2001 vol 1 : problème technique sur l’instrument
vol 2 : 6 heures de données (trop de vent)
2 vols Archeops en 2002 vol 3 : problème technique sur le ballon
vol 4 : 22 heures de vol et 12 heures de données (février)
Récupération de la nacelle
En sibérie
En Finlande
Le pointage de la nacelle
• Balayage du ciel en continu:
rotation de la nacelle sur elle-même
– Pointage fixe avec une élévation de 41°
• Reconstruction du pointage
pointage sur les étoiles
– ‘ Petit ’ télescope optique de 40cm avec une barrette de photodiodes
– Logiciel permettant après coups de reconnaître les étoiles vues
• Aide pour la reconstruction:
GPS, gyroscopes, magnétomètre
– Le GPS permet d ’avoir la position du ballon
– Les gyroscopes permettent de connaître la vitesse de rotation et les balan
– Le magnétomètre permet de se recaler sur le nord magnétique
Reconstruction du pointage après le vol
élévation: ± 20 arc min
Pointage avec
le senseur stellaire
Jupiter observé par
tous les bolomètres
vitesse de rotation: ± 8%
Mesures brutes
une rotation
de la nacelle
dipole cosmologique
143
GHz
217
GHz
Galaxie
Bruit atmosphérique
545
GHz
temps (sec)
Carte Archeops du rayonnement fossile
Algorithmes permettant d’éliminer les bruits parasites
Utilisation des redondances (même point du ciel observé plusieurs fois)
Fluctuations du rayonnement fossile
Lumière provenant de notre galaxie
Projection suivant le plan galactique (voie lactée)
Zone observée par Archeops : environ 30% du ciel
Mesure de l’amplitude des fluctuations
En fonction de la distance angulaire sur le ciel
10
5
2
1
0.5
0.2 angle (degré)
Densité de fluctuations projetée sur les harmoniques sphériques
Comparaison avec le modèle
En fonction de la distance angulaire sur le ciel
10
5
2
1
0.5
0.2 angle (degré)
Densité de fluctuations projetée sur les harmoniques sphériques
Différentes mesures au sol et en ballon
Comparaison avec les expériences satellite
Mesures Archeops et WMAP (2003)
x
ballon Archeops 12h
satellite WMAP un an
Sensibilité prévue pour Planck (2007)
Sensibilité calculée pour
Le satellite Planck un an
La mission Planck
1m50 ø télescope
 Résolution jusqu’à 5’
2 instruments :
Low Frequency Instrument
30 to 70 GHz @ 20 K
sensibilité de 2 10-6 T/ T
High Frequency Instrument
100 to 857 GHz @ 0.1 K
ESA mission : premier satellite européen dédié à l'étude du CMB
HFI PI : J.-L. Puget (France)
LFI PI : N. Mandolesi (Italy)
Blois 207 Cecile Renault on behalf of
Planck collaboration
Lancement et orbite
Lancement commun avec Herschel
Prévu for fin été 2008
depuis le point de Lagrange L2
dans l’ombre de la Terre
Blois 207 Cecile Renault on behalf of
Planck collaboration
Le télescope
o off-axis aplanic design
o 2 réflecteurs elliptiques
o 1.5 m  projeté
 optimisé pour un plan fo
T de fonctionnement
~ 50 K
Credits : ESA
Blois 207 Cecile Renault on behalf of
Planck collaboration
L’architecture thermique
du satellite
Une succession
de 5 étages
de refroidissement
Refroidissement passif
Réfrigérateur à hydrogène
(compresseur à absorption)
Réfrigérateur à hélium
(compresseur mécanique)
Dilution 3Helium/4Hélium
Le plan focal
Les détecteurs sont placés au f
Les + gros : taille angulaire de
Les + petits : 6 x moins
20 K
In 10-6
Credits : ESA- AOES
medialab
In 10-6
Blois 207 Cecile Renault on behalf of
Planck collaboration
0.1 K
gramme d’exclusion ΩM Ω
Valeur de ΩM Ω permises par les différentes expériences
Energie noire
Rayonnement
fossile
ΩM = Quantité de matière (totalΩ
baryons + matière
noire)
Ω = Quantité d'énergie (constante cosmologique)

Amas de galaxies
Ω = 0.7
ΩM = 0.3
ΩM : Masse de matière (ordinaire + noire)
De quoi est formé notre Univers ?
Toutes les mesures donnent des résultats cohérents
•
•
(ce qui n’était pas les cas il y a 5 ou 10 ans !)
L’Univers est plat : masse totale = masse critique  2%
La matière ordinaire (baryons) ne représente
qu’une faible fraction de la masse totale
4%
•
Il existe de la matière noire (non baryonique)
•
Il y a un terme d’énergie qui fait accélérer l’expansion
26 %
70 %
Conclusion
On a beaucoup avancé ces dernières années grâce à des observations plus précises
Toutes (presque) les mesures donnent des résultats cohérents avec le modèle !
Questions ouvertes:
• Le modèle d’Univers avec matière noire et constante cosmologique est-il le bon ?
• Quelle est la nature de cette matière noire
Nombreuses expériences de détection directe en cours
• Qu’en est-il de la constante cosmologique ?
On trouvera peut-être un autre modèle pour expliquer l’expansion accélérée
• Comprendre les modèles d’inflation
L’histoire n’est pas finie:
Il faut faire d’autres observations
Détection directe de la matière noire
Si la matière noire se trouve sous forme de WIMP’s
Alors, on devrait pouvoir l’observer directement
•
On connaît la densité de WIMP’s autour de la terre
Ces particules traversent la terre de part en part !
Les théories nous donnent les propriétés de ces particules
Avec un détecteur de 1 kg, on attend moins d’un choc par mois
•
•
•
Problème:
Rayonnement parasite:
•
- rayons cosmiques
- radioactivité naturelle
Solution:
•
•
•
•
Utiliser un site souterrain protégé des cosmiques
Contrôler les matériaux (basse radioactivité)
Protection supplémentaire en plomb et polyéthylène
Utiliser un détecteur avec discrimination (séparation gamma - neutrons)
L’expérience EDELWEISS
CEA-Saclay DAPNIA/DRECAM / CRTBT Grenoble / CSNSM
Orsay
IAP Paris / IPN Lyon / Laboratoire souterrain de Modane
Cristal de germanium a T=10mK
• Mesure simultanée de chaleur et d'ionisation
• Séparation entre interactions nucléaires et électroniques
Un cryostat à dilution:
200 kg à une température de 10 mK
Dans le tunnel du Fréjus à Modane
Protection plomb et polyéthylène
Problèmes: horizon et platitude
 Horizon
Inflation
C’est la distance maximum parcourue par la lumière depuis l’origine de l’Univers
Deux points plus éloignés que l’horizon ne peuvent pas échanger d’information
Pourquoi seraient-ils à la même température ??
 Univers presque plat : masse peu différente de la masse critique
Faible masse Ω < 1  l’expansion est rapide La masse diminue
Forte masse Ω > 1  l’expansion ralentit La masse augmente
 C’est une situation instable
Si aujourd’hui, Ω ≈ 1 alors il faut Ω -1 < 10-16 à t=1s
Cela ne peut pas être une coïncidence
On rajoute, au début de l’expansion ( t=10-30 s) un épisode d’inflation
expansion accélérée de façon exponentielle
 Cela règle tous les problèmes !!
Performances du bolomètre
• Thermomètre:
– Résistance semi-conducteur dopé
– Résistance supraconductrice
• Grande variation de la résistance avec la température
• Contrôler le courant de mesure: puissance inférieure au rayonnement mesuré
• Contrôler la fuite thermique -> bonne sensibilité
• Contrôler la chaleur spécifique -> temps de réponse rapide
Pray
• Limité par le bruit thermodynamique
Baisser la température
T
C
g
Typiquement T = 0.1 Kelvin (100mK)
T0
Optique millimétrique
• Miroirs
– Miroir en aluminium brut d’usinage
– Précision 15 micron RMS
• Cônes ou lentilles
– Définition du faisceau
– Suppression des signaux parasites latéraux
• filtres
– Définition de la bande spectrale
– Suppression du rayonnement haute fréquence
– puissance en T4 soit Atténuation > 108
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