1. Les mécanismes des crises
1.1. Comprendre le fonctionnement des marchés financiers
1.2. La question de l’information
1.3. Lanalyse de C. Kindleberger
1.4. Minsky et le paradoxe de la tranquilli
2. Formes et origines des crises
2.1. La récurrence des crises financières
2.2. Trois crises majeures
2.3. A l’origine des crises
2.4. Les enchaînements à l’oeuvre
3. Face à la crise : prévenir ou guérir ?
3.1. Répondre à la crise
3.2. Les conséquences des crises
3.3. La prévention des crises
Ch. 9 - Les crises financières - Diapo 3 1
3. Face à la crise : prévenir ou guérir ?
3. 1 Répondre à la crise
Lecture libérale : crise est due à un excès de crédit lié à des politiques
monétaires laxistes
Friedrich Hayek : création monétaire excessive entraîne une baisse du taux
d’intérêt sans qu’il y ait accroissement de l’épargne
Développement de l’investissement mais sans ressources réelles pour le
financer
Apparition d’une surproduction puis d’une crise qui permet de rétablir
les équilibres (coup d’accordéon)
Politique doit alors permettre de retrouver les équilibres (déflation voire
liquidationnisme)
Ch. 9 - Les crises financières - Diapo 3 2
Une priorité : garantir la liquidité
« doctrine » Bagehot (1873) : Banque Centrale doit
garantir la liquidité du marché en cas de crise financière
afin d’éviter la diffusion du choc à l’ensemble de
l’économie
Principe du « prêteur en dernier ressort » : organisme qui
répond à une crise de liquidité (et non de solvabilité)
question des conditions d’intervention : sélectives (prêter sans restriction à
des taux d’intérêt élevés avec des garanties solides) ou générales (« Greenspan
put » après 1987)
Interrogations sur l’alea moral lié à la fonction de PDR
Ch. 9 - Les crises financières - Diapo 3 3
Le prêteur en dernier ressort se tient prêt à empêcher des ventes massives et
précipitées d'actifs réels et financiers non liquides en augmentant la disponibilité
de l'argent. Dans quelles quantités ? Quand ? Ces questions constituent quelques-
uns des dilemmes que le prêteur en dernier ressort doit soudre à condition de
s'être mis d'accord sur sa nécessité d'abord et sur son identité ensuite. C’est une
institution qui prendrait la responsabilité de gérer les crises potentielles et réelles,
soit comme prêteur de crise, soit comme gestionnaire de la crise. Tout ceci nous
ramène à une seule et même problématique selon laquelle le marché, se sachant
soutenu par un prêteur en dernier ressort, se sentirait moins (peu ? pas ?) enclin à
assurer un fonctionnement efficace des marchés de la monnaie et des capitaux lors
du prochain boom. L'intérêt général du prêteur en dernier ressort vient ainsi
affaiblir la responsabilité individuelle du "bon" banquier. Si toutefois aucune
autorité ne met un terme à la désintermédiation issue de la panique, des ventes
forcées de marchandises, titres et autres actifs, et de la lutte sans merci pour une
offre limitée de monnaie, alors la porte est grande ouverte à l'anarchie. Chacun, en
essayant de se sauver lui-même, contribue à la ruine de tous.
Kindleberger, (1978), Histoire mondiale de la spéculation financière
Ch. 9 - Les crises financières - Diapo 3 4
1. Les mécanismes des crises
1.1. Comprendre le fonctionnement des marchés financiers
1.2. La question de l’information
1.3. Lanalyse de C. Kindleberger
1.4. Minsky et le paradoxe de la tranquilli
2. Formes et origines des crises
2.1. La récurrence des crises financières
2.2. Trois crises majeures
2.3. A l’origine des crises
2.4. Les enchaînements à l’oeuvre
3. Face à la crise : prévenir ou guérir ?
3.1. Répondre à la crise
3.2. Les conséquences des crises
3.3. La prévention des crises
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