Depuis 1978, la Chine enregistre une croissance annuelle de 10% de moyenne
mais la dure réalité montre une bipolarisation sociale qui se creuse au fur et à mesure
entre les villes et les campagnes. Il existe des inégalités sociales fortes entre les deux.
Parmi les 800 millions de paysans, beaucoup s’exodes vers les villes côtières comme
Shanghai pour gagner un meilleur salaire et donc un meilleur niveau de vie.
Effectivement, le revenu annuel d’un paysan atteint tout juste le revenu mensuel d’un
citadin. Dans les grandes villes, où l’on recense désormais plus de 51% sur 1,3 milliard de
Chinois en 2011. Le revenu moyen d’une personne habitant à Shanghai est de 200 euros
par mois.
Depuis quelques années une classe moyenne émerge entre les paysans les plus pauvres et
les nouveaux millionnaires mais il reste difficile de les définir. Pour y appartenir, il faut avoir
un appartement bien souvent à crédit et posséder une voiture. Mais en ces temps de
crises ils ont peur de vite redescendre d’échelle sociale. Mais des mesures sont prises par
le pays pour que cette classe sociale soit épargnée des effets de la hausse des prix car
lorsque celle-ci est satisfaite, elle ne se mêle pas de politique.