LE JUDAISME
Présentation synthétique de la religion :
Le premier trait fondamental du judaïsme est un monothéisme radical : un dieu unique qui a
crée l’univers et le gouverne par sa providence. Il mène les destins de chaque homme et celui de
l’humanité toute entière. Il est aussi le juge suprême auquel il nous faudra rendre des comptes et qui
nous récompensera ou nous punira selon nos actes. Il n’y a donc ni hasard ni fatalité. Ainsi tout
appartient à Dieu et le juif pieux ne sauraient placer aucune barrière entre sa vie spirituelle et sa vie
quotidienne. C’est pourquoi il s’efforce d’étudier dans la Torah et le Talmud quel doit être son
comportement en tout circonstances. L’homme met donc sa vie entière au service de Dieu.
L’humanité peut atteindre l’harmonie dans l’univers en vivant conformément à la loi révélée, la
Torah, et ses 613 commandements.
Un deuxième concept essentiel du judaïsme est l’alliance entre le peuple hébreux et Dieu sur le
mont Sinaï vers 1250 avant JC qui lui donna les 10 commandements ou le décalogue :
- Moi je suis Yahvé ton Dieu.
- Tu ne te prosterneras pas devant un Dieu étranger.
- Tu ne me feras pas de représentation sculptée
- Tu ne prononceras pas mon nom en vain.
- Tu ne profaneras pas les sabbats
- Tu ne maudiras pas ton père, ni ta mère
- Tu ne commettras pas de meurtre contre ton prochain
- Tu ne commettras pas d’adultère avec la femme de ton prochain
- Tu ne commettras de rapt contre quelqu’un parmi ton prochain
- Tu ne commettras pas de faux témoignages contre ton prochain
- Tu ne chercheras pas à t’emparer de la maison de ton prochain
Le judaïsme est avant tout un humanisme et un style de vie selon des règles stricts. Il n’a aucune
autorité suprême, ni clergé. Les rabbins sont des chefs spirituels reconnus pour leurs connaissances
des textes sacrés dont la réputation tient uniquement à leur sagesse et leur érudition.
Comme le créateur est, par nature, inaccessible et inconnaissable, on ne peut savoir son nom. Le
seul repère est constitué de l’équivalent en hébreux des 4 lettres YHWH qui désignent Dieu dans les
tables de la loi remises à Moïse. Ces lettres peuvent s’interpréter comme « celui qui est » mais leur
prononciation reste inconnue. On en a tiré arbitrairement Yahvé ou Jehova ; les juifs préfèrent
l’éternel ou Adonaï (de l’hébreux « Seigneur »).