TD TAUX DE CHANGE Thème 3 Programme officiel : « On s’interrogera sur les effets d’une variation des taux de change sur l’économie des pays concernés. » Partie 1 tombées au bac : Présentez deux déterminants de la demande de devises. Quels sont les déterminants de l'offre de devises sur le marché des changes ? Doc 1 p76 : Les gains et les pertes suite à une variation des taux de change Doc 2 p76 : La demande de devises Doc 3 p77 : Le marché des devises Doc 1 p78 : Les fluctuations de l’euro Vidéo 1 : Brexit : que se passerait-il si le Royaume-Uni sortait de l'Union européenne ? Q1. Quelles sont les conséquences du Brexit sur les voyages ? Q2. Quelles sont les conséquences sur la circulation des marchandises ? Donnez des exemples. Q3. Quelles sont les conséquences sur le cours de la livre sterling ? Quel est l’impact sur le commerce extérieur ? Q4. Quelles sont les conséquences sur la politique intérieur du Royaume Uni ? Vidéo 2 : Brexit : le "vendredi noir" des marchés financiers Q1. Que s’est-il passé sur les marchés financiers à l’annonce du Brexit ? Q2. Quel est l’impact hors du Royaume Uni ? Q3. Quelles sont les conséquences du Brexit à long terme ? Vidéo 3 : Brexit : les touristes français votent pour ! Q1. Quelle était la valeur de la livre sterling il y a un an ? Aujourd’hui ? Quelle est la baisse enregistrée ? Q2. Est-ce que cette évolution est positive ? Pour qui ? Q3. Quels sont les inconvénients de cette dévaluation ? Vidéo 4 : la dévaluation Chinoise http://www.lemonde.fr/economie-mondiale/article/2015/08/13/la-chine-devaluefortement-le-yuan-pour-le-troisieme-jour-consecutif_4723047_1656941.html Q1. Comment a évolué le cours du Yuan ? Q2. Quels sont les objectifs politiques de cette dévaluation ? Q3. Quelles sont les conditions du FMI pour l’inclure dans le panier de réserve ? Q4. Quels sont les effets négatifs de la dévaluation chinoise sur l’économie chinoise ? Q5. Quels sont les effets positifs de la dévaluation chinoise sur l’économie chinoise ? Article Echos : La baisse de l'euro devrait profiter aux exportations Guillaume de Calignon Le 10/01 à 06:00 La monnaie unique a perdu 5 % face au dollar depuis l'élection de Trump. Les exportations vont en bénéficier, mais le déficit commercial restera élevé. Le commerce extérieur reste l'un des points faibles de l'économie française. Et, malheureusement, il y a peu de chances que cet indicateur s'améliore cette année. Pourtant, depuis l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, début novembre, l'euro s'est à nouveau déprécié face au dollar et se retrouve proche de ses plus bas depuis quinze ans. La monnaie unique a perdu environ 5 % de sa valeur par rapport au billet vert, un euro valant désormais 1,05 dollar environ. Les investisseurs anticipent que la relance promise par le magnat américain de l'immobilier aura un impact bénéfique sur l'économie outre-Atlantique, au moins à court terme, et que la Réserve fédérale, qui a déjà commencé à augmenter les taux d'intérêt en décembre, sera poussée à aller plus loin vers la normalisation de sa politique monétaire cette année. Comme, de son côté, l'économie de la zone euro peine à accélérer, la Banque centrale européenne (BCE) devrait, elle, être forcée à maintenir sa politique monétaire ultraaccommodante. Le différentiel de taux d'intérêt entre les deux côtés de l'Atlantique devrait donc augmenter, d'où la dépréciation récente de l'euro. « Relativiser » « Il n'est pas impossible que l'euro recule encore et se retrouve à parité avec le dollar dans les prochains mois, ce qui serait une bonne chose pour les exportateurs français », estime Paul Chollet, économiste chez Coface. « Les entreprises françaises, de par leur niveau de gamme, sont très sensibles aux gains de compétitivité qui résultent d'une baisse de la valeur de l'euro », confirme François Letondu, économiste à la Société Générale, qui rappelle qu'en 2015, la dépréciation de la monnaie européenne a bien bénéficié aux industriels hexagonaux. Selon les modèles du Trésor, une dépréciation de l'euro de 10 % par rapport à toutes les monnaies entraîne un surcroît de croissance du PIB de 0,5 % la première année et de 1 % la deuxième. Toutefois, si la monnaie européenne a perdu de la valeur par rapport au dollar, elle en a regagné face à d'autres monnaies comme le yen par exemple. Ainsi, le taux de change effectif de l'euro calculé par la BCE - qui correspond au taux de change face aux autres monnaies pondérées par leur poids dans le commerce extérieur européen - n'a reculé que de 3 % depuis novembre dernier et se situe encore au-dessus de son niveau d'il y a un an. « Il faut donc relativiser l'importance de la baisse de ces derniers mois », avertit François Letondu. « D'autant que l'impact positif de la dévaluation sur les exportations est relativement long à se faire sentir alors que l'effet négatif sur le prix des importations, notamment des matières premières, est, lui, quasi immédiat », poursuit l'économiste. Sans compter que la France réalise 45 % de son commerce extérieur avec des pays de la zone euro, pour lesquels le taux de change n'a aucun impact. « Dynamisme maintenu » Quoi qu'il en soit, la baisse de l'euro reste positive. « L'Espagne est le pays de la zone euro qui bénéficie le plus d'une dépréciation de la monnaie unique mais la France en profite aussi », insiste Paul Chollet. Ainsi, « à moyen terme, une baisse du taux de change de l'ordre de 10 % entraîne une hausse des importations en valeurs de 3 % et une progression des exportations de 6 %. Le bilan est donc positif », conclut l'économiste de Coface. Si les économistes ne pensent pas que le déficit commercial se réduira en 2017 - Bercy prévoit un déficit de 49 milliards d'euros -, ils sont plus optimistes au sujet des exportations. « Pour les trimestres à venir, l'accélération attendue de la demande mondiale adressée augure d'un dynamisme maintenu des exportations vers l'Union européenne et d'une reprise vigoureuse vers les pays tiers », écrivent ainsi les économistes de l'Insee dans leur dernière note de conjoncture. Conséquence, le commerce extérieur, qui a plombé la croissance en 2016, ne devrait pas beaucoup peser sur le PIB en 2017. Guillaume de Calignon, Les Echos Résumé du TD : a) Les déterminants de l’offre de devises L’offre d’euros correspond à une demande de monnaie étrangère : un agent économique peut avoir besoin de monnaie étrangère : pour acheter des biens et des services (importations) pour investir à l’étranger (IDE sortants) pour acheter des placements financiers en monnaie étrangère La Banque Centrale offre des euros lorsqu’elle souhaite acheter des devises pour augmenter sa réserve en devises ou pour agir sur le taux de change, c’est-à-dire le faire baisser. Les déterminants de l’offre d’euros sont donc : Les importations Les IDE et les investissements de portefeuille (sortants) L’action de la BCE qui peut offrir plus ou moins d’euros en faisant varier les taux d’intérêt ou la liste des titres qu’elle accepte de racheter. b) Les déterminants de la demande de devises La demande d’euros correspond aux besoins des agents d’acheter des biens ou des services en euros (plus les exportations de la zone euro sont élevées, plus la demande d’euros est élevée (donc son taux de change) ou de faire des placements en euros. La demande de devises dépend des taux d’intérêt : lorsque les placements en euros sont mieux rémunérés, c’est-à-dire si les taux d’intérêt réel sont plus élevés, cela augmente la demande d’euros et donc le taux de change. La demande de devises dépend des anticipations : lorsque les agents anticipent une hausse de l’euro, ils vont chercher à en acheter pour les revendre plus tard plus cher (c’est ce qu’on appelle la spéculation), cela va donc faire augmenter la demande d’euros et donc réaliser l’anticipation de hausse de l’euro. Les déterminants de la demande de devises sont donc : les exportations les investissements les taux d’intérêt les anticipations des agents